Je t'aibe bon abour! [Terminé / Hot]

Je ne sais pas si c’était le fait d’être rentré tard hier de chez Morgan mais j’avais passé la journée totalement amorphe. Déjà la nuit j’avais très mal dormi, passant mon temps à me tourner et retourner dans mon lit tout en éternuant et reniflant. La journée donc pas mieux. A moitié endormi sur mon pc, la goute au nez et le mouchoir a la main. D’après Tyler j’avais vraiment une tête à faire peur. Du coup au final, mon état avait eu gain de cause du moi et j’étais rentré chez moi avant la dernière heure de cours. Normalement après celle-ci il était prévu qu’on ce rejoigne en ville avec Dorian mais la vraiment pas la forme. J’avais envoyé un message à celui-ci pour dire que je n’étais pas bien et que je rentrais me reposer.

Chez moi, dans le lit, j’étais en train de mourir. Noyé dans mes glaires, des courbatures dans tout le corps et toujours incapable de trouver une position qui me soulagé. Pour l’heure j’étais allongé sur le ventre en travers de mon lit, la tête tombant dans le vide et les pieds appuyés contre le mur. J’en pouvais plus…

- Baban bon thé !!! Kffkff !

Bruit du mec qui étouffe dans ses propres sécrétions après avoir trop forcé sur sa gorge. Bon mais voila, dans mon malheur j’avais au moins ma mère qui s’occupé de moi. Les joies d’être un enfant unique vivant toujours chez sa maman poule. Bien que celle-ci m’avais fait comprendre qu’elle été en pleine organisation d’un gala et qu’elle aurait préféré que je tombe malade un autre jour. Pardon ! Je prendrais notre de ton agenda la prochaine fois ! …

En plein cours, Dorian avait reçu un message de la part d'Alby. Normalement, ils devaient se retrouver après leurs cours respectifs en ville, afin de passer un peu de temps ensemble. Non, le destin ne voulait pas qu'ils se retrouvent ! Vu qu'Alby semblait être malade et avait décidé de rentrer chez lui pour se reposer. Soit … Avec un soupir il avait reposé son portable et avait fini de suivre sagement son cours, finissant ce travail de groupe à la con ou les autres ne faisaient rien d'autre que le ralentir. Oui, même toi Amy ….

Les cours terminés, Dorian n'était pas rentré chez lui de suite. Il n'avait pas un petit ami malade ? Ou pas bien ? Du moins assez pour ne pas daigner venir le voir. Alors, il avait prit la direction de l'appartement d'Alby, et y sonna. Ce fut la mère de ce dernier qui lui ouvrit. Après de brèves salutations, elle expliqua à Dorian qu'Alby était dans sa chambre. Dorian avait relevé un sourcil en la voyant repartir, visiblement bien occupée. Et bien …. Alors allons voir ce qu'il en était d'Alby. Il toqua légèrement à la porte avant d'entrer dans l'antre du malade :

- Alors, paraît qu'il y a un malade par ici ?

Ne voyant pas la tronche que tirait Alby, il s'était rapproché du lit ou celui-ci était posé. Enfin, allongé. Non, avachi. Voila, il se posa sur le lit ou Alby était avachi de tout son long, de travers. Dorian avait posé sa main sur sa tête doucement et demanda :

- Est ce que ça va ?

Il avait penché doucement sa tête en avant pour tenter de voir celle d'Alby.

Je n’avais pas spécialement fait attention au bruit de toquèrent, juste au fait que la porte c’était ouverte. Sans doute ma mère qui m’apportait enfin mon thé. Mais en faite bien vite malgré mes oreilles bouché à force de me mouché je reconnu la voix de Dorian. Première tentative pour relevé la tête échoué, j’avais bien trop de courbature. Du coup, le tout avec une respiration comparable avec celle d’un mec revenant d’outre tombe, je m’étais tourné lentement et de façon approximative vers lui pour être sur le dos, un sourire bien heureux sur le visage. Non pas celui d’après sexe. Celui du mec au bord de la mort et heureux de pouvoir voir une dernière fois le visage de son bien aimé. Yeux et nez explosé qui allait bien avec.

Dorian t’es la ! …

Mais aussi tôt je m’étais retourné sur le ventre, pris par une quinte de toux tout en me retrouvant noyé. Attrapant un mouchoir qui trainé au sol et avait bien du être utilisé dix fois, je me mouchais pour la 541571 de la journée avant de lâché un large soupir, toujours d’outre tombe.

- A berveille…

Cette position n’étant quand même pas des plus pratique pour parlé, j’avais entrepris de remonté un peu mieux sur mon lit ce qui dans mon cas consisté à ramper lentement, avec difficulté. Le genre soldat qui rampe dans la boue sous des fils de barbelé mais avec un bras et une jambe en moins… deux minute plus tard donc, j’avais enfin réussit a me mettre dans le bon sens de mon lit, toujours sur le ventre et le visage au bord du lit mais d’une façon ou on pouvait me voir et ou je pouvais voir Dorian.

- C’est rien ça va passer…

Ou c’était moi qui aller y passer, au choix. Ma mère venait de faire irruption dans ma chambre en tenant un petit plateau ou ce trouvait ma tasse de thé ainsi qu’une boite de médicament qu’elle alla poser sur ma table de nuit.

- Bon voila ton thé. On a plus de doliprane en comprimé mais j’ai trouvé des suppositoires, je suppose que ça doit pas te dérangé.

- Babam !!

C’était quoi ce sous entendu des plus douteux la ? En réponse elle m’avait fait une petite caresse sur les cheveux avant de se tourner vers Dorian.

- Bon tu tombe bien, je te laisse t’en occupé moi j’ai mille chose à faire.

Elle avait fini par poser sa main sur son épaule, le regardant avec encouragement et compassion.

- Courage !

Puis elle sortie comme si de rien n’était de la chambre…

Yeux ouverts un peu plus grand qu'à la normale, un sourcil relevé, Dorian l'avait regardé se redresser … Et oh mon dieu … Pourquoi il était venu se fourrer dans un nid à microbes ? Et avec des mouchoirs dégueulasses ? Ah c'était sexy vraiment …. Du coup, Dorian resta à sa place, sagement, regardant Alby gigoter tant bien que mal pour se poser autrement sur le lit, comme s'il pesait trois tonnes.

- Bah encore heureux que ça va passer …

C'était quoi ? Un sale rhume ? Un coup de froid ? Une connerie comme ça, rien de grave. Il n'avait pas attrapé non plus une maladie grave en l'espace de quelques jours non plus ! Restant assis au bord du lit, Dorian vit la mère d'Alby arriver avec l'attirail du grand malade. Tasse de thé et médicaments. Oh pour la peine, à sa remarque, Dorian ne fit même pas l'effort de retenir un léger rire ! Tout en regardant la mère d'Alby, se disant comme quoi elle avait pas fini de le surprendre ! Et pas forcément en bien. Vu qu'elle lui laissait la garde du malade. C'était quoi cet air compatissant, ce mot d'encouragement et cette main sur son épaule ?

- Et bien … merci ?

C'est ce qu'il devait dire ? Sans trop comprendre pourquoi, il la suivit du regard lorsqu'elle s'en alla. Pourquoi courage ? Ça va, Alby n'avait qu'un petit rhume de rien du tout, il n'était pas à l'article de la mort non plus. Bon. Dorian s'était retourné vers le brun, se rapprochant légèrement de lui en prenant la boite de médicaments qu'avait laissé Karen. L'air de rien, avec un petit sourire moqueur aux lèvres, il commençait à l'ouvrir :

- Aller, tourne toi !

Si déjà on lui servait une occasion de se foutre de lui sur un plateau, il n'allait pas se gêner.

- Alors, on appelle le prêtre avant ou après que je t'ai mis un suppositoire ?

C'était quoi ces dialogues quand même ? Non mais quand même, certes, Alby semblait souffrir de tout son être mais c'était pas un rhume qui allait avoir raison de lui non plus ? Non ?

Du coin de l’œil, j’avais regardé Dorian se penché vers moi. Un bisou ? A non. Regard suspicieux en voyant celui-ci ce saisir de la boite de suppositoire et surtout de son petit sourire à la con la.

- Bais bêbe pas en rêve…

Ok on était peu être en couple. Ok nos relations intime tourné autour de cet endroit a raison d’autre mais fallait pas poussé non plus (sans jeu de mot). Hors de question que Dorian ne me foute ce truc dans les fesses. D’abord c’était moi qui le fourré et pas l’inverse ! Oui ça n’avait jamais été clairement établi mais j’en avais pris l’habitude et aimais bien que les choses se passent ainsi et donc continu ! Non mais…

- aide boi à boire au lieu de dire des conneries…

Mon thé. Mon précieux. Que j’allais renverser si on ne m’aidait pas à me redresser et a m’aidé a boire en me tenant la tasse pour que je puisse boire.

- En plus tu b’a bêbe pas ebbrassé.

Non mais sérieux ou allait le monde si en arrivant votre petit ami ne vous disait même pas bonjour dans les règles. J’veux bien que je devais sans nul doute avoir une tête à faire peur mais l’amour rend aveugle non ? J’étais trop mal. J’avais besoin d’un peu de tendresse.

Non mais … C'était quoi cet assisté de la vie ? Il avait prit Dorian pour son assistant de vie ou quoi ? L'aider à boire, certes, mais un bisou en plus ? Si c'était ce que son décodeur dans sa tête avait compris du moins. Bon, pour l'embrasser, clairement, il rêvait ! Alors il se contenta de se pencher vers lui pour embrasser son front :

- Voila, le bisou, c'est fait.

Parce que non, il ne voulait pas se retrouver le lendemain dans le même état que lui. Ça ne le branchait pas plus que ça ! Et pour sa boisson …. Il avisa la position qu'avait Alby, toujours allongé sur son lit ( de mort ?) et clairement, s'il tentait de boire comme ça il allait en foutre partout et s'étouffer peut être avec. Bon aller, un peu de compassion pour cette âme en peine ? Dorian se releva et alla à la tête du lit d'Alby, pour prendre les coussins afin de les poser de manière à pouvoir allonger le brun pour qu'il soit adossé confortablement. Voila, petite tape dessus, il retourna vers le grand malade.

- Aller Argan ! On y va !

Argan soit le malade imaginaire. Pas sûr qu'Alby capte le délire. Doucement, il passa ses bras sous ceux d'Alby, enserrant doucement le haut de son corps, la tête pleine de morve se retrouvant sur son épaule ( note à lui même : brûler cette chemise en rentrant ) pour pouvoir le remonter le plus doucement possible jusqu'aux oreillers, l'y allongeant dessus, tête surélevée. Ceci fait, il lâcha le malade à l'agonie pour récupérer la tasse chaude avant de la tendre à Alby :

- Tiens, ton thé.

Fallait quand même pas non plus qu'il lui foute la tasse au bec ? Pitié ?

- Bais cette arnaque !

C’était quoi ce bisou tout pourri la ? Ça va j’lui demandais pas une galoche de la mort non plus. Pff. Il m’aime, il m’aime, n’empêche que son amour semble avoir des limite quand même… Enfin bon, j’avais observé Dorian bougé pour aller s’asseoir a coté de ma tête. Argan ? Un mot allemand sans doute… Enfin je me laissais donc faire quand Dorian entreprit de me redresser, l’aidant comme je pouvais, c’est-à-dire pas beaucoup. Gros reniflement quand je me retrouvais contre lui pour évité de trop lui morver dessus bien que… Dorian avait fini par me caller contre le coussin avant de me tendre ma tasse. Petit regard plein de désespoir.

- Bais j’ai bal au bras…

Donc oui, il fallait aussi qu’il me fasse boire. Doucement en plus, que je ne me brule pas et que je puisse avaler sans m’étouffer.

- Et donne boi un bouchoir s’il te plait.

En allant chercher une boite neuve dans ma salle de bain. Ma boite actuelle était vide et ceux qui trainaient au sol n ressemblaient vraiment plus à rien. En plus pas sur que Dorian est envie de les toucher. S’ayez ? Il le comprenait le courage de ma mère ?

- On fera un câlin après ?

La tasse toujours tendue en direction d'Alby, Dorian le regarda l'air impassible. Dans sa tête ? Oh il l'avait déjà tué trois fois ! Au fut et à mesure que monsieur listait ses envies, il le tuait davantage, comprenant mieux pourquoi Karen lui avait souhaité bon courage. Tu parles, elle était juste contente de s'être trouvé un pigeon à qui refiler ce grand comédien ! Non mais sérieux. Et il voulait en plus un câlin ?

- Un câlin ? Non mais tu rêve la !

On est pas dans cet épisode de Friends ou Monica tente désespérément de coucher avec Chandler alors qu'elle est malade comme un chien ! Frisson d'horreur. Bon.

- Et d'ou t'as mal au bras ? Tu sais que si t'as envie de te branler t'as cas m'appeler.

Vraiment … Pour donc faire taire cette chochotte, Dorian s'était légèrement rapproché d'Alby non sans craindre qu'il lui tousse à la figure, et porta doucement la tasse à sa bouche l'aidant à boire. Tout en le regardant faire, il secoua doucement la tête de gauche à droite.

- Non mais tu sais que même Roy est moins diva que toi lorsqu'il est malade ?

Un môme de six ans quoi ! Et non, le petit avait beau avoir la crève, il continuait de faire sa vie comme un warrior. Sauf quand Castiel disait comme quoi s'il était si en forme que ça il pouvait aller à l'école. Soudaine rechute …. La gorgée de thé terminée, il reposa la tasse sur la table de nuit laissant Alby à son agonie avant de se lever pour aller lui chercher sa foutue boîte de mouchoir. Non mais c'est pas ça mais ceux qui étaient par terre lui faisaient plus penser à une chambre de mec célibataire depuis des années … Erk. Dans la salle de bains du brun, il récupéra un paquet encore entier. Pour combien de temps ? Ceci fait, il retourna au chevet d'Alby lui tendait la boîte.

- Compte pas sur moi pour te moucher !

Il voulait bien lui foutre un supo, mais pas ça ! Se posant de nouveau au bord du lit, à distance respectable, Dorian posa une main sur le torse du grand malade avant de lui demander d'une voix légèrement moqueuse :

- Et c'est quoi la suite ? Il te faut une histoire pour dormir ? Que je te borde ?

Dis tout à papa.

Pourquoi tant de haine hein ? Je ne demandais pas la lune, juste un câlin. Attendez qu’il soit malade lui on verra…

- J’ai des courbatures dans les bras et dans les jambes. Ça be fais trop bal…

Un peu de pitié quoi. Je suis malade ! Enfin, Dorian daigna m’aidé à boire. Approchant doucement la tasse sans trop la pencher. Petit bruit de sirotement avant que celui-ci ne me retire la tasse pour aller la poser sur la table de nuit.

- Bais c’est pas ba faute ! J’suis jabais balade bais quand j’le suis c’est pour de bon.

Chose vrai ! M’avait il déjà vu malade une seule fois en presque un an ? Non. Pour la simple et bonne raison que je ne tombais malade que en hiver. A raison de deux ou trois fois. Qu’il se tienne prêt ! D’un œil vitreux, je le regardais partir à la salle de bain avant de revenir avec des mouchoirs. Petit sourire de bonheur a cette simple vision qui promettait pourtant un grand soulagement.

- Oui c’est bon…

J’avais trop mal au bras pour tenir ma tasse mais ça je pouvais bien le faire tout seul quand même. Pas assisté a ce point non plus. Je me mouchais donc, bruyamment, alors que Dorian me demandait la suite du programme. Jetant mon mouchoir à terre (ma mère viendra les ramasser) je reportais mon attention sur Dorian.

- Bah, ce que tu proposais avant avait l’air plutôt cool…

Petit regard et sourire qui se voulait explicite et pervers si on oublié les yeux explosé le nez pelé et la voix cassé au possible. Je faisais bien évidement allusion à la « proposition » de Dorian de me branler. Bah quoi ? Il ne voulait pas m’embrassé ou me faire de câlin. Je ne faisais que rebondir sur ce qu’il m’offrait.

Tiens, dans un coin de sa tête, Dorian se dit que la prochaine fois qu'Alby sera malade il aura une crise aigue de «j'ai perdu mon chemin » … Allez savoir pourquoi ! Et non mais quand même pour un rhume il était dans cet état ? Il préférait ne pas savoir qu'est ce que c'était quand il avait un truc plus grave …. Dorian le laissa se moucher tranquillement, continuant sa nouvelle déco de la moquette au passage. A ses nouvelles paroles, Dorian aplatit sa main sur son propre visage. Nouveau soupir avant de dégager sa main et de le regarder :

- Non mais ça va pas la tête ? T'es malade je te signale.

Et vu le cinéma qu'il faisait, il aurait du ajouter : à l'agonie.

- Pas question de te faire quoi que ce soit dans cet état.

Non mais oh ! Bras croisés, Dorian prit son air le plus sévère possible, histoire de lui faire comprendre que non, personne n'ouvrira son pantalon aujourd'hui. Sérieux, même malade il pensait à ça ? Et c'était Dorian le pervers ? Foutage de gueule en règle oui. Mais quand même … il faisait bien pitié le pauvre. Alors ses épaules s'abaissèrent pendant que son air dur disparaissait de son visage, levant les yeux au ciel. Le blond décroisa les bras, avant de finalement capituler :

- Bon ….

Se bougeant de sa place, il monta sur le lit pour aller s'allonger à coté d'Alby, quoique légèrement plus surélevé que lui. Dorian étendit ses bras pour aller en passer un derrière les épaules d'Alby et le ramener à lui, l'incitant à venir contre lui.

- Tu me morves sur ma chemise et cette fois on pourra appeler le prêtre.

Dorian s'était légèrement penché pour lui embrasser le sommet du crâne, le tenant contre lui. Sa bonté le perdra un jour …

Bah oui j’étais malade. Bien pour ça que je lui demandais de me faire des trucs. Parce que j’étais pas capable de me les faire seul et donc encore moins de vraiment participer à un truc. Mais il n’empêche que oué j’avais quand même envie. Faut vraiment que je me soigne, et je ne parle pas de mon rhume… Petite tête de chien battu comme je savais si bien faire (et qui pour le coup était décuplé par mon air de prêt de la mort) et bongo cela semblait fonctionner ! Bon ce n’était pas pour ce que j’avais en tête mais un câlin c’était toujours ça de pris !

- Oué !

Avec un grand sourire, je me bougeais légèrement bien qu’avec beaucoup de mal pour laissé un peu plus de place a Dorian qui s’installer a coté de moi. Le bras de Dorian passé derrière ma tête, je m’étais alors rapproché de lui, encore une fois avec un peu de mal, avant de caller ma tête contre son épaule, une main sous moi et l’autre sur son torse.

- Oui, oui,…

Grand reniflement du coup pour ne pas souiller la sacro sainte chemise de monsieur. Même si ma respiration se faisait bruyante du faite que je respirais par la bouche qui était à peu de chose prés aussi bouché que mon nez, je profitais quand même de ce petit moment de tendresse. Tranquillement posé contre Dorian. J’étais bien. Et malgré ça, ma tête fini par se relevé vers lui, allant l’embrassé dans le cou alors que ma main descendait de son torse jusqu’à son entre jambe, me pressant quelque peu dessus.

- Bais j’ai envie…

Allez savoir, sur un mal entendu ou u autre moment de faiblesse de Dorian ça pouvait passer…

Voila, il l'avait son câlin, il était content la ? Visiblement. Non mais qu'est ce qu'on ferait pas pour un pauvre malade ? Ou pour avoir la paix aussi. Sagement, ils restèrent ainsi l'un contre l'autre. L'un tentant de ne pas mourir asphyxié par sa morve, l'autre priant silencieusement pour que sa chemise ne soit pas dégueulassée. Ça aurait pu rester comme ça, sagement. Mais non ! C'était toujours et encore sans compter sur Alby. Dorian le sentit bouger dans ses bras, sentant ses lèvres dans son cou, et la main qui était posée sur son torse avait fini par glisser sur son entre jambe, de manière insistante.

- Merci j'ai cru remarquer que tu avais envie !

Et c'était pas comme si ce petit geste avait suffit à emballer Dorian ! Ou si peu. Bon, peut être un peu trop. Alors il déplaça sa main pour prendre le poignet d'Alby, afin de le replacer sur son torse, gardant sa main autour de lui. Il se redressa aussi légèrement pour se dégager des assauts de ses lèvres à son cou, avant de pencher son visage vers lui :

- Pas question de faire quoi que ce soit. Monsieur est malade à l'agonie visiblement, alors, repos.

Et repos dans tous les sens du terme ! Et ça s'adressait aussi à l'entre jambe de Dorian qui avait déjà commencé à se réveiller suite à cette simple main posée dessus. Saloperie.

- Et après c'est moi l'allumeuse …

Plus de respect les gars .. On l'a perdu.

- Tu préfère pas faire un truc plus calme pour toi ? Te mater pour la 45eme fois les Star Wars ?

Par exemple ?

Faible chose que j’étais, je n’étais pas vraiment en état de résisté quand Dorian prit ma main pour la replacer sur son torse tout en tenant celle-ci pour qu’elle ne reparte pas a l’aventure. Et en plus il c’était redressé pour que je ne puisse plus l’embrasser. Pff, quel nul…

- C’est sur que l’allubeuse elle allube pas grand-chose la…

Petite moue boudeuse du mec pas content de c’être fait recaler. Non mais c’est vrai à la fin. J’avais beau être malade et Dorian précieux, depuis quand fallait se battre pour obtenir ses faveurs ? Mais ou va le monde je vous le demande ! Du coup je continuais de boudé même quand Dorian me proposa de regardé star wars.

- Non…

Bien que c’était tentant j’avoue. Encore plus que ce soit Dorian qui me le propose. J’aurais pu choisir celui avec la princesse esclave tien. Ça nous aurait rappelés des souvenir huhuhu… Mais en faite non ça me donnais une autre idée. Petit levage d’œil vers lui, le regard innocent.

- Tu veux regarder un porno ?

Proposition tout a fait normal à faire a son mec quand on est malade au bord de la mort (voir en toute circonstance) et avec qui on n’a jamais regardé ce genre de film. Mais bon, de grès ou de force je l’aurais. Et si jamais c’était pas le cas qu’il me laisse m’ambiancé au calme bon sang !

Non … Bon sang mais Dorian n'allait quand même pas lui proposer de jouer à un jeu vidéo non plus ! Ce qu'il était chiant … Quand il entendit Alby lui proposer de mater un porno, Dorian eu l'impression de péter une durite intérieurement. Non mais il cherchait vraiment ! Reflexion faite … Soit ça allait allumer Alby comme pas possible et risquait de se faire violer par un tas de morve, soit ça le calmait un bon coup.

- D'accord.

Alors, il délaissa Alby un instant avant d'aller récupérer le pc portable du brun. Il aurait tout aussi bien pu aller voir sur son portable, mais le petit écran, c'était bof pour ça. Ouais, ça sent le vécu. Ordi allumé, il se posa sur le lit de manière à ce qu'Alby ne voit pas l'écran. Il avait proposé un porno, pas que le brun allait le choisir ! Puis, il alla chercher sur un site, sans qu'Alby ne voit dans quelle catégorie il était. Il fouilla quelque peu les propositions, avant d'en choisir un, qui semblait être un peu ce qu'il recherchait. Voila, vidéo selectionnée, il tourna de nouveau l'ordi vers eux, et la mise en route l'air de rien.

La vidéo ? Trois mecs, plutôt bien foutus, dans le plus simple appareil, un brin sadomasochistes, y allant gaiement pendant que l'un d'entre eux était menotté à même le sol en total soumis. Un bref instant, Dorian se demanda s'il s'était pas planté en voyant ça, avec les délires d'Alby … Quoique, il ne pensait tout de même pas se mettre à le fouetter à l'aide d'une ceinture ! Ou le traiter de sale chienne … ou à lui faire demander à haute voix qu'il le baise profondément. Bon, certes, le tripp fouet et menottes, c'était pas du goût de Dorian ( du moins subir ça ) mais le reste … merde. C'est le moment ou on croise les jambes l'air de rien.

D’accord ? Huhuhu !!! On allait peu être finir par arriver a quelque chose au final ! Dorian c’était levé pour aller chercher mon pc portable et j’en profitais pour me redresser un petit peu dans le lit, histoire de pouvoir suivre un peu le film même si j’espérais bien que celui-ci échauffe rapidement Dorian. Celui-ci revenu, il garda le pc pour lui, semblant partir sur un site à la recherche d’un film mais sans vouloir me montrer quoi.

- Nan bais t’embête pas j’en ai sur le pc.

Oui je vivais encore dans la douce illusion que Dorian voulait vraiment mater un truc. Un truc qui nous plairait a tout les deux. Alors forcement quand celui-ci ce décida enfin a me montrer le pc pour que je visualise son truc infâme, je relevais un regard mauvais.

- T’es chiant hein ! J’te rappel que pour avoir visité la prison je pourrais te faire ce que je veux. Bah je pourrais très bien décidé de te faire ça !

Bien qu’en réalité je n’y tenais pas vraiment… Mais bon, qu’il se méfie quand même !

C’était bon je m’avoué vaincu. En plus a me montrer ses conneries c’est clair que Dorian m’avait bien refroidit et que j’avais plus tellement envie. Enfin du coup j’avais quand même rabattu l’écran du pc histoire que ça coupe la vidéo et les son dégueulasse qui allait avec lui m’étais tourné sur le coté, dos a Dorian pour pouvoir bouder au calme. Et mourir un coup dans une quinte de toux au passage.

Parfait son but était atteint ! Non mais cependant, la fin de sa phrase aurait du calmer sa joie mais non. Il ne s'autorisa qu'à faire une tête légèrement paniquée lorsqu'Alby s'était tourné de coté après avoir rabattu l'écran. Non, vraiment, il ne tenait pas à subir ces trucs la ! Certes, il lui avait bien dit qu'il avait droit à lui faire tout ce qu'il voulait, mais tant qu'à faire autant que Dorian y trouve son compte non ?

- Hé, c'est toi qui a voulu mater un porno. T'as pas précisé quoi !

Quand même ne mélangeons pas tout ! Et après c'était Dorian le fautif ?

- Comment tu dis déjà …. Krr krr krr ?

Ou plutôt des bruits de toux en l'entendant tousser de nouveau comme un malade. Soit, il était vraiment malade pour la peine. Se rapprochant légèrement d'Alby, il posa sa main sur son épaule.

- Tu veux encore du thé ?

C'est pas parce qu'il avait fait son emmerdeur qu'il devait le laisser crever dans son coin non plus. Pauvre bête. C'est drôle de l'embêter, mais il y a des limites. Et c'était pas cool pour lui, grand malade de son état. Après tout la fois ou Dorian avait eu un malaise en sa présence, il avait souvenir que même si les conditions n'étaient pas super, Alby avait tout de même été doux avec lui. Entre deux claques.

- Tu veux du thé au miel ?

C'était bon contre les quintes de toux donc ….

Oh bah excusez-moi de ne pas avoir précisé. C’est vrai que ce n’était pas un fait connu que hormis Dorian je ne m’intéressais qu’aux filles. Mais bon, s’il y tenait tellement je pouvais faire un effort et me mettre à regarder d’autre mec que lui. On verra se qu’il en dira… Et krkrkr toi-même…

- Non…

J’en voulais pas de son thé. Ou plutôt si j’en voulais mais pour le moment je préférais rester recroquevillé sur moi-même à faire la gueule… Donc forcement s’il me prenait par les sentiments en proposant d’y ajouter du miel…

- Oui… bais…

Petit relevage de tête vers lui, mode chien battu mais pas pour l’amadouer cette fois. J’étais vraiment en peine.

- J’ai grave envie de pissé…

Depuis un moment déjà a vrai dire. Le fait de m’excité tout seul m’avait un peu coupé mais la du coup ça devenait urgent. Et quand bien même le pouvait sans nul doute me tenir debout et marché quelque peu, vu mes courbature partout dans les jambes, nul doute qu’un peu d’aide pour ces quelques mètres ne serait pas de refus.

- Tu peux b’aider ?

Pas besoin qu’il me la tienne. Même si je me doute que ça ne le dérangerais pas je pouvais encore m’occupé de ça seul. Je voulais juste que mon assistante de vie du moment ne m’accompagne jusqu’à la salle de bain.

Bon, qu'est ce qu'il avait encore ? C'était quoi cette tronche ? Il avait envie de pisser ?

- J'ai envie de te dire … fais toi plaisir …

Mais peut être pas dans son lit, ce serait très dégueulasse. Et pourquoi il lui faisait part de ses envies profondes ? Il eu le fin mot en l'entendant lui demander de l'aider. C'est le moment ou on se retient de s'exploser la tête contre le premier mur ou coin de table de chevet venu. Sérieux ?

- Le jour ou je tombe malade … j'vais pas te rater !

Même si malade, Dorian n'était pas à l'agonie comme ça ! Lui, il tombait dans les pommes en fait. C'était radical. Bien … Du coup, il se redressa sur le lit, déplaçant l'ordi portable. Il prit les jambes d'Alby pour le tourner sur le lit, afin que ses pieds se trouvent en direction du chemin à prendre pour la salle de bains. Une nouvelle fois, il passa ses bras autour du brun, et le tira doucement pour l'aider à se redresser, l'asseyant sur le bord du lit. Il passa un bras dans le dos d'Alby en lui faisant passer un des siens par dessus ses propres épaules et le soutint de son mieux jusqu'à la salle de bains. Comme il le pouvait.

- Je savais pas que le rhume pouvait retirer l'usage des jambes …

On en apprends chaque jour ! Alors une fois le trajet jusqu'à la salle de bains fait, Dorian le plaça devant les toilettes ou il le lâcha.

- La c'est bon ou tu veux encore que je te la tienne ?

Ceci était une moquerie, et pas une proposition salace.

Mais le jour ou Dorian tombera malade je me ferais une joie de m’occupé de lui et de répondre au moindre de ses désirs parce que moi j’aimais ! Bon je n’irais pas lui dire ouvertement il serait capable de tombé malade juste pour vérifié mes dires… C’est donc aidé par Dorian que dans un premier temps mes jambes trouvèrent la direction du sol avant que celui-ci ne vienne m’aidé à me mettre assit puis a me soulever pour pouvoir prendre la direction de la salle de bain.

- J’ai des courbature je te dis…

Qui rendaient les quelques mètres en direction vers la salle de bain comme un véritable périple ! Mais bon une fois dans la salle de bain et devant les toilettes, j’avais appuyé une de mes mains contre le mur en face pour me soutenir.

- Non ça va. Je ne voudrais pas t’imposé ça…

Vu qu’apparemment me touché était trop lui demander. Oui il avait beau avoir coupé mon envie je n’en démordais pas quand même… Bon ça va que du coup je me trainais avec un jogging et que j’avais donc juste a passé ma main dedans pour en sortir la chose. Si j’avais toujours été avec mon jeans et ma ceinture la oui, sans doute que j’aurais eu besoin de aide. Petit flottement avant de réussir à me mettre a pissé. Certes j’avais déjà pissé a Atlantic city avant Dorian dans la même pièce que moi mais a ce moment la il était dans la douche. Pas dans mon dos, a attendre que la chose ce fasse… Bizarre. Enfin bon, j’avais fini par réussir ma petite affaire, sans une goute à coté en plus. Wouh !

- C’est bon…

Il pouvait me ramener a mon lit et aller faire bobonne en cuisine pour ajouter du miel a mon thé !

Des courbatures …. Non, Dorian avait des courbatures quand il rentrait de ses heures de danse à sautiller dans tous les sens ! Bien qu'il ne doutait pas qu'Alby soit en pleine souffrance. Peut être était ce le moment de parler de ce que l'autre souhaitait pour son enterrement d'ailleurs. Ah si en plus il n'avait pas besoin de l'aider à faire tant mieux ! Les bras croisés derrière lui, Dorian attendit sagement qu'il eu fait son affaire. Fini ? Ok, le Alby express allait encore faire des siennes ! Petit sourire amusé au coin des lèvres.

- Très bien.

Dorian se plaça à coté de lui. Mais pas pour l'aider comme tout à l'heure. En fait, il passa bien un bras dans le dos d'Alby le soutenant solidement et attendit qu'il passe de nouveau son bras autour de ses épaules. La chose faite, Dorian se pencha légèrement avant de passer son bras de libre derrière les genoux d'Alby. Et hop ! Petit soulevé d'Alby !

- Aller mon cœur, au lit !

Et s'il n'était pas content c'était la même chose ! Alors le brun dans ses bras, il franchit les quelques mètres qui le séparaient du lit d'Alby avant de l'y poser dessus.

- Bon .. on disait … du thé.

Avec un dernier petit sourire amusé, il prit la tasse refroidie d'Alby avant de sortir de la. Il prit la direction de la cuisine, croisant Karen au passage qui lui demandait s'il tenait le coup. Petit soupir qui voulait tout dire. Enfin, il lui demanda ou se trouvait le thé et puis le miel. Même s'il venait ici souvent jamais il ne s'était permis de fouiller dans les placards ! Après que Karen lui ait indiqué ou était quoi, en parfaite petite épouse il lui refit chauffer du thé et y ajouta du miel. Cela fait, il remercia au passage belle maman avant de retourner voir le malade.

- Chéri je suis rentré !

Lui fit-il avant de fermer la porte. Il retourna au chevet du malade pour lui apporter la tasse.

Dorian de retour a mes coté, je passais naturellement mon bras par-dessus son épaule mais… wooh putain le con !

- Dorian ! Repose-moi ! C’est pas drôle !

Je gigotais quelque peu mais pas trop, de peur de me casser la gueule. En plus par reflexe j’avais passé mon autre bras autour de son cou. Avec tout ça, dans la surprise de quand il m’avait porté, j’avais inspiré tellement fort que je m’étais de nouveau prix d’une quinte de toux contre son épaule. Tien le p’tit molard ni vu ni connu… Arrivé sur le lit je le fusillé du regard bien que celui-ci ne semblait n’en avoir rien à faire, repartant comme dans le meilleur des mondes me chercher mon thé. Taré va… Enfin en son absence, j’en avais profité pour me moucher. Reniflé son manteau pour m’imprégné de son odeur qu’il me refusait. Toussé dessus histoire de me vengé de son affront en essayant de le rendre malade a son tour avant de me recouché dans une position a peu près confortable avant son retour. Nouveau fusillage de regard a son retour.

- Un jour on passera la nuit ensemble et tu t’endorbiras avant boi. Ce jour la sache que je te sodomiserais a sec pendant ton sobmeil.

Une menace qui était plus que sérieuse ! Peu être avec plus d’impacte sans mon nez bouché mais bon… Du coup ma tasse de nouveau a porté de mal, j’avais pris sur moi pour t’attrapé seul pour en boire même si cela me défoncé les bras. Vraiment Dorian n’était pas une bonne assistante de vie. Je préférais largement ma mère. Il s’occupait moins bien de moi et j’avais même pas les avantages d’avoir mon mec comme esclave…

- Bon j’veux dorbir. Rentre chez toi si veux…

Oui c’était un casse toi polie. Je ne me remettais toujours pas qu’il ait osé me porter comme une fille. Et qu’il refuse de faire des p’tits trucs. Mais surtout pour la fille…

A sa petite menace de sodomie à sec Dorian se contenta de hocher la tête d'un air de dire : causes toujours tu m'intéresse. Très franchement, il ne le prenait pas au sérieux. Pour la simple raison qu'au moindre mouvement du petit doigt de la part d'Alby, Dorian se réveillait. Faudrait le droguer aux somnifères pour qu'il y ait la moindre chance de succès. Alors sa petite menace elle lui passait quelque peu au dessus.

- Mais bien sûr...

Et en plus il osait le foutre à la porte ? Ah non mais en fait, Alby malade, il était juste invivable ! Une catastrophe! On ne l'y reprendra plus! Et la fois prochaine, Dorian sera absent! Ailleurs! Perdu dans l'espace temps!

- Quoi, tu me boudes parce que j'ai préféré éviter à tes petites jambes le supplice de la marche ? Ma bonté me perdra vraiment !

Il afficha une tête résignée. Il voulait qu'il parte, soit. Alors Dorian remit son manteau s'apprêtant à repartir l'air de rien. Mais il restait Dorian après tout non ? Ceci fait, il s'était rapproché d'Alby pour aller lui faire un bisou d'au revoir. Un genou posé sur le lit, il s'était penché vers lui afin de se rapprocher davantage du corps du brun, et avait glissé à son oreille d'une voix suave :

- Dommage, j'étais prêt à accéder à ta requête, à savoir te détendre …. mais si ma présence n'est pas souhaitée …

Un petit coup de langue insidieux plus tard et Dorian s'était redressé, prêt à s'en aller, non sans un sourire mesquin sur les lèvres.

Dans la tête les paroles résonnaient à la façon « ty my bude pisk quy jy… » Le krkrkr rageux quoi. (Oué ya des variantes) Donc oui, sa bonté qu’il se la foute au cul si c’était pour faire des trucs pareil… Enfin au moins Dorian semblait accédé à ma requête. C’était d’ailleurs suspect une telle facilité avec lui. Pas normal le truc. Gardant ma mine boudeur, je l’observais quand même du coin de l’œil, attendant l’entour loupe. Manteau enfilé, celui-ci s’approcha pour m’embrassé (mieux vaux tard que jamais) avant de me sortir sa petite réplique. Trop lent pour l’attrapé, je le regardais toujours en mode pas content avant de trépigner dans mon lit de cette façon. Bon de façon beaucoup moins vivace vu mon état de santé ça va de joie.

- Tu b’énerve…

Et quand bien même je comprenais par sa petite réplique de « ma présence n’est pas souhaitée » qu’il attendait tout simplement que je le supplie c’était mort. Il avait eu sa chance, tant pis pour lui.

- Tu sais quoi, casse toi. Boi j’vais be baté un film tout seul et be déberdé tout seul et quand j’irais bieux et bah on reprendra ton film avec les 3 dégueulasse et tu te retrouveras cobbe celui part terre. Probesse pour la prison !

J’avais cru comprendre que Dorian ne kiffait pas spécialement l’idée d’être attaché et le faite qu’il n’est pas rebondit pas une remarque salace a ma réplique de tout a l’heure me laissais pensé que l’idée tout court de son film ne semblait pas l’intéressé. Pas dans ce rôle en tout cas. Voila, puni !

C'était quoi cette petite crise de Parkinson surprise ? Debout au pied du lit, Dorian regarda la chose les mains dans les poches, regardant la crise existentielle d'Alby. Dommage qu'il ne s'y attendait pas, il aurait sorti son portable pour filmer tiens !

- C'est que tu as finalement plus d'énergie que tu ne veux le laisser le croire.

Comédien. Par contre sa petite menace la, Dorian n'aimait pas trop. En fait pas du tout. Qu'Alby se tripote tout seul c'était pas ça le soucis. Le problème était juste son idée à la con comme quoi Dorian allait se retrouver dans le même état que le type par terre dans la vidéo.

- La tu rêve les yeux ouverts.

Et en beauté. Bien, il allait de sa survie qu'il allait devoir calmer Alby, et vite fait. Il fit volte face pour aller sans plus un mot vers la porte d'entrée de la chambre. Mais pas pour l'ouvrir. Pour tourner le verrou. Cela fait, il s'était tourné lentement vers Alby, lui lançant un de ces regards d'allumeurs.

- Alby. Tu es malade. Pour ton bien être il est impératif que tu te détende.

Dit-il avec la voix qui allait avec le regard. Dorian revint au pied du lit, toujours debout, se mit à ouvrir son manteau tranquillement. Il déposa celui-ci par terre une fois ouvert, et toujours en le regardant, se pencha sur le lit afin de monter dessus à quatre pattes pour pouvoir remonter par dessus le brun. Arrivé de nouveau à hauteur du visage d'Alby, il glissa sa tête dans le cou du brun pendant qu'une de ses mains s'était glissée sous le tee shirt qu'il portait, lui caressant la peau du bout des doigts.

- Alors maintenant, tu te calme, et tu reste sage. Ordre du médecin.

Quel médecin ? Dorian ? Allez savoir ! En tout cas il ne se fit pas prier pour aller happer cette oreille entre ses lèvres, avant d'en lécher doucement le contour.

Alors qu’il semblait sur le point de partir comme annoncé, Dorian fini finalement par fermer la porte a clé. Geste qui ne pouvait en annoncé qu’un suivant bien entendu. Tien donc, elle marchait bien cette petite menace du jeu de rôle masochiste. Je vais me la garder sous le coude un moment je pense…

Ce n’est non pas sans un petit sourire malicieux au coin des lèvres… oué bon ok carrément un sourire de daleux, que je regardais Dorian ouvrir son manteau le tout avec son regard que je connaissais bien, sans parlé de sa voix. Petite monté d’excitation.

- Je debande que ça…

Qu’on me détende. Ou en faite non j’avais plutôt envie qu’on me tende dans l’immédiat mais l’action final avait le même but. Je le suivais du regard quand celui-ci arriva sur le lit, remontant au dessus de moi à quatre pattes, fondant sur mon cou et glissant sa main sous mon t-shirt. Petit gémissement a ses sensations que je réussis à produire sans m’étouffé. J’avais un peu tourné la tête, laissant ainsi plus de marge a Dorian.

- Oui d’accord… bais on peu dire que t’es une infirmière plutôt ?

Pas que je n’avais pas spécialement en trip de me taper une doctoresse, encore moins un docteur donc mais en faite si c’était le cas. A l’inverse le fantasme de l’infirmière était carrément récurent. Oh puis ça va, Dorian était pas a un travestissement prés hein ! En tout cas je me laissé allé dans un nouveau gémissement et frisson de plaisir quand Dorian s’attaqua a mon oreille…