oops, I'm so sorry, mister ...? ♦ Castiel [hot ♥]

Castiel doit être un homme qui n’aime pas poser des questions, c’est bien le seul qui ne m’en pose pas et ça me surprend mais voyez, ça me rassure et c’est bien mieux comme ça. Au moins je n’ai pas le droit aux questions gênantes et dérangeantes. Peut-être qu’il s’en fiche ou qu’il se pose des questions, peut-être qu’il n’ose pas et d’un sens, ça m’arrange. Je le déshabille bien rapidement, lui faisant remarquer que l’on devra se voir plus souvent et son petit commentaire m’arrache un sourire. J’aime quand c’est réciproque, ça prouve qu’au moins je plais toujours et que dans ma matière, je suis le meilleur, du moins je fais parti des meilleurs car je sais qu’il y en a qui sont au même niveau voir même a un niveau plus au dessus si c’est possible. Baiser avec lui, ce que ça m’excite. J’ai tellement envie de son corps, le mien est attiré comme un aimant au sien. Je réponds à son baiser puis j’incline ma tête sur le côté lorsqu’il déposa ses lèvres dans mon cou, descendant ces dernières le long de mon torse. Ces baisers m’arrachent un long frisson et le regarder faire me fait beaucoup d’effet. « Tu aimes mon tatouage ? » Dis-je en affichant un sourire en coin, un sourire qui veut tout dire. Je le laisse me déshabiller ensuite, soulevant mes fesses et mes jambes pour l’aider à me déshabiller entièrement et son regard qui parcourent mon corps me fait beaucoup d’effet. J’aime quand on me déshabille du regard, quand on me dévore.

« Oh bébé, j’aime t’entendre me dire ça … » Dis-je en faisant un clin d’œil puis je me redresse légèrement et dépose un baiser langoureux contre ses lèvres. J’aime quand on me complimente, surtout quand cet ange me complimente. Cet homme est une créature de Dieu, un ange tombé du ciel. Je ne vois aucune imperfection. Je sens sa main sur ma virilité et j’écarte mes jambes tout en le regardant faire. Rien que de voir sa main me caresser m’excite d’autant plus et le pire c’est lorsqu’il me lécha, me pris en bouche tout cela après avoir insisté sur mon extrémité. L’extrémité c’est la mort, c’est ce qui a de plus excitant et qui me fait ‘sursauter’ de plaisir et qui me réveille comme il faut. Je glisse ma main sur sa tête, mes doigts se perdent dans ses cheveux noirs. Je bouge légèrement mes hanches, à l’inverse de ses vas et viens. Je tire ensuite ma tête en arrière, fermant mes yeux, mes lèvres entrouvertes, profitant du bien être qu’il me procure. « Oh mon dieu … plus vite ! » Dis-je presque impatient. C’est qu’il sait s’y prendre, c’est qu’il sait y faire avec sa bouche, et sa langue. C’est tellement plaisant. En y repensant, ça fait bien longtemps que personne ne m’a fait une telle gâterie. J’attrape ses cheveux ensuite et je lui impose une série de vas et viens, plus rapide mais je fais attention à ne pas trop glisser mon membre dans sa bouche histoire de ne pas lui faire une gorge profonde et que mon gland ne touche sa glotte, ce serait bête qu’il ait envie de vomir, pauvre petit angelot.

Je pince mes lèvres entre elles, serrant mes dents tout en poussant des gémissements bruyants puis je m’arrête, me sentant bien trop proche de l’orgasme. Mon bas ventre me fait mal, je suis gonflé à bloc et j’ai déjà ce liquide pré-éjaculatoire. « On dirait que t’as fait ça toute ta vie … ! T’as vu l’effet que tu me fais ? » J’attrape mon membre en main avant de lui donne un coup pas très fort avec sur sa joue et de la lui caresser avec mon membre puis je ne reglisse que seulement mon gland dans sa bouche mais je le retire ensuite. Je me lève ensuite et je prends mes fringues. « Ca te dérange si on va dans ta chambre ? Il y a plus de place … » J’attends qu’il m’y accompagne pour le suivre, posant mes affaires sur le sol avant de m’affaler sur le lit, écartant grossièrement mes jambes, sans aucune gêne. « Mets toi au dessus de moi, en 69, j’ai aussi envie de me faire plaisir ! » De lui faire plaisir également. Je lui fais un clin d’œil, souriant en coin.

Je ne sais pas ce qui lui donne autant envie, ce qui provoque cette excitation mais ça me plait. Je me sens tellement désiré par cet homme, personne ne m’a jamais autant désiré. Personne n’a jamais eu autant envie de moi comme il a envie. Peut-être est-ce qu’il est en manque ? Ou peut-être qu’il ne me résiste vraiment pas. Je ne sais pas, à vrai dire je l’ignore mais c’est loin de me déplaire au contraire, je me sens bien, ça me plait énormément et j’en redemanderais même encore. Je veux le revoir, que ce soit pour échanger de tels moments ou qu’il me donne des cours de langues… dans tous les sens du terme. J’ai envie qu’il me fasse des choses tellement mauvaises, j’ai envie qu’il me fasse du bien. J’ai envie de sentir son corps en effusion, j’ai envie de l’entendre frémir, de le sentir vibrer. J’ai envie de le voir dans tous ces états. J’ai tellement envie d’en savoir plus de cet homme, plus je passe du temps avec lui et plus il m’intéresse mais n’allez pas croire que je m’y suis attaché au contraire, ce qu’il y a entre nous ça me plait.

Je le sens me prendre en bouche puis introduire des doigts en moi. Je lâche des gémissements de plaisir, mon dieu les doigts c’est un truc qui m’excite le plus. Je suis détendu, même beaucoup trop et je prends mon pieds là tellement ses doigts me font du bien. J’ai envie de plus, ses doigts sont trop petits. L’ange a entendu mes prières vu qu’il s’enlève, se mettant face à moi pour reprendre mes lèvres, baiser auquel j’y réponds avec envie. Ses lèvres me rendent fou, j’ai envie d’y goûter encore et encore. J’ai envie de l’embrasser sans cesse, c’est comme une drogue. Ses lèvres sont si sucrées, si pulpeuses, si envoûtantes. Il met fin au baiser et me murmure que je l’excite. Je souris en coin et resserre légèrement ses cheveux dans mes doigts. « Rassure-toi bébé, c’est réciproque … » Dis-je dans un murmure. Il se redressa pour chercher un préservatif et je l’observe le mettre, même comme ça il reste bandant le monsieur. Je glisse mes jambes autour de ses hanches, soulevant mon bassin. Je sens son membre titiller mon entrée avant de me venir en moi. Je ne peux m’empêcher de gémir, non pas de douleur mais de plaisir. Je le sens bouger en moi, je ferme mes yeux. Ca me fait un bien fou, un truc de malade. Je veux même qu’il aille plus vite mais, la patience est une preuve de vertu. Je plante mon regard dans le sien, un regard intense et remplit d’envie.

J’ai envie qu’il me fasse toucher le septième ciel comme jamais personne ne l’a encore fait, je veux qu’il me fasse crier jusqu’à ce que je m’en brise les cordes vocales, jusqu’à ce que je n’ai plus de voix. Je veux qu’il me fasse décoller, qu’il me saute jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que l’on ne puisse plus rien faire. Je ramène un peu mes jambes à moi ensuite, afin de me faire moins étroit puis je prends mon membre en main, entamant de rapide vas et viens. J’enfonce ma tête dans le matelas, mes lèvres entrouverte, mes yeux clos profitant du plaisir qu’il me procure. Monsieur est assez imposant et pour le sentir, je le sens vraiment. « Oh pu…tain, plus vite … plus vite ! » Mais je n’attends pas en fait, je le retire et je me redresse avant de me mettre à quatre pattes et j’éloigne mes jambes, me penche vers l’avant me retenant sur mes avant bras. « Aller, viens bébé … »

Je n’ai jamais connu quelqu’un d’aussi passionné, qui prend plaisir à me faire du bien, qui prend son temps et surtout qui prend le temps de s’occuper de moi. Je n’ai jamais connu un homme aussi bon que lui, je n’ai jamais eu de tels orgasmes et un tel plaisir du moins, ça fait bien longtemps car je ne m’en souviens plus. Castiel est doué, c’est un amant dont je ne m’en lasserais jamais, pas aussitôt. Il n’est pas comme mes clients à me traiter comme du bétail, à penser qu’à son propre plaisir. Non, dans cette histoire, il y a nous deux, et pas seulement lui. Un partage intensif. Un partage si … unique. J’en ai croisé des hommes, mais des comme lui jamais. Il a de quoi se vanter, si jamais il est dans le besoin car c’est tip top. Bien sûr, j’en connais deux autres qui savent faire l’amour comme il se doit mais ce n’est pas la même chose. Tout est différent. Je me sens comme respecté bien que se faire sauter comme ça, il n’y en a aucun mais … pour moi il y en a. Déjà le respect de l’autre, prendre son temps à lui faire plaisir puis qu’il nous fasse plaisir à son tour. Un partage mutuel.

Je souris en coin lorsqu’il revient en moi et je pousse des petits gémissements. Oh mon dieu, ce que j’aime le sentir en moi. Je ne vous cache pas que j’ai plus l’habitude d’être soumis donc, me prendre un tel gabarie dans les fesses, c’est bien loin de me déplaire. Je serre les draps, restant penché en avant et je serre les dents. Le fait qu’il frôle ma prostate à chaque venues en moi et qu’il s’en rapproche de plus en plus me faire frissonner et trembler de plaisir. Sa main sur mon membre n’arrange en rien, ni ses baisers le long de mon dos. Comment est-ce que l’on peut résister à sa ? Cet homme me donne du rêve, il me fait planer. Je suis sur un petit nuage, dans notre bulle et surtout submerger par le plaisir. Je ne réponds plus de rien, le plaisir me ronge jusqu’à la moelle, c’est comme si je n’étais plus maître de moi, comme si j’étais sous l’effet d’une drogue qui me provoquait un effet intense.

J’agis instinctivement, je bouge mes hanches rapidement, de façon circulaire avant de resserrer mes fesses autour de son membre pour qu’il y ait moins accès du moins, plus difficilement et pour me rendre plus étroit. J’en perds la tête, je suis tout retourné. Je « m’excite » presque sur son membre, le faisant aller le plus profondément possible en moi, et rien que lorsqu’il tape ma prostate de plein fouet, je ne peux retenir mes cris tant c’est bon, tant c’est jouissif. Je me crispe, me sentant toujours aussi proche de l’orgasme mais je me retiens, pour combien de temps encore je n’en sais rien, mais je sens comme mon cœur battre dans mon bas du ventre, ces papillons qui se manifestent sans cesse tant je suis au bout, tant je suis gonflé à bloc. « Continue … ! » Je serre les draps comme je peux entre mes doigts, fermant mes yeux pour en profiter un peu plus avant que tout cela ne se finisse. Je continue de resserrer mes fesses autour de son sexe, sans jusqu'à aller le lui tordre non plus, ce serait bien dommage, pour un homme super compétant, super bandant.

Je ne peux m’empêcher de crier, ça me fait tellement de bien, comment cacher ce bien être, comment cacher de plaisir qu’il me procure, hein ? Puis nous sommes seuls et je pense que ça ne dérangera personne, au pire tant pis pour les voisins, je m’en fou totalement. Ca me plait, ce mec est un dieu et autant lui montrer, et lui montrer à quel point ça me fait plaisir. Pour une fois également, je ne simule pas pour exciter la personne. Ca me fait réellement du bien et je prends réellement mon pied. Je me sens tellement proche de l’orgasme, je me retiens mais c’est difficile. Je serre les dents, soufflant avant de déglutir difficilement. Je continue de crier, me cambrant, basculant ma tête en arrière continuant de bouger rapidement mes hanches sous l’excitation. Je le sens se pencher et son souffle s’écraser contre mon oreille. Je pince mes lèvres entre elles et je souffle, oh mon dieu ce que ça m’excite. Preuve qu’il aime m’entendre crier. « Oui … » Je me mords la lèvre inférieure sensuellement, tirant ma tête en arrière soufflant un peu. Je ne peux plus retenir tout cela, je ne peux plus me retenir plus longtemps … ça me fait mal puis j’arrive au moment clef.

Je pousse un cri, criant le prénom de l’ange finissant par venir sur sa main qui caressait mon membre puis je continue de bouger mes hanches jusqu’à ce qu’il finisse par venir également et je le fais se retirer de moi avant de me mettre sur le dos, essouffler puis je le regarde ensuite. « Quel homme … j’ai jamais connu quelqu’un d’aussi performant … » Dis-je dans un murmure puis je remarque ma semence sur sa main. J’attrape son poignet et je lèche sa main avec ma semence, relevant les yeux vers lui souriant en coin puis je lèche le surplus avant de déposer un baiser sur ses lèvres, un baiser sensuel et tendre à la fois. Plante mon regard dans le sien et lui fais un petit sourire. « L’angelot pourrait me prêter sa douche ? Et s’il le souhaite il peut venir … je crois qu’il en a autant besoin que moi … » Dis-je dans un murmure tout en caressant son torse, sentant son cœur battre à tout rompre.

Cet homme est divin, tellement beau, je suis sûr que c’est une créature envoyé par le diable, une créature qui pousse les gens à pêcher. Peut-être devrais-je en dire de même pour moi, vu mon métier mais lui, je suis quasiment sûr qu’il est pire que moi. Je me redresse ensuite, glissant mes doigts dans mes cheveux afin de me recoiffer un peu bien que bientôt, ils seront mouillés. Je me lève et je me tourne vers Castiel, inclinant lentement ma tête sur le côté. « C’est quoi ton secret … ? D’être aussi envoûtant ? »

Ca fait un bien fou, de prendre son pieds comme ça, autre qu’avec des clients ou des macs, ça fait tellement du bien de connaitre autre chose et de le faire en dehors de mes heures. Ca fait du bien de connaitre un homme comme lui, même si cela reste de la baise tout de même. Je me mords la lèvre inférieure lorsqu’il me dit que je suis bandant et je caresse sa joue du bout de mes doigts. En même temps, si je ne l’étais pas, je ne serais pas là à faire les trottoirs et à remuer mon joli petit cul pour aguicher. Je sais que je suis attirant, en même temps je fais tout pour l’être et c’est comme ça que marche le business. Evidemment, si t’es moche, personne ne voudra de toi, et c’est compréhensible. Même si on dit « un trou reste un trou » moi, personnellement quand je me retrouve avec un gros porc dégueulasse entre mes jambes, la joie n’y est pas, j’ai plutôt envie de vomir.

Je lui propose de faire une douche, je pense que ça nous ferait du bien à tous les deux surtouts l’état dans lequel on se trouve, surtout que l’on est dégoulinant de sueur puis couvert de semence. Je pense que ce serait plus judicieux d’aller prendre une douche plutôt que de s’endormir. Puis même, après cela je ne suis pas capable de m’endormir sans prendre une douche. Une douche après le sexe, c’est ce qu’il y a de mieux, c’est carrément appréciable. Castiel est alors naturellement attirant, naturellement doué hm … c’est ça qui est bon, c’est ça qui fait plaisir. Je me mords la lèvre inférieure lorsqu’il me demande de venir et je me dirige vers la salle de bain, emboîtant ses pas. Je me glisse dans la douche avec lui, déposant un baiser sur son épaule et je caresse le haut de ses bras lentement avant de glisser mes lèvres derrière son oreille. « Un ange sous la douche … quoi de mieux ? » Dis-je dans un murmure mais je me détache et je me glisse sous le jet avec lui avant de glisser mes doigts à ses lèvres, plantant mon regard vert dans le sien. Je pince mes lèvres entre elles et je caresse à nouveau ses épaules, du bout de mes doigts. « Si je te dis un secret, tu le gardes pour toi ? » Je glisse mes doigts à sa mâchoire et attrape ensuite son menton entre mes doigts, le faisant me regarder, basculant légèrement sa tête en arrière.

C’est dangereux, oui peut-être mais à dire vrai je m’en fiche. Peut-être qu’après cela, il ne voudra plus me revoir, peut-être qu’il me mettra à la porte, peut-être qu’il va croire que je vais lui faire payer mais non. Je lui dirais. Après peut-être qu’il s’en fiche de ce que je vais lui dire, et qu’il comprendra pourquoi suis-je autant performant que cela. Je dépose mes lèvres contre les siennes, fermant mes yeux, soupirant d’aise, collant mon corps contre le sien, glissant mes bras autour de son cou lentement. Un peu de tendresse, personne n’est contre non ? Bien que j’admets que mon comportement est totalement opposé à celui que j’avais juste avant mais, je suis comme tout le monde, j’ai aussi un peu besoin d’affection tout de même.

Que le prénom d’angélique ? Je ne sais pas, en fait je n’en suis pas sûr. Physiquement oui, son sourire qui me fait craquer, ses yeux bleus tellement parfaits. Cet homme est un ange, un ange déchu. Un ange tombé du ciel et qui se laisse pervertir par ces maudits humains. Il a raison, de toute façon s’il est tombé, c’est que ça doit être pour quelque chose. Je me dirige dans la douche avec lui, me glissant sous le jet avec Cassoulet tout en l’embrassant, en caressant ses épaules et ses lèvres. Puis la question sort, bien sûr que je le regrette déjà, bien sûr que je me demande pourquoi est-ce que je lui ai demandé. Pourquoi ? Suis-je idiot ? Suis-je bête ? Ou suis-je complètement médusé par l’homme qui se tient devant moi ? Je pince mes lèvres entre elles et je hausse les épaules. A qui est-ce qu’il le dirait ? Je ne sais pas, mais je tiens à garder la tête sur les épaules. Je me mords la lèvre inférieure et j’incline ma tête sur le côté avant de caresser son torse du bout de mes doigts. « Mon prénom, tu ne le sauras pas … à moins de le mériter. » J’affiche un sourire amusé, ne voulant pas qu’il se vexe. Je suis plutôt joueur puis, les seuls qui le savent sont lui et son fils mais c’est tout.

Je n’ose pas réellement, à vrai dire j’ai peur de sa réaction mais s’il me vire, très bien. De toute façon, je n’ai le droit de rien dire pour avoir des ennuis puis, je commence à avoir l’habitude que l’on me jette, que l’on me traine dans la boue et que l’on me traite comme une sous merde. « Je suis un gigolo. » Je lui affiche un petit sourire et je caresse sa joue du bout de mes doigts, inclinant un peu ma tête avant de déposer un baiser dans le creux de ses lèvres, soupirant de bien être. « Et ça ne me déplait pas … » Dis-je dans un murmure avant de déposer un baiser contre l’oreille de l’ange, passant mes doigts à son torse avant de prendre le gel douche pour lui en étaler partout sur son torse, sur son corps passant mes doigts réellement partout où je le peux, sans louper un endroit. « Mais rassure-toi, pour toi ce sera gratuit … » Dis-je en lui adressant un clin d’œil et je viens mordiller sa lèvre, tirant lentement dessus avant de la relâcher et je rouvre mes yeux, l’observant. Castiel sous la douche, ça vaut toutes les merveilles du monde, vraiment, c’est plaisant, ça fait un bien fou aux yeux.

« Le sexe avec toi, c’est tellement différent … » Dis-je dans un chuchotement, comme si j’avais peur que quelqu’un nous entende, comme si j’avais l’impression que quelqu’un nous espionnait. J’ai toujours peur, j’ai toujours l’impression qu’il me suit mais, ce n’est qu’une impression, je le sais mais voilà, j’ai quand même peur. Peur qu’il débarque et qu’il me le fasse regretter, qu’il m’humilie encore et encore. Je reprends ses lèvres des miennes, dans un baiser enflammé cette fois-ci. Je force le passage à l’aide de ma langue, la glissant entre ses lèvres et je viens la caresser sensuellement, sans pour autant vouloir l’attiser.

Je finis par avouer ce que je suis, par lui dire mon métier. En fait mon métier est la personne que je suis, ce que je suis et ce qui fait que je suis moi. J’ai honte quelques fois mais je ne suis pas trop pauvre non plus enfin, je gagne ma vie comme tout le monde mais je n’ai pas de quoi vivre dans une maison comme celle de Castiel ou autre, juste de quoi payer le loyer, subvenir à mes besoins et c’est tout. Je suis un peu surpris par sa réaction. J’attendais plutôt qu’il me repousse et qu’il me fasse sortir de là, qu’il me dise que je le répugne ou autre mais non, au contraire, il reste contre moi, dans mes bras. Il répond même à mon baiser. Je me mords la lèvre inférieure lorsqu’il se met à me taquiner et je hoche la tête. Bien sûr, qu’est-ce qu’il croit ? Que je demandais ça comme ça ? « Oui … tu sais la rivalité … » Je hausse les épaules. Malheureusement, c’est toujours comme ça. Je le savonne, glissant mes mains partout sur son corps n’en loupant pas une miette, ni une partie ni rien, j’en profite même pour le caresser au passage mais sans pour autant m’y attarder un peu plus. « Déjà que tu vas me donner des cours, je te paie à ma façon…c’est du donnant donnant ! » Je lui fais un clin d’œil, évidemment, je n’ai pas de quoi le payer et si mon proxénète découvre que je paie quelqu’un pour m’apprendre à écrire et à lire, il me le fera regretter et amèrement. Donc autant rester discret jusqu’au bout.

Je dépose un baiser contre ses lèvres, un baiser langoureux et remplit d’envie mais je pense qu’il ne vaut mieux pas que j’abuse des bonnes choses … mais de toute façon je ne pourrais jamais me lasser de lui, ça je le sais, j’en suis même sûr. Je souris lorsqu’il passe un bras autour de moi et je colle un peu plus mon corps contre le sien, caressant son torse puis il rompt le baiser, laissant ses lèvres contre les miennes et je le regarde. Je me détache ensuite et fronce les sourcils puis je hausse les épaules lentement. « Peut-être que tu me vois d’un autre œil ? Puis je sais que tu te posais des questions, donc j’y réponds. » Je lui fais un clin d’œil et caresse son torse du bout de mes doigts, caressant son téton lentement mais continuant d’insister contre, plantant mon regard dans le sien. « Je pensais que t’allais me virer de chez toi, aussi … » Avouais-je. Je glisse ma main le long de son torse, jusqu’à ses abdos, son ventre, son bas ventre puis sur son membre que j’attrape entre mes doigts. J’entame de léger vas et viens, histoire de le stimuler un peu, de le réveiller un peu bien qu’il le soit déjà légèrement puis je plante mon regard dans le sien. « Mais quelque chose me dit que tu l’aurais pas fait … parce que tu passes du bon temps avec moi. » Je souris en coin et je me mords la lèvre inférieure, glissant mes doigts à ses testicules lentement ensuite, les massant. Un tentateur ? Si peu.

Mais je suis fais pour, je suis un homme qui doit tenter les hommes ou même les femmes. Je suis un homme qui aime charmer les gens. Je me mords sensuellement la lèvre inférieure, plantant mon regard vert dans le sien avant de finalement nous rincer, puis je quitte la douche, attrapant une serviette et je m’essuie puis je la glisse autour de ma taille et me tourne vers lui. « Te rhabille pas … t’en as pas besoin. » Une fois qu’il s’est essuyé, j’attrape la serviette ensuite et l’accroche, une fois qu’il est sec. « Ni de ta serviette … »

Je ne vois pas pourquoi je le ferais payer. De toute façon, il l’ignorait et c’est en dehors de mes heures. Puis, comme il va me donner des cours, me permettre à apprendre à lire et écrire et à bien parler l’anglais forcément, il faut que je le remercie et le paie comme il se doit. Il le mérite de toute façon, il fait des efforts pour m’apprendre, il prend de son temps donc. Je me mords la lèvre en l’entendant me dire qu’il se pose des questions, forcément … normal qu’il s’en pose mais bon, c’est assez gênant et même je ne dois rien révéler de plus, seulement dire ça puis, je suis sûr qu’il s’en fou. On est seulement amant et rien de plus ne compte. En fait j’ai l’habitude que personne ne s’intéresse à moi, que personne ne m’apporte de l’attention ni rien. J’ai l’habitude de me sentir important seulement lorsque les clients prennent du plaisir alors que le reste du temps je me sens inutile et … si seul. « Pose les, peut-être que j’y répondrais … peut-être que non. » Dis-je en me mordant l’intérieur des joues. En effet, si ce sont des petites questions de rien du tout, tel que mon âge, de quelle ville je viens je lui dirais mais après le reste, si ça touche un peu trop mon travail, mis à part les tarifs et où on peut me trouver, je ne dirais rien de plus. Je n’ai pas le droit.

Cet homme n’est pas seulement qu’un bon amant mais, il a ce quelque chose qui fait que l’on pourrait s’y attacher, que l’on pourrait se laisser tomber dans ses bras sans problèmes. On a envie de prendre soin de lui malgré tout, de lui faire confiance … mais je n’ai pas le droit. Il ne faudrait pas que j’abuse des bonnes choses au risque d’y prendre goût et de ne plus savoir m’arrêter. De … sombrer. Ses baisers et ses caresses me font tellement de bien, oui réellement. J’ai envie de me laisser aller, j’ai envie de le laisser prendre soin de moi alors que d’ordinaire je ne supporte pas ça. Peut-être que ce soir j’en ai besoin … peut-être que ce soir j’ai besoin de me laisser aller. Ca me rassure de savoir qu’il n’y a même pas penser, ça ne doit pas être un homme méchant, au contraire. « Ca me rassure de savoir que tu ne l’aurai pas fait … » Dis-je dans un murmure, caressant ses cheveux. Au moins il s’en fiche de ce que je suis, ça ne le freine pas pour autant et ça ne le dégoûte pas. Combien de fois m’a-t-on jeté lorsqu’ils ont découvert ce que je suis ? Parce que je suis un nid à emmerdes et à saloperies, d’après eux. Certes, mais ce n’est pas de ma faute … je n’ai pas voulu de cette vie, et je n’en veux pas, mais je n’ai pas le choix. Je suis un être humain comme tout le monde, c’est juste que je vends mon corps pour pouvoir survivre et satisfaire mon proxénète.

On finit notre douche et je lui indique qu’il n’a pas besoin de s’habiller et même de serviette. Je me mords la lèvre inférieure ensuite et je hausse les épaules. « Rien du tout … Je te trouve simplement beau nu, beaucoup mieux qu’habiller. Tes vêtements me gâchent trop la vue … Parfois, ça devrait être interdit de s’habiller et de dissimuler ces délicieuses formes. » Dis-je dans un murmure avant de venir lui voler un baiser, glissant mes doigts dans ses cheveux, ne pouvant m’empêcher de soupirer d’aise. « Puis sait-on jamais, si on décide de s’y remettre … se déshabiller est une perte de temps … »

Je pince mes lèvres à sa question. C’est une très bonne question d’ailleurs. Je ne sais pas ce que je voudrais faire plus tard du moins si je pourrais changer de métier, si je pourrais choisir de faire autre chose. Je ne sais réellement pas ce que je voudrais faire. Je ne me suis jamais posé la question, en fait depuis que ma mère était une prostituée, je voulais devenir tout sauf ça, mais bien évidemment ça n’a pas loupé. Quand il s’est débarrassé de la mère forcément, il prend le fils. Je plante mon regard dans celui de Castiel et je lui affiche un faible sourire. « Je ne sais pas … » Dis-je dans un murmure puis je baisse mes yeux, un peu honteux pour le coup. Même plus qu’honteux. J’ai l’impression de ne pas avoir d’ambition, de but dans la vie … en fait ce n’est pas une impression mais une réalité. En fait, je n’ai plus aucun espoir de m’en sortir alors, à quoi bon vouloir imaginer une autre vie beaucoup plus paisible, et agréable. Je souris faiblement aux paroles de Castiel. Non bien sûr, je doute qu’il veuille m’aider de toute façon, il doit en avoir rien à faire, un peu comme tout le monde dans cette vie malheureusement …

Je trouve Castiel gentil la façon dont il agit avec moi pour le coup ce qu’il dit. C’est bien le seul à m’accepter comme je suis, le seul que je ne dégoûte pas parce que je traine mes fesses partout, que j’écarte les jambes au premier venu parce que je n’ai pas le choix. Bien que là j’ai le choix, mais voilà Castiel est quelqu’un de très attirant et délicieux à regarder. On ne s’en lasserait même pas, voir jamais. Enfin pour ma part c’est ainsi, parce que ce type je le regarde, encore et encore et je ne peux m’empêcher de le trouver encore plus beau à chaque seconde qui passe, est-ce possible ? Je passe ma langue sur mes lèvres pour les humidifier et l’observe, le dévorant du regard puis je me mets à rire. En effet, si on se baladait nu, on serait mal barré et on aurait des problèmes avec la police mais bon, il devrait faire une loi comme quoi on pourrait se balader nu … s’il fait trop chaud par exemple. De toute façon me mettre nu ne me dérange pas, vu que je le fais avec tout le monde et le premier venu donc, pour le coup du je suis pudique, je ne pourrais pas le faire.

Il me parle de ses mômes, je me mords à nouveau la lèvre parce que je n’imagine pas le pire. Enfin ça me gênerait pour lui parce que moi, je m’en fiche un peu. Je serais même prêt à expliquer la vie de l’un d’eux enfin, si c’est nécessaire (a). Je me retiens de lui faire la remarque, si ça se trouve ses enfants sont précieux donc il me laissera certainement pas y toucher, de plus je ne sais pas quels âges ils ont. Il me demande ensuite si je souhaite boire. Je le regarde et je hoche la tête. « Je veux bien de l’eau s’il te plait … » Autant se contenter du mieux pour la forme. Je souris puis je me dirige jusqu’à sa cuisine avec lui, regardant un peu autour de moi puis je fais une légère moue avant de soupirer un peu. « Tu es riche en gagnant de l’argent à cause de tes peintures ou … parce que tu fais un travail illégal en dehors ? » Je relève les yeux vers lui pinçant mes lèvres entre elles. Si ça se trouve, ça doit être un ami de Loreleï, il ira tout lui dire et il me battra. Je déglutis difficilement puis je lâche un long soupire. « En fait … il vaudrait mieux que je parte … » Dis-je soudainement méfiant puis je me lève.

Je serre les dents à son désolé. Pourquoi ? C’est la vie, c’est comme ça. Je n’ai jamais eu de but, quand j’étais petit, j’étais trop naïf et je voulais simplement ressembler à mon père, un homme très humble, très loyal … malheureusement, quand il est parti j’ai perdu tout exemple et j’étais encore trop jeune pour me dire que je ferais tout pour le rendre fier. Aujourd’hui je me dis que … qu’il doit avoir honte de moi, qu’il a du avoir honte de ma mère, et que ma mère a tout aussi honte. Mais malheureusement je n’ai pas eu d’autres choix que de suivre cet homme qui est aujourd’hui mon proxénète. Parfois j’ai envie de me jeter sous les rails d’un train, j’ai envie que tout ça se finit. J’ai envie que le cauchemar se termine. Je lui pose une question indiscrète, mais en même temps dans le milieu dans lequel je vis, qui dit argent dit activités illégales et même violentes. Je me contente de hocher la tête à sa réponse, restant quand même méfiant. Castiel doit être probablement l’un des leur … et rien que ça, ça me fait mal.

Je pense qu’il faut que je parte. Je me lève lui disant que je compte partir puis il ouvre la bouche. Je me tourne vers lui et pince mes lèvres entre elles. Ma place n’est pas là, en fait elle n’est nulle part ici. Je n’ai pas ma place ici, depuis bien longtemps maintenant, et je me dis même que je n’aurai jamais dû voir le jour. Il me demande de rester, indirectement et je peux lire dans ses yeux qu’il en crève d’envie. Enfin, c’est ce que je pense, après peut-être que je me trompe … comme souvent d’ailleurs. « Pourquoi t’es comme ça avec moi ? … » Je serre les dents puis je soupire. « Je veux dire, pourquoi t’es gentil … pourquoi tu ne penses pas qu’à ton plaisir… Tous ces bourges, ils pensent qu’à leur gueule, ce sont des brutes, des gens ingrats. Pourquoi toi, t’es pas comme ça ? Ou alors tu l’es mais tu dois bien cacher ton jeu … » Ils me traitent tous comme un moins que rien, ils me font faire des choses tellement horribles et le pire c’est que je ne dois rien dire si ce n’est de les satisfaire et de répondre à leur fantasme. « Tu veux me garder ici jusqu’à ce qu’IL vienne, non … ? » J’ai tellement peu confiance aux gens que je deviens vite parano, et surtout dans ces moments là. J’ai seulement peur de la mort, bien qu’elle me guette à chaque fois et qu’elle m’attend à chaque coin de rue, ça j’en suis sûr parce qu’un jour, il m’éliminera, sans merci.

J’ai envie de rester à ses côtés, j’ai envie de re-goûter à ses lèvres. J’ai envie qu’il me serre à nouveau contre lui, de sentir son souffle contre ma peau. J’ai envie que cet ange me fasse toucher le septième ciel, qu’il m’emmène dans son paradis. Faible, n’est-ce pas ? « Désolé … » Je m’égare, en fait je suis complètement perdu. Je ne sais pas comment agir avec les gens comme lui. Peut-être qu’au final, ils ne sont pas tous mauvais, puis comme dit, il y a des exceptions à la règle, comme partout.

Il m’avoue qu’il avait fait sa crise d’égoïsme, au moins j’ai envie de dire que c’est passé, et que de toute façon, je pense que tout le monde de toute façon en arrive là à un moment donner. Mais bon, si c’est passé et qu’il n’est plus comme ça, qu’il le regrette c’est une bonne chose. Je relève les yeux vers lui et j’affiche un petit sourire. Au moins il me voit comme un humain, comme quelqu’un de normal malgré que ce que je suis et non comme un objet sexuel, comme une poupée que l’on prend quand on en a envie et que l’on jette quand on en a plus envie. « Tu dois être le seul à me voir comme ça … » Dis-je dans un murmure, lâchant un long soupire avant de me mordre la lèvre inférieure. C’est triste, mais bon c’est comme ça malheureusement. « Merci… » Dis-je dans un murmure. Ca me touche, et énormément. Ca me fait du bien de savoir que quelqu’un ne me voit pas comme ça, comme un simple jouet, comme un animal, comme un objet. Je fais un faible sourire. En effet, mieux vaut ne pas savoir ce que j’ai pu voir, apprendre, subir. « Et mieux vaut ne pas que tu l’imagines ou que tu le saches … » Il risquerait de voir le monde différemment, bien trop et même, je n’aimerais pas qu’il ait pitié de moi car ce n’est pas ce que je veux, que les gens aient pitié de moi.

Il me demande qui c’est ce « il ». Je pince mes lèvres entre elles et je baisse mes yeux. « Il » est un homme horrible et redoutable. Un homme tellement mauvais, tellement répugnant. Un homme qui me fait peur. Je n’ai jamais osé me rebeller contre lui, du moins la seule fois que je l’ai fais, il me l’a fait regretter, et cette fois là c’est quand il m’a emmené avec lui après avoir tué ma mère. « Mon .. proxénète. » Dis-je en pinçant mes lèvres entre elles. Celui qui a ma vie entre ses mains, qui tire les ficelles. Celui qui m’empêche d’être libre et de vivre ma vie comme je l’entends. Celui qui me fait du mal à chaque fois que je ne vais pas dans son sens ou que, d’après lui je n’ai pas respecté ses règles. Je finis par m’excuser. Je suis assez parano et quelqu’un de paumé. Je ne sais plus différencier du bon et du mauvais. J’ai fréquenté tellement de gens mauvais que je vois le mal partout et pour moi qui dit riches dit le mal. Je souris faiblement à ses paroles, à mes yeux il est normal car de ce que j’ai vu, il est bien loin d’être comme les autres. « Dans mon monde à moi, tu es normal… » Après dans le monde ‘normal’, le sien et celui des autres, peut-être qu’effectivement il doit être vu comme une personne weird.

Il s’approche de moi et glisse ses mains autour de mon visage. Je plante mon regard dans le sien, l’observant et dépose l’une de mes mains contre l’une des siennes, affichant un petit sourire. Au moins me voilà rassuré. Peut-être que je peux faire confiance en cet homme ? Peut-être qu’il a raison et qu’il n’est pas si mauvais que je pourrais l’imaginer ? Je lui rends son baiser, soupirant d’aise contre ses lèvres puis je glisse mes bras autour de son cou, mes doigts caressant sa nuque jusqu’à remonter à ses cheveux puis je me détache de ses lèvres et viens contre lui ensuite, nichant mon visage dans son cou. « Merci …. » Dis-je dans un murmure. C’est dur à croire, d’imaginer que quelqu’un peut-être gentil et non mal intentionnée. Je pensais que des gens comme ça, ça n’existait pas. Mais d’un sens, ça me fait peur parce que je ne connais pas tout ça, la tendresse, la douceur et même les enlacements sans arrière pensée. Du moins, ça fait bien longtemps que je n’ai plus connu ça. Je me ressers ensuite un verre d’eau et je le bois rapidement puis me tourne vers lui. « C’est quoi ta boisson préférée ? »