Je te dois des explications [ James ]

Après cette journée qui avait qu'en même bien terminé, James était de retour chez lui. Il avait été se chercher de la pizza et de la bière, rare sont les fois où il buvait, il n'allait tout de même pas finir ivre, mais ce soir il voulait penser à autre chose. Il avait aussi louer un film, un des derniers sortie qu'il n'avait guère eu le temps de voir. Il s'installa tranquillement dans le salon, bien étendu sur le sofa lorsqu'il entendit le bruit de clé, la seule autre personne que lui a les avoirs était son frère. Sa seule réponse en voyant son visage était de lui tendre une bière.

Alexandre savait qu'il venait de se passer quelque choses d'horribles au yeux de son frère. Quand il y avait de la bière, de la pizza et un film, c'était le signal de se taire et de ne pas demandé et c'est ce qu'il fit. Les deux frères finirent le film en silence et Alex rangea un peu tout en laissant son frère. Puis juste avant d'aller se coucher, il pas demander.

- Castiel ?
- Ouais.

Voilà discussion terminer, une tape sur l'épaule et le cadet alla rejoindre sa chambre jusqu'au lendemain. Le soleil passait les rideau et le plus jeune se leva difficilement, ses yeux était coller. Il jeta un regard vers la seconde chambre, porte ouverte, lit fait, non il n'avait pas dormi dedans, si il avait dormi.

Comme à son habitude il prépara à manger, il est qu'en même bien avancer dans la journée. Il nota du bruit qui menait au balcon, signe de la présence de son frère, donc il fit le repas pour deux. Il était heureux de passer la journée avec lui, ça faisait longtemps. Par contre, se second bruit qui venait de la porte d'entrée venait de briser son sourire, il avait peur de savoir qui était derrière, bien qu'il s'en doutait. Alexandre alla ouvrit et soupira en voyant l'homme brun juste devant lui beaucoup trop calme. Le cadet se poussa pour le laisse entrée, il n'avait pas le droit de décider pour son frère.

- Sur le balcon, il s'entraîne. Je sais pas ce que vous lui avez fait, mais il a pas dormi de la nuit. Je vais sortir, apporter lui son repas.

C'est ainsi qu'il prit sa veste et sortit. Dans la cuisine sur le îlot traînait une assiette d'oeuf et bacon, à côté des cadavres de bières et de la boîte de pizza de la vieille.

Lorsque la porte s'ouvrit, Castiel pensait bien sûr voir James apparaître. Mais ce fut le frère de celui-ci qui venait de lui ouvrir la porte. Celui-ci resta assez calme face à lui, le laissant même entrer en lui disant ou était James. Alex devait se douter alors qu'il s'était passé quelque chose, mais semblait ne pas savoir quoi. Castiel entra dans l'appartement alors qu'ensuite, le frère cadet dit qu'il allait sortir, laissant à Castiel le soin de lui apporter de quoi manger.

Merci Alexander.

Pour l'avoir laissé entrer déjà, même si dans le fond c'était pas les affaires d'Alexander. En tout cas il le laissa partir avant de se diriger vers la cuisine, ou il vit sans mal l'assiette qu'il avait préparé pour James. Le tout, au milieu des restes de leur soirée d'hier on dirait. Grosse soirée. Il ne s'attarda pas la dessus, et prit l'assiette faite pour James et se rendit au balcon, ou il y trouva effectivement le médecin en plein entraînement. Une vision plaisante pour sûr, mais il n'était pas la pour ça. Pour une fois. Il reprit contenance, et fit un pas pour aller déposer l'assiette sur la petite table du balcon. Que ce soit par le bruit de l'assiette posée, de ses pas ou autre chose, Castiel attendit que James eut tourné la tête vers lui pour le saluer.

Bonjour James.

Sans frapper s'il vous plaît ce serait cool. Et avant que James ne dise quoi que ce soit, il releva une main comme pour dire : minute je veux dire quelque chose.

Ne t'énerve pas, je ne suis pas la pour t'emmerder ou quoi que ce soit. Enfin, si rien que ma présence t'emmerde, j'en suis désolé... Bref, je viens juste pour qu'on parle.

Il rabaissa sa main, le regardant fixement. Il était la pour parler, pour surtout rompre tout malentendu, répondre à ses questions et … selon ou allait la conversation, parler d'autres choses. Mais il n'était surtout pas la pour empirer les choses ou ennuyer James d'aucune sorte. Il avait fait assez fort l'autre jour à l'hôpital.

Il n'était pas aller dans sa chambre, il avait penser aller dormir, mais juste les draps, il avait l'impression de sentir son odeur, vous savez quand votre coeur vous fait mal et que vous ne faites que penser a cette personne qui vous a blesser. Il allait devenir fous, alors il était rester au salon, la télévision ouverte, à ne rien écouter en particulier, puis il avait du tomber à cause de la fatigue, il fut réveiller par le soleil qui passait par la fenêtre, les rideaux ouverts. Il prit son portable et regarda l'heure, 4h30 du matin ,il avait vraiment peu dormi et pas d'un sommeil réparateur.

Il se leva tout de même, rangea ce qui restait à ranger et alla se changer, ce n'est pas parce que vous manquez de sommeil que la routine dois changer et courir allait lui faire du bien. James avait plusieurs route de tracer dans sa tête, toute de différent degré ou de longueur, il choisit la plus longue, il avait quitter le logement a cinq heures et était revenu a sept heures, il n'était pas fatiguer, il n'avait pas non plus courut un marathon. Il se remplit une nouvelle fois sa gourde d'eau et sortit sur le balcon, il s'étira quelque peu puis regarda ses machines. Cela faisait des jours qu'il ne les avaient pas toucher, il savait que ses muscles allaient lui en vouloir, mais il avait du temps aujourd'hui. Il mit ses écouteurs sur ses oreilles, de la musique en fond sonore, pas trop forte, il voulait entendre si son frère venait à lui parler, mais il coupait tous les autres bruits.

D'ailleurs en parlant de son frère, il entendit des pas venir vers lui, il n'arrêtera pas ce qu'il fait, car il en a dix à faire avant de pouvoir stopper et il n'est qu'à deux, mais Alex n'allait pas s'en formaliser, il avait l'habitude. C'est le bruit de l'assiette qui se fit déposer sur la petite table qui lui fit relever les yeux, jamais il n'apportait de nourriture pendant qu'il s'entrainait, il savait qu'il ne mangerais pas avant d'avoir terminer, il venait seulement le prévenir que la nourriture était prête. Ce ne fut pas son frère, a moins qu'il est changer de corps, chose impossible, mais cet homme qui ce matin ne voulait pas voir, moins que vingt quatre heures, voilà ce que ça lui avait prit, pourquoi ? Généralement si un mec n'est qu'un amant le règlement de compte peut attendre, par contre si c'est plus faut pas trainer et il était là devant lui.

James se leva et avança vers lui, il fut arrêter par Castiel, les mains lever devant lui, il n'étais pas là pour l’emmerder et il s'excusait du contraire. Le doc ne dit rien, se tourna pour attraper sa serviette et prit place sur une des chaises proches de la table repoussant l'assiette qui sentait affreusement fort pour son appétit inexistant. Il ne dit rien, il ne fit que s'essuyer le visage et le cou et il ne dirait rien, il voulait parler, il allait écouter ensuite il jugerais s'il devait ajouter quelque choses.

Il but une autre gorgée et fixa l'homme devant lui, il attendait, il ferma les yeux et soupira avant de regarder dans le sens contraire et d'attendre encore. Lui pour le moment ne voulait pas parler, ça pouvait être puéril, mais il ne voulait pas que des mots qui ne pensait pas sorte de sa bouche. Il ne c'était rien promis, il n'avait pas spécifier être exclusif, il n'avait pas parler de leur famille ou leur vie, donc oui, il en avait une et pas qu'un peu. Il couchait avec un homme qui attendait un bébé, sa mère aurait eu honte de lui, elle ne l'avait pas élever ainsi. Il jeta sa serviette parmi les machines, sa colère recommençait à monter et il prit une très grande respiration pour se calmer.

James ne dit rien. Ne fit rien, ni pour le faire sortir ou le faire taire. Rien. Il ne dit rien, il attendait que Castiel continue, ne parle, ne lui explique. Bon. Pas que James savait mettre les gens mal à l'aise, mais il était pas mal. Alors pendant que James s'était épongé le visage, avait bu de l'eau et s'était assis, Castiel n'avait pas bougé si ce n'est que pour rester face à lui. Après tout il ne l'avait pas invité à s'asseoir. Aller, commençons. Et autant attaquer le vif du sujet.

Peut être que tu te rappelles, mais le soir ou tu étais bourré, tu m'avais demandé pourquoi on allait jamais chez moi. Ce n'était pas le bon moment, aussi je t'avais dit que si tu me reposais cette question plus tard j'y répondrais. Je crois qu'il est temps que tu sois mis au courant.

Avait-il dit le plus calmement possible, posément.

A vrai dire, à l'heure actuelle j'ai cinq raisons.

Castiel plongea la main dans la poche de son jean ( aujourd'hui étant habillé décontracté, ne travaillant pas ) pour en sortir son portable, et simplement laisser son fond d'écran apparaître. Il se rapprocha de James, et déposa son portable vers lui sur la table, portable dont le fond d'écran était une photo de quatre de ses enfants.

Kendall, que tu as déjà rencontré, Dorian, Alexis, Roy. Il manque juste Shawn sur cette photo.

Il laissa un très léger silence planer, alors qu'il désignait du doigt ses enfants alors qu'il les nommait, s'était un peu redressé pour lui donner l'explication :

Ce sont mes enfants.

Oui, les aînés étaient grands, Kendall avait 21 ans, Dorian 19, et alors ? Il les avait fait très tôt, c'est tout. Mais voilà, ces ravissantes personnes étaient les enfants de Castiel, et sa priorité. Aucun amant et aucune maîtresse d'un soir ne passera avant eux. Normal me diriez-vous.

Les plus jeunes vivent sous mon toit. Voila pourquoi je ne ramène personne à la maison, tant que ce n'est rien de vraiment sérieux. Ce n'est rien contre toi.

Autant dire qu'il ne rapportait personne à la maison. Non mais vous imaginez les pauvres gamins ? Qui chaque matin devraient se taper un inconnu au petit déjeuner ? Voir des têtes défiler tout le temps ? Bonjour l'équilibre ! C'est une maison, pas un bordel. Qu'ils aient 18 ou 8 ans, c'était la même chose. Bien que les plus grands avaient vent de sa vie mouvementée, ce n'est pas pour autant qu'ils devaient y assister. Et donc, de ce fait, Castiel n'amenait personne à la maison. La seule période était le mois d'Aout ou tous partaient chez leur mère ou ailleurs, ou les très rares fois ou il n'y avait personne.

L'estomac de James se contracta, cinq raisons, ce mec était vraiment compliqué. Puis il tourna la tête vers lui l'entendant marcher dans sa direction, un téléphone ouvert déposer sur la table, une photo de quatre personnes en fond d'écran le narguait et il en manquait un, en fait deux puisqu'il allait être papa d'une autre fille.

Kendall, il l'avait vu, au centre commercial, cette femme était sa fille ! Elle avait quoi dans la vingtaine, il se frotta les tempes, cette information passait mal, pas tant qu'il couchait autant, ça ne le regardait pas, mais les liens se faisait doucement et ça c'était dur. Il se leva de sa chaise prit son assiette et retourna à l’intérieur, il devait faire quelque chose sinon il allait hurler, mais quoi. Son repas, fut placer dans un plat et mit au frigidaire, non la nourriture ne passera pas du tout en ce moment. Le doc, prit appuis sur le comptoir et ferma les yeux, il ne savait pas quoi ajouter, mais il avait envie de demander. Demander ce qu'il faisait là, combien il était placer sur sa liste, il voulait simplement se vider la tête de toutes cette conneries de rancœur.

Il avait le droit d'avoir des mômes, lui-même en voulait, au moins il prenait soin de ses enfants, il ne les avaient pas abandonné, un bon point pour lui. Il n'avait pas bouger de son appui, il entendit Castiel marcher derrière lui, il l'avait rejoins.

- Alors c'est quoi, tu appelles le premier sur ta liste et quand il répond pas tu appelles les autres.

Bon il était cassant, méchant, mais la vrai raison de sa colère n'était pas les enfants, était qu'il n'avait pas été mis au courant d'avoir d'autres amants. Pour lui lorsque tu fréquentes autant quelqu'un tu ne vois que cette personnes, pas je ne sais combien d'autres.

James n'était pas amoureux de Castiel, mais il avait commencer a ressentir des sentiments, qu'on ne peut pas effacer d'un claquement de doigts, il n'était rendu à dire qu'il passerait sa vie avec lui, mais jamais il aurait été coucher avec d'autre sans le mettre au courant. Oui, la colère de James n'était qu'une rancoeur.

Castiel n'eut pas vraiment d'idée sur ce que pensait James de ce début d'explication. A part un bref massage de tempes. Ok ce n'est peut être pas aujourd'hui que Castiel ajoutera qu'aucun n'a la même mère, qu'il n'a été marié qu'avec la mère de Roy, et s'est marié par la suite bourré à Las Vegas, avec une femme qui s'est retrouvée enceinte. Mais de qui ? Lui ou son propre fils, le mystère demeurait toujours ! Ah oui entre temps elle avait perdu le bébé et était morte. La joie hein ? Oh, et surtout, on gardera le meilleur pour la fin ! Kendall et Dorian, il ne les a rencontrés qu'en 2015 et Shawn, il y a quelques mois ! D'ou son absence sur cette photo. Alors oui on allait attendre pour tout ces petits détails bien sympathiques. Bon et il faisait quoi la ? A faire la girouette ?

* Euh, bonjour je suis la ! Non mais vas y, fais ton petit ménage, surtout fais pas comme si j'avais traversé la ville juste pour venir mettre les choses au clair avec toi hein ! Surtout ne me parle pas ! Je fais une plante verte d'exception t'en reviendra pas ! Regarde, la je fais le pétunia! *

Pardon mais ça avait tendance à l'ennuyer un peu. Qu'il parle quoi ! Un truc, n'importe, mais merde ! Rongeant son frein, Castiel roula dramatiquement des yeux avant d'à son tour retourner dans l'appartement et retrouver James pour le retrouver appuyé au comptoir, alors qu'il dit enfin quelque chose. Miracle, il parle ! Ça ne faisait pas plaisir, c'était aussi bizarre de l'entendre lui dire un truc pareil.

Non.

Pendant une demi seconde, Castiel hésita. Soit être plus doux, soit mettre les points sur les i, dire les choses telles qu'elles étaient, et tant pis si ça ne plait pas à James. Il n'était pas la pour être gentil.

Parce qu'on me répond toujours.

Et paf. Alors d'une, quand il appelait un ancien amant ou amante dans sa liste, on ne lui faisait pas faux bond. Ça arrivait peut être une fois l'an, pour une raison ou une autre, mais s'il gardait ces numéros, c'était bien pour une raison. C'est qu'il avait sa fierté sur le sujet aussi.

Je ne comprends pas ta colère et ton attitude. A aucun moment il n'a été question d'exclusivité entre nous.

Jamais. Il n'a encore moins été question de couple ! Ou de sortir ensemble, non. Alors désolé si James pensait que c'était le cas, mais grande nouveauté les gens, non ! Mais Castiel se doutait bien que James le savait déjà. Il ne faisait que dire à voix haute ce qu'il n'avait peut être pas envie d'entendre.

Et je n'appartiens à personne.

Comme ça tout était clair. Si James n'avait toujours pas compris quel genre d'homme était Castiel, il ne savait pas ce qu'il lui fallait de plus pour qu'il le comprenne. Il est vrai que lorsqu'il est réellement engagé dans une relation, Castiel est quelqu'un de fidèle. Mais célibataire mes amis, comptez sur lui pour baiser tout ce qui bouge ! Non mais comme ça c'est clair aussi pour vous. Ça l'était déjà ? Bon, tant pis.

James était toujours appuyer sur le comptoir et écoutait Castiel se vanter, qu'on lui répondait toujours, dire qu'il ne comprenait pas sa colère et dire qu'il n'appartenait à personne. Là ce fut de trop, le doc partie à rire, mais rire nerveux, le genre de rire qu'on avait besoin pour lâcher, prise et se foutre de tout le reste autour. Cette fois, il avait bien comprit le message, ils n'étaient rien l'un pour l'autre. Très bien, ils ne sauront rien de plus. Des amis peut-être, avec de petits plus lorsque ça adonnera, mais pas plus.

James se retourna toujours en riant, attendant de se calmer. Ses yeux trahissait la blessure qu'il voulait cacher physiquement, mais que disait le dicton, il fallait tomber pour mieux se relever. Maintenant que enfin les choses furent clair entre eux, James n'attendrais plus rien de la part du brun. Calmer, sa voix ne fut même plus tranchante, juste calme, limite trop calme, triste surement, mais ça n'allait pas durer, pas avec lui.

- Tes enfants je m'en fous Cas, je travail avec eux toute ma vie, je les aimes. Tu me l'aurais dit j'aurais accepter, car c'est logique. Juste dire j'ai des gamins a maison, on peut pas y aller.

Ce qu'il dit était vrai, il n'allait pas se présenter a des gamins si lui et leur père n'était pas pour durer, ça serait la meilleur façon de les traumatiser.

- Mets toi a ma place un peu. Tu as vu le message de la dernière fois, je sais que tu l'as lu. J'ai été élever ainsi, tu as jamais mit les choses au clair entre nous et la façon que je l'apprend.

Sa voix se levait un peu, car voilà d'où provenait vraiment sa colère.

- À mon travail, à faire l'échographie de ta femme qui a cinq mois de fait. Peut-être que vous n'êtes rien l'un pour l'autre, mais imagine ce que j'ai penser. Moi, qui commence a ressentir de quoi, car je me fais des idées, car je ne sais pas qu'on est pas exclusif et là coup poing dans la gueule. Et en plus elle vient me voir disant que je suis ton amant, super le second coup.

Il prit place sur le banc devant lui, il devait s'assoir, sa tête alla se déposer sur ses main lever, car il s'était appuyer sur ses coudes, il avait tout sortie ce qu'il avait de coincer en lui. Maintenant il ne savait plus ce qu'il devait faire.

- Tout ça est surement une coïncidence, tu voulais éviter de me croiser, ne pas me le dire ou pas le dire ainsi, mais le mal est fait. Et puis, le personnel parle a l'hôpital, j'aurais fini par le savoir.

Il s'étira le corps, ses muscles commençait a s’endolorir à cause de l'entrainement un peu trop intensif qu'ils avaient subie et de la vague de stress qui venait de le quitter.

- Pourquoi tu es là ?

Oui bien excusez, ça ne semblait pas aussi évident pour Castiel ! De dire d'emblée qu'on est à la tête d'une équipe de basket et que des mômes traînaient chez lui, c'est bon pour en faire fuir plus d'un ! Non sérieux ça en calme certains, et il n'avait pas voulu que James se barre en courant pour une raison ou une autre. Et puis c'était sa vie privée, qui ne regardait pas James. Point. Dommage cela dit qu'il ne puisse faire genre il n'avait pas lu le message alors. Il se souvenait vraiment de tout bourré alors ? Et bien.

Mes excuses si je n'ai pas la moindre idée de comment tu as été élevé...

Mais bon autant parler à un mur, puisque James continua à parler de l'autre jour à l'hôpital. Bien, au moins il avait un début de réponse quand à ce qu'il avait pu ressentir ce jour la ! Parce que grande nouvelle il ne savait pas ce qu'il avait pu penser. Il se doutait que ça n'a pas dû être la fête au village, mais jusqu'à quel point ce fut pénible, il n'en savait rien du tout. Quand il prit place à prendre sa tête dans ses mains, Castiel en profita pour essayer d'en placer une … Mais non. James continua. A suggérer qu'il voulait éviter de le croiser, pour une raison ou une autre. Ah, ça y est, c'était son tour de parler ? Cool !

Alors, déjà si je peux me permettre d'en placer une … Elena n'est pas ma femme. Ou petite amie, rien de tout ça. Ensuite, grande nouvelle, je ne suis pas le Professeur X, je ne sais pas lire dans la tête des gens ! Donc je ne savais pas ce que tu as pu penser l'autre jour ! Et je ne savais pas non plus que j'allais te croiser, encore moins que tu allais te retrouver à faire l'échographie.

Donc déjà, pour tout ce qu'il aurait voulu dire un peu plus tôt, comme ça c'était fait.

Et si je suis la c'est parce que …

Castiel écarta un peu les bras de son corps, cherchant ses mots, la façon de le dire, avant de parler à cœur ouvert, d'un ton un peu plus fort sans pour autant crier bien sûr.

Je suis la parce que ça me gonfle d'être en froid avec toi, voilà pourquoi ! J'aime vraiment passer du temps avec toi et ne pas pouvoir le faire m'ennuie vraiment ! Tout ça sans parler d'un point de vue totalement physique je précise.

Pas qu'il lui sorte un truc du genre : bah va voir chez un autre si j'y suis. On sait jamais. Il ajouta ensuite d'une voix plus calme que juste à l'instant ou il lui avait fourni des explications plutôt enjouées :

Et parce que tu méritais au moins des explications.

Enfin, Castiel fit un pas vers James. Il laissa une distance entre eux, raisonnable, mais s'était un peu plus imposé à lui, alors qu'il finit par lui demander d'un ton nettement plus calme qu'avant :

Et toi. Qu'est ce que tu veux ?

De lui hein. Pas ce qu'il voulait à Noël.

Ça n'allait pas être tout rose entre eux, déjà que maintenant il ne sont pas capable de dire pardon et il n'ont pas de lien en soit. Qu'est ce que ça serait si James décide de rester avec lui dans sa vie. Il se rejetais la balle à chaque fois, ok, Cas pouvait pas savoir ce qu'il allait arriver, ok, il ne savait pas que Elena allait venir vers lui et l'appeler amant et il pouvait pas savoir qu'il allait faire cette putain d'échographie qui a tout fait merder. Le mal était fait, terminer.

Puis il le vit hésiter quelque seconde a comment sortir les mots, la réponse à sa questions, pourtant elle était simple. Ou peut être pas, c'est vrai que si ce n'est qu'un mec sans importance on ne se déplace pas pour un conflit, on laisse tomber et on le jette, pas besoin de s’embarrasser de problème. Mais il était venu et rapidement, alors pourquoi ? En entendant la réponse, James eu un une once de sourire, vraiment petite, il était encore mal, normal avec la petite nuit inconfortable qu'il avait eu. Il méritait une explication, au moins c'était clair, ils n'étaient pas seulement amant, ami surement.

James n'avait pas remarquer que Castiel se tenait loin de lui depuis le début, il le vit seulement quand celui-ci fit un pas vers lui. Avait-il peur qu'il le frappe, certes avant c'est ce qu'il aurait fait, mais aujourd'hui il préférait aller courir ou s'entrainer quand quelque choses le dérangeait. On pouvait calculer sa colère par le temps de course qu'il faisait, plus elle était longue plus il n'allait pas bien et s'il allait s'entrainer en plus après, tenez-vous loin. Bon Castiel ne savait pas et puis il lui avait laisser de l'espace, là il essayait de réduire cet espace. Le doc n'était pas prêt à être toucher pour le moment, c'est pourquoi il ramena ses mains vers lui. Il n'allait pas lui dire de rester où il se trouvait, mais n'allait pas lui donner sa main pour autant.

Quand il pensait qu'il se jetait la balle, c'était son tour à dire ce qu'il voulait. Il était résigner alors pourquoi pas.

- Je répondrais pas toujours présent, je ne le fais pour personne. Je ne vais plus refuser les autres mecs, pas que j'en ai des tonnes, mais si ça arrive, je vais plus m'empêcher. Je peux pas changer ce que je ressens, je suis pas amoureux, mais tu es pas là et tu me manques, j'ai envie de t’appeler la nuit quand je tourne en rond à l'hôpital. Alors oui, ce froid c'est gonflant et chiant.

Il l'avait dit lui aussi, peut-être de façon moins forte que Castiel, mais au moins entre eux c'était clair.

Castiel regarda calmement James quand il lui dit qu'il n'allait pas répondre toujours présent, puisqu'il ne le faisait pour personne. D'accord. Il n'allait pas non plus refuser d'autres mecs si ça arrivait. D'accord aussi. Lui demander de lui rester exclusif serait débile. Non, c'est sûr qu'il ne pouvait pas changer ce qu'il ressentait. Bon à savoir qu'il n'était pas amoureux, parce que ça commençait à ressembler à une petite crise de jalousie ce qu'il lui faisait la. Il lui manquait et avait envie de l'appeler quand il était de garde à l'hôpital et se faisait chier. D'accord aussi. Aussi d'accord pour le fait que ce froid entre eux était des plus inconfortable. Le résumé de ce que pensait Castiel de tout ça :

D'accord.

Quoi d'autre ?

Jamais je ne t'empêcherais d'être qui tu es, ça jamais. Ni de ressentir ce que tu ressens, ni de refuser d'autres personnes si tu en as envie.

Bien entendu ça fonctionnait dans les deux sens, faut pas être fou. Enfin, que Castiel ne se laisse dire par personne, il avait été clair sur ce sujet il n'y a pas deux minutes. En tout cas, le bref agacement qu'il avait ressenti plus tôt était parti à présent, en preuve le ton de sa voix, moins froide et détachée. Plus normale, plus … Castiel.

Et tu sais que j'ai du mal à dormir. Alors, si tu t'ennuie quand tu es de garde et que l'envie te prends de m'appeler, n'hésite pas.

Si déjà Castiel ne dormait pas, et que James s'ennuyait comme un rat mort, pourquoi hésiter ? Si ça lui faisait plaisir. Comme ça, ça passerait le temps à l'un, et peut être aiderait l'autre à dormir. Plutôt que de tourner en rond chez lui, traîner sur le net à lire des conneries, regarder un documentaire sur les pingouins ou une série débile, entendre la voix de James serait un bien meilleur passe-temps. C'est sûr. Puis il prit un air plus doux, pas un air de chiot battu quoique ça serait bien allé avec et lui demanda doucement :

On fait la paix ?

C'est ça le hic, il ne voulait pas d'autre personnes, mais bon c'était clair maintenant et il allait regarder ailleurs, surement qu'il s'en voudrait sur le coup, mais une fois partie comment arrêter ce plaisir. Il se massa les tempes, il avait un mal de crâne horrible du à sa nuit et là il trouvait ça chiant. Il ne voulait pas quitter la cuisine, il ne voulait pas quitter la vu qu'il avait de Castiel, car il ne savait pas quand il le reverrait et après leur dispute, il avait envie de le voir.

Justement il a du mal à dormir, pas vraiment l'idée du siècle d'être déranger par quelqu'un et parler au téléphone, mais bon, mieux que ce qu'il fait généralement. Une nuit, il l'avait surprit sur la télévision de son salon à ce mater un documentaire étrange sur les animaux, il y avait surement mieux dans cette boîte magique, mais bon pour dormir ça valait la peine.

Puis il le fixa, avec cet air de chiot qu'il aimait, cet idiot allait réussir à le faire craquer, il fallait résister, c'est trop facile. Mais il ne put pas, il avait raison, ils allaient faire la paix. Pas coucher ensemble, ça non, pas après la révélation du siècle, mais il pouvait faire la paix.

- Crois pas que tu vas m'avoir dans ton lit Cas.

Il l'avait dit d'un demi sourire, il espérait que le brun avait comprit qu'entre eux tout était clair et blanc. James se leva, se servit un café, puis comme pour signifier qu'il pouvait approcher, il en servit un à Castiel, le café c'est ce qui avait tout débuter entre eux, ça serait leur signe de paix. Il reprit sa place, mit le sucre et le lait à disposition de Castiel et commença a boire, il tenait plus trop debout, il avait besoin d'énergie, il avait complètement oublier de manger en plus.

- Comment tu tiens debout, a pas dormir.

Il avait dormi que quelques heures et il se sentait comme s'il avait bu des litres d'alcool la vieille. Il n'allait renvoyer le brun chez lui, mais il ne serait pas celui qui va le plus participer non plus.

Castiel ne fit même pas d'effort pour retenir un léger sourire de fleurir sur ses lèvres, tant la réponse de James lui fit plaisir. Du fait qu'ils faisaient la paix. Pas pour ses paroles, parce que pour ça :

Je suis patient.

Alors dans une semaine, deux … Bon peut être pas un mois, mais ce n'était qu'une question de temps avant que James ne lui accorde à nouveau l'accès à ses bras. Castiel ? Non lui c'était open bar, 24h/24, on ne peut pas comparer. Pour dire qu'il attendra. Il regarda James aller se servir du café. A lui, et aussi à Castiel qui l'accepta avec plaisir. Après tout il ne venait pas ici d'un pas conquérant, alors ce petit geste de paix fit plaisir. Et seulement quand il revient, Castiel se permit de prendre place face à lui. Pas de sucre ou de lait pour aujourd'hui. Le sucre il n'en ajoutait jamais, et le lait juste de temps en temps quand l'envie lui prenait. Il émit un léger sourire à sa question, observant l'air fatigué de James à sa réflexion.

C'est de famille. Ma mère non plus ne dormait pas beaucoup. Et je crois bien avoir transmit d'autres souci de sommeil à certains de mes enfants.

C'est con, mais sur le coup, ça lui fit du bien de pouvoir les évoquer librement devant James. Pas que ce fut secret d'état avant, mais … voilà. Un petit cap avait été franchi, indéniablement. Peut être que James n'en n'avait pas conscience. Sinon, en effet sa mère n'était pas non plus une amie du sommeil, et pour ses enfants, Dorian avait un sommeil tellement léger qu'une mouche pouvait le réveiller ( princesse jusqu'au bout quoi qu'il en dise ) et Alexis était en proie aux terreurs nocturnes depuis son plus jeune âge. Espérons que sa fille à naître n'hérite rien de lui à ce niveau.

Pourquoi ne va-tu pas te coucher ? Il y a une raison pour laquelle tu tiens à rester debout ?

Quelque chose lui dit qu'il ne valait mieux pas demander pourquoi à la base il n'avait pas dormi. L'option qu'il ait bossé de nuit à l'hôpital ne lui sembla pas plausible, vu les cadavres de bouteilles et les boîtes de pizza. La raison, il craignait de s'en douter un peu.

Il eut un pincement au coeur, lorsqu'il parla de ses enfants, mais la paix qu'il voyait sur son visage quand il en parlait était plus précieux alors il n,en rajouta pas. Il voyait qu'il aimait ses enfants et ça James aimait beaucoup ce point, il voyait trop de famille se détruire dans sa vie pour fréquenter quelqu'un qui ne faisait qu'envoyer des sous à la mère de ses enfants.

Lorsqu'il lui demande la raison du pourquoi il restait debout, il leva un sourcil, la réponse était assez évidente, non. Il n'allait pas le mettre à la porte comme ça, il venait de faire la paix. Et puis vu l'heure, il allait tout détruire son cycle de sommeil s'il dormait.

- Tu veux dormir avec moi c'est ça ?

Il aimait bien l'offre, mais c'était non, il venait de le dire, il aura pas son lit, du moins pas pour le moment, un jour surement, il finirait pas lui manquer, vraiment en tout point. James vit le regard de Castiel bifurquer vers les cadavres de bières et la boîtes de pizza et il se sentit con à ce moment, il ne s'était pas saouler, non, mais simplement calmer, il voulait juste boire doucement.

- Je n'ai pas fini ivre.

Il se souvenait que trop bien de la dernière fois et il ne voulait pas remettre ça de si tôt, trop de honte face à se souvenir. Puis il se dit qu'il pourrait aller se laver, il se sentait un peu collant et pourquoi pas sortir, un endroit calme, un film ou le centre commercial ou même un parc. Juste prendre l'air.

- Il est trop tard pour me coucher. Mais me laver par contre et sortir, je penses que prendre l'air me ferais du bien.

Il rinça sa tasse et regarda Castiel, il ne voulait pas le mettre dehors, mais il fallait qu'il se lave là, l'odeur de sueur qu'il devait dégager. Il hésita a demander, mais il se dit que maintenant il pouvait tout demander, non ?

- Tu reste encore ou tu dois aller voir tes enfants ou un autre ?

Il se sentait idiots là, vraiment gêner, pas à cause des enfants, mais qu'il est ajouter cet autre, la jalousie, ce sentiment rongeur que vous ne pourrez jamais ensevelir, car elle sort sans avertissement.

- Pardon c'est pas ce que je voulais dire.

Oui et non, on changeait pas le monde en une heure, non plus.

La proposition était intéressante c'est sûr, forcément ! Mais Castiel se doutait bien qu'en deux secondes James n'allait pas changer d'avis sur le fait que pour l'heure Castiel n'avait pas ce droit. Patience mon beau, ça viendra. A la place il lui adressa un regard amusé. Après avoir bu une gorgée de café, Cas releva une main quand James précisa qu'il n'avait pas terminé ivre.

Je n'ai pas pensé à ça.

Juste à une soirée, c'est tout. Et quand bien même aurait été vraiment soul, ça n'aurait en rien regardé Castiel. C'était son amant-mis-de-coté-parce-que-trop-d'amants, pas sa mère. James ne comptait donc pas se coucher, mais partir sur une activité plus tranquille semblait-il. C'est lui qui voit comment il se sentait. Sa tasse terminé, Castiel s'était alors levé, quand James le surprit à lui demander s'il restait. Enfin c'est la suite, à lui demander s'il devait aller voir ses enfants ou … un autre. Sur le coup, Castiel ne dit rien, se contentant d'afficher un air neutre, le regardant fixement. Sérieux ? Alors qu'ils venaient à peine de mettre tout ça au clair? Mes amis le chemin va être long. Il ne re bougea que quand James lui présenta ses excuses, hochant légèrement la tête pour lui signifier qu'il les acceptait.

Je pensais surtout te laisser tranquille après tout ça.

En preuve le fait qu'il avait ramassé sa tasse de café pour aller à son tour se rapprocher de l'évier et rincer sa tasse. Tout en faisant ça, il ajouta aussi, même s'il n'avait en rien à se justifier.

Et ni l'un ni l'autre pour ton information. Je vais rendre ensuite visite à mon meilleur ami.

Cameron, meilleur ami depuis les bancs du lycée, parrain de son fils Alexis. Voila pour les informations. Après durant sa journée il allait ensuite faire d'autres choses, mais la de suite, c'était ce qui était prévu. Tasse de posée, il regarda ensuite James, plongeant ses yeux dans les siens. Et … fait chier. Même l'air fatigué qu'il arborait n'entachait en rien toute sa beauté.

Je vais y aller alors. Sauf si tu veux encore profiter de cette lancée pour me dire quelque chose que tu as sur le cœur.

Un dernier petit reproche pour la route ? Ça ne mange pas de pain ! Un reproche ou autre chose, qu'importe. Mais tant qu'ils étaient la ...

Il ne le cachera pas, il est déçu de voir Castiel le quitter, mais il avait raison, ça faisait beaucoup à encaisser et ils avaient besoin de temps seule. James suivit donc le brun vers la porte, il avait l'impression qu'il devait faire quelque chose de plus, dire quelque chose ou l'embrasser même si c'est un petit baiser, il sentait comme un malaise encore présent.

Bon demander s'il allait voir un autre quand il venait de faire la paix, pas brillant, mais c'était sortit tout seul. Le doc ouvrit la porte à son inviter et il le fixa, dans les yeux, il cherchait une réponse, même s'il ne savait pas trop laquelle. Il colla sa tête sur la largeur de la porte et soupira, oui, rester à la maison serait surement une meilleur idée, il n'avait pas l'habitude des nuit blanche, mais il faisait surtout ça pour profiter de la dernière vu qu'il avait sur ses yeux, il ne savait pas quand il se reverrait.

Il laissa Castiel sortir en lui disant aurevoir et commençait à refermer derrière lui. Au dernier moment, il ré-ouvrit la porte, courut à l’ascenseur, s'approcha de son amant et lui donna un baiser sur ses lèvres, léger, simplement celui qui annulait toute leur dispute et qu'il disait rappel-moi.

Le ding de cette machine infernal ce fit entendre, celui où ils devraient lâcher, surtout s'il ne voulait pas traumatiser ses voisins. Il se décolla donc et le regarda entrer dans cette boîte jusqu'à ce que les portes se ferme sur eux deux.