And happy new year [Terminé / Hot]

On y revient ! Genre j’en venais souvent en parler du fait que Dorian me critiquait souvent ! … Pas plus qu’il ne m’en faisait lui-même la remarque d’abord ! (nianiania). Et donc voila ! Le moment tant attendu ! Il allait enfin me faire part de tous les vilains reproches qu’il avait à me faire. Vraiment j’avais hâte t’entendre ça ! Déjà il admettait qu’il me balançait souvent à la gueule ses remarques a la con. Un bon début, au moins il le reconnaissait. Et oui l’éloge de mes prouesses de temps à autre ça pouvait être sympa. Ne me faisait il pas lui-même souvent la remarque qu’il était un homme tout comme moi ? Il n’était pas au courant qu’un peu de flatterie a l’occase c’était plutôt sympa a entendre ? Petit « pff » a son truc de carrément s’extasier a ma vu ou a s’en évanouir. Nouvelle remarque à la con quoi. Et … what ? Froncement de sourcil a son histoire de pouf. Ashley ? Mais qu’est ce qu’elle venait foutre dans l’histoire elle ?

Bon en faite rapidement d’un air perplexe j’étais passé à une expression de mec totalement paumé. Total incompréhension. D’où c’était merveilleux avec Ashley ? Toujours contente ? Il savait nos petites pratiques ? Ah … ça … Non mais qui lui avait fait l’étalage de compliment ou quoi ? Il l’avait revu ? Appeler ? Parler d’une manière ou d’une autre ? Je ne comprenais plus rien. Et j’essayais de l’interrogé. A ouvrir la bouche pour demander d’où il sortait tout ça mais me rétractant a chaque fois vu qu’il ne s’arrêtait pas de parler. M’en sortant une nouvelle a chaque fois. Et oui elle avait des seins. C’st une fille ducon ! Mais je ne voyais toujours pas le rapport avec notre embrouille. Mais putain qui lui avait dit tout ça ?! Il ne pouvait pas l’expliquer clairement ?! Et de quoi faire la gueule vite fait avant une petite baise ? Mais putain j’ai jamais dis que c’était une pute qu’il arrête ça aussi !

Oh et la … Ce violent coup de sang. Cette putain d’envie de lui foutre une baffe immense a son histoire de viol. A en serré violement ma main sur mon portable pour évité qu’elle n’arrive dans sa gueule. Et … What ? Attendez, attendez, attendez … C’était moi bourré qui lui avait dit tout ça ? Ou il avait quand même parlé avec Ashley entre temps ? J’étais totalement paumé la. Tellement a tenté d’analyser tout ce qu’il pouvait me sortir que j’avais totalement abandonné l’idée de le couper pour demander des précisions ou me défendre de quoi que ce soit. Bien que soyons clair que je n’étais pas plus satisfait avec Ashley ça c’était et connerie et je ne vois pas pourquoi même bourré je lui aurais dis ça. Comme beaucoup de chose qu’il me sortait en faite. A et monsieur allait se faire foutre ? Tout seul comme un grand ? Ah non, il allait se démerder. Petit regard mauvais a cette dernière déclaration. A le suivre du regard quand il c’était lever et dirigé vers la porte et … quoi ?! D’où il s’avait cette histoire de casier ? Petite décomposition du fond de mon lit avant qu’il ne disparaisse …

Petite seconde a bugé, assit dans le lit. A tenté de comprendre se qu’il venait de se passer la. C’était violent ! J’avais pas tout compris. Le pourquoi du comment du moins. Surtout pourquoi s’il savait tout ça pourquoi il ne m’en avait pas parler. Crétin va ! A ce faire ses films tout seul dans son coin alors que de tout ce qu’il m’avait sortir la moitié était fausse et l’autre erroné. Non mais quel débile. Et après on parle de moi. Tss …

Enfin après ce petit temps de bug, mon agacement avait violement de nouveau eu raison de moi. Me relevant en envoyant la couette valsé, j’avais été récupérer nos sacs avant de me dirigé vers la commode. Foutant toutes nos fringues en vrac dedans. Partant à la salle de bain en faire de même avec ce qui se trouvait là bas. Mais putain il avait combien de produit pour cheveux et autre ce con ? Et après il s’étonne que je le traine de meuf ? Tss … Finissant par récupérer des affaires de ci de la, j’avais récupérer les sacs, descendant en bas. Même manège en bas. A récupérer nos affaires qui trainaient comme des fringues, caméscope et tout. Foutant tout ça dans un sac. La bouffe tant pis. On jettera tout ce qui se périme la prochaine fois. Enfin du moins la prochaine fois que moi au moins je reviendrais … Passant manteau et chaussure, j’avais ouvert la porte pour aller tout charger dans la voiture en deux voyage. Chose faite, il n’avait pas été difficile de suivre les traces de Dorian dans la neige, le retrouvant sur le ponton du lac. Allant en sa direction, main dans les poche et visage fermé je m’étais arrêté a l’entrée du pont, regardant Dorian.

- Viens. On rentre a New York.

Malgré mon visage fermé, je n’avais plus mon regard mauvais ou énervé. Pas plus que ça en tout cas. Juste qu’aucun sourire n’était sur le point d’apparaitre ça c’est sur. Ma voix elle était d’un ton ferme mais toujours pas dans l’énervement et encore moins a crier. Mais c’était un fait. On rentrait.

Les mains dans les poches de sa veste, à sérieusement se les cailler, Dorian ne décolérait pas. Tout son speech n'avait pas servi à grand chose si ce n'est vider son sac une bonne fois pour toutes la dessus. Peut être pas de la manière la plus agréable. Mais au moins c'était dit. Puis, il entendit des bruits de pas dans la neige derrière lui. Se rapprochant du pont sans pour autant y aller. Pas besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agissait d'Alby. Oh et heureusement qu'il ne voyait pas sa tête, le blond ayant préféré regarder le lac. Mélange d'énervement et d'exaspération. On lui explique comment en moins d'une heure quand même ils avaient réussi à passer d'un état de deux amoureux transi à … à ça ? Non mais s'ils n'avaient pas un très gros problème, il ne savait plus ! Rentrer à New York donc ? Dorian tourna finalement la tête vers Alby.

- Et c'est donc la ta réponse à tout ? Fuir ?

Ah ça la fait mal quand au final Dorian s'était lâché hein ? Quand il disait qu'il préférait fermer sa gueule pour éviter justement ce cas de figure. La fuite, ça c'était tout Alby. Quelque chose n'allait pas ? Oh, vite retournons nous cacher chez maman ! On est loin ? Pas grave allons dans une autre pièce ! Et ras la casquette ? Et bah rentrons tiens !

- Tu penses vraiment que ça va arranger quelque chose ? Mis à part éviter la possibilité que l'un de nous deux se retrouve réellement au fond du lac je vois pas ce que ça pourrait changer.

Au contraire. Ça, c'était encore un coup à faire des conneries. De grosses conneries. Alors non. Dorian ne bougeait pas. Même si …

- A moins que t'en aie rien à foutre.

Non mais parce que ok il était mignon Alby à dire vouloir faire des efforts, mais en attendant, qui avait proposé qu'au lieu de s'en foutre plein la gueule ils pouvaient plutôt se soutenir et se parler ? Non mais excusez-le aussi, il pensait qu'ils étaient des êtres un peu civilisés. Mais bien visiblement il les avaient sur estimés. Mais pour en revenir, peut être qu'au final Alby …. bah … il ne tenait pas tant que ça à eux ? Désolé mais la, c'était ce qu'il ressentait. Alby voulait rentrer pour qu'ils rentrent chacun de leur coté, et puis passer à autre chose.

Fuir ma réponse a tout ? Si mon visage n’était pas si figé dans une expression de neutralité totale ça aurait presque pu me faire sourire en coin. Oué. On va dire ça. Je ne voulais que fuir. Ici. Dorian. Nos disputes … S’il voulait. Qu’il pense ça …

Toujours les mains dans les poches, a le regarder sans réaction. Totalement de marbre. Je le laissais continué de parler. A me demander si je pensais que ça allait arranger quelque chose. Même si je n’en disais rien, évité que l’un de nous ne finisse dans le lac me semblait déjà être un bon point non ? Toujours aucune réaction quand au fait que j’en avais rien à foutre. Restant ainsi planté à regarder Dorian silencieusement quelques seconde.

- Je t’attends dans la voiture.

Dit pour le coup d’un ton très calme, toujours en regardant bien Dorian dans les yeux. Puis j’avais tourné les talons, reprenant le chemin inverse pour regagner la voiture sans attendre de si Dorian voulait encore me dire un truc ou quoi. C’était décidé pour moi, on partait. Arrivé a la voiture, j’étais monté dedans, coté conducteur. Allumant le contact, j’étais resté au point mort. Attendant patiemment Dorian tout en ayant allumé le chauffage histoire que celui-ci prenne au plus vite et qu’on ne ce les pelles pas trop longtemps. Puis faire dégivré un peu les vitre ça pouvait être bien aussi. Ne manquait plus que lui.

Pas de réponse de la part d'Alby. Enfin, la seule qu'il reçu, c'était qu'il l'attendait dans la voiture. Sans ajouter un mot, Dorian le vit faire demi tour pour se rendre sûrement jusqu'à la voiture. Ne bougeant pas plus, il le suivit de regard lorsqu'il s'en alla, sans chercher non plus à le retenir. Il le vit disparaître de son champ de vision et, peu après, il lui sembla entendre le bruit d'un moteur qui démarre. A cela, Dorian ferma les yeux et lâcha un soupir. Puis se retourna une nouvelle fois vers le lac, les yeux perdus dans le vide. Oh il pouvait l'attendre. Il pouvait même se casser s'il le voulait. De toute façon il ne savait faire que ça. S'en aller, fuir quand ça ne tournait plus à son avantage. Mais la, Dorian en avait marre. Mais marre …

Croisant les bras sur sa poitrine, Dorian se souvint sans peine de ce matin. Du bonheur quasi sans nom qu'il avait eu à se réveiller auprès d'Alby. De tout l'amour qu'il lui portait, de cette entente quasi parfaite. Et la ? A cause de quoi ? Une pauvre réplique à la con ! Alors oui, clairement, le blond en avait un peu marre. Marre de constater avec quel talent et quelle facilité ils avaient de se déchirer de la sorte.

Mais Alby, il avait fait quoi ? Il lui disait qu'ils rentraient ? Qu'il l'attendait dans la voiture ? Oh très bien. Grand bien lui fasse ! Parce que non, Dorian n'était pas prêt à venir. Pas du tout. Rentrer à New York comme ça, sans un mot ? Non. C'était un coup à ce que cette histoire se finisse une fois de plus très mal. Alors non, il ne bougera pas de la. Donc, tant pis s'il n'était pas bien vêtu chaudement, tant pis s'il était littéralement en train de se les geler, et qu'il avait véritablement faim … Quoique pour le dernier point c'était un peu oublié, quand quelque chose n'allait pas il n'avait plus d'appétit du tout. Non tant pis. Alors les bras croisés sur sa poitrine, Dorian finit par se poser à même le ponton, assis en tailleur sur la neige. Bah, un peu de froid en plus ou en moins …. ça finira peut être par éteindre le feu qu'il a au cul hein ! Et puis il voulait faire quoi à New York si ce n'est évidement fuir ? Retrouver sa mère ? Ses potes pour dire à quel point Dorian était pas beau pas gentil ? Une pouf pour s'envoyer en l'air et qu'elle lui dise à quel point il était bon et performant ? En tout cas être loin de lui. C'était sûr.

Du coup, Alby pouvait bien attendre autant de temps qu'il le voulait dans la voiture. Dorian ne bougera pas. Et dans le genre tête de mule, le brun devait savoir à force qu'il était un bon dans son genre. Les bras croisés à se les frictionner par moments, de toute façon, il ne sentait même plus le froid. Tellement il était … triste. Voila. Même plus en colère. Triste.

Dans la voiture, je patientais calmement. Assit la tête appuyée contre l’appui tête. A guetté quelque peu l’arrivé de Dorian dans le rétroviseur central si celui-ci daignait bien ramener son cul. Enfin je me perdais un peu aussi dans mes rêveries. Si on pouvait appeler ça comme ça. A repenser moi aussi a la mâtiné passé. A l’ensemble de ce moment de pure bonheur ou on était qu’amour. A se dire tout le bien que l’on pouvait penser l’un de l’autre. A quel point on s’aimait. Tout ça pour faire exactement l’inverse en ce moment même. Mais en même temps la je ne voyais pas ce qu’on pouvait faire de plus. Trop de chose avaient été dites pour que l’un ou l’autre ne s’en excuse. Et quand même bien ça serait le cas, il en resterait toujours un lourd ressentie par derrière quoi qu’on en dise alors stop. Partons d’ici. C’était la meilleure solution à mon sens …

Mais voila que j’avais beau attendre, pas de Dorian a l’horizon. Petit soupire à moi-même. Quel tête de mule ce crétin … Dernier coup d’œil au retro. Nouveau soupire. Et me voila a redescendre de la voiture, repartant vers le ponton ou j’avais laissé Dorian. Petit bug à le voir assit a même le sol. Comment bien tombé malade mon gars ! Petite tête d’exaspération avant de reprendre mon air de marbre et de partir vers lui. Me plantant a coté de lui, j’avais baisé les yeux pour le regarder.

- Désolé.

De ce que j’avais pu lui dire ? De ma réaction ? De mon emportement ? Non. Du fait que je venais de me baisser vers lui, passant mes bras sous les siens pour le relever d’un coup sec et qu’une fois chose fait, je m’étais baissé. Passant mon épaule contre son ventre tout en enserrant ses jambes, me redressant tout en le portant ainsi comme un sac. Tenant fermement ses jambes pour ne pas me prendre de coup et pour les poings bah … tant pis. Dans quelques mètres sa serait réglé. Quelques mètre pas facile avec l’autre qui gesticulé. Manquant d’ailleurs de me cassé la gueule plusieurs fois mais me rattrapant de justesse. Oh l’envie de lui gueulé à nouveau dessus. De lui fracassé le crane contre un tronc d’arbre pour avoir la paix était des plus tentante mais un peu de self contrôle, on y était presque. Arrivé a la voiture, et ce n’était pas du luxe ! J’avais ouvert la portière arrière du coté conducteur. Balançant quelque peu Dorian dedans avant de claquer celle-ci tout en faisant gaffe de ne pas lui arracher un pied au passage. Chose faite, j’étais vite allé à ma place, enclenchant la sécurité enfant de blocage automatique des portes. Serait con qu’après tout ses efforts ce con réussisse à s’enfuir.

- Et fais pas le con, j’ai pas envie d’avoir un accident.

Chose dites cette fois sur mon ton bien connu de la maman qui prévient avant de gronder. Non mais c’est bon, la neige, la route de fortune. Si en plus il se tapait le délire de vouloir ce jeter sur moi pendant que je conduisais pour me faire arrêter, on finissait dans le décor à coup sur. Enfin, moteur déjà allumé, je pouvais donc commencé a prendre la route.

Après avoir patienté un moment prostré par terre il entendit une nouvelle fois des bruits de pas non loin. Alby qui revenait. Bah tiens. Il venait lui foutre un coup de pied pour qu'il valse dans le lac ? Non. Désolé ? De quoi ? Dorian le su bien vite, en le sentant le remettre sur pieds rapidement et …

- Mais putain arrête !

Mais il est pas bien dans sa tête le gars ! D'ou il le traînait comme ça comme un sac patate ? Voulant bouger ses jambes pour protester le blond se contenta de gesticuler de protestation au dessus de son épaule, captant sans peine les fois ou il manquait de se péter la gueule par terre. Pas plus mal comme ça il aurait arrêté de dire des conneries. Mais non. Le gars avait quand même réussi son petit manège, à savoir l'embarquer jusqu'à la voiture et l'y foutre dedans. Lâchant un florilège d'insulte dans sa merveilleuse langue natale le temps qu'il ne fasse le tour de la voiture Dorian cligna quelques fois des yeux en voyant qu'il …. avait vérouillé les portes. Ne pas faire le con ?

- Mais …. t'es un grand malade …

Constata alors Dorian. Et après il osait dire que c'était lui le tyran qui faisait sa petite loi ? Non mais ou va le monde bordel ? N'ayant plus envie de parler, le blond préféra appuyer son coude sur la portière et poser son front dans sa main, à regarder le paysage sans vraiment le regarder. Et ça voulait dire quoi tout ça ? C'était une nouvelle fois foutu entre eux ? Nouveau rebondissement dans leur couple ? Et cette fois, il allait faire quoi Alby pour le faire bien souffrir ? Non mais c'est vrai quoi. Passer deux mois sans se séparer? Pas possible du tout quoi! Faut bien qu'ils aient leur quota de drame!