La clé de l'affaire [Calista]

Sujet: La clé de l'affaire [Calista] 26/4/2011, 22:48

La clé de l'affaire...

Calista E. Alonzo – Julian O'Keenan

Les nuits tombaient. Et les jours se levaient. Evidement, c'était d'une logique. Mais bien souvent, Julian n'en voyait pas le bout et faisait bien des nuits blanches... Quand il était sur une affaire, pur et dur, on avait besoin de toute son attention et de son temps. Et là, l'affaire, c'était un cas exceptionnel.

En résumé, Jeremy Cock, un député, aurait été assassiné. Le corps avait été retrouvé, certes... Mais avec aucun indice, aucune preuve... Il avait été retrouvé en dehors de la scène de crime. Et sans la scène de crime, c'était un peu difficile. Et encore plus quand les policiers ne retrouvaient pas la balle, et ni la douille du crime. Et oui, le très cher député avait été tué par balle... Donc, il n'y avait rien. Rien de chez rien. Tout ce qu'on pouvait avoir, c'était … des témoignages. Énormément de gens voulaient sa mort. Beaucoup de monde avait un mobile. Les députés auxquels il était en concurrence, sa famille... l'argent ? Le comment il avait été tué paraissait trop personnel... et trop professionnel.

On pouvait bien dire que l'affaire pataugeait... et c'était une chose que Julian detestait tout au fond. Ramer alors qu'il y avait le tueur qui se baladait encore, en dehors du bâtiment. Isaac, son partenaire de boulot, n'aimait pas ça non plus... Les journaux n'aidaient guère non plus. Ces journalistes voulaient le moindre potins pour en faire toute une montagne, rien que pour envenimer tout ça. Le tueur devait bien rire, en regardant ce spectacle...

Mais l'affaire avait l'air d'avancer... Le fils du Cock, William, s'était rendu... Se dénonçant de l'avoir tué... Hum, qu'avait-il peur ? Sérieusement ? Il détenait un élément clé de l'affaire...

Julian sortit de la pièce, laissant alors à ce très cher William de se remettre de ses émotions et peut-être qu'il changera d'avis. Julian avait son plan... En tout cas, il s'apprêta de passer dans l'autre salle à côté, derrière le miroir, quand on l'interpella.

Sujet: Re: La clé de l'affaire [Calista] 26/4/2011, 23:32

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Julian & Calista.
« La clé de l'affaire »

Une nouvelle affaire ou plutôt sa toute première affaire. Cela fait quelques mois qu'elle venait d'arriver en ville et n'avait pas pris le temps de se reposer sur ses lauriers. Il fallait s'y mettre et ce rapidement pour pouvoir progresser de la même vitesse. Jeune femme sûre d'elle, indépendante et surtout forte de caractère, elle n'avait jamais eu de problèmes quand à se débrouiller seule, de cette manière elle était devenue très vite autonome et avait pût grâce à la générosité de son père , se payer une ravissante petite maison en ville histoire de ne manquer de rien à son arrivée. Perdre contre le destin? Ca ne fesait pas parti de son vocabulaire, la jeune femme n'aimait pas ce mot "perdre", elle avait une folle envie et une volonté de fer de faire partie des personnes qui gagne et ce peu importe le prix. Jamais elle n'oublierait le regard si creusé et si profond de son oncle lorsqu'on lui avait enlevé en une seule nuit sa femme et sa liberté, non bien plus.. Ses enfants même, sa famille toute entière. Calie avait toujours crû en son innocence, mais à l'époque, elle n'avait pas eu assez de force pour venir à bout de l'injustice dont il en était victime. Cet échec était à la fois une raison de continuer à se battre mais aussi et surtout une raison pour corriger l'injustice du monde entier. Elle n'avait pas son propre cabinet , ni sa propre entreprise d'avocats qualifiés mais fesait parti d'un société qui possédait les meilleurs avocats du pays. Calista était fière de pouvoir travailler ainsi sous le compte de personnalités aussi importante et attendait avec impatience le jour J celui ou l'on la nommerait enfin "Avocate à la défense" pour une affaire de crime ou autre afin que la défense puisse finalement triompher et encore une fois défendre de pauvres innocents enfermés et torturés à vie dans ses cellules de détention froides et obscures.

Ce jour vint très rapidement et un mardi matin en une somptueuse matinée printanière, un homme lui avait transmis un dossier d'une importance capitale.Assise sagement à son bureau la jeune femme pris une grande bouffée d'air frais avant de consulter le dossier de la personne dîtes décédée mais aussi de l'accusé. Une affaire criminelle, un homme avait perdu la vie lors de cet affront. Un homme d'une très haute importance, encore bien plus qu'un simple ouvrier, cette fois il s'agissait d'un député.Ses yeux ronds s'ouvrirent un peu plus à chaque mot inscrit sur ce papier froissé. L'autopsie avait révélé une mort par balle, la victime serait morte sur le coup et n'aurait ainsi pas eu le temps de prévenir la sécurité, qui puis est elle avait retrouvé , ce soir la , à son domicile. Aucun indice et apparemment aucun mobile, ni même un témoin sûr et fiable. A l'heure actuelle, les enquêteurs et policiers sont déjà en pleine trouvaille d'indices qui pourraient se révéler capitales pour la suite de l'affaire en cours. Les témoignages de la famille ne sont pas véritablement convainquant et par cette perte quelques peu falsifiés, seul un homme avait sût se dénoncer. Le dénommé William, fils de la victime, il s'était précipité au commissariat pour tout avouer. C'était lui le fameux meurtrier qu'il recherchait, c'était lui qui avait tuer son propre père pour obtenir satisfaction et richesse de sa part enfin c'est ce qu'il prétendait. La jeune femme redressa lentement la tête lorsque son collègue aussi bon portant qu'un coq en pâte lui avait expliqué toute l'affaire de vive voix, puis elle observa de nouveau ce dossier et son emprise sur la feuille de papier se fit plus forte. Impossible de croire qu'un enfant innocent puisse un jour tuer son propre père. A voir cette situation cela lui rappelait vaguement l'affaire "Omega" qu'elle l'avait baptisé. Sa tante morte par son oncle, impossible.. L'homme face à la jeune avocate avait poursuivit son long discours paraissant être infini. [i]La police refuse que l'on interroge l'accusé, pas tant qu'ils auront procédé eux même à l'interrogatoire."[i] il ajouta que l'officier chargé de cette affaire était un dénommé " Julian O' Keenan" et qu'il était très pointilleux sur les affaires. Pointilleux ou non, il fallait qu'elle interroge son client, c'était son devoir que d'en savoir un peu plus afin de mener l'enquête et de pouvoir trouver le véritable coupable, il était de son devoir d'observer son client de savoir si tout ce dont il dit est la vérité et ce n'était pas un simple policier qui allait l'empêcher de réaliser ce dont elle avait envie.

Rapidement, elle s'était précipité au volant de son véhicule et s'était rendue au commissariat même ou se trouver l'accusé. La rage au coeur et une colère monstrueuse. Pour qui se prenait-il pour savoir ce qui était bon et ce qui ne l'était pas ? Homme ou femme, policier ou capitaine d'une armée elle n'hésitera pas une seule seconde à dire le fond de sa pensée. Le seul bruit perceptible arrivé sur place fût celui des nombreux coup de fils passés de droite à gauche par les différents agents.Des femmes, des enfants même, on pouvait trouver toute catégorie de personne ici. Après avoir scruter les environs la jeune femme s'approcha d'un homme aussi enveloppé que son collègue au cabinet et pris la parole d'une manière sec et déterminé.

« J'aimerais m'entretenir avec l'officier Julian O'Keenan s'il vous plait .. »

« Il est absent ! »

Sa réponse fût rapide comme si la peur qu'il apparaisse sous ses yeux vient à lui d'un seul coup. Elle fronça les sourcils, non mais lui aussi s'y met à la prendre pour une imbécile. Non ça ne se passera pas comme ça. La porte au loin s'était ouverte, un homme en était ressorti et les gouttelettes d'eau sur le front de l'empoter s'étaient faîtes plus nombreuses lorsqu'il avait tourner le regard vers cet homme. Monsieur Julian n'est pas la hein? Mais dîtes moi M'sieur l'agent pourquoi transpirer autant, le jeune homme du fond vous ferait-il autant effet ? Un sourire de coin se dessina sur les lèvres de la jeune femme.

« Je vous remercie... »

Le bruit de sa paire de talons haut se fit entendre dans toute la pièce suivie de près par l'officier en surpoids lui ordonnant de revenir. Elle s'était approcher de l'homme venant tout juste de sortir de la pièce avec une rapidité folle mais une colère aussi monstrueuse qu'un lion affamé. Elle soupira longuement avant de s'arrêter à quelques mètres de lui.

« Officier Julian O'Keenan ! Il va falloir que l'on parle.. J'estime qu'il est dans mon devoir d'avocate d'interroger mon client ! »

Sujet: Re: La clé de l'affaire [Calista] 27/4/2011, 00:03

Voilà qu'il sortit à peine de la salle d'interrogatoire et qu'on lui sautait déjà dessus. Et bien dis donc... Et lui qui avait dit qu'il n'aimerait pas être déranger. Si on voulait le voir, il fallait dire qu'il n'était pas là... Sauf si c'était une personne importante, s'il y avait vraiment une information importante... Il leva son regard vers cette voix qui lui était adressée, car oui, on l'appelait bien. Et le pire, c'était par « Officier »...

Inspecteur, corrigea-t-il.

Ouais, ça faisait un moment qu'il n'était plus officier, d'autant plus qu'il avait été officier dans l'armée... Pendant une sacrée année d'ailleurs, lorsqu'il avait fait l'Irak mais ça, c'était dans le bon vieux temps, il y avait de cela dix ans...

Il dévisagea cette inconnue, essayant de savoir qui elle était. Il ne l'avait jamais vue donc, bon, il ne pouvait mettre un nom sur son visage. Quant à elle, elle le connaissait... Ou tout simplement, avait-elle de la chance, elle l'avait vu sortir de la pièce, et hop là... Mais bon, ça serait vraiment du hasard.. Surtout venant d'une avocate... Avocate ? Elle venait de défendre ce type... Ah ouais, déjà, pour le moment, selon Julian, il n'était pas accusé, puisque pour lui, il était innocent.. Et euh, pas besoin d'avocat à la noix pour le défendre. Sérieux. Déjà, Julian n'appréciait pas tellement les avocats, donc ça allait vite fait pour l'envoyer paître... Alors que ça serait un peu dommage, car il fallait avouer que pour une fois, pour un avocat, physiquement, celui qui était interrogé avait de la chance... Elle avait un joli visage, bien faite... Belle, quoi ! Mais elle paraissait déterminée et culottée... Ce qui ne changeait pas tellement de la plupart des avocats.

A qui ai-je l'honneur ? Répliqua-t-il, levant le sourcil, froid.

Non mais on ne lui parlait pas comme ça... Surtout, sur le fait, « il va falloir qu'on parle » et tout.. Hey, oh. Elle ne se présentait pas déjà, hein ! Pas besoin de foncer comme un taureau. On ralentit la cadence.

Il faut qu'on parle ? Vous vous croyez dans un café ? Et il faut qu'en même temps, que vous défendiez votre client ?

Oui, soit on lui parlait à lui, soit au client seul... Ou Les deux ? Non mais soit l'un ou soit l'autre... Quoique oui, les deux étaient possibles après, il fallait bien d'abord qu'elle s'entretienne avec son client. Elle se contredisait dans la même phrase. Même s'il fallait avouer que Julian jouait sur les mots.

Votre client ?

Ouais, c'était un peu trop tôt, pour le dire, puisque pour le moment, il n'était pas spécialement accusé.

Pour le moment, pas besoin ! Rétorqua-t-il, en faisant un signe pour dire qu'elle pouvait faire demi-tour.

Allez oust, du balai... Elle l'empêchait de bosser...

Sujet: Re: La clé de l'affaire [Calista] 27/4/2011, 21:19

Julian & Calista.
« La clé de l'affaire »

Silencieusement elle avait écoutait ses paroles sans même en dire un seul mot. Sa première impression vis à vis de cet homme venait plus de virer du négatif qu'autre chose et ce qui était sûr c'est que cette tête de mule face à elle ne la laisserait pas mener sa petite enquête tranquillement. L'homme devant elle n'était pas qu'un simple officier, il s'était permis d'ajuster son précieux titre "D'inspecteur", à vrai dire Officier ou inspecteur rien ne change, inutile l'un comme l'autre. Elle avait croiser ses bras sur sa poitrine et l'avait laisser poursuivre sa petite colère personnelle. Ce Julian n'aimait pas les avocats et les personnes fourrant leurs nez la ou il ne devrait pas être, avec elle il aura du fil à retordre, elle n'est pas du genre à s'esquiver aussi facilement. Il était judicieux pour elle de parler avant tout à l'enquêteur chargé de l'affaire afin d'obtenir piste ou indice d’où elle pourrait rebondir lors de l'interrogatoire avec son client. Dans le système judiciaire en Espagne c'est comme cela qu'il procède pour mener une affaire à la victoire. Les enquêteurs mènent leur enquête et fournisse leurs trouvailles dans un dossier détaillé aux avocats qui s'en servent pour décrocher le maximum d'information auprès de leur client, chercher un contre interrogatoire à leurs propos pour ensuite prouver leur innocent. Alors soit le jeune inspecteur ne semblait pas au courant de ce genre de système connu mondialement soit il était plus bête qu'elle ne l'aurait imaginer. Bête mais assez mignon il fallait le reconnaitre, pour un homme chargé de l'ordre il n'avait rien à voir avec son collègue qu'elle avait dû affronter quelques minutes plus tôt. Calista se posta juste face à lui, histoire d'affronter son regard sans sourciller une seule fois, ce n'était pas ce genre de gringalet qui allait l'effrayer. Une véritable frimousse creusé et stoïque, froide et sans expression particulière. Un homme, un vrai.. Doucement et de nouveau elle soupira face à ses dires. "Pour le moment , pas besoin" oh que si qu'il en avait besoin sinon l'affaire ne serait pas remonté jusqu'au Cabinet d'avocats le plus célèbre d'Amérique. Si Calista avait était choisie pour s'occuper de l'affaire c'est qu'il y avait une raison, l'homme que l'on accusé allait se présenter devant le juge et interprétera des propos stupides et complétement faux. Il était du devoir d'un avocat de la défense de contredire ses même propos pour pouvoir l'innocenter, ainsi était faîtes justice alors pour le moment, il n'en avait pas peut-être besoin mais par la suite qui sait ce qui adviendra de lui. Elle n'avait pas une seule fois sourit, rien qui puisse attendrir la discussion, elle s'était contenter de se poster devant lui, la respiration haletante et le cœur battant à plus de cent à l'heure par une colère qu'elle tentait en vain de dissimuler.

« Je suis Avocate à la défense, on vient de me transmettre cette affaire et pour qu'elle parvienne jusqu'au cabinet d'avocats je doute
que le client n'est pas besoin d'être défendu ! »

Son regard foudroyant et perçant tentait d'adoucir tant bien que mal le dialogue, ce n'était pas en s'énervant qu'ils obtiendraient justice tout deux. Elle avait besoin de discuter dans le calme et sérieusement, si il n'avait pas envie de le faire et bien tant pis elle se débrouillera seule mais ce qui est sûr c'est que son client nommé "L'accusé" sera interroger par ses soins tôt ou tard. Si ils voulaient gagner tout deux l'affaire, il serait bon de pouvoir coopérer, ce n'était pas en agissant dans son coin que tout allait avancer.

« Je vous prie de m'écouter ! Il est de nôtre devoir de coopérer pour le bien de cet innocent ! En Justice il n'y a pas d'amitié ni d'amour juste des gagnants et des perdants, à vous de choisir votre camp... »

Elle prit le temps de prendre une grande bouffée d'air frais, inspirant profondément avant de décroiser ses bras et de tendre sa main en direction de l'inspecteur. L'affaire pour tout deux serait électrique certes mais il était mieux d'agir comme elle l'avait aussitôt dit plutôt que de se la jouer "perso' et solo". Quitte ou double il fallait avancer prudemment en analysant chaque parole de chaque témoins, toute seule elle n'y parviendra pas, elle avait besoin d'aide, de son aide à lui. Cet inspecteur séduisant au caractère fort, priant intérieurement qu'il finirait par accepter son offre, elle espérait pouvoir très bientôt être également débarrasser de l'idiot derrière elle qui ne cessait de lui demander de quitter les lieux. * Je vous en prie accepter mon offre , c'est notre dernière chance. *

Sujet: Re: La clé de l'affaire [Calista] 28/4/2011, 20:43

Avocate à la Défense, et blabla. Oui, Julian n'était pas stupide. Ça faisait longtemps qu'il était dans la Police et qu'il menait des enquêtes. Et encore... Il connait les procédés, les protocoles et tout ce qui s'en suivait. Bref, tout ça pour dire que ça ne disait toujours pas qui elle était. Son nom, son prénom. On commençait toujours comme ça, non ? Par se présenter complétement. C'était toujours mieux de savoir par qui, l'accusé, était représenté. Si on nous posait la question, par qui était représenté le type... On n'allait pas répondre avec un « j'sais pas » en haussant les épaules. Non, pas très professionnel.

Ca ne me dit toujours pas qui vous êtes.

Oui, possible que Julian O'Keenan prenait les avocats de haut, mais c'était pour qu'on le laisse tranquille et qu'on le laisse enquêter. Oui, il n'avait pas fini. Peut-être que tout accusait le fils du député, mais son instinct lui en disait autrement.

Comme tout avocat, leur client a besoin d'être défendu.

Sans blague. Ce n'était pas étonnant. Sinon à quoi servait un avocat ? Jeune comme elle était, ça devait bien être sa première affaire, sûrement. Certes, cette avocate pourrait lui être utile dans la défense, mais non... O'Keenan préférait se débrouiller seul. Il avait ses sources et n'aimait guère avoir des gens dans ses pattes, et encore moins des fouineuses. Et des fouineuses qui choisissaient bien ses mots... « Cet innocent »... En plus, il fallait qu'ils coopèrent... « En Justice il n'y a pas d'amitié ni d'amour, juste des gagnants et des perdants,.... »Et blabla. Ben voyons. Philosophique tout ça. Si elle essayait de le prendre par les sentiments ou n'importe quel moyen, c'était déjà perdu d'avance. Elle allait vite s'en rendre compte. De quel camp il était ? Ce n'était pas écrit sur son front ? Il faisait juste son boulot, et il n'était ni gagnant, ni perdant... juste celui qui menait son enquête et qui faisait respecter la loi. Il n'était pas né de la dernière pluie. Il savait bien toutes ces choses. Elle n'allait pas lui rappeler son boulot et elle allait encore balancer d'autres trucs, non ? Il fallait qu'il accepte son offre, c'était leur dernière chance ? Ou...

Ou est-ce VOTRE dernière chance ?

A elle ? Car oui, autant jouer sur les mots.

Écoutez Mademoiselle... Avec tout le respect que je vous dois...

Ou pas. Puisqu'elle venait marcher sur ses plates-bandes.

Ne nous faisons pas perdre du temps mutuellement. Vous serez bien utile, ailleurs. Sur ce, j'ai du boulot.

Il s'apprêta à passer à côté d'elle pour rentrer dans la salle consacrée à regarder l'interrogatoire, derrière le miroir. Julian voulait voir le comportement de l'interrogé, pour capter la moindre attention du type. Il fallait qu'il réfléchisse à ce qu'il allait dire... Il avait une information capitale à délivrer, et ça, Julian en était sûr. Ca le faisait bien chier qu'il ne crache pas le morceau.

Sujet: Re: La clé de l'affaire [Calista]

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