Sweet dreams are made of this [Terminé / Hot]

Le temps avait passé à New York depuis l'arrivée de Dorian dans cette ville. Aujourd'hui âgé de 23 ans, de l'eau avait coulé sous les ponts. En un premier lieu peut être, il n'était plus un étudiant, et n'usait plus les bancs de son école de stylisme. Après une licence et un master d'obtenus, il s'était fait embauché par le magazine de mode dans lequel il travaillait en parallèle pour son master. Ça c'était déjà un bon point. L'autre point, c'est qu'il ne vivait plus chez son père, et encore moins sa mère non, il n'était pas retourné à Berlin pour y vivre du moins. Non, l'appartement dans lequel il vivait n'y ressemblait pas. C'était bien son appartement nul doute la dessus. Après tout il était décoré avec goût, cela ne faisait aucun doute quand à l'occupant des lieux. Forcément, n'ayant pas de longues années dans le monde du travail et un salaire pas ( encore ) mirambolant, les lieux étaient peut être moins grands que la ou il avait vécu, mais il s'y sentait bien. C'était chez lui. Un appartement simple, pas avec trente six pièces. Du moins, si on ne parle pas de la télévision de malade et des consoles qui y étaient branchées. S'il s'était trouvé une passion folle pour les jeux vidéos entre temps ? Ah non, pas du tout il faut pas pousser non plus. Tout ça appartenait à l'autre occupant des lieux. Qui venait d'arriver auprès de Dorian. Le blond s'était laissé allé à le détailler avec un grand sourire, avant de lui demander :

- Alors, prêt pour aller voir ta mère ?

C'était Alby qui avait dû finir de se préparer, sûrement. Oui Alby. Encore et toujours. Ça vous étonne ? Et non, même pas en rêve ils ne pouvaient se séparer, c'est dire. Les amants terribles étaient encore bel et bien ensemble après tout ce temps, malgré vents et marées. Et d'ailleurs, les années avaient vachement réussi à Alby. Du moins de l'avis de Dorian pour ce qu'il avait sous les yeux. Comme il le lui avait dit un jour, il était comme le bon vin, à se bonifier avec le temps. Et comme il avait raison ! Comment était Dorian ? Vous vous en doutez, parfait, comme d'habitude. Forcément, toutes ces années à travailler d'arrache pied dans la mode, ça ne pouvait qu'aider davantage. Toujours aussi blond, toujours aussi décoloré, toujours aussi grand, aussi désagréable avec les gens qu'il n'aimait pas, aussi sûr de lui, bref, Dorian dans toute sa splendeur.

En tout cas, aujourd'hui ils mangeaient bel et bien chez belle maman. Puisqu'ils s'y retrouvèrent assez vite. Postés devant la porte d'entrée, main dans la main et un bouquet de fleurs pour elle, ils finirent par sonner à la porte attendant qu'elle ne leur ouvre pour ce petit repas tranquille. Enfin, normalement.

Cinq ans déjà avait passé. Autant de temps à être avec Dorian, et sans séparation s’il vous plait ! Après mes études ou normalement il aurait pu être compliqué de resté sur New York pour trouver un boulot intéressant dans le domaine que je voulais, il se trouve que le siège de UbiSoft avait décidé de déménager ses bureaux de San Francisco a ici. Une chance non ? Presque comme dans un rêve. Le fait est que grâce à ça, j’avais pu obtenir le boulot de mes rêves même si actuellement j’étais encore en bas de l’échelle mais pour autant je ne m’inquiétais pas pour l’avenir. Pour le reste, comme on l’avait prévu avec Dorian il y a des années de cela, nous voici toujours ensemble et partageant a présent un appart ensemble. L’idylle continu et ne semble pas vouloir prendre fin. Pour mon plus grand bonheur vous vous en doutez.

- Oui j’arrive, c’est que j’trouve pas mes clés…

J’avais beau chercher mais pas moyen de mettre la main dessus. Bon elles devaient se trouver dans une poche de jeans ou une autre veste, je les retrouverais bien plus tard. Dorian avait les siennes de toute façon.

- Ariel, va te coucher !

Ariel notre chienne, doberman de son état qui nous voyant sur le départ essayait de se taper l’incruste en trainant dans nos pattes. Désolé ma belle mais Monty était toujours allergique a tes poils. Vous noterez le nom choisi pour cette belle petite bête. Ariel comme la princesse Disney. Seule princesse vivant dans la mer. La ou vive les crevettes aussi. Gros délire le jour de l’adoption…

Enfin bon, chien dans sa panière, tentant une dernière de nous amadoué avec sa tête de malheureuse abandonné, nous voila partie en direction de chez ma mère pour un repas dominicale. Après quelques instants à attendre devant la porte, ma mère était venue nous ouvrir, nous accueillant avec joie et surtout son bouquet de fleur. Entrant dans l’appartement, nous voila a nous dévêtir de nos manteaux avant de partir dans le salon.

- Ah ! Je suis contente de vous avoir enfin ! C’est quand même dingue de vivre dans la même ville et de réussir à vous voir a peine une fois par mois.

- Oui maman. Je sais…

Avais je répondu sur un ton un peu moqueur tout en affichant un petit sourire en coin en allant voir la table a mangé et ce qui s’y trouvait déjà. Pour sur, un truc qui n’avait pas changé chez moi, c’était ma faim sans limite.

- Bonjour vous deux.

Fit Monty en arrivant dans la pièce, venant nous faire une petite accolade à tour de rôle avant d’éternuer dans sa manche à deux reprises. Même sans chien, les poils suivent.

- Chéri va prendre un cachet, je n’ai pas envie de devoir t’amener a l’hôpital avant la fin du repas. Bon aller les garçons, venez a table c’est prêt !

Petit mouvement de main de ma mère pour nous faire signe de partir dans la salle a mangé pendant que Monty partait un instant ce shooter dans la cuisine.

- Non mais pour en revenir, vous vous rendez compte que je vois plus souvent Roy que vous ?

Place prise a table, j’eu un soupire a la fois fatigué et amusé à l’entendre encore une fois relancer ça. Depuis longtemps déjà, ma mère c’était prise d’affection pour Roy, chose qui était réciproque. Bon en même temps, Roy fidèle à lui-même aimait tout le monde. Mais du coup, que ce soit les midis ou Roy n’avait pas cours l’après midi ou certain fois quand Castiel avait besoin, ma mère faisait la nounou en récupérant le dernier des Wilde. D’ailleurs, doucement mais surement, le fait qu’elle parte sur ce sujet ne m’annonçais qu’une chose pour la suite…

Accueillis par belle maman en bonne et due forme, ils entrèrent dans l'appartement qui visiblement n'avait pas changé. Ah c'est sûr que ces derniers temps les rencontres familiales étaient moins fréquentes. Déja lorsqu'Alby et Dorian avaient commencé à sortir ensemble ils étaient plus chez le blond qu'autre chose. Le volant déjà pas mal à sa mère, alors maintenant qu'ils vivaient carrément ensemble, jouer les associaux était devenu très tentant. Mais ce n'était pas contre qui que ce soit. Monty de salué, accompagné par les bons vœux d'Ariel, Karen l'envoya prendre de quoi ne pas finir la soirée les yeux explosés, la voix pétée, le nez pris … bref, glamour quoi. Suivant donc la maîtresse de maison ils s'en allèrent prendre place à table ou Karen leur signala qu'elle voyait plus souvent Roy qu'eux.

- C'est surtout qu'il n'a pas un emploi du temps chargé comme le nôtre.

Bon en fait certes ils travaillaient, mais pas au point de ne plus avoir de vie non plus, la belle excuse quoi. C'est que la vie de couple, ça occupait pas mal. Ah Roy … lui aussi avait bien grandi, le bébé de la famille était devenu un plus grand garçon, et comme vous vous en doutez, Dorian veillait au grain à ce qu'il prenne le relais niveau classe et renom de la famille Wilde. Le standing à tenir, toujours. Mais il ne se faisait pas de soucis pour le môme. C'est dans les gênes de toute façon.

- Et puis voyons, on se voit tout de même plus souvent que ça madame.

Non ? Ou était ce toujours le temps qui passe trop vite quand on s'amuse ? Peut être bien.

- Mais sachez que vous êtes toujours les bienvenus chez nous.

C'était bien normal, eux et sa propre famille étaient toujours bien reçus chez eux. Oui sauf lorsqu'ils étaient occupés à s'envoyer en l'air dans le salon, mais c'est une autre histoire pour sûr. C'est qu'après les avoir tellement reçus chez eux, c'était bien la moindre des choses selon Dorian que de les accueillir en bonne et due forme chez eux.

Installé à table, ma mère avait commencé à prendre nos assiettes pour nous servir en entrée. Une salade de gésiers agrémenté de mille choses ça va de soit. Ma mère quoi. Quoi qu’il en soit, ma mère eu un petit sourire a la réponse de Dorian comme quoi Roy n’avait pas le même emploi du temps que nous.

- Oui enfin d’après facebook et les photos que j’y vois, votre emploi du temps « hyper chargé » vous laisse bien le temps de vous balader entre Seattle, Chicago, Vancouver et j’en passe…

Ou comment la technologie et les réseaux sociaux nous privent de toute intimité. J’ai su des le jour ou ma mère c’est inscrit sur ce site que je paierais le fait de l’accepté en amie…

- Mais merci pour l’invitation chéri. Enfin pour en revenir a Roy, il est vraiment adorable ce petit ! J’adore vraiment passé du temps avec lui. Ça me rappelle quand Alby était enfant.

- Pauvre gosse…

- Tss !

Petit ricanement devant l’air agacé de ma mère pendant que Monty faisait son retour dans la salle a mangé et prenait place à la table décidant alors ma mère à prendre son assiette pour le servir a son tour bien que continuant de parler comme si de rien n’était.

- Mais le souci avec les enfants c’est que ça grandit trop vite. Enfin, heureusement c’est une suite sans fin. Quand un enfant devient adulte il fait à son tour des enfants et ainsi de suite…

- Maman…

- Bien quoi ? Vous y songé jamais peu être ?

- Non.

- Dorian ?

Petit soupire agacé en relevant les yeux vers ma mère quand celle-ci demanda l’avis de Dorian quand le mien ne lui plaisait pas. Si je lui répondais non de façon claire et précise ce n’était pas pour rien. Bien sur que la question avait déjà été abordé et la réponse donner. Et au final de toute façon et surtout, cela ne la concerné pas.

Et bien oui justement ils avaient un emploi du temps chargé ! Se rendait-elle compte du temps que ça prenait de jouer les touristes ? Au grand plaisir de Dorian, vous n'en doutez pas.

- En effet ça prends énormément de temps tout ça.

Avait ajouté Dorian un léger sourire aux lèvres. Et pas la peine qu'elle le remercie aussi c'était bien normal. Elle sera toujours la bienvenue. Bon, qu'est ce qu'elle avait à revenir encore sur Roy ? C'était son nouveau bébé par adoption ?

- Oh voyons, vu comme est Roy, je suis sûr qu'Alby devait être un enfant adorable !

Ça, Dorian n'en doutait de toute façon pas. C'est pas comme si depuis tout ce temps, Dorian avait eu son lot d'anecdotes sur l'enfance d'Alby via sa mère ! Oui bon, de son coté, Alby avait pu aussi se rattraper. Par Elise oui, c'est elle qui en savait après tout le plus sur lui lorsqu'il était enfant. Depuis tout ce temps, les choses s'étaient calmées entre eux. Ça avait prit du temps et des efforts, mais au moins à présent, il n'avait plus peur de les laisser dans la même pièce seuls. Lorsque sa mère venait leur rendre visite ou les quelques fois ou ils s'étaient rendus à Berlin, Alby avait eu de quoi se marrer à ses dépends. Monty de retour, Karen continua cependant sur sa lancée en causant gamins. Dites, c'est que ça commençait à devenir étrange tout ça. A causer de gamins qui faisaient des gamins à leur tour … Chelou … Ah, voilà, on y arrive. La questions si eux y avaient déjà songé. Au moins le brun répondit de manière franche, claire et précise. Non. Pourquoi elle lui demandait son avis ?

- J'ai bien essayé de mettre enceint Alby, mais visiblement ça ne fonctionne pas des masses.

C'est le moment ou on relève la main pour prévenir une attaque de la part de son compagnon. Et oui, même avec le temps, Dorian n'avait pas perdu sa sale habitude de tenter d'esquiver une question ou une situation gênante ou du moins délicate par une connerie. Des fois ça passait, mais pas avec eux. Ils avaient cerné la bête de toute.

- Comme vient de le dire Alby, non. Et puis, ce n'est pas parce que deux personnes sont ensembles qu'elles vont forcément avoir des enfants ou se marier.

Beaucoup vivaient très bien sans tous ces détails !

- Je n'ai jamais voulu me marier ou avoir d'enfants. Et ce n'est pas la question par rapport au fait qu'on soit deux hommes, ce n'est qu'un détail. C'est juste … comme ça.

De toute façon aujourd'hui le mariage gay était autorisé depuis quelques années maintenant et pour avoir des enfants il y avait plein de solutions. Mère porteuse, adoption, chopper une nana dans un bar et la foutre enceinte avant de la tuer peu après la naissance …. Mais non. Certes, Alby, il l'aimait. Si quelqu'un avait encore des doutes la dessus. Mais avoir des enfants ? Carrément ? Non.

Petit coup de coude de ma part avec un regard de travers à l’ intention de Dorian avec sa connerie sur le fait de vouloir me foutre enceint. Petite grimace de ma mère et geste de main aussi a l’intention de Dorian pour lui dire stop, elle ne voulait pas en savoir plus sur comment il avait tenté de réalisé cette prouesse. Il y avait encore quelques barrières infranchissables sur ce qu’elle acceptait ou plutôt voulait admettre de notre relation. Pour ma mère, dans cette partie du corps on ne rentre rien, on n’en fait que sortir. Et non, on n’en sort pas des bébés… Mais bon, elle ne s’en formalisa pas pour autant, bien trop habitué aux petites diversions de Dorian. Tout le monde servit ma mère avait prit place a table, regardant et écoutant Dorian avec attention mais sans prendre ses paroles pour fait.

- Oh vous dites ça parce que vous êtes encore jeune mais un jour ou l’autre vous en voudrez forcement.

- Non maman…

- Oui je sais bien, pour deux hommes ce n’est pas forcément évident. Adoption, mère porteuse tout ça…

- Maman arrête…

- Non mais je dis ça pour vous. Je sais bien que vous n’avez que 23 ans mais le temps d’y pensé, de s’y préparer. Enfin rien que pour l’adoption souvent c’est des années d’atte…

- Maman la ferme !!

Criant un bon coup en tapant du poing sur la table je fusillais ma mère du regard. Elle qui depuis tout a l’heure se faisait son petit monologue toute seule pour savoir quelle était la meilleur façon pour nous d’avoir un enfant ou non. Bien qu’en faite non, c’était bien la le souci. Dans son idée on devait forcément en avoir un.

- Tu as entendu ce que t’as dis Dorian ?! On n’aura pas d’enfant ! Donc maintenant arrête d’en parler et fait toi une raison comme moi! T’as qu’à attendre que Roy soit en âge d’en faire !

Puis rageusement je m’étais lever sans demandé mon reste, partant m’isolé dans ma chambre ou du moins mon ancienne chambre. On avait déjà eu cette conversation avec Dorian. Il n’y a pas si longtemps d’ailleurs, quelques mois. J’avais abordé le sujet comme ça sans forcement m’attendre a quoi que ce soit. Oui on était jeune et je voulais ne pas avoir de gosse la maintenant, tout de suite. Mais dans l’avenir oui. J’avais toujours aimé les gosses. Même si au début avec Dorian je n’étais pas vraiment a l’aise avec l’idée d’avoir un gosse tout en étant en couple avec un homme, finalement si. Quoi qu’il en soit j’avais envie d’avoir un enfant. De l’un de nous deux, adopté, peu importe. Je voulais une famille. Autant dire que j’avais été bien refroidi quand Dorian m’avait clairement dit et même répété que non. Non jamais il ne voudrait d’enfant et que c’était une clause non discutable. Dur constat, dur a accepter mais j’aimais Dorian. Je voulais faire ma vie avec lui, même si ça voulais dire manqué de quelque chose. Du moins c’est ce que je pensais… Pour l’heure je m’étais assis sur mon ancien lit, coude appuyé sur mes genoux, ma tête caché dans mes mains, me massant les tempes tout en essayant de me reprendre…

Dites, c'était quoi ce délire qu'elle leur sortait la à leur parler de gamins de la sorte ? Non mais certes, le sujet était des fois abordé dans sa propre famille, mais c'était plus sur le ton de la plaisanterie qu'autre chose, et pas de cette façon, comme si en fait on tentait de leur refourguer bel et bien un gosse dans les pattes. Dorian n'en disait rien, un peu largué de pourquoi ou comment est ce que la mère d'Alby avait pu commencer à parler de ce sujet la de la sorte, à pas vouloir lâcher le morceau. Ignorant qu'Alby justement tentait de la faire raisonner, mais non, rien n'y faisait. Elle continuait en disant comme quoi ils étaient jeunes et a continuer à parler d'adoption. Tiens, pour la peine Dorian eu un léger sursaut en entendant Alby gueuler et taper du poing. Et … pourquoi est ce qu'il disait « ce qu'a dit Dorian ? » et pas ce qu'on a dit ? Lui aussi avait dit non aux dernières nouvelles. Non ? Bon en tout cas il était bien qu'il mette les points sur les i et qu'il lui dise clairement que non, pas d'enfants et … se faire une raison comme lui ? Petit blanc. Petit malaise de la part du blond en le voyant se lever de table, le laissant seul avec belle maman et Monty. Aller, on tente un petit sourire poli pour sauver les apparences, toujours, avant de se lever à son tour :

- Si vous voulez bien m'excuser un instant …

C'est pas qu'il avait l'impression d'avoir raté un épisode … Non, une saison entière, mais si ! Dorian prit donc la direction de l'ancienne chambre qu'occupait Alby lorsqu'il vivait ici. Etonnant que ça ne se soit pas encore transformé en chambre d'ami, ou chambre pour accueillir un éventuel petit enfant qui viendrait dormir chez sa grand mère de temps en temps à la vue de la façon dont Karen avait parlé de tout ça.... Fermant la porte derrière lui, Dorian s'était rapproché d'Alby, et s'était baissé à genoux devant lui par terre, posant ses mains sur ses genoux.

- Est ce que ça va ?

Très visiblement, non. Bon, question con mise à part, il y avait eu un mot dans sa gueulante de tout à l'heure qui avait grandement interpellé Dorian. Pour ne pas dire que ça l'avait fait flipper.

- Alby … qu'est ce que tu voulais dire, par «  te faire une raison comme moi » ?

Pas que la pour le coup, Dorian craignait un peu d'avoir compris … Mais si ! Non mais certes, ils en avaient peut être parlé il y a peu, mais à aucun moment il ne lui avait pourtant donné l'impression de vraiment en vouloir des mômes.

Quelque peu prostré sur moi-même, j’avais bien entendu la porte s’ouvrir et se fermé mais sans relevé la tête pour savoir de qui il s’agissait, m’en doutant très bien. Je ne l’avais pas non plus relevé quand Dorian s’était accroupi devant moi et n’avais pas eu de réaction en sentant sa main sur moi si ce n’est ma jambe qui se mettait quelque peu à trembler nerveusement. Un simple soupire en réponse à sa question. A son avis est ce que ça allait ? J’avais l’air de pété la forme en me mettant à crier de la sorte sur ma mère ? Genre c’était dans mes habitudes ? Donc non, ça n’allait pas…

A la nouvelle question de Dorian, j’avais alors pris une grande inspiration, me décidant enfin a relevé les yeux vers lui. Un regard perdu, triste mais en colère aussi. Contre lui, contre ma mère, contre moi…

- J’peux pas Dorian…

Avais commencé à dire sans trop savoir où ou comment continué, prenant une nouvelle inspiration en me redressant quelque peu, passant ma main sur mon visage en fuyant un peu son regard avant de finalement le regarder de nouveau.

- Je veux des enfants. Enfin au moins un et… Enfin c’est important. Pas tout de suite mais un jour…

Je m’étais encore plus redressé, le dos bien droit, inspirant et expirant tout en frottant nerveusement mes mains sur mes cuisses, perdant un peu mon regard, quelque peu paniqué, dans la pièce.

- Et je sais pas si je pourrais passer au dessus… J’pourrais pas. Donc si toi t’en veux pas…

Ça ne pourra pas marcher… J’avais voulu m’en convaincre. Me dire que ce n’était pas grave que je pourrais vivre sans. Ou sinon que Dorian avait dit ça mais qu’il changerait d’avis. Me rattachant quand même plu à la première option, Dorian ne changeant que très rarement d’idée. Mais finalement je ne pouvais pas. Entendre ma mère parler de tout ça. L’entendre lui une nouvelle fois dire que non… C’était au dessus de mes forces…

Le regardant dans les yeux, Dorian se sentit raidir en l'entendant dire qu'il voulait des enfants. Que c'était important pour lui. Pour sûr, Dorian savait qu'il aimait les enfants, mais ne savait pas que pour autant il en aimerait. Ne serait-ce qu'un seul. La, il se sentait pas spécialement à l'aise il fallait le dire. Et non. Lui n'en voulait pas. Il ne voulait pas d'enfants, pas se marier non plus. Rien de tout ça. Ce n'était pas pour lui c'est tout. Mais Alby lui, en voulait. Et visiblement, à un point ou ça le travaillait très fortement. Et si donc lui n'en voulait pas …

- Ou est ce qu'on va alors ?

Allaient ils droit dans le mur, tout simplement ? A ce qu'il lui refuse ce bonheur la ? Pour l'heure, il l'ignorait. Totalement, se contentant de rester à genoux par terre, à le regarde fixement. Avant de refermer les yeux.

Puis de les rouvrir.

Dorian était au volant. Il conduisait à bord d'une de ces berlines qui l'avait toujours fait rêver étant môme. Aujourd'hui, il en roulait une sur une autoroute américaine. Seul. Si du moins les valises qu'il avait dans le coffre pouvaient être considérées comme des passagers vu leur poids et leur taille. Oui, il rentrait d'un voyage, mais pas pour le plaisir. Du moins officiellement. C'était pour le boulot surtout. Et comme il aimait ce qu'il faisait, ça se rejoignait non ? D'ou venait-il ? De Paris. Mais non il n'avait pas fait tout le trajet en voiture. Il l'avait laissé à l'aéroport et récupérée la bas en rentrant. Ce qu'il avait fait ? Et bien, il y était pour la Fashion Week voyons. Tout simplement. Après tout, maintenant qu'il bossait dans une grande maison de créateur, ça lui en faisait voir du pays. Pour le moment, il n'en n'était pas à sa tête même si à force de travail il avait un très bon poste. Mais patience, ça ne saurait tarder. Pour l'heure, il avait une autre priorité, ce pourquoi il roulait plus vite que d'habitude. Il était censé rentrer que le lendemain, alors, il avait hâte de rentrer chez lui, pour la surprise disons.

Rapidement, il était arrivé chez lui. Devant une baraque qui en jetait, dans un quartier huppé. Et non, pas à New York. Cela faisait quelques années, que l'Allemand avait quitté la Big Apple pour le soleil de San Francisco. Garant la voiture dans l'allée, il laissa ses valises dans la voiture. Ça pouvait bien attendre. Sortant de la, Dorian sortit les clés de chez lui et alla ouvrir la porte, entra chez lui et la referma derrière lui. Un grand hall, avec à sa gauche un bureau, à sa droite une grande salle à manger. Face à lui, deux escaliers qui montaient pour se rejoindre à l'étage. Et devant lui il voyait un large séjour. Mais dans l'immédiat, ce n'était pas ce qui retenait son attention. C'était le bruit caractéristique de pattes sur le parquet qui venaient en détalant vers lui qui le firent baisser les yeux. Avec un large sourire, il vit un superbe berger allemand venir vers lui et … accompagné d'un sharpei. Soit. En tout cas Dorian s'était baissé pour aller caresser ses chiens qui littéralement lui faisaient une fête du tonnerre, comme s'ils ne l'avaient plus vu depuis des années, alors qu'il n'était parti qu'une pauvre semaine. Ah, ces bêtes !

- Mais oui mais oui, je suis la. Du calme, du calme ….

Pas qu'il risquait d'écrabouiller le plus petit en sautillant de la sorte, mais des fois Dorian le redoutait un peu. Ces pauvres bestioles. Enfin, il ne resta pas bien seul longtemps avec ses amis les bêtes. Puisqu'il entendit d'autres bruits, soit celui de pas. Et des pas qui couraient en fait. Il eu juste le temps de relever les yeux pour intercepter au vol un blondinet volant. Ok, colis reçu. Ah et une petite brune également. Qui venait également lui sauter dans les bras, avec un :

Papa !

Oui oui, c'est lui il est la du ca.... Ah non mauvais discours. Il n'empêchait que Dorian en avait un dans chaque bras, accroché de part et d'autre de lui. Une chance qu'ils étaient encore des mômes, dans quelques années ce sera juste impossible. Mais bon pour l'heure, il profitait avec joie de retrouver ses mômes après une longue semaine d'absence.

Allongé sur le canapé du salon, je m’étais réveillé dans un sursaut. Je m’étais assoupie, sans doute pas plus de cinq minutes. Une semaine tout seul à devoir gérer une maison, deux gamins et deux chiens tout en essayant de développé un jeu avec seulement trois employé dans une startup que j’avais monté en co-partenariat avec un ami et ancien collègue de chez Ubisoft c’était quand même beaucoup. Les nuits blanche c’étaient enchainé, tout en devant assuré la journée alors au final ces quelques minutes de répit n’étaient pas volé… Me détendant quelque peu de ce réveil un peu brutal, je finis tout de même par rouvrir les yeux, le regard attiré par quelque chose. Petit blocage…

- Eren ! Dany !!

Ton mélodieux du dad quelque peu en colère qui va tuer un gosse voir deux. Me relevant j’avais été jusqu’à l’entrer rejoindre la tribu. Bon tout d’abord, air surpris de voir Dorian déjà la, chose a laquelle je ne m’attendais pas. Soulagement d’un certain coté de me dire que mon calvaire était enfin terminé. Du moins je ne le vivrais plus en solitaire. De quel calvaire je parlais ? Petite mine déconfite en regardant Dorian.

- Mais j’me suis endormi juste cinq minutes…

Petite voix plaintive. En cinq minutes ces petits monstres avaient réussit a me barbouillé les bras et les jambes de tente six mille coup de feutre du fait que j’étais habillé d’un t-shirt et d’un bermuda. D’ailleurs petit coup d’œil dans l’un des miroirs de l’entrer. Ah, j’avais aussi un soleil rouge sur la joue. Tout va bien… Enfin, passant outre ce désagrément et laissant place à la joie de retrouver Dorian, je m’étais approché de la tribu, passant mes bras autour des gamins que tenait Dorian dans ses bras tout en allant l’embrasser. Amoureusement mais en tout bien tout honneur. Y’a des enfants ici oh ! Me séparent de ses lèvres, j’avais repris mon regard désespéré.

- Me laisse plus jamais seul avec eux. Jamais…

Bon c’était un peu joué la comédie. Après tout ce n’était pas la première fois que je me retrouvais seul avec eux. Bien que ce n’était que la deuxième pour Daenerys qui n’avait que trois ans. Et l’inverse était arrivé aussi, que Dorian soit seul avec eux. Juste que la, avec le lancement d’application de projet de mon jeu, son voyage était plutôt mal tombé. Enfin, c’était les aléas de la vie de couple avec enfant. Baissant les yeux sur les deux monstres, je les plissais tout en les regardant, abattant mes mains sur chacune de leur tête pour les ébouriffés.

- Vous, bande de sale terreur…

Nouveau petit bug en regardant ma main posé dans les cheveux d’Eren, retirant ma main pour la regarder de plus près.

- Put… Mon alliance…

Passé de or blanc à noir feutre. Faites des gosses qu’ils disaient ! Petit soupire d’exaspération avant de relever les yeux vers Dorian, regard blasé et bien cerné chose qui allait d’ailleurs magnifiquement bien avec ma barbe de cinq jour.

- Une douche… Je veux une douche… Et après je prendrais un bain !

Donc malgré tes heures de vols, ton décalage horaire, la route, s’il te plait, par pitié, prends le relais !

Tiens, une voix que Dorian connaissait bien se fit entendre depuis le séjour. Et la personne qui allait avec fit aussi son apparition. On retient un petit pouffement de rire en voyant la dégaine qu'affichait Alby en arrivant. Non mais quelle classe vraiment ! Lui il était à la maison tranquille, et il ne ressemblait plus à rien ! Lui, il avait des heures de vol et de route dans les pattes, mais était impeccable. Enfin il n'en dit rien, se contentant de réprimer un immense sourire qui pointait sur ses lèvres. Parce que bon, faut quand même pas que les gamins pensent que c'était un truc à refaire que de gribouiller de la sorte sur leur père. Fermant les yeux lorsqu'Alby était venu poser ses lèvres sur les siennes, le blond profita tout simplement du plaisir d'être rentré chez lui, auprès des siens. Petit sourire désolé à l'attention d'Alby.

- Je les aurais bien emmené dans mes valises, et toi avec, mais avec l'école et tes projets …

C'était un peu compliqué. Mais bon, ça va, pas de mort pour autant. Après tout quand Dorian avait les gamins seul à la maison, tout allait comme sur des roulettes. Non pas qu'il instaurait la terreur avec ses propres enfants ça non, mais disons qu'il n'avait pas à élever la voix bien souvent. Voir jamais en fait. S'il le faisait, c'était juste pour leur faire une petite frayeur. Enfin, que du bonheur ! La fois prochaine, ou pour le boulot il aura à partir aussi longtemps, il tentera de rameuter la famille au complet histoire de leur faire voir du pays ! Encore et toujours oui. Nouveau sourire de la part de Dorian en l'entendant de nouveau râler auprès des gamins. Début de vulgarité, pas bien, attention Jagger … Quoi son alliance ? Ah oui, dites donc, elle était magnifique !

- On a trouvé des créateurs en herbe dis-moi !

Ça te plaît papa ? Demanda le petit blondinet.

- Hum … non.

Clairement, Dorian n'avait pas envie qu'un jour ça lui arrive aussi. Que ce soit sur sa chevalière qu'il portait toujours ou sa propre alliance, non merci. Enfin pour ça il faudrait que les gamins n'arrivent à faire ça pendant son sommeil et c'était pas gagné. Dorian regarda alors son tendre et cher époux, qui vraiment, avait une sale dégaine. Une douche et un bain. Effectivement ça ne sera pas de trop vu tout ce qu'il avait à se laver. Et on ne parle peut être pas que des traces de feutre...

- Prends ton temps ! Bon les crevettes, je sors mes valises de la voiture et je suis à vous.

Leur embrassant le crâne à chacun, Dorian les reposa alors au sol pendant qu'il allait décharger sa voiture. Certes, Eren était très mignon à vouloir l'aider, mais quand les valises pesaient plus lourd que lui ça risquait d'être difficile. Cela fait, de retour dans la maison, les gamins et Dorian étaient au salon, après que le blond ne leur ait offert des souvenirs de Paris. Tant qu'à faire. Oui il y en avait aussi pour Alby.

- Et alors cette semaine, à part confondre votre père avec un livre de coloriage, qu'est ce que vous avez fait ?

On est allés à l'école !

- Encore heureux Eren …

C'est pas parce que Dorian s'en allait que cette famille cessait de tourner pour autant, ça, il ne se faisait pas de doute la dessus. Enfin, il demandait à un enfant de lui raconter sa vie, et ça y est, mode pipelette enclenchée pour Daenerys. Une vraie bavarde cette petite. Même si tout n'était pas hyper cohérent, au moins il était ravi de savoir que la méchante dans son dessin animé avait été punie par l'héroine. Une vie de folie ces gamins dites donc. Se faisait couler un café, pour lui et Alby qui en aura sûrement bien besoin, il préparait également de quoi faire à boire aux petits. Du chocolat chaud ça passe.

On passera outre le petit sourire que réprimait Dorian. Si la situation avait été inversée pas sur que moi j’en aurais eu la force. Oh et qu’il ne s’inquiète pas pour cette abandon momentané des plus épuisant. Certes on apparence actuelle ne le laissait pas forcement entendre mais j’avais quand même su gérer tout ça comme il fallait. Pour le principal en tout cas. Enfants nourri, blanchi et lavé. Mener a l’école, bordé le soir et bien entendu câliné pour deux. Je m’étais bien occupé des chiens aussi. Pour la maison… Bon pour la maison j’avoue c’était un peu le minimum syndicale. Propre ça c’était bon, après rangé… Disons que deux bestioles c’était un peu éparpillé partout et non les bestioles n’étaient pas de race canine.

- J’ai survécu !

Petit poing brandit en signe de victoire. Enfin bon une victoire pas si éclatante que ça vu la gueule de mes membres et de mon alliance. Petit froncement de sourcil a l’intention d’Eren qui demandait a Dorian si cette magnifique création personnelle lui plaisait, quand bien même celui-ci avait déjà répondu que non.

- Non ce n’est pas bien Eren. Est-ce que j’abime tes affaires moi ?

- Mais dad, l’autre jour t’as cassé mon vélo avec la voiture !

- Oui heu,.. C’est pas pareil ! J’ai pas fait exprès moi. Puis il avait qu’à être ranger à sa place et pas dans l’allée.

Petite mine gêné en regardant Dorian, lui faisant un signe de main genre « je t’expliquerais plus tard ». Qu’il se contente d’être heureux qu’il n’y avait pas le gamin sur le vélo a ce moment la vu qu’ils étaient dans la voiture avec moi.

- Pardon Daddy…

Me fit Eren avec une petite voix à fendre le cœur tout en baissant la tête genre petit chiot abandonné. Encore mieux que la mienne soit dit en passant. Si bien que en effet, j’étais incapable d’y résister, allant lui embrassé le crane tout en lui caressant les cheveux.

- C’est pas grave…

Ces gosses me menaient par le bout du nez mais bon, ce n’était pas nouveau… Enfin bon, petit jubilation intérieur en entendant Dorian me dire que j’étais libre d’aller vaqué a mes occupations oubliés ses derniers temps et qu’il s’occupait du reste. Autant dire que c’était limite en sautillant de joie que j’avais gagné l’étage pour une bonne douche salvatrice. Le bain on verrait plus tard. Je voulais quand même profité de Dorian et de son retour prématuré.

Peu de temps après… Bon ok une bonne demi-heure, me voila de retour au rez-de-chaussée, jogging sur les fesses et t-shirt propre en haut. J’avais pris le temps de me passer un coup de tondeuse sur l barbe, retrouvant l’apparence d’une de seulement deux ou trois jours. Sur mes bras, même si j’avais réussis à enlever le plus gros, des ombres de feutre persistaient. Entrant dans la cuisine ou Dorian faisait coulé du café, j’avais relevé un peu un bras avec une petite moue mécontent.

- Lavable à l’eau qu’ils disaient sur l’emballage…

Publicité mensongère mes amis ! Enfin, ça partira bien au prochain coup. Je n’allais pas aller m’arraché la peau a la pierre ponce. Le rejoignant, j’avais été embrassé son cou avant de m’installer sur un tabouret de la cuisine en face des enfants alors que Dany entreprenait justement de descendre.

- Tu va ou la ? Reste à table pour boire ton chocolat.

- Mais attends ! J’veux montrer les ailes à papa !

Puis sans demander son reste la voilà partie en dehors de la cuisine. Ne bronchant pas plus, je m’étais tourné vers Dorian tout en prenant ma tasse de café.

- Alors cette semaine ? Enfin depuis hier quoi…

Vu que c’était là la dernière fois que je l’avais eu au téléphone, ne me doutant pas que je le rêverais de si tôt quand bien même ce n’était qu’a un jour près. Petit sourire d’ailleurs en continuant de regarder celui-ci. Oh j’aurais bien survécu un jour de plus sans lui la n’était pas la question. Mais j’étais très heureux de cette bonne surprise ça c’est sur. Entre temps, le temps qu’il m’explique tout ça ou du moins qu’il ne débute, Dany avait fait son retour dans la cuisine, courant vers lui.

- Regarde mes ailes papa ! C’est dad qui les a faites !

Chose vrai. Sur les épaules de la princesse, de petites ailes, enfin petites mais qui prenaient toute la surface de son dos a elle, l’ornait. Elles étaient faites suivant de modèle de celle de son héroïne de dessin animé préféré à savoir une armature en tissus tressé violette et l’intérieur en voile vert anis, l’ensemble parsemé de perles paillette rosé qui m’avait pris une plomb a coudre. C’était d’ailleurs l’œuvre de la deuxième nuit blanche. Petit silence et regard coupable en regardant Dorian, comme si j’avais fais un truc de mal, soit céder au caprice de la princesse.

-Mais elle m’a fait un dessin ! …

Pointage du doigt vers le frigo avec en effet un bonhomme aux cheveux marron, donc bien moi et avec écrit, phonétiquement du moins « le meilleur de mes papa ». Et oui, je sais parfaitement qu’elle avait fait exactement le même pour Dorian le mois dernier, sauf bien évidement sur ce dessin la le papa avait les cheveux jaune. On en reparle de cette histoire d’être mener par le bout du nez ? Non mais quand même qu’il fasse gaffe a ce barré comme ça. Un jour il allait rentrer et c’était pas des ailes de fée qu’il allait trouvé mais un poney dans le jardin !

Résumé de la semaine, en détail bien sûr, de faite par les gamins, voilà le retour tonitruant d'Alby. Qui avait une apparence un peu plus humaine disons. Dorian avait relevé un sourcil amusé en voyant qu'il persistait quelques traces sur sa peau.

- C'est pas bien grave, un bon bain et je suis sûr qu'il ne restera plus rien de tout ça.

Oui, c'était bien sûr une proposition déguisée. Il y a des enfants dans les parages comme dit, alors un peu de tenue. Certes ils avaient bien souvent des gestes tendres l'un envers l'autre, comme tout parent, comme la par exemple ce baiser dans son cou, mais aller clairement faire comprendre aux mômes que même après toutes ces années, la flamme était toujours très bien entretenue, non. Enfin. Pour l'heure Dorian assista à un petit échange entre Alby et Dany à propos d'ailes. Soit. Ne pas chercher, de toute quelque chose lui disait qu'il n'allait pas tarder à savoir. Tasse de café en main pour chacun des parents, Dorian adressa un sourire à Alby lorsqu'il lui demanda depuis hier, si sa semaine allait. Même s'il était au courant quand même de toute sa semaine à Paris, ou clairement, Dorian n'avait pas fait que flâner et visiter la ville ! Bon en fait il n'avait quasiment eu le temps de rien voir, si ce n'est la ou il bossait des des restaurants le soir. D'ailleurs il lui aurait bien ramené des macarons, mais avec le trajet et tout ça, pas sûr que ça tienne le choc. Mais bon, pas le temps de dire quoi que ce soit, puisque Dany fit son retour, avec … ah oui des ailes ! Large sourire de la part de Dorian, un brin moqueur à l'adresse d'Alby, avant de donner toute son attention à sa fille.

- C'est superbe ma puce, tu dois en faire des jalouses à l'école !

Oui, crâner, ça s'apprends tôt. Quoiqu'elle n'avait pas intérêt à se la péter auprès d'eux, que ce soit elle ou son fils d'ailleurs. Et donc c'était un dessin qui avait fait flancher Alby ? Le meilleur de mes papas. Oui lui aussi en avait eu un, mais il n'avait pas bronché, et ne lui avait par rapporté la robe qu'elle avait vu qui était faite par les couturiers de la maison de créateur dans laquelle Dorian bossait. Peut être parce que c'eat pas la même donne, et que, contrairement à Alby, il savait résister ! Quel papa gâteau sérieusement ! Et on s'étonne que Dorian ait à jouer des fois le rôle du méchant. Pas bien souvent, et ça ne voulait pas dire qu'Alby se laissait marcher sur les pieds non plus, soyez-en sûr, le brun savait très bien se faire respecter par ces deux terreurs ! Aussi, Dorian s'était un peu penché vers Alby et lui fit un petit sourire :

- Et si je te fais un dessin « le meilleur des maris » j'ai aussi droit à quelque chose ?

Genre à avoir son personnage dans un jeu ou un délire comme ça ? Oh bien sûr, il n'avait pas spécialement besoin de faire quoi que ce soit pour obtenir quelque chose, quand bien même, il savait que tous les deux arrivaient à leur fin l'un envers l'autre sans grande peine.

- J'aurais dû t'embarquer avec moi, tes doigts de fée auraient bien été utiles dans les coulisses des défilés.

Dad est une fée ?

Petit regard interloqué de la part d'Eren, qui visiblement avait peur d'avoir raté quelque chose. L'idée semblait plaire un peu plus à Daenerys. Euh non, quand même !

- Non, c'est une expression pour dire que votre père sait faire plein de choses.

Autre que de faire des jeux vidéos ! Se tournant vers Alby, Dorian, toujours debout autour de tout ce beau monde ( les heures de vol et de trajet avaient suffit ) lui demanda :

- Bien, et ceci mis à part, pas de nouveauté à signaler?

Tout le monde était vivant, en bon état, la maison, ça attendra demain par contre.

Je souris d’une manière intéressé à la réplique de Dorian comme quoi un bain et les dernières traces disparaitraient. A son avis pourquoi n’avais je justement pas encore pris le dit bain. Pour passer du temps avec lui certes mais surtout pour pouvoir en passer une fois les enfants coucher. Chose qui me tardait, je l’avoue…

Bon pour le retour de Dany j’avais gardé mon sourire bien que répondant à celui de Dorian par une grimace en mode « nianiania ». Oui j’étais faible et j’assume. Certes je pouvais facilement céder à ce genre de caprice mais je savais quand même être ferme quand il le fallait. On ce couche quand c’est l’heure de se coucher, on fini ses légumes même si on ne les aime pas et les classiques du genre en sommes. Et sur d’autres choses bien entendu. Nouveau sourire a Dorian, secouant légèrement la tête de gauche a toi dans le style « toi alors… » me penchant a mon tour un peu vers lui.

- Oh bien sur. J’te ferais une jolie robe.

Chose dite suffisamment base pour qu’aucun des gamins n’entendent ça et n’aille le répété. Quand même, un peu d’intimité dans nos délires. Bon après, au plus grand bonheur de Dorian on n’en doute pas, je m’étais quand même pas mal calmé a vouloir le travestir. Disons que même si Dorian avait été dans le top niveau fringue, le fait de travaillé dans une grande maison de couture n’avait fait que le level up si tenté que c’était possible. Quoi qu’il en soit, j’adorais le voir ce pavané dans ses fringues de luxe et encore plus les lui retirer… Pour ce qui était de mes talents presque caché qui aurait pu aidé Dorian a Paris, pas le temps de répondre quoi que ce soit qu’Eren m’avait pris de court avec une question qui me fit bien sourire, la réponse de Dorian aussi. Pour le neuf a San Francisco sinon ?

- Hum non pas vraiment. Faut juste que je décommande ma maitresse du coup.

Petit krkrkr intérieur tout en montant ma tasse de café a mes lèvres…

- Ma maitresse va venir ?

Et on s’étouffe en avalant de travers grâce à cette merveilleuse intervention d’Eren encore une fois.

- Non je parlais d’oncle Daryl et… ne va pas dire ça à l’école ! Ou n’ importe où. C’était une bêtise pour faire rire papa.

Oncle Daryl ou autrement dit mon meilleur ami, avec qui j’avais monté ma boite soit dit en passant. Mais bon, comme j’imaginais assez facilement Eren ou même Dany se ramener a l’école en mode « Et bien dad il a dit qu’il avait une maitresse et que c’était oncle Daryl ! ». Je veux bien que les moeres soit légère et les esprits ouvert dans cette ville mais il y a des limites quand même… Enfin je repris à l’ intention de Dorian.

- Il devait passer boire une bière ce soir Mais je lui dirais qu’on fera ça un autre jour. De toute façon je le vois demain matin.

Boulot, boulot mes amis ! A et tien en parlant d’oncle…

- Ah et Roy a appelé, il voulait savoir si pendant les vacances lui et « quelques potes » pouvait venir scouaté… Le ptit délire spring break j’le sens moyen quand même…

Roy le petit bébé. Plus jeunes de la fratrie, pur et innocente petite chose… Mon cul oui ! Un Wilde comme un autre voir pire !

Une jolie robe mais oui c'est cela. Se contentant de plisser les yeux à cette petite réplique, Dorian ne se plaignait pas qu'avec le temps, Alby ait totalement accepté l'idée que non, le travestir de temps en temps ne fera pas de lui une femme par magie ! Non pas que c'était ce qu'il pensait, mais bon. Ah bah oui sinon il allait devoir décommander sa maîtresse.

- C'est sûr que ça ne va plus être possible.

Avait répondu Dorian d'un ton calme continuant sur la plaisanterie. Ah ces mômes ! Toujours le mot pour rire à ne pas comprendre totalement la vie encore ! D'un coté tant mieux, et heureusement qu'Alby précisa la chose, comme quoi c'était une blague à ne pas répéter. Merci le môme avait compris. C'est pas qu'à la prochaine réunion parents profs Dorian avait une grande envie de l'entendre celle-la mais voilà … L'allemand avait hoché la tête lorsqu'Alby avait ajouté comme quoi Daryl devait venir passer boire une bière, et préféait reporter. Un type bien soit dit en passant. Oui, un ami d'Alby que Dorian appréciait ! Vous voyez les miracles existent ! Non mais plus sérieusement, ce type était normal, la tête sur les épaules, stable dans sa vie. Bon, il avait aussi ce petit brin de folie qui semblait habiter tous les types qui bossaient dans l'industrie du jeu vidéo mais qu'importe.

- Nul doute qu'il comprendra.

Les priorités de la vie, soit Dorian. Celui-ci eu un sourire en apprenant que Roy avait appelé pour venir avec des potes. Oui il avait raison de craindre le truc. Pas qu'avec le temps, Dorian avait en quelque sorte coaché le p'tit frère, mais si ! Enfin, qu'il ne se formalise pas.

- Qu'il vienne, il sait à quoi s'en tenir avec moi.

Ah mais Roy, ce cher et adorable petit n'était plus ! Impossible de jouer la carte de « je suis mignon et tu le sais » avec qui que ce soit maintenant ! Ou du moins de la famille, avec les filles, c'était une autre affaire. Mais bon, croyez-le, ça n'effrayait pas Dorian que Roy et quelques potes à lui ne viennent. Avec un petit sourire, Dorian fit tout de même à Alby :

- Enfin, qui sait si pendant les vacances on ne sera pas tous partis !

Le délire de touriste ? Ah mais toujours ! Encore et à jamais même ! C'est sûr qu'avec les années cependant, ils avaient bien voyagé durant leur vie. En prouvaient quelques photos de ci de la. Que ce soit les Etats Unis, de long, en large, et en travers, l'Europe aussi, et ne parlons même pas de l'Asie et surtout du Japon, ou vraiment, Alby était de loin le plus heureux des deux la bas ! Enfin cela dit, quitte à ce que Roy se fasse sa virée entre potes, autant que Dorian ne l'ait sous la main pour vérifier que tout se passe bien. Il dirait bien qu'il en profiterait pour filer les gamins à son frère mais ses autres potes, il ne leur faisait pas autant confiance qu'en Roy. Mais bon !

- Oh tiens tant que j'y pense !

Dorian délaissa un bref instant tout ce beau monde pour aller retrouver ses amies les valises dans la chambre conjugale, y chercher un petit paquet, et revenir à la cuisine le donner à Alby, un léger rictus au coin des lèvres.

- Tiens trésor, petit souvenir de Paris !

Qu'il ne s'attende pas à un truc de fou non plus. En fait dedans c'était simplement un boxer avec les lignes de métro parisien ( nous ne préciserons pas ou se trouve l'arret pour la Tour Eiffel ) mais avec un petit mot : Tu sais qu'ils ont des boutiques sur Pigalle ? Des choses très intéressantes qu'il me tarde de te montrer. Mais plus tard. Pas devant les enfants voyons.

Oh oui Daryl comprendra aisément la chose. Pas qu’après toutes ses années à nous côtoyer il avait pu être témoin, dans tous les sens du terme, de la passion dévorante qui nous habitait avec Dorian mais si. Alors après une semaine entière séparée l’un de l’autre, nul doute qu’il n’aura pas envie d’être dans les parages pour assisté à la chose. Trois fois mais pas quatre quand même…

Bon pour le fait que Roy vienne avec des potes clairement ça ne m’enchantait pas. Roy tout seul oui. Avec un pote ou une copine, oui. Avec je n’en sais pas combien… C’était une maison respectable ici voyez vous. Du moins dans les apparences au moins. Il ne faudrait pas que ce petit con ne grille notre couverture de parfait petit couple gay avec enfant en nous rameutant l’orgie. D’ailleurs petit air choqué et définitivement réprobatrice.

- Non mais t’as vu la lumière toi. J’lui laisse pas la maison sans être la.

Et puis quoi encore. Il est fou lui. Si c’était pour revenir dans un remake de projet X merci bien. Ou pour peu qu’il prête la maison a une boite de production de porno en échange de pouvoir jouer avec les actrices. Mon dieu il irait faire sa dans la chambre des enfants. Même moi et Dorian on n’a jamais rien fait dedans. Ni dans la sienne a l’époque d’ailleurs. Gosse pervertie va. Dire que tout ça était la faute a Dorian. Comme quoi, même des années après je continue de le revendiquer, je suis une victime ! Mais bon une victime heureuse alors ça va.

Enfin petit regard interrogateur en voyant Dorian partir en pensant a un truc. Regardant les enfants avec un petit sourire, leur demandant sur un ton amusé.

- Il est partie faire quoi ?

Me doutant tout de même bien ce qu’il était partie faire mais bon c’était pour le suspense. Enfin suspense bien vite brisé par Dany qui c’était exclamé en joie et en levant les bras en l’air qu’il était partie me chercher un cadeau. Vu qu’ils avaient déjà eu les leurs. Dorian revenu et vu son petit sourire à la con je m’attendais de base à une connerie mais bon j’ouvris quand même le paquet avec un sourire. Sourire qui s’élargie et s’accompagna d’un petit ricanement aussi con que le sourire de Dorian en découvrant mon présent et surtout en lisant le mot.

- Patate va.

C’est magnifique de voir l’évolution de notre propre langage quand on a des enfants, vraiment… Enfin je m’étais tout de même penché vers Dorian pour lui voler un baisé, souriant toujours comme un idiot mais un idiot intéressé.

- Et bien vivement que tu me montre tout ça…

Eren avait tendu le bras à travers la table pour attraper mon cadeau chose que je le laissai faire sans mal, gardant tout de même le mot avec moi. Quand bien même il n’y avait rien de vraiment compromettant dessus, méfiance. C’est que ça commence a bien savoir lire ces bêtes la…

- Bon d’ailleurs on va peu être commencé à faire a mangé. Choux de Bruxelles et steak de bébé vache ?

- Noooonn !!!!

Cri du cœur et en cœur des deux gosses, un air désespéré sur le visage en prenant la proposition au sérieux. Petit krkrkr en les regardants. C’est mignon quand même à être si crédule.

- Bon on commande japonais alors pour fêter le retour de papa ?

- Ouééé !!!!

Encore en cœur. Repas qui semblait beaucoup plus leur convenir et même plus. Tombe bien de toute façon. Pas qu’avec ma semaine seul et dépassé c’était un peu la dèche dans le frigo mais si, carrément !

Ils étudieront déjà en temps et en heure le cas Roy Wilde et ses projets de venir faire la fête dans le coin. Certes la maison était grande mais de la à accueillir tous ses potes ? Pas sûr … De retour donc avec son cadeau pour Alby, il était assez content de lui tiens. Et non pas pour le sous vêtement, ça, ce n'est qu'un leurre ! Rien de plus. Forcément le vrai souvenir, il était bien caché dans sa valise. Patate, soit, mais bien sûr dans sa tête, Dorian fit la traduction de la chose en une insulte bien moins élégante. C'est fou ce que les enfants pouvaient faire comme effets aux gens. Du moins les à peu près censés et les bien élevés cela va sans dire. Le nombre d'enfants que Dorian entendait jurer à l'âge qu'avait les siens, ça le sidérait. Hors de question que ses propres enfants ne parlent comme des camionneurs. Avec un sourire en coin, il vit Alby venir vers lui lui voler un baiser lui fit un petit clin d'oeil quand au fait qu'il allait lui montrer tout ça.

- Mais ce sera avec plaisir.

Si on ne peut plus ramener un petit souvenir de ses voyages, ou allait le monde ? Non mais vous pensiez quand même pas que Dorian allait visiter Paris sans aller voir quelques coins sympa ? Certes, c'était la Fashion Week, il avait eu du boulot par dessus la tête, mais bon, à la place de dormir dans son hôtel, jouer les touristes était plus attrayant. Bien malgré lui, Dorian eu un pouffement amusé à la réaction immédiate des enfants quand à la proposition d'Alby pour manger des choux et du bébé vache. Sacré langage quand même. Le japonais semblait l'emporter haut la main. Tiens pour la peine :

- Ouééé !

Fit Dorian imitant le cri des gosses, en allant chercher le numéro du resto japonais du quartier. Excusez-le, mais c'est pas qu'il avait passé des heures à ne pas pouvoir dormir mais si ! Entre l'avion, ou bien entendu il était juste impossible pour son altesse de dormir, et le trajet en voiture … Excusez-le donc s'il pétait un peu son câble. La fatigue, la fatigue. Et puis, tout ce qui était nourriture japonaise ça restait ce qu'il préférait, et de loin. Coup de fil passé, nourriture commandée, il n'y avait plus qu'à attendre sagement que tout ça n'arrive. Pour l'heure, Dorian profitait tout simplement de retrouver toute la maramaille, son cher et tendre époux bien entendu, ainsi que ses bestioles. Assis sur le canapé, Daenerys sur les genoux et Eren à coté de lui qui regardait d'un œil distrait, Dorian montrait surtout à la petite les photos des robes qui avaient été présentées pendant son séjour à Paris. Certes, il n'y avait pas que des robes, mais il lui montrait surtout ça. Les petites filles et les robes de princesse, une grande histoire !

Plus tard, je serais une princesse !

Clama alors haut et fort Daenerys. Oh mais ne t'en fais pas ma chère petite ! Un jour tes parents te raconteront ce pourquoi tu te prénomme comme ça ! Pour l'heure …

- Mais voyons, tu l'es déjà ma puce.

Oui et un jour je rencontrerais mon prince charmant.

Tout à fait, et ton père lui cassera la gueule ! Non mais elle est mignonne, mais pitié Dany, pitié Eren, prenez votre temps pour grandir ! Rien ne presse vraiment ! Relevant les yeux vers Alby, Dorian lui adressa un petit regard avec un soupir. Ces mômes... Rigolant quelque peu contre Dorian, Eren avait regardé Daenerys avant de lui dire d'un air moqueur, propre aux gosses qui vont dire une grosse connerie :

T'es pas une princesse, t'es un vieux crapaud qui pue.

Forcément, début de protestation de la part de Daenerys. Ah, l'âge merveilleux ou les trucs qui se rapportent à tout ce qui est prout et compagnie …. Dorian lui, se retint de levers les yeux en l'air et à la place, les braqua sur son fils, les yeux plissés.

- Eren Richard Jagger-Wilde, je n'ai pas bien entendu ce que tu as dit. Tu peux répéter tout ça ?

Forcément, comme de par magie, Eren ne se souvint plus du tout de quoi il parlait ! Alzheimer commence tôt dites donc.

Pardon ….

- Je préfère....

Conclua Dorian en détachant lentement son regard du petit blondinet. Certes ce n'était pas bien méchant, mais s'il laissait un commencer, ils n'en n'avaient pas fini. Et ça avait été comme ça toute la semaine pour ce pauvre Alby ? Oh, vraiment.

Passé de la cuisine au salon, alors que Dorian montrait les photos de ses défilés a Dany et Eren, j’errais dans le salon, une panière a linge coincé entre un bras et une hanche a ramassé les différents jouets et vêtements qui pouvaient trainer de si de la. Au bout d’un moment, l’excuse « je ferais ça plus tard » ne prenait plus vraiment voyez… Enfin tout en vacant a ma petite activité rangement, j’écoutais malgré tout ce qui se disait avec un petit sourire, du moins sur le fait que Daenerys était une princesse. Elle n’avait pas idée a quel point d’ailleurs. En même temps, un peu jeune pour qu’on lui montre de qui elle tenait son prénom. Eren aussi soit d’y en passant. Que ce soit pour celui de sa sœur et même du sien. Je ne bronchais pas non plus pour l’histoire de crapaud, lançant un regard en direction d’Eren mais laissant Dorian s’occupé de l’affaire. Pas mort d’homme, pas besoin d’être à deux sur ce pauvre gosse pour ça.

Enfin mon attention fut finalement attirée par le bruit de la sonnette de la porte. Le japonais sans nul doute. Posant ma panière sur un fauteuil, me voila parti vers l’entrée, récupérant au passage mon porte feuille qui se trouvait sur la desserte de l’entrée, allant finalement ouvrir la porte. Commande réceptionnée et payer, me voila repassé vite fait par le salon.

- Allez tout le monde, à table !

Cri de satisfaction de la part des gosses avant de bien vite quitté Dorian pour venir me courir dans les pattes, m’accompagnant jusqu'à la salle de mangé. Pas parce qu’on mangé du tout fait qu’on allait faire ça en mode blédard sur la table basse du salon. Barquette sortie de leur sac et posé sur la table, j’en fis le tour pour aider Dany a bien s’asseoir sur sa chaise.

- Touchez à rien, je vais chercher des assiettes.

Ne serait ce que pour eux. Moi et Dorian pourront bien piocher a même l’emballage. Petit passage dans la cuisine donc pour prendre deux assiettes, deux fourchettes, quatre verres et une bouteille de thé glacé, me voila de retour dans la salle à manger le tout sur un plateau.

- Bon comme d’ab ?

- Ouii !!

- Moi je veux des makis aussi !

- Oui je t’en donnerais Eren.

Petit voleur va… Enfin me voila a commencé à faire la distribution pour les gosses. Soupe de miso et salade de choux a chacun. Sushi crevette et thon pour Eren avec donc aussi deux trois maki au même gout. Sushi saumon et omelette pour Dany avec bien évidement vu que son frère en avait voulu, des makis pour elle aussi. Remplissage de leur verre en thé glacé et je pouvais enfin m’asseoir à coté de Dorian tout en prenant et cassant mes baguettes.

- Et du coup, demain, tu travail ou tu as ta journée ?

Vu que normalement il était censé être à Paris. Et d’ailleurs…

- Et comment ça ce fait que tu sois rentré plus tôt ? T’avais pas des rendez vous aujourd’hui ?

Avec la succursale de sa maison de couture ou je ne savais plus trop bien quoi. Petit chopage de maki crevette, le montant a ma bouche tout en tournant mon regard vers Dorian.

C'est avec joie qu'il entendit la sonnerie de la maison retentir. Ah, la nourriture sûrement ! C'est chouette ça dites ! Non mais même si à Paris, il s'était littéralement régalé, dans l'avion, c'est une toute autre affaire. C'est pas parce qu'on voyage en première classe que pour autant la nourriture changeait. Enfin, ça faisait passer les longues heures de vol entre les deux continents. Laissant bien entendu les gamins se lever, Dorian en fit de même pour aller à la salle à manger rejoindre tout ce beau monde. Oh bah tiens, laissons aussi Alby se charger de chercher des assiettes hein ! Certes il avait du tourner en rond dans toute la maison, mais bon, il pouvait prendre l'excuse du décalage horaire ? Oui bon, ça ne lui avait jamais fait grand chose de toute. Et puis Alby était déjà de retour dans la salle à manger avec tout ce qu'il fallait. Avec un petit sourire, Dorian le regarda faire la distribution aux gamins. Une fois qu'ils furent servi, la seulement Dorian en fit de même, à savoir prendre aussi ses baguettes, lorsque celui-ci lui demanda s'il bossait le lendemain ou s'il avait sa journée.

- Tu crois vraiment que je suis venu plus tôt dans le seul but de bosser ?

Certes, pour ce point la, Dorian n'avait jamais changé. Boulot à fond, être le meilleur partout, tout ça tout ça quoi. Mais tous ses efforts payaient toujours de toute façon. La preuve sous peu.

- Non, j'ai ma journée du coup.

Se servant un sushi pour le déguster, il écouta la nouvelle question d'Alby, à savoir comment ça se faisait qu'il était rentré plus tôt. Petit hochement de tête pour confirmer que oui il était censé avoir des rendez-vous aujourd'hui. On avale son sushi, et on lui adresse un sourire, un brin orgueilleux il faut le dire, mais aussi pas mal fier de lui même :

- Oh tu sais, c'est ça quand tu prends du galon ! Tu peux plus facilement déléguer vois-tu.

A celui qui était monté en grade à son tour et qui occupait à présent le poste que Dorian occupait jusqu'à hier encore.

- Bon du coup, ça voudra dire aussi plus de boulot pour ma part c'est sûr.

Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités. Un truc comme ça. Bon c'était normal aussi. Certes il avait pu s'éclipser plus tôt, mais seulement parce qu'il avait pu être remplacé pour ses rendez-vous, sinon il n'aurait pas pu y échapper. C'était surtout une belle occasion de filer et de partir plus tôt. Aussi, plus de boulot, soit peut être plus de déplacements de ce genre, mais aussi plus de flouze mes amis ! Et puis il ne perdait pas de vue son objectif : que ce soit lui qui donne les ordres, et qu'il n'en reçoive de personne. Patience mes amis, patience …..

- Et toi, ton projet, comment ça avance ?

Si du moins avec cette semaine de folie ils avaient pu vraiment avancer, avec les gamins, les chiens ( non bande de mendiants vous n'aurez pas de maki ) une maison gérer quoi.... Nous feront fit des quelques trucs que Dorian avait vu traîner de ci de la.

Oui la question était peut-être un peu bête mais après tout c’était Dorian. Niveau bourru de travail il en tenait une bonne couche aussi. On ne lui rappellera pas nos vacances en Floride aux deux ans d’Eren ou excédé de le voir greffé avec son portable a l’oreille j’avais fini par me barrer avec Eren mais sans lui a la plage tellement j’en avais marre de l’attendre. Une heure ce con il a mis pour remarquer notre absence… Bon au moins cet épisode avait eu l’avantage de bien le calmer. Du moins niveau vacance plus jamais je n’avais rien eu à lui dire à ce niveau-là.

- Ah c’est cool.

S’il avait sa journée. Bon moi je travaillais mais au moins lui pourrait se reposer et profité un peu plus des gosses, même s’ils avaient école. Il n’aurait qu’à aller les chercher à la sortie. Ça leur fera d’autant plus plaisir à eux vu que du coup toute cette semaine c’était Sarah, notre voisine lycéenne et du coup baby-sitter ponctuelle qui les avaient récupéré et garder une heure ou deux le temps que je rentre. Un nouveau maki en bouche, j’avais manqué de l’avaler de travers. Tournant les yeux vers Dorian d’un air surpris, pas bien sur d’avoir compris, je finis néanmoins par affiché un grand sourire, pendant quand même au final avoir saisis la subtilité de sa réplique.

- De quoi ?

En effet j’avais apparemment bien compris. Dorian avait eu une promotion. Bah ça alors c’était cool ! Pas forcement surprenant à l’ extrême vu que ses dernières années il n’avait cessé de monter en grade. Le travail et l’investissement ça paie. Mais c’était toujours une bonne nouvelle et une joie pour lui et pour nous que d’apprendre ça.

- Et bien félicitation !

Lançais je finalement dans une grande exclamation tout en passant une main dans son dos et allant l’embrassé assez gaiement. Enfin bon, un peu de tenu quand même. Y’a des enfants oh ! Eux d’ailleurs, sans doute sans avoir rien compris a pourquoi j’étais heureux mais s’en contentant c’était aussi mit a crié de joie tout en disant félicitation a leur père. Petit rire en les regardant. Pour ce qu’il en était de mon projet ? Petit soupire de fatigue mais affichant rapidement un petit sourire confiant au coin des lèvres.

- Bien on a fini toute la partie de conception scénaristique et graphique et les animations principales. Maintenant faut passer a la programmation d’assemblage et d’interaction et c’est… enquiquinant…

Pour ne pas dire méga chiant. Bon c’était mon boulot après. Je savais parfaitement ce que j’avais à faire et comment le faire. Tout comme mon équipe. Mais bon, disons qu’avec Daryl on avait peu être eu les yeux plus gros que le ventre ou un excès de confiance en pensant qu’on allait, a cinq, réussir a faire un jeu du même niveau que ceux crée a l’époque ou on était chez Ubisoft et ou on travaillait en équipe de plus de dix personne. Rien que sur le jeu donc sans parler de la partie juridique, publicitaire, financière et tout qu’on devait en plus gérer. Etre son patron c’est un luxe mais il y a aussi le revers de la médaille qui va avec dont le stresse et la fatigue.

- Mais ça va. On est dans les temps qu’on c’est fixé !

Enfin si on gardé notre rythme à ne dormir que 4 nuits par semaines c’était bon. On restera dans les temps !

L'information mit du temps à monter au cerveau d'Alby le temps de capter ce que voulait dire Dorian, avec son histoire de prendre du galon. Aller, c'est pas comme si très régulièrement Dorian lui annonçait une telle chose !

- Merci !

Lui répondit-il à ses félicitations, fermant les yeux pour savourer ce baiser de la victoire. Oui, c'était bel et bien un baiser de victoire ! Ils étaient adorables ces mômes, à venir eux aussi le féliciter, quand bien même il se doutait qu'ils n'avaient pas compris exactement ce pourquoi leurs parents semblaient heureux. Ils étaient content et ça semblait leur suffire. C'est beau l'enfance quand même ! Bon en tout cas, à force, Dorian comprenait un peu mieux tout le charabia que pouvait sortir Alby lorsqu'il parlait de son boulot. C'est sûr que c'était encore un peu flou pour lui tous ces termes techniques, mais il s'en sortait du moins. La ça va, c'était pas trop poussé, du coup il suivait.

- Alors vous avez quand même bien avancé, c'est une bonne chose.

Fit-il avec un sourire en piquant un nouveau sushi pour le manger. Et puis en même temps, même si Dorian gagnait bien sa vie, encore mieux maintenant qu'il avait eu une nouvelle promotion, il n'était pas question qu'il entretienne son petit mari. On plaisante, il savait bien que ça n'arrivera pas.

- Ce n'est pas toi qui me racontait comme quoi les meilleurs jeux étaient faits par des toutes petites équipes ?

Certes, à l'époque, mais quand même, l'époque ça leur avait pondu Rayman, pour rester dans l'histoire d'Ubisoft, ou le gars s'était entouré d'une toute petite équipe, et aujourd'hui, quand on voit le succès qu'il a eu, ça vaut le coup de tenter sa chance. Ok, aujourd'hui, il y a des centaines de personnes qui bossaient sur un jeu pendant des années, mais après tout ….

- En tout cas, tu n'a déjà plus à tenir la maison tout seul.

Maison et tout ce qui va avec. Il allait pouvoir souffler un peu ! Parce que quand même, c'est bien plus facile de faire tout ça à deux, on ne croirait pas comme ça, mais les gosses, ça épuise. Du coup, demain, Dorian en profitera pour un bon rangement et nettoyage de la maison en bonne et due forme. Non en effet, depuis toutes ces années, Dorian était toujours branché fée du logis. Délire que ses gamins ne semblaient pas véritablement suivre, mais bon, c'est des gosses ! Tout ça pour dire qu'Alby pouvait un peu plus souffler.

Petit hochement de tête affirmatif quand au fait qu’on s’en sortait tout en mangeant un nouveau maki. Oui c’est sur. Petit à petit on allait bien finir par en voir le bout. Bon niveau planning si on restait dans les temps on estimé en avoir pour au moins six mois mais on en viendrait a bout. Bon parfois la situation était un peu démoralisante. Même si j’avais bien mi de coté de l’époque ou j’étais encore chez Ubi, ayant en plus eu un beau cheque de départ en vendant mes parts sur un jeu qui m’appartenait en partie. Sans parlé du fait que notre entreprise ne c’était pas monté comme ça. On avait des investisseurs derrière. Le fait de ne pas vraiment rapporté d’argent pour le moment était parfois frustrant. La peur de l’échec tout ça. Mais bon je restais très confiant sur notre projet et Dorian était toujours la pour me soutenir et me redonner le moral et du poil de la bête quand ça n’allait pas. Il savait motiver les troupes ! Et oui je parle bien d’un aspect sex et sentimental et non de la fois ou il m’avait dit « en plaisantant » que si jamais je coulais financièrement, avant de couler avec moi il se barrerait avec les gosses… Moi aussi je t’aime mon amour. Petit soupire de rire tout en hochant légèrement la tête pour dire oui à cette histoire de petite équipe.

- Oui enfin ça c’est plus ce que je me dis pour me rassurer.

Chose en partie vrai mais bien sur que je croyais aussi au potentiel de notre jeu. Jamais je ne m’y serais lancé sinon. Trop prudent et trop a perdre. Le gout du risque et moi… Quoi que. Malgré tout au final, je m’étais bien lancé la dedans sans aucune réel garantie. Comme quoi. Enfin encore une fois, c’était surtout grâce au soutien et encouragement de Dorian. Sans lui rien n’aurait été possible.

- Ah, j’ai tenu quelque chose ?

Petit sourire en coin, un brin taquin. Oh qu’il ne me la fasse pas. Même s’il n’avait rien dit, j’avais bien vu ses petits regards furtifs dans tous les recoins du salon et de la cuisine. S’attardant quelques secondes de plus quand quelque chose le faisait tiquer. De base je n’avais jamais été la fée du logis du standing de Dorian et quand bien même le fait d’avoir des enfants m’avait poussé à faire plus et mieux, cette semaine je m’étais quand même bien fait dépasser. Encore une fois niveau rangement surtout. Je ne dis pas que des brins de poussière par si par la ne persistait pas. Ni d’ailleurs quelque traces de pattes de chiens mais dans l’ensemble ça allait.

Repas terminé et table débarrassé, pendant que les enfants profité de leur derniers instant de temps libre avant le couché, pour l’un sur sa game boy pour l’autre dans son déguisement de princesse fée, je me trouvais pour ma part dans la cuisine a passé la vaisselle sale de l’évier au lave-vaisselle. Oui c’est trop facile de mettre directement dedans voyez vous. Le gout du sport tout ça…

- J’ai fais tourné une machine, faut que je la mette dans le sèche linge. Ah et faut que je change l’ampoule de la chambre aussi, elle a grillé hier soir et j’y ai pas pensé aujourd’hui… Raah putain j’ai oublié ! Faut aussi absolument que je mette des documents sur clé pour demain pour le boulot.

Fermant le lave-vaisselle, j’avais passé mes mains sur mon visage comme pour en chasser la fatigue, sans grande réussite. J’avais fais le warrior cette semaine a tout gérer tant bien que mal mais au final le manque de sommeil me rattrapait bien.

Dorian avait adressé un petit sourire à l'adresse d'Alby quand au fait que c'est ce qu'il disait pour se rassurer. C'est normal de stresser comme ça quand on se lançait de la sorte en free lance !

- Ne t'en fais donc pas. Je sais que tu es capable d'y arriver.

S'il avait des doutes, jamais Dorian ne l'aurait encouragé de la sorte non plus. Certes il l'aimait mais était réaliste quand même. Alors quand il croyait en son potentiel, il ne voyait pas pourquoi il ne l'aurait pas soutenu. Quoiqu'il arrive.

Une fois le repas terminé, les gamins à leur occupation du soir et Alby à la cuisine, à s'occuper de son mieux de la vaisselle, Dorian lui s'était quelque peu étalé sur la table de la pièce, à étaler les quelques papiers qui se trouvaient dans son attaché case. Des papiers par rapport au boulot, son voyage à Paris, les frais et tout ça. Mais pour ces derniers il les mit de coté, c'est la compta de la maison qui allait faire le boulot. Chacun son truc après tout. Enfin il faisait juste un peu de tri, pas question non plus de bosser ce soir, il était un petit peu claqué. Mais on dirait que des deux époux, n'était pas le plus épuisé que l'on pensait. Relevant la tête vers Alby, il écouta la liste de toutes les choses qu'il avait fait, ou plutôt qu'il avait à faire, Que ce soit pour la maison ou pour son boulot. Dorian capta sans aucune peine le petit pic de stress et la remontée de fatigue qu'il eu alors. Affichant un léger sourire, attendri et compatissant il s'était levé et rapproché d'Alby. Dorian ouvrit alors ses bras et vint le serrer contre lui, doucement, en posant une de ses mains sur son crâne et l'autre dans son dos.

- Du calme voyons, du calme....

Fit-il d'un ton léger, en tournant la tête pour embrasser celle d'Alby.

- J'irais mettre tout ça dans le sèche linge. Pour l'ampoule tant pis ça attendra, on s'éclairera à la bougie. Et tes documents tu les mettra quand j'irais mettre les crevettes en pyjama.

Voila tout ! C'est beau d'avoir un mari dévoué qui à peine de retour d'un voyage sur un autre continent était la pour revenir à son rôle de père de famille non ? Après ce n'était pas grand chose non plus. Il n'y avait pas mort d'homme. Mettre une machine au sèche linge ça prenait deux minutes, et puis mettre les enfants en pyjama, comptez sur Dorian pour que ça file droit et bien. Bon, même s'il fallait encore les aider, c'est sûr. Et puis, comme dit, demain Dorian s'attaquera au ménage de toute la baraque dans la joie et la bonne humeur, étant donné que les gamins allaient à l'école et Alby bossait. Un grand plaisir de la vie oui … Bon pour la bougie, il était tenté de dire qu'ils n'allaient qu'à en sortir plus qu'une seule, mais crevé comme l'était Alby – et Dorian aussi avec le voyage – pas sûr qu'en plus du bain, ils tiennent le coup.

- Enfin, on pourra toujours sortir plus d'une bougie …

Haha vous y avez cru hein ? Bref, Dorian avait à ces mots penché sa tête à l'oreille d'Alby pour lui murmurer cette phrase, finissant par un baiser sur cette même oreille. Se détachant légèrement de lui, Dorian avait passé ses mains aux joues d'Alby pour le faire regarder dans les yeux, et lui adressa un sourire.

- Relax, je suis de retour. Tu n'es plus tout seul à tout gérer trésor.

Puis il se rapprocha de lui, pour aller l'embrasser tendrement, caressant sa joue de son pouce. C'était peut être son grand plaisir que de partir comme ça jouer les touristes pour la mode, mais quand même rien ne valait les retrouvailles avec Alby.

Papa et Daddy se font des bi-soux !

Ça, c'était Dany qui passa alors tranquillement avec son costume de fée, sans pour autant s'arrêter devant eux.

Voyant Dorian venir vers moi en ouvrant les bras, j’eu un petit sourire de reconnaissance, passant à mon tour mes bras dans son dos pour le serrer légèrement, posant ma tête contre son épaule tout en profitant de son odeur qui avait le don miraculeux de toujours me détendre bien rapidement.

- Oui, pardon… C’est la fatigue.

Précision quand bien même il s’en doutait nullement. Bon même si ça m’ennuyais que à peine rentré de son long voyage, Dorian doive déjà mettre la main à la pâte pour m’aider à terminer ce qu’il y avait à faire dans la maison, vu mon état, je n’étais pas vraiment en état justement de refuser. Rien que le fait qu’il puisse s’occupé du linge et des loustiques pendant que je finissais le reste me serait d’une grande aide. Petit rire contre son épaule avant de redresser ma tête vers lui, souriant, a son histoire de bougie.

- J’ai grillé le plafonnier par les chevets…

Petit regard taquin. Vous ne m’aurez pas si facilement vil créature profitant de la faiblesse d’autrui !

- Mais oui, on peut toujours…

Bon peut-être que si en fait… Petit frison quant au baisé sur mon oreille. Gardant mon sourire et voir plus à ses mots. Oui je pouvais me relaxer maintenant qu’il était là.

- Tu m’as manqué…

Et pas seulement dans le cadre de la maison ça va de soi. Même si avec nos boulot respectif, ça arrivait assez régulièrement qu’un de nous deux doivent partir quelques jours, c’était toujours un peu difficile d’être séparé. Pour moi en tout cas. Alors oui, il m’avait manqué et j’étais véritablement ravi de son retour surprise. Dorian m’embrassant, j’avais fermé les yeux, profitant de se baisé tout en remontant un peu plus mes bras dans son dos. Finissant au final à rire légèrement contre ses lèvres en entendant Dany passé par là. Me séparant finalement de lui pour tourner la tête vers elle-même si elle ne c’était pas spécialement attardé vers nous.

- Bon allé salle de bain, on va se brosser les dents !

- Mais rooh…

- Aller on ne discute pas !

Non mais c’est qui qui commande ici ? Oui Dorian je sais… Enfin bref comme convenu, Dorian était parti s’occupé du linge pendant que je supervisé le brossage de quenottes. C’est important d’avoir de belles dents. Dorian revenue pour le couché, j’avais accompagné les monstres jusqu’à la chambre, les embrassant avant de laissé papa prendre le relais et de descendre en bas pour m’occuper de mes papiers de boulot. Rien de bien long, juste deux trois trucs à mettre sur une clé usb. Chose faite, j’étais remonté à l’étage, passant dans la chambre conjugale a la lumière de mon portable pour aller jusqu’à ma table de chevet allumé la lampe. Ne m’y attardant pas, j’avais ensuite été dans notre salle de bain parental pour aller à la baignoire qui trônait au centre de la pièce. Bien évidemment, ce n’était pas une baignoire de pédé ! Excusez-moi l’expression. Mais bien une superbe baignoire longue et large, qui nous permettait sans soucis d’y loger à deux en étant tout à notre aise. Ouvrant l’eau pour commencer à remplir la baignoire tout en versant un peu de bain moussant, j’avais ensuite été sortir des bougies de d’un placard de la pièce, allumant celle-ci avec un briquet et les parsèment a diffèrent endroit des lieux pour crée une ambiance tamisé avant d’éteindre la lumière et de commencé à me déshabiller…

Resserrant son étreinte, Dorian eu un léger sourire.

- Toi aussi.

Lui aussi il lui avait manqué. Les enfants aussi lui avaient manqués c'est sûr, mais on ne peut pas comparer. Si lui était ici durant la semaine, avec les gamins et les chiens, Dorian lui, une fois sa longue journée terminée, après moult défilés à organiser ou à assister, après ces réunions express, ces dîners d'affaires, lui, il rentrait dans sa chambre d'hôtel, il était seul. C'est bien aussi pour ça qu'il avait préféré jouer les touristes dans la capitale Française. Quitte à s'y perdre, mais chut.... Enfin, l'intervention de Daenerys fut comme le signal pour un début de coucher pour les gamins. Un jour elle apprendra à se faire toute petite, comme son frangin, qui avait déjà tout compris à la vie, râlant pour le coup en entendant qu'il était l'heure.

Pendant qu'Alby se livrait à sa grande passion pour les dents ( il aurait dû être dentiste ce gars, sérieux, il aurait fait des miracles ) Dorian était dans la buanderie, à s'occuper du linge, s'occupant de la machine qui avait tourné pour mettre tout ça dans le sèche linge. Et en profita aussi pour faire un petit tri, à programmer une machine qui tournera demain matin. Ceci fait, il retrouva Alby et les crevettes, le laissant les embrasser avant de les embarquer dans la chambre du petit, pour une petite histoire. Eren couché dans son lit, Daenerys par dessus, Dorian se retrouva alors à leur raconter une histoire, pour les porter doucement dans le monde des rêves. Il aimait vraiment ces petits moments-la, avec les enfants. Des fois, c'était Alby qui s'y collait, des fois il restait à coté juste pour profiter de ce moment de calme, ou comme la, il était seul avec eux pendant qu'Alby était occupé ailleurs. L'histoire terminée, Eren semblait déjà endormi. Daenerys, elle, était déjà partie bien loin dans le monde des rêves. Posant le livre sur la table de chevet, Dorian s'était penché vers son fils pour lui embrasser le front, le bordant un peu mieux, avant de prendre sa fille dans ses bras, la soulever doucement, et l'emmener jusqu'à sa chambre pour la coucher dans son lit. Rabattant la couverture sur la petite, il se pencha vers elle aussi pour lui embrasser le front, et quitter la chambre à pas feutrés.

Bien, les enfants couchés et endormis, allons rejoindre ce cher époux ! Ou était-il d'ailleurs ? Pas de lumière au rez de chaussée. La chambre ? Dorian s'y rendit, mais non, personne. Alors, il alla par la suite vers leur salle de bain et … Large sourire, très intéressé en voyant l'état de la pièce, doucement éclairée par des bougies, un bain moussant, et, le plus important dans l'histoire quand même, Alby, dans l'eau.

- Dis-moi … tu as l'air de t'ennuyer tout seul. Attends je te rejoins.

Lui fit-il avec un sourire en coin. Ne perdant pas plus de temps, Dorian avait alors commencé un petit strip, retirant chaussures et chaussettes, défaisant sa veste, qu'il posa de coté, dénouant sa cravate avant de défaire un à un les boutons de sa chemise, d'un geste tranquille, tout en continuant de regarder Alby dans les yeux, un regard un brin allumeur. Faisant glisser la chemise sur ses bras, il la déposa également de coté avant d'ouvrir sa ceinture, son pantalon, qu'il retira avant d'enlever également son boxer. Avec un clin d'oeil, Dorian finit par le rejoindre dans le bain moussant, se plaçant derrière lui, ses jambes de part et d'autre d'Alby, glissant ses mains sur son corps pour venir l'enlacer par derrière, posant sa tête sur son épaule. Il se laissa quelques secondes ainsi, à simplement profiter de la situation ô combien plaisante, de l'eau chaude, du contact d'avec le corps nu de son cher et tendre. Le retour au bercail en bonne et due forme. Tiens, juste pour le faire chier :

- Hum …. je suis naze, je dormirais bien la ….

C'est fou comme le ton de sa voix laissait tout supposer sauf ça...