Film ou réalité? [Terminé]

Une fois qu'Alby eu la vie sauve, il laissa la glace de coté, il le regarda d'un drôle d'air. Il l'écouta alors, et eu un petit sourire à sa phrase.

- Mes allusions ?

Dorian joua le rôle du parfait abruti qui ne comprenait rien à ce qu'Alby pouvait bien lui raconter.

- Alby, il n'y a que toi qui voit des allusions ici.

Non, parce que pour Dorian, c'était pas des allusions. C'était des messages subliminaux, des tentatives de le destabiliser, tester aussi voir si il avait encore des chances avec lui, si il y avait un long chemin à faire pour réaliser ça aussi. Des tests et des essais. Voila aussi ce que c'était.

- Et puis …

Il regarda Alby, faisant mine de s'être souvenu d'un truc. Ce qui était aussi le cas dans un sens.

- J'ai pas souvenir que ça te dérangeais jusqu'ici. Pourquoi …

Dorian se rapprocha quelque peu d'Alby, maintenant tout de même une certaine distance avec lui, et chercha son regard.

- Tu es gêné ?

Hum ? Gêné que Dorian fasse ces choses la ? Gêné que Dorian ait une drôle d'attitude envers lui ? Mais voyons, ça, il l'avait toujours eu cette manière de faire avec Alby. Avec ses autres potes, il n'y allait pas de ses allusions graveleuses, de gestes bizarres ou de petits noms affectueux.

Du coin de l’œil, j’avais regardé Dorian s’approché de moi. Pas bien serein je l’avoue. A présent qu’il était plutôt proche de moi, en effet, je sentais une certaine gêne. Nerveusement, je me mordis la lèvre inférieure avant de tourner un peu plus la tête…

- Ta la mémoire courte…

Parce que bon ok je m’étais fais à la chose (genre de syndrome de Stockholm) mais de base, son attitude m’avait souvent perturbé et au final, a juste titre !

- Puis c’est plus pareil…

J’avais quelque peu baissé la tête. Oui ce n’était plus pareil. On était plus les potes de l’époque qui se taquiné juste pour ce taquiné. On était plus non plus les amants qu’on avait pu être. Et même sans tout ça, le gros changement était surtout que a présent j’avais Ashley et a changeait tout… Enfin, dans tout ça, j’étais en train de me demandé si au final elle n’avait pas raison. Si Dorian voulait vraiment être mon ami ou s’il faisait juste semblant… C’était con. Bien sur qu’il ne voulait que ça. On avait bien vu ce que ça avait donné… Et ce n’était plus pareil à présent…

- Dorian...

Tournant le regard vers lui, j’avais de nouveau bloqué en le voyant si prêt. Puis en même temps, comment lancer a son pote « Bon on est ok ? T’es pas en train d’essayer de me faire ? Ma meuf se fait des films hein ? ». Déjà que niveau discussion c’était zarb, si en plus j’avais tords, ce qui était forcement le cas, ça laissé pensé que je n’avais pas confiance en lui et ça je ne voulais pas…

- Non rien…

J’avais de nouveau détourné mon regard, gêner et surtout me sentant bien con…

C'est avec une certaine peine que Dorian approuvait les dires d'Alby.

- Non, c'est plus pareil.

Des choses avaient changé depuis. Ils étaient tombés dans les bras l'un de l'autre – ou Dorian l'y a quelque peu poussé – avaient partagé une brève et pourtant à son avis, forte relation. Et ils s'étaient quittés de manière douloureuse, même si aujourd'hui ils s'étaient pardonnés l'un l'autre. Mais aujourd'hui, ils étaient censés être amis, rien de plus. Alby avait sa copine, il avait trouvé un semblant de stabilité dans sa vie, chose que Dorian n'avait pas. Pas qu'il ne pouvait pas lui offrir, mais, on est d'accord, Dorian est un homme, et Ashley une femme. Et cette différence est un argument de poids pour elle. La seule chose qui était pareille, c'est que Dorian crevait littéralement la bouche ouvert à chaque fois qu'il voyait Alby, à chaque contact voulu ou non.

- Oui ?

Lui demanda t-il en entendant son prénom. Clairement, le brun était en train de bloquer. Il avait un truc à dire ou une question à poser, mais pour une raison qu'ignorait Dorian, n'osait pas le faire. Il abandonna alors la chose. Il le regarda détourner le regard, ne pouvant détacher ses yeux de lui. Le cœur lourd, Dorian finit quand même par prendre la parole.

- Alby … je sais pas ce qui se passe dans ta petite tête la …

Il leva la main pour toquer doucement sur le sommet de son crâne.

- Mais faut que t'arretes de te poser trop de questions. Sérieux.

Qu'il arrête de se poser des questions, qu'il largue sa meuf et qu'il revienne vers Dorian pour qu'il le console.

Au coup de Dorian sur ma tête, j’eu un sourire. D’abord léger, juste pour la forme, puis rapidement un peu plus vrai. Oui Dorian avait raison. Il fallait que j’arrête de me prendre la tête avec des questions toutes plus stupide les unes que les autres…

- On ne se refait pas…

Parce qu’après tout, moi me prenant la tête avec mes questions existentiel ce n’était pas nouveau. Mais bon j’y travail, j’y travail… je tournai alors de nouveau mon regard vers Dorian, un air reconnaissant. Reconnaissant de sa patience envers moi. Ce n’était pas du luxe !

- Merci.

Même s’il ne pouvait pas forcement comprendre de quoi, c’était important de lui dire. Pour moi du moins. Mais malgré ce beau moment de franche amitié, un autre truc était en train de me passer par la tête.

- Faut que j’aille pisser.

L’info qu’il fallait partager, on n’en doute pas. C’est donc après cette info de la plus grande importance que je commençai a me hissé du lit pour me lever mais sans savoir trop comment, je m’étais pris le pied dans celui de Dorian et sans avoir le temps de me rattraper ne serait ce qu’un peu, je venais de me casser royalement la gueule par terre, tombant sur mon épaule, ma tête claquant par terre elle aussi.

- Put !! aie, aie, aie…

Douleur vive aux deux endroits, je ne m’étais pas loupé. La petite larmiche a l’œil, j’avais du mal a me décidé de si je devais placer ma main sur la tête ou mon épaule. Dans tous les cas j’avais roulé sur le coté, me recroquevillant sur moi-même…

Dorian ne comprit pas pourquoi il le remerciait. Tout ce dont il était sûr, c'est qu'un de ces quatre, Alby allait forcément regretter ces mots. Ou peut être pas, il verra... Et bien soit, s'il avait envie d'aller aux toilettes, grand bien lui fasse il savait ou aller. Bon. C'était sans compter le talent naturel d'Alby pour tout et n'importe quoi. Le regardant yeux grands ouverts par la surprise, il le vit attérir par terre en se lamentant de douleur.

- Non mais t'es pas doué !

Dorian quitta le lit pour rejoindre le brun, recroquevillé par terre, et posa sa main sur sa tête la ou il s'était cogné en tombant. Pas doué ! Il lui frotta la tête pour tenter de faire passer la douleur, ne pouvant rien pour l'épaule sur laquelle il était tombé !

- Sérieux ….

Comment il faisait des fois hein ? Dorian le regarda, pauvre petite chose pleurnichante. A ce moment il eu l'impression de retourner à sa dernière année de lycée, ou c'était bien plus facile les choses avec lui. Plus facile de l'embêter et …. Et c'était con la manière dont il regardait Alby, pauvre chose larmoyante par terre... Ses frottements sur son crâne se firent alors plus doux, se changeant lentement en caresses. Il senti une drôle de bouffée de tendresse prendre possession de lui, dirigée vers Alby, naturellement. Il s'étonnait même qu'Alby n'ait pas plus de prétendantes à ses pieds …

Puis, Dorian craqua. Comme s'il ne le faisait pas maintenant, il allait le regretter. On peut être aussi tordu que lui, des fois, quand la tentation est trop grande, il ne peut que céder. Et Alby incarnait à ses yeux la tentation même. Tout ce qu'il voulait et n'avait pas. Alors, il posa sa main à son visage, à sa joue, le faisait le regarder, et, il se pencha vers lui, posant ses lèvres sur les siennes.

C'était à la fois bon, et douloureux à la fois. Bon, parce que c'était Alby, parce que c'était lui. Douloureux, parce qu'il n'était pas sien, et qu'il savait dans un coin de sa tête, que ce n'était pas une bonne idée que de faire ça. Non, mais il n'avait plus pu s'en empêcher. S'il ne l'avait pas fait, il serait devenu fou. Les sourcils légèrement froncés, il profita autant que possible de ce court instant.

Agonisant par terre, je n’eu même pas la force de protesté quand Dorian me lança que je n’étais pas doué. En même temps, avait il vraiment tord … ? Mais bon pour le coup c’est vrai que je ne m’étais vraiment pas loupé. Quel con quand même… Il m’avait rejoins pour me frotté la tête. Reconnaissance infini pour lui car maintenant je pouvais tenter d’apaisé mon épaule en faisant pression sur elle. Enfin tout de même…

- mais doucement sale brute !

J’avais suffisamment mal sans besoin qu’il en rajoute en me frictionnant si fort… Et le message semblait être passé vu que Dorian avait adoucie son geste. A la limite de la caresse. Non en faite c’était vraiment une caresse et pour le coup ce n’était plus tellement efficace. Mais avant que je puisse dire quoi que ce soit, Dorian venait de passer sa main sur mon visage en me faisant tourner la tête vers lui. Sur le coup je n’avais pas spécialement compris le but de son geste. Du moins pas avant que celui-ci ne vienne m’embrasser…

Quelque peu pris au dépourvu, je ne réagis pas sur le moment même. A vrai dire, l’espace d’un instant, le faite qu’il m’embrasse me paraissais… Normal. Un bref instant, je pense même avoir répondu à ce baisé avant de réalisé la chose…

De mon bras endolori, j’avais poussé Dorian, me provoquant au passage une vive douleur mais j’étais tellement occupé a le fixé avec stupéfaction que je n’y réagis pas spécialement…

- mais.. Pour…

Toujours couché au sol, quelque peu en mode défense, j’étais totalement paumé dans ce qu’il venait de ce passé, me demandant bien pourquoi il avait fait ça…

- Mais t’es con ou quoi ?!

Lançais je finalement, un agacement certain dans la voix. Non mais c’était quoi le délire ? Qu’est ce qui avait bien pu lui prendre ? Je croyais qu’on était d’accord sur notre relation. Et même sans ça, j’avais Ashley. Qu’est ce qui lui prenait ?!

Peut être qu'à force d'en rêver, Dorian s'était imaginé qu'Alby avait bel et bien répondu à son baiser, ou bien que ce contact dura peut être plus longtemps qu'il ne le pensait. L'histoire de quelques secondes, mais des secondes qui font toute la différence. Il aurait aimé que ce moment dure plus longtemps. Non, en fait, qu'il ne s'arrête jamais. Leurs lèvres étaient faites pour être l'une contre l'autre, c'est une évidence.

Malheureusement, ce merveilleux moment ne dura pas longtemps. Alby le repoussa, mettant fin au baiser. Dorian rouvrit les yeux, croisant le regard perdu du brun.

* Mais quel con je fais ! Pas foutu de me retenir deux secondes ! *

Alby avait finalement raison de traiter Dorian de sale pervers, prédateur ou il ne savait pas quoi... Clairement, Alby était furax. Même si l'envie de tout lui avouer, qu'en fait cette relation de simple potes ne lui suffisait pas, il ne pouvait pas le lui dire. Déja d'avoir craqué était une chose débile et risquée … Il ne pouvait pas le lui dire. Il se taisait et gardait tout ça pour lui et lui seul depuis un moment, il pouvait encore le faire un peu plus longtemps non ? S'efforçant de garder un visage neutre, Dorian se releva, laissant Alby.

- Aller, arrête un peu de jouer les vierges éffarouchées …

C'est lui qui disait ça, mais qui ne réagirait pas de la même façon si votre pote vous embrassait ? Si lui même, un ami avec lequel il n'y avait rien d'autre venait l'embrasser, il le prendrait pas super bien.

- Si on a même plus le droit de t'embêter un peu.

La belle excuse à la con oui ! La vrai raison était que malgré tout, il souhaitait juste lui sauter dessus, lui arracher ses vêtements et le violer à même le sol ! Oui, parfaitement ! Et comme un con, il restait la, debout comme un idiot à sortir de fausses excuses.

Toujours aussi stupéfait, j’avais suivis Dorian du regard quand celui-ci c’était relevé le tout avec son air au combien impassible qu’il pouvait avoir dans ce genre de situation. Ses situations ou il faisait de la merde et ce cachait après derrière une excuse à la con, comme la…

Si on devait trouver un avantage à cette « drôle » de situation, c’est que du coup ma douleur au bras comme à la tête c’était envolé ! Par contre à l’inverse, un sentiment de colère m’avait envahi. Je m’étais relevé à mon tour, face a Dorian et avait poussé celui-ci. A la base, j’avais envie de lui mettre une droite mais bon, quand même… ça restait Dorian.

- Putain commence pas avec tes répliques à la con !

J’avais reculé d’un pas, plus pour mettre une distance entre nous que par peur d’un retour. J’étais furieux. Furieux de son geste, de sa façon de mentir, de plein d’autre chose…

- Tain mais… J’hallucine…

Je me mis a secoué la tête toujours énervé mais aussi blasé, commençant quelque peu à faire les cent pas. Au final Ashley avait raison depuis le début et moi comme un con j’avais passé mon temps à prendre la défense de Dorian tout du long…

- Allez va y fais moi rêvé ! C’est quoi l’excuse cette fois ? « Elle n’est pas assez bien pour toi ? » « En tant que fils unique je n’aime pas qu’on touche à mes affaires ? »

Oh c’était donc ça le sarcasme ? Intéressant… Mais bon la j’étais bien trop énervé contre Dorian pour avoir le temps de me lancer des fleurs sur ma nouvelle reparti…

Dans ces cas la, Dorian se disait que vraiment, c'était pas une bonne idée de s'accrocher autant. Leur relation n'était faite que de ça. De moments ou ils étaient bien tous les deux, et de moments ou ils se prenaient la tête violemment. Comme maintenant ou Alby l'avait poussé, et haussé la voix pas la même occasion. Encore une fois, Dorian se demanda si ça valait vraiment la peine d'autant s'accrocher. Surtout qu'il ne voyait pas pourquoi est ce qu'il y tenait à ce point ! Sérieux, des mecs, y'en a plein sur terre ! Des plus canons, des plus gays et plus intéressés par Dorian que lui ! Et non, fallait qu'il s'accroche comme un désespéré ….

Qu'il cherche une raison à ce geste ne le surprit pas. Ni non plus sur le fait qu'il puisse s'énerver et sortir des phrases cohérentes cette fois. Une excuse ? C'est un fait, Dorian avait cette tendance à se cacher derrière des excuses dès qu'il n'avouait pas les raisons réelles de ses gestes. Il n'était pas toujours franc, avec les autres et avec lui même.

- Je n'ai pas d'excuse.

Sûr que le coup qu'il ne prêtait pas ses affaires, c'était une excuse. La raison est qu'il voulait toujours Alby, même s'il tentait sans cesse d'y renoncer. Et il ne pouvait pas le faire, ce n'était pas une histoire d'égo mal placé, mais que c'était au dessus de ses forces. Puis, il ajouta calmement :

- J'ai des raisons.

Peut être que la, Alby comprendra. Que son meilleur pote s'était foutu de sa gueule depuis le début, que sa ô combien merveilleuse copine avait raison, que Dorian n'était rien d'autre qu'un pauvre malade ou il ne savait pas quoi comme il le disait. Et peut être qu'il s'en irait après lui en avoir collé une. Une fois de plus. Qui sait. En tout cas le blond le regardait avec un calme qui contrastait avec l'énervement d'Alby. C'était bizarre d'ailleurs, d'être calme comme ça, alors qu'en ce moment même, il risquait très gros … C'était ça être désespéré ? Etrange sensation ….

Je l’attendais au tournant. Quoi qu’il puisse me répondre, j’étais sur de trouvé un truc à lui envoyer dans la gueule. Un petit pic comme il m’avait si bien appris à les faire. Mais au final ce con ne trouva pas d’excuse. Il restait la, stoïque, assumant de toute évidence pleinement son geste cette fois et étrangement, cela me déstabilisa totalement. En faite non. C’était la suite qui me déstabilisa le plus…

- Mais quelles raisons ?! C’est toi qui m’as jeté Dorian !

Aussi tôt ces mots sortie de ma bouche, je me raidis, surpris par moi-même. J’avais l’impression d’avoir avoué un truc sans le vouloir. Sans savoir quoi… La colère quelque peu envolé durant ce moment, je fixais Dorian, toujours agacé mais surtout perdu. Perdu dans ma tête… Il me rendait fou. Littéralement… Me reprenant un peu, je secouai la tête avec de nouveau un vague d’énervement quand bien même je ne savais plus trop contre qui celle-ci était dirigé…

-J’me casse…

A peine dit que j’étais en train de me diriger vers la porte. Je ne pouvais pas resté ici. Avec lui. Je devais me barrer au plus vite…

Dorian se sentit se raidir quelque peu lorsqu'il entendit Alby lui renvoyer à la gueule comme quoi c'était lui qui l'avait jeté. Ça, c'était très bas.

- Je te pensais pas être capable de ressortir un truc aussi minable ….

Lui dit-il avec un regard qui exprimait toute sa déception à ce moment la. Déçu. C'était le mot. Ça, et plein d'autres choses également, mais rien de bon ne se passait dans sa tête à ce moment la. Tout en ressentant une vague de déception pour l'avoir entendu remettre sur le tapis cette histoire, il n'en ressenti pas moins une vague de colère lorsqu'il se dirigea vers la porte.

- C'est ça, fais ce que tu fais de mieux ! Barre-toi, retrouve ta si belle et si parfaite et si femme de copine ! Fais lui plein de mômes et vivez heureux !

Les mots étaient sortis tous seuls, enfin, à peu près. Vu que de tout de façon il ne portait pas Ashley dans son cœur, ce qui venait de se passer n'aidant pas, il n'était pas compliqué pour lui de dire et penser ces mots la.

- Après tout, c'est tout ce que je n'ai pas pu te donner, ton putain de sentiment de normalité !

Un peu perdu dans le bordel monstrueux qui ce passait dans ma tête, j’eu un petit bug a la réplique de Dorian. Minable ? J’avais beau ne pas bien savoir pourquoi j’avais sortie un truc pareil, il était évident que Dorian n’en avait rien compris non plus…

De toute façon tout ça ne rimait à rien. Ça ne servait a rien de resté ici a polémiqué sur ce qui venait de ce passé, sur notre passé ou sur quoi que ce soit… J’étais en train de partir vers la porte, arrivant celle-ci sous les belles paroles sarcastique de Dorian quand alors que ma main venait a peine de toucher la poignée de porte que je m’arrêta net, coupé dans mon élan par la dernière réplique du blond. Une petite seconde de planement avant que je me retourne vers celui-ci, franchissant les quelques pas qui nous séparé pour lui mettre mon poing dans la figure…

Première chose : j’avais super mal à la main. Mais j’étais tellement en colère sur le moment que je ne m’en préoccupais pas. Je fixais Dorian, un regard impassible mais en même temps rempli d’une déception sans nom. J’avais tellement envie de lui hurlé dessus. De lui balancé a la gueule tout ce qui me passait par la tête. De vidé mon sac mais je restais la ale fixer. Incapable de dire quoi que se soit d’aussi blessant que ce qu’il venait de dire…

- T’es vraiment trop con…

Cette fois, c’était sans m’arrêté que je m’étais tourné et que j’avais quitté sa chambre, me promettant sur le moment même de ne plus jamais y revenir…