Entre amateurs d'Art, on devrait s'entendre [Terminé / Hot]

C’était une soirée bien agréable. Et l’hôte l’était lui aussi. Je fis un sourire éclatant lorsque j’eu finis ma tirade sur l’artiste.

« Il vaut mieux en tant que guide de musée et diplômée en histoire de l’art. De plus je n’aime pas parler des choses sans m’être renseigné au pare-avant. La majorité des gens trouvent que je parle à chaque fois trop quand je parle d’œuvre, ou d’histoire ... Mais il y a tant à dire une fois qu’on dépasse la surface. Cet artiste en est la preuve. Quelqu’un qui ne serait pas au courant ne verrais que des représentations de scènes banales du quotidien, hautes en couleurs, certes mais rien de plus. Une fois qu’on s’y intéresse de plus près, on se rend compte de ce qu’on voit comme acquis manque cruellement à un autre. Ces petites choses du quotidien, que nous ne voyons pas à force… Ces petites choses au quel nous ne pensons jamais, sont parfois des choses d’ont un autre ne peut que rêver, des choses qu’il lui manque. »

Je souriais pour moi-même et encore ne fois un léger rire m’échappa.

« Excusez-moi, je parle encore trop je présume ! »

Je souriais à monsieur Wilde. C’était un homme charmant et vraiment polis. J’eu l’impression de voir un sourire charmeur sur ses lèvres. Je ne voulais pas me rendre ridicule et lui faire des sous-entendus si jamais ce n’était que mon imagination qui m’avait joué un tour, mais d’un autre côté je me sentais d’humeur séductrice. Cella faisais bien trop longtemps depuis… Et puis bon nous étions deux adultes consentant. Je me demandais si c’était parce qu’il s’était écoulé une longue période depuis ma dernière fois ou pour autre chose que j’étais si distraite par l’idée de coucher avec cet homme. Je fus heureuse d’entendre monsieur Wilde dire que j’étais la bienvenue. Je lui fis un sourire rayonnant pour la peine.

« Et bien alors soyez certains que je reviendrais ! C’est un endroit si agréable. »

J’écoutais alors son explication concernant les vernissages. Ça pouvait toujours être intéressant de découvrir de nouveaux, ou d’anciens artistes. Je souriais concernant l’information sur les saisons. Oh comme je connaissais ça.

« C’est pareil au musée. Il y a des moments où on ne voit plus les expositions tellement il y a de gens, et d’autres au ces tellement vide que je n’ose pas élever la voix durant mes heures de guides, pour éviter un écho horrible. C’est dommage je trouve. Du moins pour les gens qui ne viennent que quand leur emploi du temps le leur permet. Encore l’autre jour un visiteur me confiais qu’il ne pouvait se permettre de venir que de temps en temps le dimanche matin, parce qu’il était dans les assurances et que son travail lui prend tout son temps. Je trouve ça vraiment dommage… l’art et l’histoire devrait être accessible à tous sans contrainte… C’est triste de savoir le nombre de gens qui en sont privé. »

Je me rendis compte de mon monologue et m’en excusa encore tout en prenant une coupe de champagne sur le plateau d’un des serveurs. Pourquoi se priver d’une boisson si délicieuse.

« Si jamais vous n’en pouvez plus je ne vous en voudrais pas si vous fuyez… Ou que vous m’enfermer dans la cave. Enfin si vous optez pour la deuxième option j‘aimerais autant que vous me permettiez de prendre de quoi m’occuper, et qu’il n’y ait pas d’araignées présentes ! »

Alors que je buvais une gorgée ce charmant homme me fit une proposition des plus alléchantes. Souriant grandement je répondis avec entrain non dissimulé.

« Ce sera avec plaisir ! Vraiment c’est charmant de votre part ! »

Je repris une gorgée de ma boisson avant de regarder une dernière fois ce tableau. Je me jette ou pas à l’eau ? Non mais draguer un homme pour ensuite avoir l’air ridicule c’était idiot. Du coup j’essayais la manière discrète. Non mais c’est bon, elle était une femme comme les autres, avec des besoins et des désirs. Et cet homme n’avait pas d’alliances à la main, était adulte, semblait en mesure de prendre des choix… Et puis il était séduisant aussi ! Reportant mon attention sur l’hôte je lui souriais avant de proposer :

« Vous me ferez l’honneur de me faire faire le tour, ou vous avez des obligations autre part ? »

J’éclatais de rire quand à sa blague sur la lecture. J’aimais bien les gens avec un humour pareil. Ceux qui ne s’offusquaient pas et répondaient du tac au tac. Souriant malicieusement je demandais alors :

« Vous laisser au moins le choix de la lecture ? Si jamais je dois relire « 50 schades of Grey », l’histoire de fond est pas mal, mais le style d’écriture juste horrible, autant me pendre directement, sinon Je serais bien partie pour un bon Agatha Christie ! »

Je demandais alors si il y avait moyen de faire le tour de la galerie. J’imaginais qu’il devait en savoir plus sur ces tableaux que d’autres personnes… Et puis sa compagnie n’était absolument pas désagréable. Bien au contraire. Du coup je suivais la direction de son bras et me mis marcher à ses côté un sourire enchanté sur le visage.

« Je vous suis ! »

Le fait qu’une femme venait de commenter un tableau : disant que le pointillisme était impressionnant, alors qu’il s’agissait de fauvisme ne fis que rendre cette perspective plus agréable. Voir les œuvres cachées de cette galerie aussi ! Et puis depuis le début de la soirée j’avais eu l’impression que je plaisais à l’hôte et c’était bel et bien réciproque. Ce que j’appréciais aussi, était le jeu de séduction subtile auquel nous nous adonnions. Pas de phrase bateau horrible, pas de gestes déplacés. C’était rare de trouver des hommes avec une telle classe…

Arrivée en bas des escaliers je le remerciais lorsqu’il me laissa passer en bougeant la banderole avant de monter les escaliers, priant de ne pas trébucher avec mes talons, ce qui ne m’était jamais arrivé mais sait-on jamais. Une fois arrivée en haut je laissais passer l’hôte ne sachant pas trop où aller. La lumière se fit alors et je découvris une salle magnifique, divers tableaux plus beaux les uns que les autres accrochés aux murs. Je m’avançais alors doucement émerveillée. Je reconnaissais pertinent la collection de tableaux qui étaient exposées ici. Un jeune artiste avait peint, en mélangeant les couleurs diverses émotions ressenties lors de diverses situation. J’avais un de ces tableaux dans mon appartement. J’étais une grande admiratrice de ce peintre. Le tableau je l’avais dégotté avait été lors d’une vente aux enchères. Ces tableaux étaient dispersés aux quatre coins du monde et ornaient pas mal de musées connus. Mais avait aussi été vendu à des privés, ou des gens lambda. Personne sauf le peintre connaissait la vraie étendue de cette collection époustouflante. Et voici que j’en trouvais 5 dans cette galerie. Lorsque monsieur Wilde me demanda par quoi je voulais commencer je me retournais vers lui un immense sourire émerveillé et étonné aux lèvres. Montrant les tableaux je répondais :

« Je… je ne savais pas que votre galerie comprenait ces œuvres là aussi ! Si je ne me trompe vous possédé les tableaux « sensualité », « harmonie », « nostalgie », « fierté » et étonnement » ? Non ? Vous permettez que je les regarde de plus près ? Je suis sous le charme de et artiste depuis bien deux ans, j’ai également un tableau en ma possession : «passion». Mais c’est bien le seul que j’ai jamais réussi à voir sur un marché et non dans un musée ! »

Je m’approchais alors du premier tableau. La sensualité. Le jeu de couleur était chaud. Du rouge. Mais pas que. Je retrouvais aussi des nuances de fuchsia, du noir, du doré et du pourpre. Les autres couleurs restaient dans ces tons la, variant justes en plus sombre ou plus clair. Les traits de ce tableau étaient magnifiques. Même sans avoir su le titre, j’aurais pu le trouver. Les courbes qu’avait dessinées le pinceau de l’artiste étaient sensuelles. Un tourbillon de sensation. Sans m’en rendre compte, perdue dans le tableau je m’étais mise à parler.

« La rumeur cour que cet artiste ait aussi nommé un de ces tableaux : « orgasme ». Je trouve son travail tellement remarquable : il arrive à exprimer une sensation, un sentiment à travers des couleurs et des formes. Ici la sensualité… le jeu de couleur avec les ombres, les courbes… La sensualité féminine comme masculine ! »

J’étais en admiration devant ce tableau magnifique. Tellement en admiration que j’en oubliais presque monsieur Wilde, qui me plaisait bien. Monsieur Wilde et le fait que nous étions seul à un étage. Soit je me trompais sur toute la ligne, mais le fait de m’inviter à l’étage ne devait pas qu’être dans le but de me montrer la galerie. Cela ne me dérangeait en rien ! J’étais juste absorbée par ce tableau en ce moment pour me rendre compte de beaucoup.

infos:

Si on m’avait dit que la soirée se déroulerait de la sorte je présume que j’aurais cherché à rencontrer monsieur Wilde plus rapidement. Charmant, cultivé, polis et séduisant. Que demander de plus. Je n’avais remarqué aucune alliance lors de notre entrevue et vu ses manières : soit c’était un goujat de la pire espèce, soit il était réellement célibataire et cherchait à passer du bon temps. Mais lors de nos conversations il n’avait pas semblé méchant ou faux jeton bien au contraire. Il avait laissé auprès de moi une impression des plus positives et agréables. Du coup je l’avais suivit avec plaisir à l’étage pour un tête-à-tête entre lui moi et certaines œuvres. Certaines dont quelques-unes attirèrent mon attention.

Monsieur Wilde me surprenait de plus en plus, ces tableaux étaient époustouflants ! Je me retournais vers lui lorsqu’il me conseilla de profiter, n’ayant l’étage rien que pour moi. Lui souriant grandement je m’approchais de la première œuvre et me mis à la commenter. C’était agréable d’être ici, au calme avec cet homme charismatique. Je me retournais vers lui lorsqu’il commenta mon monologue. En effet l’autre tableau devait certainement être intriguant, à défaut de trouver un meilleur mot. J’eu un petit rire quand il lâcha ses deux dernière remarques, le regardant un brin de malice dans les yeux. Je m’approchais alors d’un pas de lui et demandais d’une voix légèrement plus sensuelle :

« Et que ressentez-vous durant un orgasme monsieur Wilde ? »

Je penchais doucement la tête de côté et lui souriais de manière énigmatique. Je joue ou je ne joue pas ? Après quelques secondes où je le fixais droit dans les yeux avant de doucement murmure, ma voix toujours légèrement rauque.

« Personnellement j’ai l’impression de me couper du monde, de ne plus qu’entendre mon cœur battre, de ne plus que ressentir le corps de mon partenaire contre le mien, son odeur est la seule chose que je sens. Mais ce que je préfère n’est pas spécialement l’orgasme mais plus le frisson qui me parcoure quand on fait ceci. »

Je m’avançais alors doucement de lui avant de doucement poser mes lèvres sur la base de son cour avant de très doucement mordiller sa peau. J’avais posé mes mains sur ses avants bras, et me reculais juste assez pour pouvoir le regarder dans les yeux. Après tout nous étions tous les deux joueurs dans ce jeux ! La seconde manche lui appartenait donc.

Castiel capta alors le regard que posa Serena sur lui, après qu'elle ait émit un léger rire. Son regard avait quelque chose d'assez intéressant en fait. Une petite lueur que Castiel appréciait assez en fait. Les tableaux avaient on dirait donné quelques idées à Serena. A Castiel aussi ? Non mais lui il en avait tout le temps alors … et avec ce petit jeu de séduction qui s'était instauré entre eux la tournure des choses était de plus en plus intéressante. Le russe afficha un léger sourire en la voyant se rapprocher de lui, encore plus à l'entente de sa question et à la voix qu'elle prit pour lui demander …

En voilà une question des plus directe.

Lui répondit alors Castiel avec toujours un sourire aux lèvres, plongeant son regard dans celui de Serena. Qui elle, lui décrivit alors ce qu'elle ressentait pendant un orgasme sans même que Castiel n'ait à le lui demander. Si c'est pas beau ça. Au fur et à mesure ou Serena lui décrivait ce qu'elle ressentait, Castiel se sentit on ne peut plus intéressé quand à la tournure des choses qui n'avait plus rien d'innocent c'était sûr et certain. Et elle avait quelque chose qu'elle préférait alors à l'orgasme ? Faire quoi ?

Allez-y dites moi tout.

Pas besoin de l'y inviter de toute façon vu qu'elle s'était avancée d'elle même vers Castiel. Il la vit se rapprocher de lui, de son cou ou instinctivement, le russe pencha légèrement la tête de coté pour la laisser faire, avant de sentir la jeune femme lui mordiller doucement son cou. Il avait également senti ses mains se poser sur ses avants bras, sentant une légère vague d'envie se faire en lui. Un peu plus présente que cette sorte de tension qui venait du jeu de séduction entre eux. Redressant la tête normalement, Castiel regarda la jeune femme dans les yeux lorsqu'elle s'était reculée.

C'est effectivement agréable, mais juste pour être sûr …

Castiel n'eu pas à se pencher bien loin pour se rapprocher de la jeune femme. Il avait relevé l'une de ses mains pour la remonter doucement au cou de la jeune femme, caressant au passage sa peau de son pouce avant de pencher davantage son visage vers son cou, pour à son tour poser ses lèvres sur sa peau et la mordiller très légèrement, déplaçant sa main sur son épaule avant de la faire glisser lentement le long de son bras. Puis il se redressa, son visage assez proche de celui de Serena :

C'est bien comme cela non ?

Lui demanda le russe avec un sourire on ne peut plus charmeur et joueur.

Je fis un sourire joueur avec Castiel lorsqu’il remarqua ma question directe. Et bien il fallait bien faire le premier pas un jour ou l’autre. Je ne me sentis pas mal pour ma question directe vu le sourire et le regard qu’il me lançait. Il semblait qu’intéressé et ne m’avait pas repoussé du coup je ne voyais pas pourquoi j’aurais dû me retenir. Je m’approchais encore de lui lorsqu’il entra dans mon jeu, mon sourire toujours aussi charmant et joueur. Alors que je finissais mon petit discours sur les effets que me fessaient les baisé dans le coup, lorsque je l’écoutais me répondre. Je me demandais ce qu’il allait faire suite à sa phrase inachevée lorsque je le vis se pencher vers moi.
Je sentais une de ces mains contre mon cou et je me penchais légèrement contre celle-ci, plongeant mon regard dans le sien. Je fermais mes yeux lorsque je sentis ses lèvres se poser sur la peau de mon cou et n’essayais même pas de réprimander le frisson qui me parcourut. Je sentis au bord de ma conscience sa main descendre le long de mon bras mais je décidais de me focaliser sur ses lèvres. Je me permis de soupirer légèrement de plaisir lorsqu’il s’éloigna. Je rouvris les yex et plongeais à nouveau mon regard dans le sien.

« C’était en effet comme cella ! »

Je répondis parfaitement à son sourire joueur, avant de m’avancer encore une fois entement vers lui. Mes mains n’avaient pas quitté ses avants bras et je m’appuyais légèrement dessus alors que je relevais légèrement mes pieds pour être à sa hauteur. Je posais alors délicatement mes lèvres contre les siennes, me permettant même de mordiller doucement sa lèvre inférieure, avant de me reculer et de dire d’une voix sensuelle :

« C’est bien comme cela non ? »

Souriant séductivement, je penchais légèrement la tête de côté le regardant dans les yeux. J’attendais quelques secondes le laissant se remettre avant de me repencher à nouveau pour capturer ses lèvres. Cette soirée tournait bien, même plus que bien. Je goutais à ses lèvres et savourais la texture. Qui aurait cru qu’une soirée dans une simple galerie pourrait finir de la sorte… Est-ce qu’on pouvait parler d’une simple galerie d’ailleurs vu les bijoux qui étaient exposés ? En tout cas un des bijoux était bien le propriétaire des lieux.  Alors que je le laissais mener le baisé, je remontais doucement une main contre son torse, tandis que l’autre caressais la sienne. Je me demandais ce qu’il allait faire ensuite mais j’étais sure que ça ne me décevrais pas !

Avec un sourire qui ne quittait pas ses lèvres, comme ses yeux ne quittaient pas ceux de Serena, Castiel l'avait vu et sentie venir se rapprocher de lui, baissant légèrement le visage en comprenant sa démarche. Il ferma brièvement les yeux au contact de leurs lèvres, pour les rouvrir légèrement en sentant la jeune femme venir lui mordiller sa lèvre inférieure, geste qui n'avait rien d'anodin. Il hocha très légèrement la tête, la fixant du regard à sa question.

C'est on ne peut mieux en effet.

D'autant plus que Serena alla une nouvelle fois l'embrasser, chose que Castiel apprécia davantage. Dans un baiser, en un premier lieu, sage, de deux bouches qui se rencontrent et se découvrent, Castiel avait une nouvelle fois fermé les yeux, se laissant entraîner par ce baiser. En sentant l'une des mains de Serena passer sur son torse, le russe avait glissé l'une des siennes dans le dos de la jeune femme, laissant la jeune femme lui caresser son autre main, répondant à ses caresses de son pouce. La réception qui se tenait en bas ? Oubliée. Enfin, pas tout à fait, mais ils pouvaient bien se débrouiller sans lui un petit moment c'est sûr. De toute façon, mis à part un drame, sa présence n'était pas nécessaire Et dans le pire des cas, il avait quelques employés présent. Et, entre nous, ce n'était pas la première fois que Castiel s'éclipsait discrètement durant l'une de ces fêtes. Que ce soit ici à sa propre galerie, ou ailleurs.

La main qui se trouvait dans le dos de Serena avait doucement glissé le long de celui-ci, pour aller se poser à la cambrure de la jeune femme, pendant qu'il avait finalement remonté son autre main le long du bras de Serena. Frôlant son bras, pour remonter jusqu'à son épaule et glisser à son cou. Il passa doucement ses doigts sur l'ovale du visage de la jeune femme, pendant qu'il approfondissait le baiser, allant sans forcer Serena, chercher la langue de la blonde pour jouer avec la sienne. Tout en raffermissant sa prise autour d'elle, Castiel les fit tous les deux bouger, pour rapprocher le dos de Serena contre le mur. Juste entre les tableaux nommés Sensualité et Harmonie. Laissant une main à son visage, lentement, Castiel avait passé son autre du creux des reins de la jeune femme pour la passer à sa hanche, descendant autant que possible sur sa cuisse, sans quitter ses lèvres.

Alors que je savourais le basé échangé je sentais une de ses mains se poser dans mon dos, alors que l’autre caressa la mienne. Je sentais la première bouger alors que le baisé se prolongeât, se logeant dans le bas de mes reins. Je profitais de ce geste pour me coller un peu plus à lui. Alors que son autre main remontait le long de mon bras pour se loger dans mon cou et finalement contre mon épaule, le baisé pris de l’ampleur, ce qui ne me déplu absolument pas ! Je jouais avec sa langue, laissant la mienne aller à sa rencontre, gémissant doucement sa bouche. Je sentis alors sa prise se refermer autour de moi alors que nous reculions de quelques pas, avant que mon dos ne se retrouve collé contre le mur.

La réception était loin dans mon esprit. Actuellement je n’arrivais qu’à me focaliser sur l’hôte qui s’occupait admirablement bien de moi avec ses intentions. De nos jours c’était rare de trouver un gars dragueur mais gentlemen, et je devais avouer que les manières de Castiel étaient des plus polis et parfaits. D’habitude je me faisais draguer par des idiots dans des bars lors de sorties ou pas des clients du musée qui essayaient de m’impressionner avec leur « savoir historique » ou artistique. Le prochain qui me confond Picasso et Van Gogh je le vire du musée pour agression. Mes oreilles ont supporté une fois une telle agression, pas une seconde fois !

Je passais alors une main dans les cheveux de Castiel, tandis que l’autre s’accrocha doucement à sa chemise et que je prolongeais le baisé. Je me permis de reprendre sa lèvre inférieure doucement entre mes dents et de jouer avec. Je posais ensuite une tirade de baisés sur sa joue tout en me dirigeant doucement vers son cour, où j’en profitais pour prendre un petit bout de peau entre mes dents et de doucement sucer. J’étais parfaitement consciente de sa main descendant le long de ma hanche pour se poser contre ma cuisse. Ce geste me procura des frissons agréables le long du dos.

Alors que je me reculais doucement je laissais mes deux mains revenir contre son torse, essayant d’enlever doucement son veston, en passant mes mains ne dessous de celui-ci et le tirant le long de ses bras. Je plongeais mon regard dans le sien en murmurant doucement d’une voix plus rauque que d’habitude :

« Je ne pense pas que vous ayez besoin de ceci monsieur Wilde, si ? »

Les mains de Serena de part et d'autre de sa personne, à ses cheveux ou sa chemise, ils partageaient tous deux un baiser des plus exquis et on ne peut plus excitant. Ou bien était ce l'ambiance ? Le fait de se retrouver tous les deux ici, dans la galerie à peine éclairée alors qu'en bas se tenait une réception ? Qui sait. Les mains de Castiel sur le corps de la jeune femme, c'est avec amusement qu'il sentit, doucement, les dents de Serena prendre entre elles la lèvre inférieure de sa bouche. Fermant les yeux en sentant ensuite Serena venir déposer des baisers à sa joue, traçant ainsi un chemin des plus agréables jusqu'à son cou, instinctivement, il pencha la tête de coté en sentant la jeune femme venir poser ses lèvres sur sa peau, avant de sentir de nouveau ses dents suçoter doucement sa peau. Note à lui même : étant donné que jusqu'ici Serena semblait aimer se servir de ses dents, faire gaffe à lui si jamais elle venait à prendre autre chose à portée de sa bouche …. On ne sait jamais. Cependant, il sentit parfaitement les frissons qui traversèrent la blonde lorsque sa main était venue se poser à sa cuisse. Caressant doucement celle ci au travers du vêtement, désireux cependant de découvrir ce qui se cachait sous cette robe, qui peu à peu, devenait plus gênante qu'autre chose.

Parlant de vêtements, Castiel sentit les mains de la jeune femme venir sur son torse, comprenant ce qu'elle voulait faire. Retirant brièvement ses mains d'elle, il lui donna un petit coup de main pour retirer son veston, le laissant choir au sol. Affichant un léger sourire, ses yeux quand à eux, exprimaient on ne peut mieux le fait que tout ce petit jeu ne l'en excitait que davantage.

Non, pas spécialement en effet.

Même s'il ne le dérangerait pas des masses pour la suite des choses, vraiment. Mais si Serena avait envie de lui retirer ses fringues, aucun problème. Vue que l'envie était on ne peut plus forte pour Castiel également. Et d'ailleurs. Adressant toujours un léger sourire à Serena, il s'était une nouvelle fois rapproché d'elle, en glissant cette fois ses mains dans son dos.

Vous permettez ?

Lui demanda t-il d'une voix suave. Ses mains s'étaient posées à la fermeture de la robe, à l'arrière. Doucement, mais pas trop lentement non plus, Castiel ouvrit celle-ci, sans chercher à retirer le vêtement de suite. D'abord, il l'ouvrit, et ceci fait, il avait remonté ses mains aux épaules de la jeune femme, et fit doucement glisser le vêtement sur ses bras, posant ses lèvres une nouvelle fois dans son cou. Puis, caressant de ses doigts au passage la peau de la blonde, il fit descendre la robe le long de son corps. Tout en même temps, Castiel avait suivit sa descente avec ses lèvres, descendant lui même sur son corps. Parsemant sa peau de baisers, il descendit sur son épaule, passant à sa poitrine pour l'embrasser, descendant ensuite sur son ventre plat, bifurquant légèrement afin d'embrasser la hanche de Serena, et continua à descendre jusqu'à sa cuisse, à son genou. Descendant la robe au sol, il la lui fit quitter, et ceci fait, Castiel remonta alors, changeant de jambe en remontant cette fois, toujours en embrassant son corps, glissant ses mains sur sa peau, découvrant avec un plaisir non dissimulé ses formes. Une fois de nouveau à sa hauteur, il lui adressa un petit sourire en coin.

Je ne pense pas que vous ayez besoin de ceci, Miss Johanson.

A peu de choses près, la phrase qu'elle lui avait dit juste avant. Retrouvant une nouvelle fois ses lèvres, Castiel retourna l'embrasser pendant que ses mains continuaient à parcourir doucement son corps.

La soirée de vernissage avait totalement été oubliée ; le fait qu'on se retrouve seul à l'étage dans un pièce à l'éclairage tamisé rendait le tout surréaliste, comme hors du temps. Je savourais notre baisé, je savourais sa proximité, je savourais la texture de sa peau sous ma langue… je savourais beaucoup de choses en fait en ce moment. Je savourais aussi qu'il joue le jeux et me réponde à ma remarque, ainsi que le fait qu'il m'aide à le déshabiller. Alors que ses mains passaient dans mon dos, les miennes caressaient ton torse par dessus sa chemise que jeu une folle envie de débouter. Le fait qu'il prenne la parole m'en empêcha avant que je n'ai pu débuter mon œuvre. Et ce ne fut pas pour me déplaire. Je pense que vu mon état d'excitation, sa demande aurait pus concerner bien plus que ma robe, que je me serrais exécutée. Sa voix ne fis qu’amplifier mon envie pour cet homme, quasiment inconnu.

« Bien sur monsieur Wilde. »

Alors qu’il était occupé à ouvrir la fermeture de ma robe je le regardais dans un les yeux, un sourire joueur et sensuel aux lèvres. Je bougeais mon corps légèrement en fonction de ses gestes, facilitant mon déshabillage sans pour autant lui retirer tout son travail. Je fermais les yeux lorsqu'il posa ses lèvres dans mon cou et inclinais la tête, savourant ce moment. C'était plus qu'agréable. Et les sensation ne firent que s'accentuer lorsque sa bouche suivit la descente du tissus. Mon pouls accélérât rapidement lors de ce moment, ma respirations s'accélérant aussi légèrement. Jeu une pensée momentanée, remerciant le facteur qui avait fait que j'opte pour mon ensemble de lingerie en dentelle noire. Je n'avais pas spécialement misé sur le fait de coucher avec un homme ce soir, mais l’élégance de l'ensemble collait avec élégance de la robe. Je perdis bien vite le fil de mes pensées lorsque je sentis Castiel remonter, caressant ma peau de ses mains et de ses lèvres.

Je souris joueuse lorsqu'il me pris ma réplique avant qu'il ne repose ses lèvres sur les miennes. Je ne perdis pas une minute pour approfondir sensuellement le baisé, tendis que ses mais exploraient mon corps, je remontais ma jambe gauche contre la sienne tendis que mes mains avaient retrouvées leurs place sur son torse. J'entrepris alors ce que j'avais du abandonné plus tôt : me débarrasser de sa chemise. Alors que je continuais à l'embrasser mes doigts s’affairaient bouton après bouton, pour finalement arriver au bout de se tissus ; heureusement que j'avais eu ses lèvres comme distraction… les chemises avaient toujours beaucoup trop de boutons dans ce genre de cas de figure.

Alors que je mis fin au baisé pour me reculer légèrement je passais une première fois mes mains sur son torse et devait avoué ne pas être déçue en découvrant sa morphologie. Pas que je dénigre les hommes ayants un petit ventre, mais c'était toujours agréable de rencontrer des spécimens au ventre musclé ou du moins tonifié. Alors que je caressais sa peau du bouts de mes ongles je penchais ma tête du côté et le regardait de manière joueuse :

« L'égalité homme/femme, vous connaissez ? Parce que pour l'instant ce n'est pas très équitable non ? »

Lui faisant un clin d’œil je laissais mes mains descendre plus pas pour frôler sa ceinture, alors que je me laissais aller contre le mus. Le tirant légèrement avec les pans de sa chemise je l'invitais à venir se coller à moi, alors que je reprenais sa bouche en otage, avant de finalement essayer d'enlever le bout de tissu qui recouvrait le reste de son buste.

Castiel avait laissé bien volontiers Serena lui ouvrir sa chemise. Comme elle voulait. Pour ce qu'ils comptaient faire et la ou ils étaient, se dévêtir totalement n'était en rien une nécessité. C'est sûr que la ou ils étaient, personne ne viendrait les déranger, vu que Castiel était le directeur des lieux. Personne n'avait à monter aux étages, point barre. Ceci dit, ils n'étaient pas non plus tranquillement chez l'un ou l'autre. Il n'y avait pas grand chose qui les séparaient de la foule en bas. Mais, une fois de plus, ça passait au dessus de la tête de Castiel ces détails la.

Sa chemise d'ouverte et le baiser rompu, il avait senti Serena se reculer et sa main passer sur son corps. Ses yeux posés sur elle, Castiel glissait ses mains à la taille de la jeune femme, caressant sa peau du bout de ses doigts avec calme, certes, mais une certaine envie aussi. Bien sympa de se déshabiller et de se pelotter ainsi, mais bon. Affichant un air plus qu'intéressé sur son visage, Castiel frissonnait très doucement au contact des ongles de la jeune femme sur son torse, rencontre pas désagréable. Tant qu'elle ne se lançait pas à le griffer d'un coup sec sans raison, tout allait bien. Le russe eu alors un souffle à la fois amusé et un peu impatient quand à ses paroles.

En effet, il serait bien de remédier à cela.

Mais son petit clin d'oeil lui avait de toute façon bien fait comprendre qu'elle comptait s'en charger. C'était plaisant d'avoir quelqu'un qui participait comme elle, ou il y avait un réel échange comme à présent, presque un jeu. C'est sûr qu'il se satisfaisait aussi très bien de personnes passives. Les trop entreprenants, même les hommes, ça avait des fois tendance à le rebuter un peu. Même les femmes, allez savoir pourquoi. Cependant, d'être sur un total pied d'égalité comme à présent lui plaisait énormément.

Eprouvant une nouvelle bouffée d'envie en sentant la main de Serena frôler sa ceinture, c'est bien avec plaisir qu'il se laissa attirer vers elle, Serena contre le mur. Leurs lèvres l'une contre l'autre et leurs langues qui dansaient de concert, Castiel l'avait tout de même aidé à retirer ce qu'il avait sur les épaules, détachant ses mains d'elle pour la peine. Laissant le tissu tomber au sol dans un bruit discret, Ceci fait, il avait une nouvelle fois reposé ses mains à ses hanches, venant un peu plus se coller à elle sans l'écraser non plus contre le mur. Continuant ses baisers, il avait doucement déplacé une main en un premier lieu sur le ventre de la jeune femme, la caressant de ses doigts avant de glisser lentement sa main plus bas, descendant par dessus le sous vêtement qu'elle portait, sans aucune brusquerie, à simplement venir la caresser au travers. Délaissant sa bouche, Castiel était venu glisser la sienne au cou de Serena, embrassant sa peau de ses lèvres, à descendre jusqu'à son épaule fine, son autre main caressant toujours sa hanche et sa cuisse.

Le moment était plus que plaisant.  J’aimais beaucoup la réceptivité de Castiel. C’était agréable des partenaires qui participaient sans… En faire trop ou trop peux. Alors que j’attirais Castiel vers moi je sentais sa peau coller la mienne, contact loin d’être désagréable. Une fois sa chemise totalement enlevée et notre baisé repris, je ne me lassais pas de passer mes mains sur sa peau, profitant de l’homme séduisant qu’il était. Je sentais ses mains sur mes hanches mais le laissais faire curieux de découvrir la suite.

Je sentais mon estomac se contracter doucement et agréablement lorsqu’il passa sa main au niveau de mon ventre et me cambrais doucement contre lui lorsqu’il laissa glisser sa main plus bas, gémissant discrètement alors que ses lèvres avaient quittées les miennes et s’occupaient de mon épaule. J’appréciais énormément ce contact. Assez pour me faire ressentir une pointe d'envie mais pas assez pour la combler non plus; Une sorte de jeux plus qu'agréable aux quel mon corps réagissait au quart de tour. Je laisser aller ma tête doucement montre le mur derrière moi et fermais les yeux pour savourer le moment plus qu’agréable. Je laissais mes deux mains reprendre leurs places sur sa ceinture et m’affairais, les yeux clos à lui enlever sa dernière barrière. Je réussis, sans être trop maladroit à défaire sa ceinture et finalement ouvrir son pantalon, entrecoupant mes gestes par quelques caresses sur son membre au travers du tissu.

J’appréciais ce moment avec Castiel, savourant le fait qu’on prenne notre temps sans être trop long, ni tomber dans de la romance : fleur bleu et praline, mais sans non plus nous sauter dessus comme des bêtes en manques et juste baiser. Il y avait une sorte de respect et une recherche du plaisir de l’autre qui me plaisait. Du coup, alors que je penchais ma tête vers sa nuque pour doucement suçoter sa peau à cet endroit sensible, je passais doucement une de mes mains entre les deux dernier bouts de tissus qui le couvraient en caressant doucement son érection, avant de finalement, au bout de quelques caresses, passer ma main de l’autre côté de son caleçon, ou boxer, de sorte à toucher sa peau tendue et chaude. J’enroulais tant bien que mal ma main autour de sa queue, laissant mon pouce jouer avec son gland, alors que mes dents étaient venues mordiller doucement son lobe d’oreille, mon souffle chaud allant légèrement lus vite contre la peau de sa nuque. Je ne pus m’empêcher de susurrer doucement:

"Heureuse de voir que vous appréciez ce moment autant que moi Castiel!"

Le russe avait senti les mains de Serena se reposer à sa ceinture, la laissant bien volontiers faire, sachant quel était le but de la manœuvre. Effectivement, d'une façon des plus plaisantes, Serena avait défait sa ceinture, puis son pantalon, sentant ses mains par moments venir caresser sa virilité au travers des vêtements qu'il portait encore. Pour plus trop longtemps. Castiel avait par la suite ouvert les yeux, mais les avait vite refermés de plaisir en sentant les lèvres de Serena se poser à son cou et ses mains qui s'affairaient plus bas. À en un premier lieu encore le caresser par dessus ses vêtements, avant de sentir la main de la jeune femme se poser directement sur son membre, le prenant en main et lui arrachant un discret soupir de plaisir à ce contact.

En effet, il passait une très bonne soirée. Déja le vernissage en soit se passait bien, il avait passé une bonne journée avant … Et la, il était dans les couloirs de sa propre galerie, quelques lumières allumées, de ci de la. Pas autant qu'en temps normal, mais assez pour au moins se voir l'un et l'autre. Avec une jeune femme rencontrée à peine, sa main à lui la caressant au travers de ses sous vêtements, leurs corps l'un contre l'autre, et sa main à elle caressant son membre et ses dents lui mordillant l'oreille. Une soirée comme il les aimait, qui mêlait Art, champagne et sexe. Que demande le peuple !

Ceci dit, Castiel eu un sourire amusé à la constatation de Serena. Et aussi d'un coté, ravi de savoir qu'elle appréciait elle aussi. Pas que le doute subsistait mais sait on jamais.

Il y aurait eu un soucis si je n'appréciais pas.

Et pas qu'un peu ! Non mais le jour ou Castiel ne sera plus en état de bander face à une belle femme, il ira se pendre, c'est tout. Si du moins il ne crève pas d'une crise cardiaque avant. Quoique, il avait de l'entraînement. Donc pas trop de soucis, mais on ne sait jamais. Qu'importe. A son tour, Castiel avait glissé sa main un peu plus haut, pour mieux aller la glisser dans sous sous vêtement, pour venir caresser doucement l'entre jambes de la jeune femme, appliquant quelques légers mouvements sur elle, prenant son temps pour faire encore grimper l'envie. Puis il l'avait descendue un peu plus, affichant un sourire bien que Serena, sa bouche à sa nuque, ne pouvait le voir.

On dirait que nous sommes deux à apprécier on ne peut mieux tout ceci.

Vu comme Serena était humide, voilà de quoi l'en exciter lui même un peu plus. Sans précipitation aucune, Castiel vint après d'autres caresses, glisser deux doigts en elle, lentement. Faisant de petits mouvements de va et viens en elle pour débuter, avant de doucement presser ses doigts en elle, la caressant au passage de son pouce, tandis qu'il était allé une nouvelle fois embrasser son cou, happant doucement entre ses lèvres la peau claire de la jeune femme.

Je sentis son sourire contre ma peau et rigolais doucement à sa réplique ma tête toujours nichée contre son cou, mon souffle caressant sa peau. Pas que j’avais quelque chose contre les gays ou que j’étais homophobe mais si jamais je ne lui avais pas fait effet au moment où j’avais passé ma main entre son jeans et son boxer je l’aurais plus tôt mal pris et serait clairement retournée un étage plus bas énervée en essayant de l’éviter pour le reste de la soirée. J’aurais peut-être aussi fini au bar ou dans un bar en fonction de mon envie de fuir, pour noyer ma frustration dans un délicieux Pisang orange. Mais au final les choses se déroulaient de manière plaisante et avec beaucoup d’envie, l’un vis-à-vis de l’autre.

Je me cambrais contre lui en sentant sa main passer de l’autre côté de la dentelle qui recouvrait mon intimité, et exerçais une pression légèrement plus forte sur son membre pour montrer ma réceptivité à son geste. Alors qu’il faisait grimper mon désir déjà bien présent je remontais une de mes jambes le long de la sienne, accentuant les sensations que je ressentais. Je souriais à sa remarque et pour réponse passais ma main plus bas contre sa verge et fis deux trois lents vas et viens avant de reprendre ma position initiale enroulée autour de sa queue.

Je le sentis à nouveaux sourire contre moi et laissais échapper un petit gémissant, plus bruant que le précédent n’empêche, lorsqu’il inséra deux doigt en moi avant de déglutir difficilement, mon cœur commençant à s’emballer tout comme ma respiration. Je le laissais mener la danse, ne bougeant quasi pas, voulant voir jusqu’où il irait. Et je ne fus pas déçue. Je sentais la pression exercée par les doigts de Castiel, ses dents contre ma peau, et répondis en gémissant à nouveau doucement contre sa peau que j’avais recommencé de mordiller, ma respiration de plus en plus rapide. Je sentais des frissons me parcourir la peau et avoir de plus en plus chaud. Le désir ressentis commençais à devenir assez intense et mon envie de plus toujours plus forte.

Je lâchais son membre pour descendre légèrement son pantalon, histoire d’avoir un meilleur accès avant de commencer des vas et vient sur toute la largeur, ma seconde main venant rejoindre la première m’appliquant à la partie inférieure de sa queue. A chaque fois que j’arrivais au bout de sa queue je laissais ma main jouer avec son gland avant de redescendre. J’augmentais la cadence petit à petit, la calant sur ma respiration rapide due au désir éprouvé pour lui. Ma jambe toujours relevée contre la sienne, elle était avec le mur mon seul point d’équilibre, mes mains étant occupées à s’occuper du membre de monsieur.

Alors que nos caresses se faisaient plus audacieuses je remontais mon visage en laissant une traînée de baisé sur la peau de Castiel à la hauteur du sien et embrassais le coin de sa bouche avant de happer ses lèvres dans un baisé, accentuant encore légèrement la cadence de mes mains.

Un sourire au coin des lèvres, le petit gémissement qu'eu Serena lorsqu'il inséra deux doigts en elle était on ne peut plus agréable à entendre. De part les réactions de la jeune femme, Castiel comprit sans mal qu'elle appréciait la chose. Un truc lui disait que si elle n'aimait pas telle ou telle chose, elle aurait su comment le lui faire savoir. Peut être au lieu de lui mordiller sa peau, elle l'aurait carrément mordu tiens. Alors, il continua à bouger ses doigts en elle, cherchant à l'exciter davantage.

Castiel sentit les mains de Serena lui descendre un peu plus son pantalon, et avec plaisir, ses mains toutes deux alors occupées à venir caresser sa virilité, y allant toujours à bouger ses doigts en elle, son corps se tendant doucement sous l'envie qui ne faisait que grimper en lui. Soupirant de bien être à tout ça, autant d'excitation, il avait un peu tourné sa tête vers Serena en sentant ses lèvres passer sur sa peau, chose bien agréable, avant de sentir ses lèvres contre les siennes, soupirant contre elles en sentant ses mains s'affairer a son membre.

Mais bon. C'était bien sympa tous ces préliminaires la, de s'échauffer l'un l'autre, à se chercher, à faire naître le désir … Mais clairement, le désir la, il était bel et bien présent et avait bien grandi. Il était quand même temps de passer aux choses sérieuses. Alors, en un premier temps, Castiel avait rompu sans brutalité le baiser, puisretiré sa main de l'entre jambes de Serena, et recula légèrement pour se défaire de ses mains à son membre. Les siennes, il les remonta aux hanches de la jeune femme, pour aller attraper doucement son sous vêtement et le lui faire descendre le long de ses jambes, les caressant au passage lorsqu'il les remonta sur elle. Ceci fait, il lui fit remonter ses bras sur lui, l'invitant à les passer autour de ses épaules.

Si tu veux bien t'accrocher …

Murmura Castiel, très, très envieux de passer à la suite. Le faire dans une des allées de sa galerie? Oh allez, comme si c'était la première fois... Une fois Serena accrochée à ses épaules, il fléchit un peu ses jambes pour aller passer ses mains sous les cuisses de la jeune femme, et les lui relever, l'appuyant un peu contre le mur pour équilibrer un peu la chose. Libre à elle de passer ses jambes autour de sa taille. Ses cuisses écartées autour de lui, doucement Castiel alla placer son membre contre l'entre jambes de Serena, et lentement, vint la pénétrer. Non sans un bref soupir de plaisir à cette sensation. Une fois alors entièrement en elle, tournant la tête pour embrasser la joue de son amante, avant de commencer à bouger en elle, tenant Serena solidement.

Castiel savait s'y prendre. Le moment était plus qu'agréable et avoir ses doigts en moi me faisaient le plus grand bien. Un grand bien que j'essayais de lui rendre en caressant sa virilité bien tendue. Il soupira contre mes lèvres lorsqu'elles se rejoignirent pour un baisé tendis que nos mains s’affaissaient chez l'autre. C’est avec une légère frustration que je le laissais s'éloigner et se défaire de mon emprise mais ce ne fut que de courte de durée. Ses mains étaient bien chaude sur ma peau dénudée.

Je passais mes bras autour de sa nuque après son invitation en souriant de manière joueuse :


« Mais avec plaisir ! »


Je lâchait un petit halètement lorsqu'il me porta mais c'était loin d'être une marque de déplaisir. Je passais mes jambes autour de sa taille et gémis doucement alors qu'il me pénétrais tout aussi doucement quelques secondes plus tard. Il me tenait fermement et le mur froid contrastait avec la chaleur qui émanait de nos deux corps. Je sentis ses lèvres contre mes joues lorsqu'il commença à bouger en moi et ne pus qu'un premier temps fermer les yeux et poser ma tête sur son épaule en soupirant.

Mais bientôt ma bouche migra de son cou à ses lèvres dont je m'emparais pour un baisé doux et sensuel. Je réussit à faire bouger mon bassin doucement et fis des mouvements contraires au siens. Sensations dédoublées, plaisir décuplé... Que demander de plus. Alors que mes lèvres se séparèrent des siennes je posais mon visage dans le creu de son cou, retenant de plus en plus dificillement mes gémissements. Le plaisir ne trad pas à monter creshendo. J'avais toujours un bras autour de sa nuque, ma main s'agripant doucement à ses cheveux, tendis que l'autre était passé par dessous son bras, ma deuxième main accrochée à son dos. Je ne le griffais pas mais je laissais courir mes doigts sur sa peau exercant ci et là des pressions.

Je fus heureuse qu'il me tienne contre lui lorsque l'orgasme me frappa. Etant toute tremblente ça me permis de ne pas m'écrouler d'un coup. J'avais du mal à me remetre de mes émotions et du prendres quelques minutes pour me calmer contre son épaule avant de pouvoir enfin désserer mon étrainte autour de sa taille et me redresser. Je posais doucement un baisé sur sa joue avant de lui sourire et de me reculer légèrement. Nous étions encore dans notre bulle mais il faudra bientôt en sortir et retourner à la reception.

Le moment qui suivit ne fus pour moi pas un moment génant. Nous étions tous les deux consentant et adultes il me semble. Je me permis même de lui demander de l'aide pour la fermeture éclair de ma robe. Castiel était polis et vraiment gentleman. C'était agréable de finir ce genre de moment dans une bonne ambiance et non dans une ambiace de gêne ou de malaise parce que l'autre se fiche de vous. Je vérifiais mon reflet dans une des plaques en verres sur un des cadres et rajustais deux trois mèches qui avaient fait des siennes durant les débats. Je me tournais ensuite vers Castiel et m'approchais doucement de lui.


« merci pour la visite Castiel ! »


Sourire complice sur les lèvres Je lui tendis mon bras histoire de démontrer que pour moi nous nous quitions en temps que ... Bon amis ? Du moins pas de parfait inconnus.


Le reste de la soirée se passa dans le calme. Je ne sais pas si des gens avaient notés ou deveniés ce que nous avions faits mais aucun ne fis la remarque et je me gardait bien de le crier sur tous les toits. C'était un moment plus que privé après tout non ?

Allant et venant en elle, Castiel la tenait toujours dans ses bra, et, contrairement à elle, ne pouvait pas réellement caresser la jeune femme. C'était ça ou la lâcher alors … Il continua de bouger en elle, soupirant alors contre ses lèvres quand Serena se mit à bouger un peu son bassin pour aller à la rencontre du sien. Les sensations n'en furent que meilleures. Le baiser romput, Castiel garda ses lèvres closes pour étouffer ses soupirs de plaisir, sentant les doigts de Serena dans son dos, et surtout le plaisir qui montait en lui, entre eux, au rythme de leurs mouvements. Qui se firent un peu plus rapide au fur et à mesure ou les choses avançaient et évoluaient.

Serrant au mieux Serena dans ses bras lorsqu'elle fut traversée d'un orgasme assez évident à remarquer, il ne tarda pas à la rejoindre dans les méandres du plaisir, venant à son tour, en elle. Gardant ses bras autour d'elle à la soutenir, s'aidant du mur sans pour autant l'y écraser, il cessa petit à petit de bouger en elle jusqu'à etre totalement venu, reprenant un peu ses esprits et sa respiration en posant sa tête contre celle de Serena. Un petit moment pour ça, pour à la fois savourer ce plaisir ressenti et se remettre de tout ça. Sortant d'elle, il l'aida à se remettre sur pieds en la laissant bouger pour ce faire. La jeune femme sur terre, Castiel eu un petit sourire en sentant son baiser à sa joue. Et bien, ce fut un petit moment bien agréable il devait dire.

Vint ensuite le moment ou l'on tente de reprendre une apparence humaine à remettre ses vêtements et cheveux en place. Se rhabillant au mieux et donnant bien volontiers un petit coup de main à Serena pour sa fermeture éclair, lui se contenta de passer sa main dans ses cheveux dans l'espoir que ça suffira à les replacer. Voyant Serena se rapprocher, Castiel lui rendit bien volontiers son sourire à ses mots.

Mais ce fut un plaisir très chère.

Personne n'en doute. C'est ansi que du coup, bras dessus bras dessous, ils retournèrent à la reception l'air de rien. Dans ces cas la il valait mieux encore agir naturellement et pas faire genre il ne s'était rien passé, ça allait mieux. En tout cas, par après, Castiel ne pu vraiment passer toute la réception avec Serena. Disons qu'il avait des obligations à gauche et à droite, des gens qui venaient lui parler. Personne ne fit de remarque par rapport à leur petite escapade, et si tel fut le cas, Castiel ne le nota pas. Il n'était de toute façon pas rare que Castiel quitte les vernissages un moment mais généralement c'était pour le boulot, pour une personne qui désirait acquérir une toile ou quelque chose comme ça. Mais qui saura ce qui s'était vraiment passé de toute façon ?

En tout cas, à voir si par la suite Serena et lui seront amenés à se revoir. Que ce soit réellement pour le boulot, ou pour d'autres choses. L'avenir le lui dira.