Après le Base-Ball c'est soirée pizza [Sarah - Terminé]

Caleb offrait généralement une glace à ses gosses après les matches du samedi après-midi mais pas cette fois. Pourquoi ? Pas qu’il n’en avait pas eu envie, simplement parce que le petit Théo fêtait son anniversaire et qu’il avait convié l’équipe entière à y participer. L’entraineur était également invité mais il avait gentiment décliné l’invitation. Dison, qu’il n’était pas spécialement enclin à se faire draguer par une mère de famille en mal d’amour. Oui, il était célibataire mais ce n’était pas pour autant qu’il allait mettre en péril le mariage d’un autre. Il devait d’abord penser à sa fille, Tess qui n’avait que lui pour veiller sur elle.

Déjà qu’il avait les mères de ses élèves sur le dos. Encore, ça s’était gérable. Le plus chiant, c’était celle qui venait avec des gâteaux, des plats préparés. Comment devait-il le prendre ? Qu’il était un branquignole en cuisine ? Certes, il n’était pas un as des fourneaux mais il se débrouillait. La preuve Tess mangeait toute son assiette. Enfin, quand elle aimait ce qu’il y avait en menu. Il n’était pas aveugle au point de prétendre que c’était parce que c’était papa qui avait cuisiné.

Une fois les gamins partis, Caleb resta au parc pour regarder les autres matches. Sa fille était chez ses parents comme chaque weekend, donc il avait du temps libre devant lui.

A présent, il était en train de jouer juste pour s’amuser avec des jeunes. Il ne les connaissait ni d’Adam, ni d’Eve, mais ce n’était pas grave. Pas besoin de savoir leur nom pour s’amuser. Il venait de faire un lancer quand son épaule se rappela à son bon souvenir, un rappel pour lui signifiant qu’il avait peut-être un peu forcé dessus dernièrement. Il échangea avec un autre joueur pour être attrapeur, autant dire que le gosse n’avait pas hésité longtemps voulant en mettre plein les mirettes à un groupe de fille de son âge qui passait à proximité.

Un sourire se dessina sur les lèvres de famille. Il n’y avait pas à dire, les petits jeunes ne perdaient pas le nord. Dire qu’il était plus ou moins comme eux à leur âge, enfin ce n’était pas bien méchant à jouer comme ça.

Il se mit à courir à reculons histoire de rattraper la balle mais elle atterrit beaucoup plus loin derrière lui. Juste au pied d’une femme.

*Ouf, on l’a échappé belle !* pensa-t-il en s’essuyant le front. Un peu plus, ils auraient pu l’assommer. Ou alors il aurait pu lui tomber dessus s’il avait continué à courir en marche arrière.

- J’espère que la balle ne vous a fait aucun mal ? s’enquit-il malgré tout.

Weekend. Quand on parle de weekend, ça signifiait du temps libre pour se détendre. Le boulot, c’était bien, surtout quand elle n’amenait pas forcément des dossiers chez elle à regarder et à préparer avant les audiences mais il ne fallait que ça empiète totalement sur sa vie. De toute manière, célibataire comme elle était, c’était une célibataire endurcie. Du moins, en ce moment ! Le seul homme de sa vie ne serait-ce que son chat, Kashoo !

En ce samedi, Sarah en profita pour passer du temps avec sa bonne et très chère amie, Rain où elles avaient pu passer du temps à jouer les pipelettes au fin fond du canapé avant de se bouger en ville pour faire un peu les mauvaises langues mais surtout pour changer d’air, faire un peu les magasins, manger une pizza le midi et puis même déconner à la patinoire ! Mais suite à cela, il fallait que Rain la quitte pour une quelconque urgence, donc en cette fin d’après-midi, Sarah se trouva seule mais ça ne la gêna pas. Elle avait encore de l’énergie à revendre et surtout pour un jogging par exemple. Un peu de sport ne lui ferait pas de mal pour décompresser un peu, n’ayant pas vraiment le temps d’en faire la semaine.

En filant un jogging, elle était partie pour faire quelques kilomètres autour du quartier avec son lecteur mp3 aux oreilles, dérivant de « Breakfast in American » à « Street of Philadelphia » de Bruce Springsteen tout en passant par « Twist and shout » des Beatles. Le rock classique la motivait ! Mais en même temps ce qui pouvait peut-être lui porter préjudice car la mettant dans une bulle où elle se déconnecta de la réalité, allez savoir où ses jambes l’emmenait et soit sur un terrain de base-ball, et tout en longeant la grille, si ce n’était pas non plus un raccourci pour attraper l’autre rue adjacente…

Sarah ne vit rien venir mais sûrement par instinct en remarquant qu’on allait lui tomber dessus sur sa gauche, elle eut un arrêt et un geste de recul. Il y avait un type qui cherchait à récupérer une balle, du moins une balle de base-ball remarquait-elle vu la position des autres joueurs, qui d’ailleurs, étaient bien plus jeunes ! Pourquoi ne l’avait –elle pas remarqué plus tôt ? Bien que c’était au moins un des sports qu’elle appréciait, du moins suivre avec son frère à la télé ! Du moins, elle remarqua tout ça seulement lorsque cet homme lui adressa la parole.

Wouoh, non ! Ca va, merci ! Vous m’avez surpris !

Bien que la balle avait seulement atterri à ses pieds. Reprenant un peu son souffle et ses esprits à cause de son jogging, elle avait bien sûr enlevé les écouteurs qu’elle portait aux oreilles. Puis au passage, elle se baissa pour ramasser la balle afin de la lui rendre.

Elle ne m’a pas fait mal mais elle s’est un peu perdue ! lâcha-t-elle avec le sourire. Ce qui est dommage ! Surtout au base-ball !

Même s’il pouvait se rendre compte par lui-même que la femme n’avait rien, Caleb n’avait pu s’empêcher de le lui demander. Dire qu’il y avait quelques années auparavant, il ne s’en serait pas donné la peine. D’ailleurs, il n’avait jamais eu cette présence d’esprit quand il avait mis son poing dans la gueule d’un autre mec. Il était devenu ainsi de par son éducation mais aussi parce qu’il était père de famille et instituteur, il se devait de montrer le bon exemple.

Quand il entendit la réponse de son interlocutrice, il fut soulagé. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule pour voir si les jeunots n’étaient pas en train de s’impatienter.

- Vous voyez depuis le temps qu’on demande à ce que les balles projettent  un bruit pour alerter les gens, dit-il en plaisantant, parce que depuis l’invention des walkmans puis des MP3, il y avait de forte chance que les joggeurs n’entendent rien de plus que leur musique à fond les ballons.

Un sourire s’épanouie sur ses lèvres, parce qu’il comprit que la partie venait de se terminer. Les autres joueurs venaient de reposer les affaires qu’il leurs avaient prêté sur son sac. Certains étaient partis rejoindre leur chérie du moment, d’autres étaient en train de fumer dans un coin pour laisser du temps aux autres à leur séance de bécotage. Et les derniers étaient en train de quitter les lieux parce qu’ils devaient rentrer pour diverses raisons.

- Et il me semble que la partie vient de prendre fin, déclara-t-il.

Il n’en était pas mécontent pour autant. Heureusement que les petits jeunes avaient pris l’initiative à sa place, avec son épaule n’aurait pas pu continuer.

- Merci, fit-il en reprenant la balle perdue. Vous vous y connaissez en base-ball ? se risqua-t-il à demander, suite aux termes qu’elle avait employé en s’adressant à lui.

Il lui avait posé cette question par curiosité, il n’avait aucunement l’intention de lancer la balle. Déjà, il commençait à faire frisquette et la nuit n’était pas loin de tomber donc ils n’auraient aucun visibilité. Après, au risque de se répéter son épaule ne suivrait pas la cadence pour une nouvelle séance. Et ensuite, la dame avait probablement autre chose à faire de sa fin de journée que de blablater avec un parfait inconnu.

A Central Park, il y en avait des embûches à éviter quand on croisait des enfants qui jouaient au foot, ou encore des chiens qui courraient de partout. Non, tout de même, il ne fallait pas imaginer que tout ça était une foire. Cependant, les accidents pouvaient arriver comme celui-ci où ça aurait pu l’être. Et quand on avait sa musique aux oreilles, on faisait encore moins attention à ce qui nous entourait si on se laissait vagabonder par la chanson.

Ca éviterait bien sûr des accidents ! répondit-elle tout sourire.

Qui savait si ça n’allait pas être le cas dans le siècle à venir. Avec toutes ces sciences fictions, on pourrait presque tout imaginer. Relevant son attention sur tout le reste, effectivement, ces jeunes qui jouaient le base-ball pliaient bagages.

Ils ne perdent pas le Nord.

Pas que les jeunes n’aimaient pas forcément jouer au base-ball mais quand ils étaient lassés ou quoi, c’était vite vu à leur âge. Cela dit, cet homme semblait beaucoup plus âgé que l’ensemble, il devait être leur coach, un truc dans le genre ! Ben, si elle commençait à se récupérer la balle en pleine figure par le coach, ce dernier devait être très adroit. Non, Sarah n’était pas légèrement moqueuse. Si elle s’y connaissait en base-ball ? Sarah se posa, se balançant sur un pied sur l’autre, évitant ainsi de se froisser un muscle, et avait peu à peu repris son souffle. Sur ce, elle répondit :

J’ai grandi avec le base-ball !

Elle sourit avant d’ajouter avec quelques explications.

Mon père adorait le base-ball et mes frères et moi avons suivi. On ne loupait pas vraiment un seul match à la télé. A l’occasion, il faudra que je profite d’être à New York pour aller voir les Yankees.

D’ailleurs, Sarah avait eu l’occasion d’assister à quelques matchs en réel mais en tout cas, ça ne la dérangerait absolument d’en assister aujourd’hui à New York, et pour voir ce que les célèbres Yankees donnaient, autrement que de les voir à la télé. Sarah savait désormais qu’à l’occasion, depuis que Logan était en ville, ils pourront en profiter un de ces quatre. Il y avait tellement d’attractions et de choses à faire – et avec le boulot – ce n’était pas forcément toujours évident de trouver un moment, et un moment en commun. Pour le moment, Logan lui avait déjà prévu une soirée au théâtre pour aller voir « Les Misérables ».

Mais je suis sûre que parmi ces jeunes, il y avait du potentiel pour battre leur coach, n’est-ce pas ? charria-t-elle.

Il était vrai que ça pourrait être bien d’avoir des balles avec des avertisseurs sonores et/ou lumineux pour éviter les accidents de parcours. Malheureusement ça n’existait pas encore, mais il y avait probablement des chercheurs qui étaient en train de plancher sérieusement sur le sujet. Pour une fois, la personne en face de lui, ne le prit pas pour un fou et approuva plus ou moins. Cela dit, si un jour cette balle venait à exister ça ne serait pas avant une décennie.

Caleb fit la remarque comme quoi son match était fini. Les jeunes qui jouaient avec lui, avaient apriori quelque chose à faire et de bien plus important que de s’occuper d’un vieux comme lui : draguer et faire la fête.

- Dire qu’on était plus ou moins comme eux à leur âge, annonça Caleb.

Du moins Caleb l’avait été mais dans les limites du raisonnable. Il serait hypocrite en disant qu’il n’avait pas fait comme tous ses jeunes : il avait dragué les filles, bu et pris une cuite avant l’age légale, avait été l’un des sportifs en vue du bahut. Mais c’était loin derrière lui, aujourd’hui. Tout comme ça l’effrayait pour quand sa fille serait une adolescente. Il espérait juste que Tess aurait une femme adulte pour l’aider à traverser ce cap.

Le coach écouta la réponse qu’elle lui fournit au sujet du « base-ball ». Il apprit ainsi qu’elle avait grandi au milieu de passionné de ce sport. Et qu’elle voulait aller voir un match des Yankees.

- Oui, il faut au moins aller les voir au moins une fois ! renchérit le jeune homme.

Caleb n’avait pas d’équipe favorite. Il aimait tout simplement ce jeu et chaque match était différent puisque chaque joueur avait un style différent. Comme lesdits joueurs n’étaient pas sur la feuille de match à chacun d’entre eux, entre les blessures et les pénalités. Cependant, le jeune homme avait la chance d’aller au stade pour assister à un match parce qu’il avait des billets pour y emmener les enfants qu’il coachait.

Il rigola quand elle lui dit que les jeunes avaient mis en déroute leur coach. Caleb savait qu’il était bon, vu qu’il aurait pu finir professionnel s’il n’avait pas eu cette blessure à l’épaule, mais il y aurait toujours meilleur que lui. De toute façon, il y avait toujours quelqu’un de plus fort que soi, quel que soit son domaine de prédilection.


- Je suis effectivement coach mais pour les 8/10 ans, là c’était juste un petit match pour le plaisir, lui expliqua-t-il. Mes petits sont allés à un anniversaire et comme je n’ai pas ma fille ce soir, j’ai trainé un peu.

Oui, c’était rare que le jeune homme se prenne le temps d’une récréation mais ça lui arrivait quand Tess était chez ses grands-parents. Puis il n’était pas pressé de se retrouver seul en tête à tête avec sa pizza.

- Mais j’avoue que j’ai l’impression d’être un vieil homme et en mauvaise forme, s’amusa-t-il à lui dire. Enfin, il risquait d’avoir des courbatures le lendemain d’avoir un peu trop forcé sur la corde. Mais je vous retarde peut être dans votre footing à bavasser comme je le fais, dit-il en se rendant compte de la tenue de sport de la jeune femme.

Cette réflexion ne pouvait que la faire sourire, cette réflexion du comment elle avait pu être plus jeune… Un genre de fille tout à fait normal en fait… Une jeune fille assez studieuse, caractérielle au côté de ses frères et comme tout le monde, elle avait des bêtises !

On se dira la même chose d’eux dans 20 ans ! répliqua-t-elle amusée.

Et oui, quand ils approcheront la crise de la cinquantaine qu’ils envieraient le côté trentenaire ! En tout cas, Sarah devinait que son interlocuteur approchait la trentaine ou l’avait sûrement déjà passé. Du moins, il semblait bien avoir à peu près son âge. Elle ne se dirait pas voyante parce qu’on savait tous que l’habit ne faisait pas le moine. Il y avait des personnes qui faisaient bien plus vieux que leur âge et vice-versa.

Sur ce, pour les Yankees, il fallait bien les voir une fois dans sa vie, ils étaient bien d’accord là-dessus. Sarah espérait bien trouver un moment. Il faudrait qu’elle surveille quand sera le prochain match et à l’occase, elle embarquerait son frère Logan s’il arrive à se libérer de son emploi du temps de ministres.

Vous les avez déjà vus ? questionna-t-elle, curieuse.

En tout cas, elle ne pensait pas deviner qu’il était réellement coach. Bon si, elle l’avait attribué à coach parce que ça lui paraissait évident vu qu’il était sur le terrain mais que personne le saluait sans crier gare, ça ne lui avait même pas passé à l’esprit… ou du moins parce qu’elle pouvait imaginer qu’ils ne voulaient pas interrompre leur coach dans une conversation. Déjà qu’elle ne s’attendait pas être arrêtée dans sa course pour taper la causette avec cet homme… Excepté si c’était un pédophile, ce qui expliquera le pourquoi du comment il était là… Mais non, Sarah n’irait sans doute pas jusqu’à le qualifier comme tel. Il était coach pour les plus jeunes et d’autant plus il expliquait donc pourquoi il trainait encore ici. Il semblerait avoir une fille : pere célibataire ? divorcé ? Enfin chez son ex ! Enfin, de toute manière, dans son job, elle en voyait de toutes les situations qu’elle s’imaginait toujours un tas de scénario.

Je vois.

Elle lui fit un sourire, ne cherchant pas plus loin.

Ne me dîtes pas que vous êtes centenaires ?

Bon, p’tête qu’elle le charriait, n’est-ce pas ? Et qu’elle le flattait surtout mais savait-on jamais s’il allait se mettre à lui expliquer qu’il avait des soucis de santé. Ca serait d’un comique s’ils se mettaient à faire un 3615 my life comme deux vieilles mégères de 80 balais assis sur un banc.

Ne vous en faites pas… Si on ne prend même plus le temps de vivre... Profitez de votre fin de journée sans votre fille fit-elle dans un sourire dans le but de le saluer avant de reprendre alors sa course.

La jeune femme n’avait pas tort. Effectivement dans vingt ans ils diraient la même chose « Ou sont passés mes 20 ans ? ». Tout comme, il était inimaginable pour un enfant de croire que ses parents avaient eu leur âge. Combien de fois avait-il dit à ses propres parents « tu peux pas comprendre ce que je traverse » ? Un nombre incalculable. Il en était conscient aussi vu qu’il avait une fille, il avait dû demander à sa mère de sortir l’album photo lors d’un repas dominical pour lui prouver. Ce ne fut pas vraiment une bonne idée, étant donné que sa petite Tess avait la suite dans les idées : elle avait été trouvé ses grands-parents pour lui demander les bêtises qu’il avait faites.

Mais bon, il ne se plaignait pas de prendre de l’âge. Ça faisait partie du cycle de la vie : on nait, on grandit, on vieillit et pour finir on meurt. Du moins, peut-être qu’il pensait ainsi vu qu’il n’avait pas encore franchi le cap de la trentaine, à cinquante il aurait peut-être une vision différente.

Après la discussion dévia sur l’équipe des Yankees. Son interlocutrice voulut savoir s’il avait été voir cette équipe.

- Oui, j’y allais avec mon père quand j’étais gosse ! Reconnut-il, même si ses sorties étaient plus que rare. J’y ai emmené ma fille aussi, mais elle est plutôt équitation. Ce qu’il ne lui dit pas c’est que Tess n’avait fait que dire « Papa, c’est bientôt fini ? ». Autrement, quand on arrive à avoir plusieurs places on y va avec les gosses de mon équipe.

A savoir que la ligue de Base-Ball envoyait des places à tous les clubs, mais il fallait faire un roulement. Histoire que ce ne soit pas toujours les mêmes qui s’y aillent, pour ne pas créer de tensions entre les gosses.

Il rigola de bon cœur quand elle lui demanda s’il était centenaire. Il était évident que non, il était loin de ressembler au Père Fouras ou à Albus Dumbledore.

- Qui sait ? Je bois peut être de l’élixir de jeunesse ! Répondit-il en plaisantant. Non, juste un peu rouillé. C’est une chose d’entrainer mais c’en est une autre de pratiquer.

Il n’allait pas non plus lui dire que c’était son ancienne blessure qui le faisait douiller. Le mal se réveillait quand il forçait un peu trop sur son épaule.

- Merci, et vous faites attention aux balles volantes ! Ne put-il s’empêcher d’ajouter.

Il la regarda s’éloigner pour il ne savait quelle raison. Puis il alla récupérer ses affaires pour rentrer tranquillement chez lui. Il se contenta de faire un arrêt à la pizzeria. Après une bonne douche chaude, il s’attaqua à son repas, il téléphona à chez ses parents pour parler à Tess et lui souhaiter une bonne nuit.