Beau papa... Aimez moi svp! u.u [Terminél]

Cela faisait une petite semaine que notre histoire avait officiellement reprise avec Dorian. Ashley la psychopathe ayant été copieusement écarté de nos route par la mère (tous des putes sauf maman !) et je vivais depuis littéralement sur un petit nuage. Enfin presque… C’est que tout ce temps passé à être séparé. Toute cette frustration accumulée. Ça laissé des traces ! Ou plutôt des envies. Envie de passer tout notre temps libre ensemble, que ce soit pour passer simplement du temps ensemble, de profité de petit geste de tendresse… et plus si affinité (grosse affinité pour le coup). Mais dans notre cas la chose était un peu compliqué…

De mon coté même si ma mère avait parfaitement accepté notre relation, il fallait avouer que la partie « physique » de la chose semblait encore un peu la perturber. C’est simple, des que j’arrivais avec Dorian ou qu’il venait de lui-même et qu’on annonçait allez dans ma chambre, ce même juste pour être entre nous rien de plus, on pouvait voir ma mère commencé à paniquer quelque peu. En mode « Vous allez dans la chambre ? Heuu d’accord. Je vais regarder la TV. Avec le son a fond ! Ou dans la cuisine. Avec la radio a fond ! ». Et franchement pas besoin d’être télépathe pour lire sur son visage « oh mon dieu ils vont le faire. Ils vont le faire oh mon dieu ». Comment bien ce couper dans mon élan ? Imaginez votre mère qui vous imagine elle-même. Radicale…

Du coté de chez Dorian l’ambiance était plus détendu. Tout le monde se foutait un peu de ce qu’on pouvait faire. Bon faut avouer aussi que tout le monde avait déjà eu ouïe de nos ébats… Le souci c’était plus… Castiel. C’était bon. Clair et établi que moi et Dorian étions revenus ensemble. Calme, sans histoire ou drame. Et malgré ça j’avais l’impression que celui-ci gardait une petite rancœur à mon encontre. Bon après tout ce par quoi été passé Dorian a cause de moi. L’état dans lequel il avait pu ce mettre c’était un peu normal. Mais du coup à chaque fois que je venais chez Dorian c’était un peu en mode ninja. Rasant les murs. Imite mode commando a rampé au sol pour traversé une pièce déjà occupé. Petite crise cardiaque a chaque fois que je le croisais par mégarde… Pas bien top quoi.

Alors aujourd’hui grande décision ! J’allais aller voir Castiel et mettre les points sur les « i ». Chui un bonhomme ou pas ? Aujourd’hui ça serait nous deux. Face à face. Seul a se… Bon non pas seul à seul. Mon courage n’allant pas jusque la et craignant toujours une embuscade de la mafia russe j’avais décidé de venir entretenir cette conversation avec beau papa sur son lieu de travail. Par surprise, avec des témoins… Oué c’était un bon plan ça !

Devant la galerie, je pris une grande inspiration comme pour me donner du courage. Pénétrant dans celle-ci, mon regard fut un peu interpellé de partout, réalisant que je n’étais en faite jamais rentré dans un lieu du genre si ce n’était le musé. Récupérant mon attention, je repérai Castiel au fond de la galerie qui semblait donner des directives a deux gus pour accrocher un tableau au mur. Doucement mais surement, je m’avançais vers lui.

- Bon, Bonjour monsieur Wilde…

Petite mine du mec qui va se décomposé sur place, les mains enfoncé dans les poches, clairement j’en menais pas tellement largue mais bon, il fallait bien passer par la. C’est con, mon bleu au visage ne se voyait pratiquement plus. J’avais d’ailleurs hésité de matin à me remettre un p’tit coup, histoire de montrer à Castiel que je n’étais pas le seul a frappé sur son fils. Bon ça nous faisait passer pour un couple de masochiste mais c’était toujours mieux que d’être le mec qui bat son mec ? Non ?

- Pardon de vous déranger. Je voulais savoir si on pouvais.. discuter.

Bon par contre la suite, j’en avais aucune idée. J’étais d’ailleurs en train de le réalisé. Je m’étais pointé ici, déterminé a avoir une conversation franche et ouverte avec lui mais… sur quoi ? Merde…

Comme tous les jours de la semaine, Castiel était en train de bosser à sa galerie. C'était une journée plus tranquille que d'autre, vu qu'il n'y avait pas besoin d'organiser un nouveau vernissage ou quoi que ce soit du genre qui prenne des années. Alors, profitant de cela, Castiel avait décidé d'aller rafraîchir un peu les murs de sa galerie. Pas les repeindre, mais réorganiser un peu les choses. Avec le vernissage précédent et un petit arrivage, il y avait d'autres tableaux à accrocher, donc il fallait bien leur trouver une place. Bras croisés, Castiel observait deux de ses employés occupés à accrocher un tableau. Il n'était pas sûr que placé ici il rende bien … Du coup, tapotant du doigt sur ses lèvres, il méditait pour savoir s'il devait vraiment l'y laisser, ou si c'était les autres tableaux à coté. Quand une voix qu'il sembla reconnaître le sorti de ses pensées. Recroisant les bras, il se tourna et découvrit …

Tiens, Albert.

Albert … En chair et en os devant lui. Avec sa tête de chien battu. Qu'est ce qu'il venait faire la ? Le fixant, l'air impassible, il finit par lui dire qu'il souhaitait discuter. Rien que ça. Bon, une chance que Castiel n'était pas en train de faire un truc important. Quoi que si. Il tourna la tête vers ses employés pour leur dire :

Bon, vous, enlevez moi tous les tableaux sur ce pan du mur, faut que je regarde ça au calme.

Petit air désespéré des deux mecs qui venaient de passer leur journée à monter et descendre des tableaux … Castiel se tourna vers Alby et lui fit un petit signe de tête :

Viens, allons dans mon bureau. Je ne pense pas que tu aies envie que tout le monde puisse entendre notre discussion non ?

C'est que la galerie était ouverte et qu'il y avait des visiteurs aussi. Alors, il l'incita à le suivre, le guidant vers les coulisses de la galerie, passant une porte avec un écriteau Privé dessus. Quelques couloirs et portes plus tard, il ouvrit la porte de son propre bureau et l'invita à entrer. Lu même fit le tour du bureau, et alla se poser sur son propre fauteuil, mains croisées. D'un coup de tête il l'invita à se poser sur l'une des chaises face à lui, de l'autre coté du bureau.

Alors, quel bon vent t'amène ? Chercherais-tu un nouveau sac de frappe ? En tout cas tu t'es trompé d'endroit ici, il n'y a pas de matériel de sport.

Puis Castiel eu un faux rire amusé, clairement forcé :

Ah non, c'est vrai, j'oubliais ta tendance à confondre les gens avec des punching ball, au temps pour moi !

Il se calma ensuite, et le regarda fixement. L'air sérieux. Bon, il voulait quoi?

Bon l’accueil n’était pas des plus chaleureux mais c’était un accueil quand même. Heu.. Pardon ? Allez dans son bureau ? Loin des gens ? Loin des témoins ? Petit regard de détresse a l’intention des employés. Je fini par déglutir avant de suivre docilement Castiel. On était passé dans la partie privé de la galerie. Enchainement de porte et couloir. Putain il était où son bureau ? Loin ? Bien isolé ? A l’abri des oreilles indiscrètes ? Genre pour qu’on ne m’entende pas crier ? Re déglutissement…

On arriva finalement à destination. Castiel avait fait le tour de son bureau pour s’asseoir à sa place et j’avais attendu poliment qu’il me propose d’en faire de même. Chose faite, je m’étais assis. Jambes jointe, épaule rentré, poing lier sur mes cuisses. Position parfaite du mec pas du tout a l’aise dans ses pompes. Mais pas de soucis ! Castiel trouva exactement les mots qu’il fallait pour me mettre à mon aise !

Petit moment de flottement ou je devais le fixer avec un air incrédule… Ah en faite j’aurais peu être du réfléchir un peu plus a ce que je voulais lui dire. Bon en faite est ce que ça aurait changé grand-chose ? Vu ce qu’il venait de me sortir et surtout la façon dont il l’avait fais, pas sur que j’aurais su quoi répondre tellement c’était inattendu… Totalement perdu et au bord de la syncope je le fixais, tétanisé. Putain Alby ouvre la bouche ! Parle ! Dis quelque chose !

- heu… Dorian aussi m’a frappé…

Mais non pas ça on s’en fou ! T’arrange pas ton cas la !

- Heu, je voulais… m’excuser. Pour tout ça…

C’était un bon début non ? Pas des plus éloquent c’est sur mais en même temps comment voulez vous bien vous lancé quand vous êtes reçu de cette façon ? Le regard un peu fuyant, j’allai me gratter nerveusement la nuque.

- On a eu pas mal de soucis avec Dorian mais.. C’est réglé maintenant..

S’il te plait dieu, si tu existe, foudroie moi. Pitié…

Albert Jagger .. .Que pensait Castiel de lui ? Compliqué. Sans trop le vouloir, il avait suivi les péripéties qui ont eu lieu entre Dorian et lui, ce depuis un repas de famille comme on n'en fait plus ( et heureusement). Pendant longtemps il cru que son fils et lui étaient ensembles. Cela ne l'avait jamais dérangé. Tout ce qu'il demandait aux compagnons de ses enfants c'était de les rendre heureux. Et pendant longtemps, Dorian le fut, jusqu'à un soir ou abattu, il lui raconta qu'en fait non, Alby et lui n'étaient pas en couple. Castiel avait cherché un peu la blague la … Et bien non. Il avait écouté leur histoire et l'avait aidé à lui laisser une soirée de libre en invitant la mère d'Albert et le beau père. Des gens sympa soit dit en passant. Après il fut évident qu'entre eux, il y avait eu un truc de sérieux. Il ne demanda pas de détail, c'est sûr. Mais ça changea le jour ou Albert vint à la maison lorsque Dorian était au plus bas, miné par cette histoire de possible paternité. Il ignorait encore ce qui s'était dit, mais quand même, son fils en avait fait un malaise ! Mais même si Castiel n'avait rien dit, il ne fallait pas le prendre pour un idiot. Les bleus qu'avait son fils au visage et aux bras, il ne se les étaient pas fait en tombant dans les pommes. Ce jour la, sa cote de sympathie pour Albert avait radicalement chuté. Dorian était au plus bas et il lui en collait une ? Sérieux ? Bien qu'il eu su par la suite que Dorian avait aussi des choses à se faire pardonner, ça ne changeait rien.

L'histoire Albert passa aux oubliettes pour Castiel le temps de l'été. Et il revint dans leurs vies en même temps qu'il avait récupéré un fils plus grand que lui – monde cruel. Et de suite, il su que les ennuis avaient de nouveau recommencés. Il eu du mal à reconnaître Albert le jour ou ( il pelotait ? ) ramenait son fils bourré. Il ne su pas trop quoi penser de ce soir la. Mais ça, c'était avant qu'une fois de plus, un soir, tranquillement, il ne voit Dorian arriver vers lui, l'air de rien mais la mine fermée. Avec un bleu sur la joue. Et il savait très bien à qui il le devait.

Aussitôt, il redescendit dans sa cote de sympathie. Dans le négatif cette fois. Non mais y'en a marre à un moment ! Certes il veut bien être gentil à ne pas se mêler des histoires de ses enfants, mais si c'est pour ça ! Qu'on se le dise, Castiel aimait chacun de ses enfants. De sa magnifique Kendall, à son cher Alexis, son adorable Roy ou son superbe Dorian, il les aimaient tous. Et de voir que l'un d'entre eux était triste comme les pierres à cause d'un mec, non ! Et que celui-ci se permettait en plus de lui coller des beignes ?Mais stop les mômes dans quel monde vous vivez ? Ce jour la, par égard pour Dorian, il s'était retenu d'aller trouver Albert lui même et lui montrer un peu de quel bois on se chauffe en Russie. Il aurait pas été déçu !

Et ça faisait quelques jours maintenant, que, il était clair qu'entre Albert et Dorian, c'était de nouveau parti pour un tour. Du coup, il comprenait un peu pourquoi il venait le voir aujourd'hui. Bien qu'il fut surpris de le voir arriver tout seul, en mode rambo. Castiel le fixa, sans ciller Le petit brun n'était vraiment pas à son aise. Oh c'était voulu. Petit air intéressé lorsqu'il avoua que Dorian l'avait frappé aussi :

Sans se casser un ongle ?

Grande estime de la virilité de son fils oui. Du coup, il avait un peu de mal à y croire à cette histoire de coup de poing de la part de son fils. Quoiqu'il savait que quand il voulait, le blondinet pouvait être terrible quand il piquait une colère. Il releva légèrement le menton lorsqu'il lui dit tout simplement qu'il venait s'excuser. Bah voilà, c'était pas compliqué gamin ! Cela ne voulait pas dire que Castiel l'en excusait de suite et leur donnait sa bénédiction pour autant. Petit rire lorsqu'il dit une belle évidence.

Ça, j'avais remarqué tout seul que vous avez des soucis tous les deux.

Pas forcément entre eux, mais eux même oui … Sans bouger de son fauteuil, Castiel continuait de le regarder de façon assez insistante. Oui, il faisait exprès de le mettre mal à l'aise. Petite vengeance pour avoir fait souffrir son fils.

C'est bien beau, mais ce n'est que la … la combientième fois maintenant qu'entre vous c'est reparti ?

Clairement, Castiel était sceptique par rapport à tout ça. Même s'il ne se mettra pas entre eux, il avait quand même le droit de savoir ou son fils s'engageait !

Peu être que, à force de me replier sur moi-même, lesté par le regard de Castiel, j’arriverais disparaitre. Ça serait cool… A sa première réplique, me demandant si Dorian ne c’était pas pété un ongle j’eu un petit bug. Il se foutait de ma gueule ou de celle de Dorian la ? Grande question… Autre petit bug quand Castiel ce mit quelque peu à rire en disant que c’était une évidence qu’on avait des soucis. Je sais pas pourquoi mais je n’étais pas bien sur qu’il parlait toujours de notre couple la… Et puis cette façon toujours plus insistante de me fixé. Non mais pour peu j’aurais l’impression qu’il me faisait des avances le vieux. C’était gênant…

- Heu..

Petit calcule dans ma tête… Qui était peu être un peu plus long qu’il n’aurait du être.

- deux...Trois ?

Non mais c’était compliqué comme question aussi ! Je devais compter les fois officielles ? Officieuse aussi ? Les cachés ? Comment voulez vous qu’on s’en sorte ! Enfin du coup, sans le vouloir, j’me doutais bien que je n’arrangeais pas mon cas…

- Mais ça n’a rien à voir avec avant. C’est différent, cette fois.

Oui cette fois j’assumais parfaitement mes sentiments pour Dorian. Si tout allez bien il n’avait pas prévu d’aller engrossé la première connasse venue. De mon coté je prenais grand soin d’éteindre mon micro quand je ne parlais pas sur un jeu et je n’avais pas non plus prévu de me retrouvé encore harponné par une psychopathe en puissance vu que j’avais Dorian. Totalement différent ! Mais comment lui expliqué ça ?

- Tout ce qu’on veut c’est être ensemble.

Et si possible avec votre bénédiction…

Petit levé de regard au ciel lorsque Albert tenta de compter le nombre de fois ou ils se sont mis ensemble. Sérieusement le gosses … Puis il regarda de nouveau son beau fils ( puisque tel était le cas ) lorsqu'il disait que c'était différent. Etrangement, Castiel cru en ces mots. Il semblait sincère en disant ça, pensait ses mots. Cela ne voulait bien sûr pas dire que tout allait être merveilleux et tout ça, mais qu'ils semblaient être parti d'un meilleur pied. Petit sourire entendu lorsqu'il dit qu'ils voulaient être ensemble.

Je le sais.

Avait-il répondu, sans la moindre once de méchanceté ou quoi que ce soit d'autre pour le mettre mal à l'aise.

Et je ne me mettrais pas non plus en travers de votre histoire. C'est vos vies, vous en faites ce que vous voulez.

De tout de façon, connaissant Dorian maintenant, il serait bien capable de fuguer pour aller vivre son amour pleinement avec Albert ! Ça, il pouvait se l'imaginer parfaitement ! Cela dit il connaissait un peu les grandes lignes de leur vies, de leur histoire houleuse. Sans les détails merci, ça restait de son fils qu'on parle quand même.

Tout ce que je veux, Albert, c'est que mon fils soit heureux. Que ce soit avec toi, ou un autre ça m'est égal. Alors, tout ce que je te demande, c'est de rester correct avec lui. Tu me suis ?

Se mettant plus à l'aise dans son fauteuil, il continua de le fixer, moins lourdement qu'avant cependant. Même si c'est drôle de le voir baliser, il ne voulait pas le voir faire une attaque dans son bureau.... Quoique. Il se pencha légèrement, et, prit un visage plus sérieux. La voix plus grave et le ton menaçant, il finit par lui dire :

Mais crois-moi, si je retrouve encore une seule fois Dorian amoché, tu va entendre de mes nouvelles.

Et surtout, ne pas rire, retiens toi Cas ! Retiens toi de te marrer !

Il le savait. Bon c’était déjà une bonne chose. Pouvait-il arrêté de me fixer de la sorte du coup ? Pas forcement plus détendu mais plus attentif en tout cas, j’écoutais la suite de ses paroles avec sérieux. On était d’accord sur un point. On voulait le bonheur de Dorian avant tout. Pour ma part de préférence avec moi mais bon…

Je commençais à réussir à être un peu plus à l’aise dans cette discussion. Prêt à lui répondre sincèrement sur le faite que moi aussi je voulais le bonheur de Dorian et rien d’autre. Mais ça c’était avant… Avant que Castiel ne s’avance dans son fauteuil, un peu à la façon d’un parrain et de… me menacer ? Je ne rêvais pas la ? Il était en train de me menacé ?! Je pense que pendant une micro seconde je me suis évanouie. Dans le cas contraire j’étais juste en train de regardé Castiel quelque peu apeurer. Difficilement, je déglutis, balayant frénétiquement son bureau des yeux avant de finalement osé le regarder en face. Ou presque…

- Vous savez… Et je ne dis pas ça pour me chercher des excuses ! Mais, on a en effet eu des moments assez difficiles. Je ne me décharge pas sur lui, je sais que j’ai fais et dis des trucs pas cool dans ses moments la mais je pense qu’on a chacun eu nos tords…

En repensant a tout ça, mais surtout a la ou on en était a présent, le regard un peu perdu dans le vide, j’affichais malgré moi un petit sourire. Relevant vers les vers Castiel, porté par les sentiments que je ressentais, je me sentais beaucoup plus prompte à lui faire face.

- Je veux être avec Dorian. Je veux le rendre heureux et qu’il en fasse de même pour moi et à vrai dire c’est déjà le cas donc en faite malgré tout le respect que je vous dois, votre avis importe peu.

Pensant à Dorian, j’avais toujours mon sourire de bien heureux sur les lèvres. Puis je me mis a réalisé ce que je venais de dire. 3-2-1 : décomposition. L’air quelque peu affolé, je fixais Castiel. Putain le con…

- Enfin non ! Votre avis compte ! Enfin non ! Enfin si mais… heuu

Totalement paniqué, je tentais vainement de rattrapé la connerie. Mais qu’est ce qui m’avait pris de sortir un truc pareil ? Bon dites à Dorian que je l’aimais...

La petite menace, Castiel faillit exploser de rire en le voyant se décomposer. Ou bien est ce qu'Albert venait de faire un micro malaise aussi ? Ah non, ça va il était toujours parmi eux. Et enfin, il se décida à parler. Alors, Castiel se tu, se contentant de le regarder, le visage parfaitement neutre. Il écouta patiemment ses mots et c'est sûr qu'il avait raison. Ils avaient quand même vécu de sacrés trucs, bien que Castiel ne sache pas toute l'histoire. Mais pour ce qu'il en savait, ça suffisait à se dire qu'ils avaient un karma de merde. Et tous les deux avaient leurs tords, c'est sûr. Puis, Albert sembla plus sûr de lui. Moins hésitant. Et lui dit alors comme quoi il souhaitait être avec Dorian, voulant le rendre heureux, peut importe l'avis de Castiel. Bon, avant de paniquer totalement, et tentant de se raccrocher. C'était tentant de continuer à le torturer, mais la, Castiel craignait vraiment qu'il lui fasse une attaque !

Alors, Castiel sourit. Un sourire franc, sans air de psychopathe. Puis, d'une voix tout à fait normale, finit par lui dire :

Albert, n'importe quel parent au monde rêverait d'entendre tes mots.

Du moins, dans sa logique à lui, quel parent ne rêverait pas que leur enfant trouve une personne prête à l'aimer, à le rendre heureux, à se rendre heureux tous les deux et peut importe l'avis des autres. Voila en tout cas une philosophie de vie que Castiel appréciait. Du coup, il bippa son assistante, et celle ci ne tarda pas à arriver dans le bureau après qu'il l'ait invité à entrer.

Cassandre, pourriez-vous apporter un soda à mon beau fils, je crains qu'il ne soit en train d'hyper ventiler.

La jolie brune hocha la tête avant de s'en aller chercher de quoi faire. Castiel reporta donc son attention sur Albert. Ça allait, pas de crise cardiaque en vue ? Cassandre revint dans le bureau, sourire aux lèvres, afin de donner un soda à Albert et reparti ensuite, les laissant seuls.

Je comprends tout à fait tes mots. C'est après tout votre vie, votre histoire et cela ne regarde que vous. Nous parents, on est la juste pour s'assurer que tout va bien.

Et ramasser les morceaux si jamais. Il continua à le regarder, normalement, le sourire aux lèvres.

Et si ça peut te soulager, sache qu'après ce que je viens d'entendre, bien sûr que vous avez ma bénédiction !

En fait ils l'avaient eu des le repas de famille bizarre, même si entre temps ça s'était dégradé. La, de savoir qu'Albert était sincère dans ses mots, dans ses sentiments, ça le rassurait.

Ma vie défilait devant mes yeux. Totalement paniqué je cherchais désespérément ce que je pouvais dire a Castiel pour expliqué ma dernière phrase, l’effacer mais pour le moment tout ce qui sortait de ma bouche était des « heu, heu,heu ». Mais ce fut finalement Castiel qui reprit la parole. M’annonçant quelque chose a quoi je ne m’attendais pas du tout. J’avais bugé, cessant tout mouvement ou parole, le regardant fixement papillonnant malgré moi des cils…

- A oui ?

Non mais genre sérieux ? J’vais pas mourir ? Puis il appuya sur un bouton. Putain l’enfoiré il c’était foutu de moi ! Il appelait ses potes les russes ! A non c’était une femme. Une femme sacrément enceinte dit donc ! Malgré moi, petit coup d’œil suspicieux a Castiel. Encore lui ? Non mais désolé mais ou bout d’un moment (d’un certain nombre de gosse) la question ce pause. Mais en faite j’oubliai vite ce détail en entendant Castiel dire « mon beau fils ». Retiens-toi Alby. Retiens-toi. Ne souris pas comme un con… Petit moment de vide avant que la jeune femme ne revienne.

- Merci.

Lui dis-je en attrapant mon soda avant de reporter mon attention sur Castiel, gardant pour le moment mon soda dans les mains sans l’ouvrir. Bon la je ne pouvais plus me retenir et afficha un sourire timide mais qui partait malgré tout d’une extrémité a l’autre de mon visage.

- Merci monsieur Wilde. Vous savez, j’dis pas ça pour gratter des points mais, Dorian a de la chance de vous avoir comme père.

Et c’était sincère. Bon certes de ce que Dorian pouvait m’en raconté, il semblait parfois un peu bizarre et pas très stable dans sa vie mais il semblait évident que niveau père, il assurait grave dans son rôle… Du coup je me décidai à ouvrir ma cannette, la désignant légèrement a Castiel tout en lui adressant un merci avant d’en boire quelque gorgé. En effet après toutes ses émotions dignes d’une montagne russe (montagne russe, Castiel le russe, ahah) ça me faisait le plus grand bien.

Castiel regarda d'un air amusé ce pauvre Albert. Mais sérieusement, il croyait que Castiel allait le tuer alors qu'il venait simplement lui parler pour repartir d'un meilleur pied ? Allons, comme si Castiel était un monstre ! Certes, Albert l'avait gavé plus d'une fois, mais quel parent ne s'inquieterais pas en voyant des bleus sur la tronche d'un de ses gamins ? Bon. Il leu à son tour un petit sourire quand Albert lui dit comme quoi Dorian avait de la chance de l'avoir pour père.

Inutile d'y aller à la flatterie, ça ne fonctionne pas Albert.

Sauf si on est un beau mec ou une belle nana à son goût. Hors la il s'agissait du petit ami de son fils, alors non. Quand même il y a des limites. Mais ça lui faisait quand même plaisir ses mots. C'est qu'en fait, ils avaient fait la connaissance de Dorian en même temps. Bizarre oui. Aller, Castiel se leva et fit le tour du bureau et invita Albert à en faire de même, soit se lever.

Aller viens la !

Castiel l'attira à lui pour une étreinte, en bonne et due forme rassurez vous ! Dingue de devoir toujours préciser quand même. Il lui tapota amicalement le dos avant de se détacher de lui :

Viens à la maison quand bon te semble et la prochaine fois, pas la peine de te croire dans Metal Gear avec une mission commando !

Faites pas genre vous êtes choqués que Castiel connaisse Metal Gear Solid, sérieux il n'a que 34 ans, c'est pas un crouton plus à la page ! Et il y a bien joué avant eux à tout ça. Et s'il précisait, c'est que les dernière fois qu'ils s'étaient croisés à l'appartement, clairement, Albert faisait tout pour l'éviter. Ça va il n'avait jamais tué personne non plus.

Alors techniquement, ce n’était pas une flatterie mais un fait. Bon après ça ne semblait pas être dit de la mauvaise façon donc je n’en paniquai pas plus que ça. Un petit peu mais pas trop quoi. Sans trop comprendre dans un premier temps, je vis Castiel ce levé tout en venant vers moi et m’invitant à faire de même. Ni une ni deux je m’étais exécuté et oh mon dieu mais qu’est ce qu’il faisait ? Le choc de ma vie. Castiel me faisait un câlin. Bon ok c’était plus une accolade mais c’était étrange quand même.

- ok! ahah...

Voix du mec qui fait genre d’être tout a fait a l’aise avec la situation alors qu’il ne l’ait pas du tout. Bon ça va ce n’était pas si terrible que ça après tout.

- Heu, oui d’accord !

Petit sourire gêner tout en me grattant la nuque. Ah merde, je n’étais pas encore prêt à intégrer konoha… Mais bon c’était toujours sympa de savoir qu’on était bienvenue chez son copain. A la suite de ça, Castiel m’avais raccompagné dans la galerie et c’est donc le cœur léger que j’étais partie. Chez lui bien évidement.