Vol par effraction [Poséidon]

Vol par effraction

$Vol par effraction [Poséidon] Orlando_bloom_avatar_picture_99037$ $Vol par effraction [Poséidon] Iconjensenackles9$

Poséidon Ioannis – Julian O'Keenan

Encore un matin. Oui, encore un matin où il fallait se lever, mais si seulement ce n'était pas avant le réveil. D'ailleurs, Julian se demandait bien sûr pourquoi il le mettait puisqu'il se réveillait limite aux aurores... dans les environs de 5h30 – 6h. Seul, dans son grand lit, il s'étira... L'autre côté, les draps étaient froids... Il se mit à soupirer. Ouais, c'était silencieux. Personne pour partager sa vie. Non, ce n'était pas triste. Oh allez, quoi !

Il se leva, puis d'un pas nonchalant, se dirigea vers la cuisine pour préparer le café dans la cafetière. Il lui fallait toujours un café le matin. Sans sa dose de caféine quotidienne, les collègues subiraient sa mauvaise humeur, surtout Isaac, son partenaire de boulot. Oui, c'était limite s'il parlait beaucoup aux autres. Plus pipelette dans son genre, tu meurs ! Bien sûr, c'était ironique.

Pendant que le café se chauffait, Julian prit alors une bonne douche rapide. Il lui fallait ça pour mieux se réveiller. Quand il sortit de la salle de bain, il n'enfila qu'un jean. Il ne voulait plus attendre son café. Non, il n'était pas drogué. Oh ! Tout de même ! Mais il fallait que son téléphone se mette à sonner pour rompre ce moment de silence matinal... Julian récupéra son portable qui trainait sur le comptoir et jeta un coup d'oeil à la pendule : 6h32. Ouah, très matinal. C'était Isaac aussi. Il devait bien savoir depuis le temps que Julian n'était pas du genre à faire des grasses mat'.

Ouais, Ducon !

C'était bien sûr un « bonjour amical », surtout entre eux. Isaac en avait l'habitude du caractère de Julian. Il savait que c'était entre autre une marque d'affection.

Toujours autant d'amour et de délicatesse, mon bon vieux O'Keenan ! J'espère que la Belle au Bois Dormant a bien pris son café car on a du boulot sur la planche.

Heureusement qu'Isaac le connaissait bien. Ben ouais, après trois ans de partenariat dans la police, hein, tout de même, ce n'était pas rien.

Qu'est-ce qu'on a ? fit Julian, sérieusement, ne faisant pas attention qu'il venait juste de se faire appeler « La Belle au Bois Dormant ».

Un vol par effraction au Ranch de Poséidon Ioannis !

Ioannis ? S'étonna Julian. Le fils de l'ambassadeur...

Grec, oui ! Ramènes-toi !

Sur ce, Julian raccrocha, rangea son portable dans la poche de son jean, finit d'un trait son café, mit la tasse dans l'évier, attrapa un tee-shirt posé sur le dossier d'une chaise, et l'enfila. Bon, il avait tout, sauf sa veste, son arme et son badge. Toute une organisation. Enfin prêt, les clés de sa jeep en main, c'était bon pour la direction du Ranch de ce Ioannis qui semblait être en dehors de la ville. Evidement, élever des chevaux, le milieu de New York n'était pas le meilleur environnement. Il fallait un endroit calme, de magnifiques paysages et basta... Mais il fallait quand même y aller, car ce n'était pas du tout à côté. Après une petite heure de trajet, c'était bon... Enfin, heureusement, il avait su éviter les heures de pointe dans la circulation. Que c'était chiant quand les gens allaient tous au boulot en même temps, sérieux ? Passons, il était arrivé à destination et c'était le principal.
Il sortit de la voiture et put alors voir deux ou trois voitures de flics, la voiture d'Isaac et c'était tout. Il y avait la banderole jaune à l'entrée du ranch, et à l'entrée des écuries. Julian s'approcha, tout en saluant un des flics qui surveillait et contrôlait, normal, non ? Il sortit son badge pour montrer qu'il était aussi de la maison et pénétra alors à l'intérieur de l'écurie... Avec tous ces chevaux là, qui semblaient légèrement nerveux... Parmi les experts scientifiques qui essayaient de relever quelques empreintes... Julian repéra Isaac, son collègue.

Jones !

Et oui, il était là.

Alors, qu'est-ce qu'on a ? Vous avez pu établir une liste de ce qu'on a pu voler...

Julian regarda un peu autour de lui...

C'est quand même un sacré truc pour voler quoique ce soit...

Ouais, qu'est-ce qu'on aurait bien pu voler....

Montaya est en train de s'en occuper avec le propriétaire...

Où est-il ?

New York était plongé dans le noir de la nuit, du moins les alentours parce que pour ce qui est du centre ville comme Times Square était continuellement en ébullition. Peut importe l’heure à laquelle vous y allez, vous trouverez toujours tout un tas de personnes presque à ne plus savoir où aller. Les casinos, discothèques et les bars était bien entendu les lieux les plus fréquentés la nuit, en général du moins. Mais autrement, une grande partie des new-yorkais était en train de dormir profondément dans leurs lit, soit seul … ou bien dans les bras de leur compagne ou compagnon, ou encore dans les bras de leurs enfants, ce qui avait faillit être le cas pour notre cher Poséidon Ioannis. Sa fille, Sibylle s’était endormit dans ses bras alors qu’il lui racontait une petite histoire. De quoi parlait-elle ? D’une petite princesse qui vivait paisiblement avec ses parents dans leur château avant de fuir suite à la forte autorité de sa mère. C’est alors qu’elle quitte le domaine familiale pour se retrouver seule dans une foret immense abritant des animaux sauvages. Ne sachant pas où aller, elle avait décider de marcher droit devant elle pour trouver un endroit où dormir. Ce fut quand le soleil se leva que le roi remarqua que sa fille avait disparu, vous n’imaginez pas dans quel état il était. Lui qui tenait à son enfant bien plus qu’à la prunelle de ses yeux. Il avait chargé toute la garde royale de la retrouver le plus rapidement possible.
Qu’était-il arrivait à la jeune princesse ? Était-elle en bonne santé ? La suite de la petite histoire une prochaine fois car Sibylle était au pays des rêves depuis bien longtemps.

Poséidon la prit dans ses bras et alla la déposer dans son lit tout en douceur avant de lui déposer un doux baiser sur le front. Qu’elle était belle quand elle dormait, on dirait un ange. C’était son ange, la petite princesse de Poséidon. Une fois de retour dans son propre lit, il prit son ordinateur quelques temps, il était peut être tard mais il avait quelques petites choses à faire avant de tomber à son tour dans les bras de morphée.

La nuit semblait bien se passé du moins c’est-ce qu’il se laissé paraitre. Mais Poséidon était bien loin d’imaginer que son ranch ferait l’objet d’un vol.
Il avait du mal à vraiment trouver le sommeil durant cette nuit mais il avait dormit un peu, un petit peu, disons … deux ou trois petites heures de rien du tout. Et dire qu’il devait aller travailler le lendemain. Heureusement qu’il n’avait pas besoin de beaucoup d’heures de sommeil sinon bonjour la tête qu’il aura au réveil.
Mais ce réveil arriva plus tôt que prévu. Ce fut dans les environs de 6h qu’il entendit les chiens aboyer et pas comme à leur habitude. Cette fois, cela semblait plus aggressif. Fortement intrigué, le jeune grec se leva et se mit rapidement un tee shirt sur le dos pour ne pas sortir torse nu. Il arrive au bas de la porte d’entrée et regarda autour de lui. Bien qu’ils avait fait construire une niche pour ses trois chiens, les canidés n’y dormait jamais, il préférait les laisser en liberté. C’était uniquement pour les moments où il recevait du monde dans son ranch, pour éviter que les chiens ne sautent ou mordent les invités.

C’est alors qu’il aperçut comme un faisceau lumineux provenant de l’écurie. Que pouvait-il bien se passer là-bas encore ? Poséidon n’allait pas tarder à le savoir mais avait d’y aller il prit la première chose qui lui tomba sous la main, c’est-à-dire une sorte de batte ou quelques chose y ressemblant. Il n’aimait pas avoir d’arme chez lui, bien que c’était plutôt utile pour se défendre, mais avec Sibylle … il ne voulait surtout pas prendre le risque.
Le jeune vétérinaire grec s’approcha et une fois devant l’écurie, il ne vit qu’une lampe torche allumé, qui n’était pas la sienne en tout cas il n’en utilisait jamais. Que pouvait-il bien se passer ? En plus les aboiements des chiens avait réveillé les chevaux donc ça commençait un peu à hennir. Poséidon ne vit personne mais quand il s’approcha du casier où il mettait tout ce qu’il utiliser pour soigner ses chevaux, il remarqua que c’était ouvert. Bon certes ce n’était pas fermé à clé, mais c’était hors de porté des petits et lui seul y accéder donc il n’avait pas juger nécessaire d’y mettre un verrou. C’est ainsi qu’il remarqua que … tout son stock de morphine n’y était plus. Et il n’y en avait pas en petite quantité à l’origine.

Les chiens aboyait de nouveau, que se passait-il encore ? Il sortit de l’écurie et remarqua alors la présence de 2 hommes, ou femmes, impossible de les différencier de là où il était, partir en courant. Il étaient habillé de blanc et la dernière personne semblait boité, sans doute mordu par l’un des chiens. La discrétion, ce n’est pas leur point fort semble-t-il.

Alors que les deux autres partait, Poséidon traversa le ranch et retourna dans sa chambre pour récupérer son portable afin d’appeler les forces de l’ordre. Ce fut son premier reflexe après ce qu’il venait de se passer, en espérant juste que ce petit raffut n’ait pas réveillé sa fille. Décidément la journée commençait bien …

Quelques vingt minutes plus tard, la police arriva chez lui, il les attendait patiemment dehors. Plusieurs voitures s’arrêtèrent devant et dans son allée puis les officiers se dirigèrent vers le jeune homme pour connaitre la situation. Poséidon expliqua alors ce qu’il s’était passé et accompagna deux flics dans l’écurie pour qu’ils constatent par eux même le vol.
Peut après d’autres personnes arrivèrent et Poséidon était toujours en train de parler avec un officier juste devant l’entrée de l’écurie. Son interlocuteur lui posait tout un tas de questions auxquels le jeune grec faisait de son mieux pour lui donner des réponses précises.

Lorsqu'il demanda où était le propriétaire de ces lieux, Isaac lui fit un signe de tête... Julian se tourna alors vers la direction montrée, et aperçut alors effectivement Montaya interrogé ce type. L'inspecteur fit une tape sur l'épaule de son collègue.

Je vais me le farcir.

Enfin, façon de parler, mais en tout cas, sur ce, Julian s'approcha de Montaya et de l'interrogé.

Inspecteur Julian O'Keenan, se présenta-t-il...

Merci, Monsieur Ioannis ! Je vous laisse avec l'inspecteur !

Merci, Montaya !

Montaya s'en alla. Qu'il était charmant... Bref, O'Keenan se trouva donc seul avec le fils de l'ambassadeur. Chose qu'il n'avait jamais imaginé. C'était vrai, non ? Il était là à toujours s'occuper des affaires de drogues, ou de meurtre d'untel ou d'untel au milieu d'une ruelle... Et là, à s'occuper de quelqu'un d'assez haut placé. Pas qu'il en prenait pour son grade ou quoique ce soit... Hum. En tout cas, Julian espérait qu'avec tout ce fric, ce type en face de lui, ne prenne la grosse tête. De toute manière, personne n'empêcherait le caractère de l'inspecteur surgir pour le recadrer. C'était dans sa nature.

L'agent Montaya est là pour de simples normalités. Je suis chargé de l'enquête. Excusez-moi si je repose certaines questions qui auraient été déjà posées...

Ouais, car ces questions un peu bateaux pouvaient être très ennuyeuses, et puis à toujours répondre avec les mêmes réponses à chaque fois. C'était à se répéter et à se répéter sans cesse. Et puis il fallait que tout concorde, qu'il n'y ait pas des incohérences. O'Keenan avait jeté un coup d'oeil autour de lui avant de s'adresser à cet homme.

Vous avez un sacré ranch, dîtes-moi ! Ca fait un moment que vous l'avez ?

Et ces chevaux... En plus, ça sentait le foin, … l'écurie quoi ! Ca se voyait, non ? Bref, pas que ça puait, hein ! Mais non ! Du tout...

Savez-vous qui aurait très bien pu vous en vouloir ?

Enfin, on ne s'était pas pris à lui personnellement mais à ce qu'il possédait. Qu'il reformule sa question...

Enfin savez-vous qui aurait très bien pu savoir ce que vous possédez... Vous avez pu effectuer une liste de ce qu'on vous a volé ?

Poséidon fit un petit signe de tête quand il comprit qu’une autre personne allait lui reposer les mêmes questions auxquelles il a déjà répondu maintes fois mais bon. Un de plus ou de moins, qu’est-ce que ça change. Et de simple officier, il passait à l’inspecteur … enfin après tout, ils ne faisaient que leur boulot.
Depuis combien de temps il possédait ce ranch ? Oh et bien disons.

Cela fait bientôt sept ans exactement que je vis ici, auprès de mes chevaux. Peut être un peu éloigné de la ville mais au moins, c’est tout ce qu’il y a de plus paisible.

Quand eu vol, et bien.

Tout mon stock de morphine … et il y avait de quoi faire. C’était entreposé dans le casier derrière vous que je ne verrouille jamais. Personne n’accède à cette partie du ranch … jusqu’à cette nuit.

Le jeune grec venait peut être de répondre aux prochaines questions de l’inspecteur, mais disons que depuis quelques temps maintenant, il savait à quoi s’attendre. Poséidon anticipa même probablement quelques interrogations de son interlocuteur

Il y avait deux personnes, je n’ai pas distingué si c’était des hommes ou des femmes mais l’un deux s’est fait mordre à la jambe par l’un de mes chiens. Et ils étaient vêtu de blanc. C’est tout ce que j’ai pût voir d’eux. Expliqua-t-il

Tout ce blabla et ces policiers qui s’agitaient comme des puces un peu partout dans le ranch. Heureusement que les chevaux n’étaient pas nerveux et avaient l’habitude du bruit avec les groupes de gamins qui venaient de temps en temps pour des petits cours d’initiation. Enfin passons. Ioannis si sa petite princesse était toujours endormis ou non ? Avec les sirènes qui retentissaient en arrivant sur les lieux, elle avait certainement quitté le pays des rêves.

Euh, ce n’est pas que cela m’ennuie mais … j’aimerais bien aller m’occuper de …

A peine Poséidon eu le temps de parler qu’une petite voix se fit entendre et l’appeler. Son enfant était réveillé à cause de tout ce raffut, la petite avait un peu peur et voulait se blottir dans les bras de son père

Papa !!! Qu’est-ce qu’y a ? c’est qui eux ?

Sybille fit-il en la prenant dans ses bras
Ce n’est rien tout va bien. Ne t’inquiète pas d’accords, je t’expliquais tout à l’heure avant que ton grand père arrive.

Et oui, et oui, Monsieur l’ambassadeur en personne allait venir. Il avait été parmi les premiers à être au courant du vol qui s’était produit au ranch et voulait lui aussi savoir ce qu’il s’était produit.

Je vais te préparer ton petit déjeuner, va m’attendre dans la cuisine. Ajouta le jeune père avec un petit sourire destiné à son enfant qu’il chérissait plus que tout au monde. Puis avec un petit clin d’œil complice : Il y a même une surprise pour toi qui t-y attends

Dès que Sybille entendit le mot surprise, il fit un bisou à son père et couru en direction de la cuisine, toute excité de voir cette surprise. Poséidon la regarda partir et se tourna de nouveau vers O’Keenan.

Comme je disais … j’aimerais aller m’occuper de ma fille. Je reste bien entendu à votre disposition si vous voulez en savoir davantage.

Vraiment. Sans aucun doute. Il n'y avait pas mieux comme endroit pour s'occuper et élever ses bêtes. Ce n'était pas au milieu de la Big Apple avec toute cette circulation l'endroit idéal. Bien qu'il y avait des policiers qui se baladaient à cheval pour surveiller Central Park. Mais c'était tout.

Donc tout ce qu'on avait volé ici, n'était que de la morphine. Et bien, pour quoi faire ? Sans aucun doute pour faire un trafic de drogues... Mais comme c'était tout ce qu'on avait volé, comparer à d'autres choses, on savait pertinemment ce qu'on était venu chercher, et surtout comme c'était pas verrouillé, ça confirmait bien sûr l'hypothèse.

Quand on contient ce genre de choses, autant verrouiller par sécurité. Veillez à ça à l'avenir ! Prévint-il.

Mais autant le dire et il ne douta pas que l'homme en face de lui avait retenu la leçon. Non ? Quand on recueillait des enfants, on ne savait jamais ce qu'ils pourraient faire. On ne jouait pas avec de la morphine et un accident était si vite arrivé. Donc si le jeune homme ne voulait pas être victime d'un accident et d'une plainte... Comment pourrait-on avoir la conscience tranquille ? On ne pouvait pas négliger ce genre de choses.

Vous pourrez nous faire la liste de tous vos prestataires et de vos clients, récemment ?

Toujours savoir les entreprises qui livrent les médicaments, tout ça, c'était toujours bon à savoir. Même si Montaya avait sûrement demandé la liste, peut-être mais en tout cas, O'keenan l'exige. C'était la routine. En tout cas, le fait qu'il précise qu'un des chiens avait mordu l'un des ravisseurs les aide grandement. Les flics pourront alors relever un échantillon d'ADN. Le seul truc était de pouvoir avec quel ADN le comparer, soit déjà les différents clients de la liste, pour commencer. Il faudrait trier un peu tout ça, et rien ne laisser au hasard. Julian jeta un coup d'oeil derrière son épaule et un des scientifiques était en train de s'occuper à relever la trace d'ADN. Le chien ne semblait pas agressif donc ça allait... De toute manière, ils avaient les moyens de lui mettre un sédatif au pire pour le calmer.

Et voilà qu'en réalité, la victime de ce vol avait d'autres chats à fouetter, soit de s'occuper de... d'une petite fille qui arrive en courant. Qui arrive en plein milieu d'une scène de crime. Julian ne put qu'émettre un petit sourire face à ça … C'était une image très touchante... Mais bon, le flic avait des questions à lui poser.

Je comprends bien... Mais j'ai d'autres questions à poser.

Donc il pouvait peut-être l'accompagner ? Dans la maison, du moins... Car ici, ce n'était pas un lieu pour les enfants. Enfin, pas pour le moment... Bref, la petite fille était partie, et il ne fallait pas non plus la laisser seule sans surveillance.

Quelqu'un la surveille pour le moment ? Votre .. conjointe ?

Car franchement.. Apparemment le grand-père n'était pas là ? Et comme il voulait s'occuper de sa fille... Donc il était seul ?

Le grand-père ? Votre père, donc ?

Ouais Julian était curieux... Même si ça pouvait paraître rien à voir avec l'enquête, mais on ne savait jamais. Comme déjà dit, il ne fallait rien laisser au hasard... Il fallait tout envisager. Les questions n'étaient pas là pour enquiquiner.

Et voila qu’il demandait la liste des clients et fournisseurs de Poséidon. Pour les chalands ça risque d’être un petit peu compliqué, il ne se souvient pas forcement du nom de tout ses clients, mise à part les habitués du ranch mais sinon … Après pour les fournisseurs ça ne posait pas de problème en particuliers.

Je suis vétérinaire à mi-temps en centre ville donc je peux facilement me procurer toutes sortes de médicaments, et je ne me sers qu’aux laboratoires Vianex. Pour mes clients je vous donnerais la liste dès que possible

Le jeune père grec se montrait assez coopératif pour le moment mais cela n’allait peut être pas durer. Il n’avait pas du tout prévu de débuter sa journée ainsi et il faut dire que ça commençait à l’agacer. Heureusement que sa petite Sibylle était là pour lui redonner le sourire de si bon matin

Bien sûr, il fallait qu’on lui pose encore des questions. A quand la fin de ce petit interrogatoire se demandait-il. Bon il comprenait que ce O’Keenan ne faisait que son job mais quand même. Si on pouvait lui lâcher la grappe ne serait-ce que quelques minutes, ça lui ferait du bien.
Sa conjointe ? S’il parler en quelques sortes d’Elyse, ce n’était même pas imaginable. Ioannis ne laissera jamais cette femme, qui était sa femme auparavant mais c’est terminé, approcher et toucher Sybille. Plus jamais.

Je suis divorcé … pour le bien-être de ma fille.

Poséidon ne voulait pas en dire davantage. Ça vie privée ne regardait en rien cet officier de police se trouvant en face de lui. Et en plus de cela, ce flic était curieux, certainement un défaut, ou qualité … tout dépends de quel point de vue on se place; requit pour être de la police

C’est exact mon père lui-même. Il ne devrait pas tarder d’ailleurs. Il tient absolument à savoir ce qu’il s’est passé et je le comprends parfaitement. Je ne dirais qu’une chose … il vaut mieux que cette affaire ne fasse pas trop parler d’elle ou vous risquer de l’entendre très vite parler à vos supérieurs.
Ce n’est qu’un conseil … car quand il est de mauvais poil, ça pardonne pas

Bon Poséidon aussi voulait à tout prix éviter le scandale mais d’un autre côté, il voulait aussi prévenir du caractère de son paternel qu’il connaissait plus que bien même, surtout pour en avoir fait l’expérience plus d’un fois dans sa folle jeunesse