O'BRIEN ~ un jeune homme... pas comme les autres.

Mon physique ? Pourquoi vous voulez que je me décrive, vous n'avez qu'à me regarder ? Bon d'accord, mais je déteste parler de moi, surtout de mon physique, je ne me trouve pas très beau, bon je suis mignon, mais je ne me décrirai pas comme sexy. Je suis mince, peut-être un peu trop, mais je suis un peu plus musclé que je l'étais au lycée, faut dire que j'ai commencé la musculation à seize ans. J'ai les cheveux court châtain foncé et les yeux marrons. Parfois je porte des lunettes, c'est surtout quand je suis longtemps devant l'ordinateur, mais sinon j'ai pas vraiment besoin de les porter, par contre elle me font un petit style que j'aime bien à l'occasion. Je n'ai aucun tatouage et je n'ai pas l'intention de me faire, faire des tatouages.

Je suis quelqu'un de gentil, peut-être trop, j'ai peut-être un petit côté naïf, je suis du genre à pardonner les autres trop facilement, à me laisser marcher sur les pieds pour rendre les autres heureux. On pourrait penser que vivre avec trois gars m'aurait rendu arrogant, trop sur de moi, mais ce n'est pas le cas, pour certains trucs je manque de confiance en moi. C'est pourquoi mes amis sont souvent très protecteurs envers moi ainsi que mon grand-frère. Faut dire qu'avec ce qui est arrivé durant mon adolescence c'est normal que mes proches soient protecteurs envers moi, d'ailleurs moi aussi je peux être protecteur envers mes proches. Sinon je peux me montrer très têtu quand je veux, ainsi que perfectionniste. J'aime lorsque les choses sont bien faites, très bien faites. J'ai du mal à accorder ma confiance, ceux qui m'entourent sont les amis que j'ai depuis longtemps, avant l'évènement qui a changé ma vie. Depuis mes seize ans, j'ai beaucoup de mal à accorder ma confiance. J'aime l'art, par contre je dessine très mal, mais je joue de la guitare et chante un peu, bien que je le fais que lorsque je suis seul. Puis, je suis plutôt curieux, par contre je suis pas indiscret, si on ne veut pas me parler de quelque chose je ne vais pas insister comme je n'aime pas qu'on insiste quand je ne veux pas parler de ce que j'ai vécu. Je sais qu'on peut lire une partie de mon histoire dans le journal, après tout un adolescent qui disparait durant un mois, enlevé par un prédateur sexuel comme on le dit dans le journal… Bref, pour résumé, je suis quelqu'un de sociable, généreux, têtu, parfois naïf, mature, gentil, patient.

Je suis né dans une famille aimante, j'ai un grand frère et un petit frère, j'étais lui du milieu ce que je détestais. J'avais les affaire de mon grand-frère et mon petit frère était le plus chouchouter, bien qu'aucun était à plaindre, mes parents c'étaient des perles, ils le sont encore d'ailleurs, je peux leur parler de tout, ils savent que je suis gay depuis que j'ai quatorze ans. Ils ne m'ont pas jugé, mes frères non plus, ma famille a toujours été proche, très uni. À l'école, j'étais très doué, à vrai dire je suis un surdoué, j'ai un QI supérieur à la moyenne en plus d'avoir une mémoire photographique, on peut dire que j'étais à donc toujours été très facile pour moi. Je n'avais pas besoin d'étudié, seulement besoin de lire mes notes, les livres et c'était bon, j'avais pas besoin de plus, les études c'était pas nécessaire pour moi. Je m'en vantais pas au contraire, j'aimais aider mes amis à étudier et leur expliquer ce qu'ils ne comprenaient pas, c'est pourquoi j'ai pensé un moment devenir professeur, mais j'ai fini par m'intéresser à l'information, la conception de site web et jeu vidéo. Si je n'avais pas besoin d'étudié ça me laissait plus de temps pour faire du sport, je jouais au foot, au football américain aussi, j'étais populaire au lycée, mais je n'ai jamais cherché à être populaire. Tout allait si bien…

J'avais seize ans quand ma vie à basculé, après une fête un peu trop arrosé avec des amis du lycée pour l'anniversaire d'un ami plus vieux à moi, qui venait d'avoir dix-huit ans, les parents absents, on en avait profiter pour voler quelques bières et des bouteilles de vins aux parents du fêté. Je ne vivais pas très loin de chez lui et j'ai décidé de rentrer à pied, il était tard, il faisait sombre. Un homme m'attira dans sa voiture, en fait je l'avais pris pour le père de mon ami, d'ailleurs c'est ce qu'il m'avait dit ? Ou bien j'étais trop saoul pour vraiment comprendre, quand j'ai ouvert les yeux j'étais enfermé dans une pièce qui ne me disait rien, simplement sur un lit, j'étais nu et terriblement mal aux fesses… il m'avait violé, oui je suis gay, mais… j'arrivais pas à croire ce qui m'arrivait. Me levant, je pris la direction de la porte, mais elle était verrouillé de l'extérieur, j'avais beau frappé sur la porte, rien à faire, je fini par me laisser glisser contre la porte, en larme, je voulait partir, je voulais retrouver mes parents qui devait être mort d'inquiétude. Je suis resté enfermé un mois dans ce sous-sol, sous-nourri pour que je reste faible, que j'arrive pas à me défendre il a abusé de moi… mais un matin, j'entendis les sirènes de la police, j'étais sauvé, enfin je l'espérais, je fini par voir la porte s'ouvrir, me réfugiant dans un coin de la pièce par réflexe, c'est une policière qui entra dans la pièce et m'annonça que j'étais en sécurité. « Tout es fini, tu es en sécurité maintenant. » Je vais toujours me rappeler de cette phrase. Si je pensais que le cauchemar était fini, je me faisais des rêves en couleur. Je passai quelques nuits à l'hôpital en psychiatrie, je faisais des cauchemars, j'étais paniqué dès qu'un homme que je ne connais pas s'approchai de moi, je ne dormais presque pas, ne faisant que des cauchemars… Je tremblais, je ne vivais pas, j'étais le fantôme de l'adolescent que j'étais avant.

Ça me pris du temps avant de redevenir moi-même, par contre, je restais méfiant, ne supportant pas que des hommes s'approche de moi, enfin pas plus vieux que moi, ça allait avec mes amis, mais on peut dire que j'ai tiré un trait sur l'alcool et je ne rentre plus seul chez moi. Je fais des études en informatique, je sors dans les bars parfois avec des amis, mais je ne bois plus, je n'ai jamais été en couple, enfin oui, mais rien de sérieux, comme aucun n'était assez patient, je refusai de passer à l'acte, je me retrouvais dans le lit et quand il commençai à me toucher, même si j'étais bien avec lui, je revoyais les image, c'était trop pour moi… seulement, la personne était pas capable d'attendre, alors je préfères rester seul comme ça c'était plus simple, pas de pression, personne pour se plaindre de moi et le fait que je n'arrive pas à oublier.