Shut up and drive [Terminé]

Le sujet était arrivé dans la discussion un peu par hasard. C'est qu'en fait, Alby voyait souvent Dorian arriver ou partir en taxi. La première raison pour laquelle Dorian ne prenait pas de voiture lui même, du moins, à laquelle on pourrait penser, c'est qu'il risquait juste de se perdre s'il faisait ça. Déja sur ses deux jambes il réussissait à se perdre, des fois dans son propre quartier, alors au volant, panique ! Mais non, de nos jours, il y a la plus belle invention du monde selon Dorian, à savoir les GPS. Du coup, ça aidait beaucoup ! Mais non. Aussi, après qu'Alby lui ait demandé pourquoi il ne conduisait pas, Dorian lui avait tout simplement répondu que c'est parce qu'il ne savait pas conduire. C'est tout. Il lui avait rappelé qu'en Allemagne on ne peut que passer son permis à 18 ans, et qu'il n'en n'avait que 17. Et même s'il vivait maintenant aux Etats Unis, tout ça tout ça, depuis qu'il était arrivé ici, il avait eu d'autres soucis dans sa vie que d'apprendre à conduire. Entre lier des liens avec son père, ses fères et sa sœur, le beau brun qui lui avait ravi son cœur il avait eu d'autres chats à fouetter.

Alby lui proposa tout simplement de lui apprendre. Dorian l'avait regardé avec un air suspicieux. Non mais il était devenu fou le mec ? Il savait comment était le blond quand il apprenait quelque chose ! Si ça ne fonctionne pas du premier coup il s'énerve ! Il voulait vraiment un remake de destination finale ? Sérieux ? Bon, Alby semblait assez confiant en la chose alors soit. Des quelques fois ou il s'était retrouvé en voiture avec lui, il n'avait pas souvenir qu'Alby soit un fou du volant ou qu'il se débrouillait mal. Donc il avait accepté, se disant que ça serait bien qu'il apprenne quand même. Et puis comme ça, Alby sera content il pourra se targuer d'avoir appris un truc au grand Dorian !

Les voilà arrivés sur Coney Island. Même si depuis le temps qu'il était la, Dorian arrivait encore à découvrir de nouveaux endroits, c'était dingue ça ! Ou bien il était déjà venu mais ne s'en souvenait plus ? Léger doute … Alby roula encore un peu, jusqu'à pouvoir trouver un parking désert. Tous deux dans une voiture, personne à l'horizon, excusez le, mais ça donnait d'autres idées à Dorian que d'apprendre à conduire hein ! Plus tard. En guise de payement...

La voiture arrêtée, Dorian avait prit place sur le siège conducteur. Il regarda autour de lui, ne sachant pas trop quoi faire sur le coup. Alors il regarda Alby à coté de lui, et demanda :

- Bon. Par ou je commence ?

C'est ou qu'on accélère ? Laissez le Schumacher en lui s'exprmier !

C’est vrai que jusqu’ici je ne m’étais jamais trop posé la question. De base moi-même avant de partir a San Francisco je ne conduirais pas des masses. J’avais appris a mes 16 ans au lycée et avait eu mon permis assez facilement. Faut dire que ici c’est plutôt une formalité qu’un véritable examen, du moins par rapport a ce que j’avais pu lire sur internet après que Dorian m’ai expliqué que chez lui le permis ne se passait qu’a 18 ans. Drôle de pays… Enfin voila, Dorian ne savait tout simplement pas conduire. Ce n’était pas un drame en soit. Comme dit moi-même je ne conduisais pas tant que ça. A New York tu marche, prend le bus ou le métro mais la voiture ce n’est pas forcement le plus indispensable. Malgré tout j’avais proposé à Dorian de lui apprendre. J’en avais envie bien sur mais en même temps la chose n’était pas totalement désintéressé. On avait parlé a plusieurs reprise avec Dorian de ce faire une sorte de road trip durant l’été à venir jusqu’à San Francisco. Après près de 3000 Miles qui équivalaient à 43 heures de route sans compter les pauses, j’allais surement pas me taper toute la route à moi seul !

Bref, après une petite hésitation Dorian avait finalement accepté de devenir mon jeune padawan. J’avais amené Dorian à Coney Island. Avec la plage, il y avait de grand parking et au vu de la saison, je savais que ceux-ci serait désertique. Une fois sur place, on avait échangé de place. Me retrouvant a celle du passager… aussi appelé place du mort.. j’avoue que soudainement, d’appréhendais un peu, me souvenant que a l’auto école, le gars lui avait des pédales si jamais je faisais une connerie…

- Bon déjà installe toi bien et règles tous les rétro en fonction de toi.

La base. Etant donné que j’étais - juste un peu - plus petit que Dorian, la position des retro n’étaient sans aucun doute pas adapté pour lui…

- A tes pieds tu as la pédale de frein a gauche et l’accélérateur a droite. La sur le coté du volant tu as la boite de vitesse.

C’est bon ? Il assimilé ce que je lui disais ?

- Sur la boite de vitesse la tu a « D » pour Drive. Pour démarrer tu appui sur la pédale de frein, tourne le contacte et en même temps tire le levier vers la droite. Quand le moteur tourne, tu lâche le contacte.

Hum, attendons déjà de voir comment il démarre avant de lui expliquer la suite. Il n’y avait rien de bine compliqué a conduire une automatique mais… C’est Dorian quoi…

Attentif, Dorian écouta les paroles d'Alby. Bien s'installer et régler tous les rétros ? Ok, ça ne semblait pas compliqué. Après un petit réglage pour être sûr de tout voir correctement, il écouta ensuite ce qu'il racontait. Ok, alors frein et accélérateur. Il hocha la tête ne trouvant pas ça bien compliqué. S'il suffisait de savoir bêtement quelle pédale servait à quoi – pas de jeu de mot merci – ça allait être simple. Si tant d'idiots pouvaient le faire, pourquoi pas lui ? Euh bon, la suite lui sembla compliquée la …

- Ok, ça a l'air facile!

Donc, on appuie, on tourne le contact et on tire le levier ? Ok ! Dorian fit exactement ça, mais en sens inverse ! Voyant que ça ne fonctionnait pas, il en déduit qu'il avait raté un truc...

- Attends je réessaye. La bagnole doit avoir un bug.

Mauvaise foi bonjour! Alors, faisant un petit signe de main à Alby pour ne rien dire et le laisser faire, il retourna à la charge. Dans le bon ordre cette fois. Il appuya bien sur la pédale, tourna bien le contact et tira le levier vers la droite. Et oh, miracle ! Ça fonctionnait ! Ah oui c'est sûr que dans le bon ordre, ça va mieux aussi. Bien, première étape réussie ! Il lâcha le contact, laissant donc le moteur tourner. Cool. Bidon en fait tout ça.

- D'accord, et après ?

On la faisait avancer comment cette chiotte ? La pédale d'accélérateur logiquement non ? Se disant qu'il allait être patient, Dorian attendit sagement qu'Alby lui dise quoi faire. Ah pour la peine, il était concentré à mort ! Comme toujours dès qu'il faisait quelque chose en fait. Surtout si c'était son mec qui lui apprenait un truc, il en allait de sa petite fierté. Enfin petite … Et oui, même pour une leçon de conduite, il devait en faire des caisses. Leçon de conduite … des caisses … Bref.

Je regardais attentivement les moindres gestes de Dorian histoire qu’il fasse bien tout correctement (et ne nous fasse pas foncer dans un mur) mais au moment du démarrage rien. Comme me l’imposa Dorian je ne dis ni fis rien si ce n’est un petit hochement de tête accompagné d’un petit sourire. Hein, hein, c’est la voiture qui a un bug… Tu m’en diras tant. Mais bref, nouvelle essai qui cette fois était une réussite. Petit sentiment de satisfaction personnel. La suite ? Encore plus simple !

- Maintenant déjà tu va enlever le frein à main. Tu passe la première vitesse, en dessus de drive. Et maintenant tu relâche la pédale de frein progressivement sans le relâcher entièrement.

Et la si tout allait bien, ô miracle la voiture ce m’était à avancer !

- la, t’es en mode automatique. En faite tu gère ta vitesse avec le frein. La première vitesse correspond a peu prés à 50mi/h, la deuxième a 80 et la troisième a 100. Tant que tu reste en dessous de 50 tu reste sur la première et te sert du frein pour aller moins vite. Si tu veux augmenter il te faudra changé de vitesse et ainsi de suite.

Mais bon pour le moment contentons nous de la première…

- Tu fais un tour ?

Ça va, on devait être a 20 ou 30mi/h, pas de mur a l’horizon, il pouvait ce laissé a quelque essai.

Pas peu fier de son petit exploit, Dorian écouta tranquillement ce que le brun lui disait de faire. Ok alors allons y. Il retira le frein à main. Petit moment de panique à la con à se demander ou il était … Ah, juste la. Sous la main quoi. D'ou son nom. Passer la première vitesse ? Ou ça ? Ah, sous le drive la … Ok, ça c'était fait, puis il relâcha donc la pédale, tout doucement et ….

- Oh merde ça avance !

Et bien, encore heureux d'un coté ! Mais comment on arrête ça ? Ok elle n'avançait pas des masses et il n'y avait personne à la ronde mais quand même … Sentiment de contrôle et tout ça. Dorian écouta Alby lui expliquer comment tout ce merdier fonctionnait. Soit, c'était bon à savoir, mais il allait peut être falloir lui répéter tout ça à l'avenir. La il voulait juste savoir comment on conduit la bête. Mais il comprit cependant comment ça fonctionnait pour changer les vitesses. Il hocha la tête à la fin de ses explications. Et pour faire un tour.

- On est la pour ça non ?

Il se la jouait mais bon. Il empoigna alors le volant, et, un peu tendu, se contenta de faire tranquillement le tour du parking. Ok, jusqu'ici, rien de stressant ou de compliqué à faire. La voiture avançait, lui tournait le volant quand il le fallait. La machine semblait bien répondre à ce que ses mains lui ordonnaient de faire … hum, ça allait peut être finalement lui plaire que de conduire … Certes, ils ne roulaient pas bien vite. Dorian jeta un coup d'oeil pour voir un peu et …

- Et donc, si on veut accélérer ?

Non mais 20 km/h c'était sympa mais surtout trop lent ! Un peu de mouvement quoi ! C'est une voiture pas un vélo !

Je me pu m’empêché de sourire bêtement devant la tête de gosse qui découvre un truc fantastique qu’avait Dorian. Et oui ! Une voiture ça avance ! Dingue non ? Mais donc nous voila lancé dans un petit tour du parking. Bon ce n’était pas la grande aventure mais il fallait bien commencer par quelque part. Qu’il ce familiarise devant avec le volant, les degrés avec lequel il fallait le tourner. Puis après c’était a lui de gérer. Quoi que, l’avait il bien comprit ? Pas sur vu sa question…

- Bah la pédale de frein. Si tu veux aller plus vite relâche la.

Peu être aurais je du précisé encore une fois « progressivement » vu que cette andouille semblait l’avoir lâché d’un coup totalement vu l’accélération qu’on venait de prendre d’un coup.

- Freine !!

Encore une fois, j’avais oublié le « progressivement ». Il venait de freiné comme un mulet, faisant serrer douloureusement nos ceintures sur nos poitrines. Petite crise cardiaque au calme. Je m’accrochais malgré moi à mon siège et au tableau de bord. Reprenant ma respiration comme si de rien n’était.

- Donc que ce soit pour freiner ou accéléré pour le moment tu le fais avec la pédale de frein MAIS progressivement… Tu veux freiner, à moins d’un danger imminent tu appui doucement dessus. De la même façon que pour prendre de la vitesse, tu relève ton pied douceeeement. Ok ?

C’est bon, c’est rien. Les débuts c’est normal. Pas de panique y’a que du sable et des barrières de sécurité autour de nous…

Ah oui la pédale de frein, il l'avait oubliée ! Alors il y alla gaiement, et du coup, la voiture commença à accélérer bien plus vite que ce à quoi Dorian s'attendait ! Mais pourquoi il voulait qu'il freine ? Faut des fois savoir courir avant de marcher non ? Non ? Ok, bien, il allait freiner ! Il freina alors, et une nouvelle fois assez brusquement, un peu trop sentant le contact de la ceinture de sécurité autour de lui plus fortement. Comme quoi ça fonctionne bien ces trucs ….

- Pleure pas je maîtrisais …

Nouvelle preuve de mauvaise foi des plus magnifiques. Il avait jeté un coup d'oeil à Alby, qui devait sûrement craindre pour sa vie à la tête qu'il faisait. Non mais aucune confiance ! Ah c'est beau l'amour vraiment ! Y aller doucement avec la pédale de frein ?

- Suffisait de le dire. Je peux pas tout savoir non plus !

Non mais... Reprenant un peu mieux place sur son siège, mains sur le volant, Dorian ne pu tout de même s'empêcher de lâcher, petit regard vicieux à l'adresse d'Alby :

- Moi qui pensais que tu aimais quand ça y allait brusquement ….

Bon, aller, il faisait le malin, mais il était censé apprendre à conduire la ! Pas tenter de chauffer Alby. Alors, on y va doucement c'est ça ? Y aller doucement comme dans la chanson ? Soit. Dorian retenta le coup, pour faire un nouveau petit tour. Et aussi pour s'entraîner à freiner, mais doucement, pas pour tenter de les éviscérer vivants au prochain coup de frein. Une question con traversa l'esprit de Dorian :

- Dis moi, tu t'es déjà planté ?

Pas forcément qu'il ait fait un accident ou un truc grave, mais une connerie toute bête. Non, il ne cherchait pas de quoi dédramatiser la chose et se rassurer. Du tout !

Je ne pris même pas la peine de répondre à Dorian sur le faite qu’il maitrisait ou ne pouvait pas tout savoir, chose qui au passage me paraissait limpide dans mon explication. J’étais trop occupé à surveiller ses faits et geste. Malgré tout, je fini par le regardé tout en secouant la tête a sa petite remarque…

- Mais dis donc, c’est qu’il a sucé un clown avant de venir…

Histoire de resté dans le même registre… Enfin, Dorian avait reprit son tour de parking, semblant mieux métriser la chose. Apprenant à découvrir comment accéléré ou freiner avec cette pédale. Pas bien dur en même temps. Pour ma part je m’étais un peu détendu arrêtant de surveillé scrupuleusement Dorian pour laissé mon regard vagué a l’extérieur. Si je m’étais déjà planté ? heu…

- Bah oui… enfin pas en conduisant mais…

Je me doutais bien après coup que Dorian voulait parler de moi personnellement mais sentait il au son de ma voix que sa question et surtout le terme employé me rapportait directement a mon père ? Enfin, je n’allais pas lui en tenir rigueur. Du coup histoire de détendre un peu l’atmosphère, je réfléchi au vrai sens de sa question.

- J’me suis fais quelque petite frayeur a San Francisco mais rien de dramatique.

En même temps, je n’avais jamais beaucoup conduit avant d’arriver là bas donc forcement quand vous passez de New York et ses rues plates, à San Francisco et ses pantes à 90 degrés. Une jolie fille a jupe très courte qui passe, vous en oublié d’enfoncer le frein et la, c’est le drame !

- Et toi t’as déjà eu des accidents ?

Dorian avait lancé un regard entendu aux mots du brun, sortant quelque peu sa langue pour se lécher sa lèvre supérieure. Puis, l'air de rien, était reparti pour un tour. Bon, sur le coup il n'avait plus du tout fait attention au fait qu'en parlant d'accident et de voiture, il avait gratté un coin sensible chez lui. Merde. D'ailleurs, belle revanche de la part d'Alby que de prendre le volant après ça ! Aussi, tenant fermement le volant à une main, il se permit de le lâcher de l'autre et d'aller poser brièvement celle-ci sur la cuisse d'Alby. Histoire de dire qu'il compatissait et était un peu désolé d'avoir remué ça. Sujet douloureux. Il répondit quand même à sa question, disant qu'à San Francisco il s'était fait un peu peur.

- Ah bon ?

Il savait pas tiens. En même temps, il y avait encore plein de choses qu'ils ignoraient l'un de l'autre. Si lui avait déjà eu un accident ?

- En voiture ? Non jamais. Même si des fois, avec ma mère je craignais pour ma vie … une folle du volant...

Dorian avait soupiré, se rappelant de toutes les frayeurs qu'il avait eu en montant dans la voiture de sa mère. Vas y que je dépasse toutes les limitations de vitesse dans la joie et la bonne humeur ! Mais jusqu'ici, elle n'avait jamais eu le moindre soucis.

- Remarque, en Allemagne la majorité des autoroutes sont sans limitation de vitesse.

Re soupir en se rappelant de sa mère, fonçant à plus de 200km/h … Et quand un guignol la dépassait, elle accélérait juste pour être devant et aller plus vite. Ça vous rappelle pas un peu Dorian cette façon de faire d'un coté ? Bon, justement, tant qu'on parle de lui :

- Alors, ça va ? Je me débrouille ?

Il avait un bon point ?

- oui la bas toutes les rues sont en super pante ou monter du coup des que t’es a l’arrêt tu ne dois surtout pas relâcher le frein ou a l’inverse démarré comme un con pour pas partir en arrière.

Oui on évitera de parler des jolies filles. Avec sa main sur ma cuisse, qui me faisait très plaisir au passage, je n’avais pas trop envie qu’il me plante ses ongles dedans par jalousie. Puis je l’écoutais avec amusement parlé de sa mère apparemment folle dingue du volant.

- Tu veux dire le genre impulsive ? Qui pense être d’une certaine façon supérieur aux autres et donc qu’il faut rouler comme elle l’entend ? Oué je vois le genre…

Grand sourire totalement innocent. Non je n’étais nullement en train de comparer une certaine personne à un autre membre de sa famille… Quand à savoir s’il se débrouillé ?

- Disons ... Que tu te défends…

Une impression de déjà entendu cette réplique ? Non vraiment je ne vois pas…

- On fait une pause ?

Et je proposais vraiment une pause hein. Genre aller se dégourdir les jambes sur la plage.

Oh et bien ça sentait le vécu on dirait cette histoire de pentes et compagnie ! Du coup, conduire dans les cotes ça devait être encore différent de rouler à plat alors …. A se noter ça dans un coin de la tête. Dorian eu un air surpris lorsqu'Alby fit une description quasi parfaite de sa mère. Pour le coup, il tourna la tête vers lui, surpris.

- A t'entendre, on dirait que tu la connais personnellement.

Oh non, Dorian n'avait même pas capté qu'en fait, Alby se fichait un peu de lui oui ! Il n'avait pas non plus capté qu'il comparait la mère et le fils. Et pourtant, il avait vraiment raison. Même si Dorian n'en dira rien. Quoi ? Il se défendais ? Petite moue du mec à l'égo supérieur, dont les paroles ne pouvaient pas l'atteindre.

- Tu dis ça, dans peu de temps tu va me retrouver à faire des courses poursuites.

Se défendais … J'ten donnerais oui ! Cela dit, l'idée de faire une pause était plutôt bienvenue. Il hocha la tête et alla arrêter la voiture sur le parking. Certes il n'y avait personne, mais on sait jamais si un emmerdeur passait par la …. Consciemment, il éteint le moteur avant de se détacher.

Puis de tourner la tête vers Alby. Il se pencha vers lui, une main posée sur sa cuisse, avant d'aller l'embrasser. Pas un petit baiser de rien du tout, un petit bisou comme ça, de deux petits amoureux transis. Sans s'embêter, il alla glisser sa langue dans la bouche du brun, entraînant leurs langues dans un ballet endiablé, se fichant pas mal de l'avis du brun pour ça. Sa main sur la cuisse commença à masser lentement cette dernière, glissant doucement vers son entre jambes. Il pressa légèrement la paume de sa main sur lui, tout en continuant d'aller jouer avec sa langue.

Puis, tranquillement, il mit fin au baiser, lui fit un clin d'oeil, retira sa main, et sorti de la voiture.

- Bon, tu viens ?

Lui fit-il avec une tête de sale chieur, avant de refermer la porte derrière lui.

Un air amusé, je tournai la tête vers l’extérieur pour sourire en voyant que Dorian n’avait pas du tout compris mon allusion sur le faite que la façon qu’il avait de décrire sa mère c’était lui d’une certaine façon. Bon je n’allais pas préciser la chose. Au vu e leur relation du moment, pour peu que ça l’énerve…

A vrai dire il semblait capter kedal aujourd’hui vu qu’il n’avait pas non plus capté ma petite allusion faisant référence à une réplique qu’il m’avait sortie l’autre jour au lit. Bon, ne nous en formalisons pas. De façon tout a fait défendable, Dorian c’était garer a une place et avait coupé le moteur. Je détachais ma ceinture quand je le vis approché de moi. Pour m’embrasser ça j’avais compris mais pas de cette façon bordel ! Sans avoir le temps de réagir, Dorian venait de glisser sa langue dans mon bouche enchainant un baisé plutôt explicite tout en remontant sa main de ma cuisse a mon entre jambe. Pris au dépourvu, je répondais difficilement a son baisé, me laissant allé d’un gémissement de surprise quand celui-ci me touchait a travers mon jeans avant… de ce barrer comme un chien. Je le fixais, me demandant encore ce qu’il venait de se passé ou plutôt ce qui lui avait pris. Aussi bien dans son commencement que dans sa fin des plus brusques.

- Mais quel connard !

Lâchais je en râlant mais avec malgré tout un sourire amusé. Il ne perdait rien pour attendre croyez moi… Sortant à mon tour de la voiture, je le rejoignais, il allant d’un petit coup de poing dans l’épaule par vengeance avant de passer ma main dans son dos et d’avancé ainsi vers la plage…

Chaussure a la main, je marchais dans le sable en regardant mes pieds tout en tenant la main de Dorian…

- Au faite, talheur ça m’a fais pensé, ma mère m’a appris un truc en rapport avec mon père. Quand j’étais gamin on avait une maison à State Gamelands, c’est une réserve. Une bele barraque ou on allait souvent en week end, en plus y’a un lac juste devant la maison donc on pouvait y pécher. Enfin bref moi j’étais persuadé que ma mère avait vendu cette maison et en faite non. Mon père me la laissé en héritage et techniquement elle m’appartient depuis que j’ai eu 18ans. Mais en faite vu que ça faisait des années qu’elle était a l’abandon elle commençait a bien tombé en ruine et du coup ma mère a commencé à la faire rénové peu de temps avant mon annif et c’est pour ça que je l’apprends que maintenant. Parce que c’est fini…

Ça me faisait bizarre de repensé a cette maison. J’y avais plein de souvenir avec mon père. J’y avais vécu plein de super truc. C’était vraiment un chouette endroit. Je ne sais pas comment j’avais pu oublier tout ça…

- Enfin du coup ma mère m’a sorti l’autre jour que ça pourrait être sympa d’y partir un week-end tous ensemble. Je ne suis pas bien sur mais a l’écouté elle voulait même inviter ton père et tes frères…

Petit sourire amusé. S’ayez ma mère était a fond dans le trip belle famille. Méfiance les gars, c’est bientôt thanksgiving…

Aller au moins Alby ne le prit pas mal ! Il lui souria lorsqu'il lui mit un petit coup de poing à l'épaule, rien de bien méchant, souriant de plus belle en sentant sa main dans son dos, tous deux se dirigeant vers la plage.

Main dans la main, ils marchaient le long de la plage, pieds dans le sable, chaussures dans l'autre. C'est pas ça, mais à part lorsqu'il partait en vacances, Dorian n'avait pas spécialement l'occasion d'aller marcher dans le sable. Petit plaisir de la vie. Tout en marchant il l'écouta raconter ce qu'il avait à dire. L'histoire d'une maison avec un lac, ou ils faisaient de la pêche. Ça semblait être un coin tranquille à l'écouter. Ah, en plus la maison était un héritage de son père ? Et visiblement, la mère d'Alby excellait ces derniers temps en ce qui concerne les marques d'affection envers son fils ! Dorian ne dit rien à ce sujet. Il avait encore coincé dans la gorge les mots de sa propre mère. Fils indigne, honte de la famille et on en passe et des meilleures … Mais quand même, ça ne l'empêcha pas de se réjouir de la nouvelle pour lui.

- Et bien, en voilà une bonne nouvelle !

Si en plus Alby avait récolté au passage un souvenir de son père disparu, c'était quand même beau non ? Non du coup, il était content pour lui. Sincèrement. C'était une chouette nouvelle. Il tourna légèrement la tête vers Alby lorsqu'il continua, en disant comme quoi sa mère pensait inviter toute la smala Wilde. Ah bon ? Lui, son père et ses frères ?

- C'est gentil à elle en tout cas !

Le geste lui faisait plaisir, mais quand même … un peu peur. Non mais même si son père les avaient déjà rencontré, de la à partir tout un week end pour faire connaissance, ça allait être spécial non ? Enfin lourd de sens !

- Wow … et l'étape suivante c'est quoi ? On annonce à tout le monde notre imminent mariage ?

Petit sourire amusé en direction d'Alby.

J’hochais la tête pensivement. C’est vrai que c’était une bonne nouvelle même si ça me faisait quand même bizarre. Déjà car je n’avais pas repensé a cette maison depuis très longtemps et aussi car a vrai dire j’avais un peu peur des « travaux » lancé par ma mère. Et si elle avait totalement dénaturées le truc ? Tout changé ? Que ça n’avait au final rien à voir avec la maison de mon enfance ? C’était con mais c’était le genre de truc qui me travaillait…

- ça te dirait toi ?

Lui avais-je demandé en tournant moi aussi la tête vers lui. Pour être honnête, l’idée d’un week-end dans les bois seul avec ma mère et Monty ne m’enchanté pas des masses. Nos relations étaient beaucoup plus agréable a présent c’est vrai mais de la a partir tous les trois joyeusement dans les bois… Dur. Malgré tout je fini par rire a la remarque de Dorian me demandant si notre mariage était prévu pour les temps a venir.

- Oui puis après ça il faudra aussi penser enfants ! Ton sperme ? Le mien ? Un petit thaïlandais ?

Mon délire fut bien vite coupé quand je me retrouvais soudainement a repensé a un documentaire sur la prostitution pédophile en Thaïlande. D’un coup ma blague devenait particulièrement dégueulasse e glauque. Espérons que Dorian n’ai pas vu ce documentaire et ne prête pas attention a ma mine dégouté…

- Oué elle s’emballe grave je sais…

Bo a vrai dire moi quand elle m’avait soumis l’idée je n’avais pas trouvé ça particulièrement choquant. Après tout Castiel avait dit que j’étais son beau fils, héhé…

Voyons voir …. Dorian releva légèrement la tête en l'air, comme si la réponse se cachait dans le ciel quelque part entre deux nuages blancs.

- Alors … une maison dans les bois, au bord d'un lac …. Je sais pas toi mais ça semble être le parfait lieu pour un film d'horreur. Blague à part, pourquoi pas.

Comme ça ce serait aussi l'occasion de peut être pour lui faire un peu plus ample connaissance avec belle maman et Monty ! Et puis, même si la famille était dans les pattes, ils pouvaient quand même se trouver un moment ou deux ou rester seuls. Les autres comprendront. Et puis ça lui fera voir du pays ! Dorian l'éternel touriste oui. Il eu un léger rire lorsqu'Alby continua la connerie en parlant de mômes, et de thaïlandais.

- Bah pourquoi cette tête ? T'as quelque chose contre les asiatiques ?

Il savait que non, mais drôle de tête quand même …

- Oh et sinon pour le donneur la question ne se pose même pas ! Moi, forcément.

Petit air hautain. Hé, jamais entendu parler de race supérieure ? Yeux bleus cheveux blonds, corps parfait ? Il en avait un spécimen juste la à ses cotés. Blague à part.

- Je sais pas si elle s'emballe vraiment. Après tout, on se connait depuis janvier, et depuis ce temps, mis à part quelques mois, elle nous a cru ensemble.

On ne reviendra pas sur ces quelques mois non. Ça ne valait pas la peine et ce serait bien stupide de revenir sur un truc si douloureux alors que ce n'était pas totalement cicatrisé. Du coup, depuis le temps qu'ils se connaissaient et que sa mère les pensaient ensemble, à tort ou à raison, ça ne le perturbait pas tant que ça son idée. C'était juste le trip les deux belles familles ensembles, genre c'est la fête.

- J'en parlerais à mon père si tu veux. Ou sauf si ta mère souhaite s'en charger.

Ce qui ne l'étonnerait pas soit dit en passant.

Levant a mon tour les yeux au ciel tout en secouant la tête a la recherche d’une aide divine devant les stéréotypes que pouvait me sortir Dorian…

- Et lâche un peu Ghost Aventures mon gars, t’en deviens parano.

Genre une maison au milieu des bois avec un lac c’était forcement destiné a un décor de film d’horreur ? Il avait jamais regardé Stargate SG-1 quand O’Neil partait justement dans sa maison dans les bois a coté d’un lac ? Bon en même temps la science fiction ce n’était pas spécialement son truc. J’avais bien tenté de le brancher avec les Gardiens de la Galaxy mais le seul truc qui l’avait vraiment branché dans le film c’était l’acteur principal…

- Mais non ! J’ai juste pensé à un truc… Bizarre.

Bon laissons tombé ok. Il m’avait déjà surpris en train de faire des trucs étrange dans la chambre de son petit frère, pas besoin d’enfoncé le clou en expliquant que sans raison particulière je m’étais retrouvé a comaté devant un documentaire de ce genre… Tien d’ailleurs quel meilleur changement de conversation que de parler de Dorian lui-même ? Le regardant je secouai encore la tête avec un petit sourire au coin des lèvres. Celui la vraiment…

- Sympa !

Que d’amour dit donc ! Je me sens honoré ! Alala… Quand au sujet de ma mère, c’est vrai que de ce point de vu, il n’avait pas tord.

- Hum, c’est pas faux… Non parle lui en d’abord. Et si ça le branche la elle sera folle de joie de l’appelé !

Imaginez, elle l’appel euphorique de lui proposé le truc et il la rembarre. Vexer à vie la pauvre. Si jamais l’idée n’intéressé pas Castiel, je pourrais toujours me mettre en tampon, embellissant la chose en disant que ce n’était pas qu’il était contre mais qu’il n’avait pas un week-end de libre avant 2023…

Alors qu’on marchait toujours, un chien venait de courir vers nous, se collant quelque peut dans mes jambes. Je souris, lâchant mes chaussures pour aller le caresser.

- Hey salut toi !

- Spike vient ici !

Son maitre venait d’arrivé vers nous, restant un petit peu a distance tout en essayant de rappeler son chien à revenir vers lui.

- Spike dépêche toi !

- Vous inquiétez pas, ça ne me dérange pas !

Sans me répondre, l’homme avait lancé un drôle de regard que sur le coup je ne su pas vraiment traduire. Enfin jusqu’à se qu’il appel de nouveau son chien avec agacement tout en regardant nos mains lier a Dorian et moi. Soudainement, je compris un peu mieux le regard de l’homme. Un regard de dégout… Un peu choqué et ne sachant pas comment réagir, j’avais ramassé mes chaussures avant d’avancé, entrainant Dorian avec moi.

- Viens…

J’essayais de faire comme si de rien n’était, mais clairement, sa m’avais donné un coup. Depuis qu’on était officiellement ensemble avec Dorian j’avais appris a assumé de m’affiché avec lui quand bien même en ville c’était rare que l’on fasse des trucs de fou. Même ce tenir la main on ne le ferait par forcement et les baisés c’était plus des trucs a la volé. Mais la, c’était vraiment la première fois que je me sentais jugé, et c’était violent…

Lâcher Ghost Adventures ? Mais quelle idée débile ! Il aimait bien cette émission ! Et non, il ne dira jamais à Alby qu'à force il regardait aussi bien pour le show en soi, mais pour le présentateur qu'il trouvait plutôt pas mal... Bon il ne saura pas ce qui était passé par la tête du brun à ce moment. Tant pis. Il avait hoché la tête quand il lui proposa qu'il parle à son père d'abord du week end.

- Pas de problème. Je pense que ça le réjouira un tel truc.

Ils furent stoppés dans leur discussion par un chien, qui se baladait par la. Seul ? Dorian n'eut pas de réaction à cela. Aller caresser un clébard sorti d'il ne savait ou bof. D'ailleurs son maître non loin d'eux se rappela à l'ordre. Le blond assista à l'échange, tranquillement, jusqu'au moment ou le type lança un regard bizarre. Un regard dirigé vers leurs mains. Ah, c'était donc ça …. Le type continuait d'appeler le chien, son sale regard sur eux. Du coin de l'oeil, il vit Alby récupérer les chaussures qu'il avait laisser tomber pour l'entraîner avec lui, continuant d'avancer. Dorian ne bougea pas d'un iota. Bien au contraire. Il lâcha ses propres chaussures, et d'un coup sec, tira Alby vers lui, dans ses bras pour l'embrasser. Un simple contact, lèvres contre lèvres.

Ce n'était pas la première fois qu'il avait le droit à un regard jugeant sa personne par rapport au fait qu'il se promène avec un homme. Normalement, ça aurait dû l'énerver. L'enrager et aller lui dire deux mots mais non. Lorsque entre temps votre propre mère, la femme que vous admirez le plus au monde vous traite comme le pire déchet de l'humanité, mais excusez-le, le regard des autres cons comme ce mec, il en avait quelque peu rien à carrer ! Tant bien même qu'une main lâcha Alby, mais pour aller se tendre en direction du type, lui faisant un magnifique doigt d'honneur. Tout ceci fait, il se sépara doucement des lèvres du brun, et le regarda avec tendresse. Ramenant au passage sa main à son visage, lui caressant doucement la peau.

- Maintenant on peut y aller.

Sans prendre la peine de lancer le moindre regard au type, il prit de nouveau la main d'Alby, récupérant ses chaussures, et la, ils pouvaient continuer.

- Il faut être économe de son mépris en raison du grand nombre de nécessiteux. Des abrutis comme ça, désolé de te le dire … mais y'en a plus qu'on ne le pense.

Raison pour laquelle aussi Dorian ne s'était même pas énervé. Si, il l'était un peu. Mais pas assez pour aller lui dire sa façon de penser.

J’avais fais un pas en avant, m’apprêtant à en faire un deuxième tout en espérant entrainer Dorian avec moi qui ne semblait pas avoir compris le sens du mot « viens » mais rapidement, je me sentis tiré en arrière et sans avoir le temps de comprendre, je me retrouvais dans les bras de Dorian, mes lèvres contre les siennes…

Je ne voulais pas me débattre ou le repousser mais je ne me sentais pas du tout a l’aise, crispant quelque peu mon visage comme si je vivais quelque chose de douloureux ce qui en faite n’était pas bien loin de la réalité. Inquiet, j’avais rouvert les yeux, regardant malgré moi du coin de l’œil en direction du type découvrant au final le magnifique doigt d’honneur de Dorian.

Nos lèvres séparé et malgré le regard tendre de Dorian je ne pouvais m’empêché d’affiché un air gêner. Pas par lui, pas du fait qu’il m’ait enlacé et embrassé. Juste gêner du regard de l’autre… Dorian avait repris ma main et m’entraina comme si de rien n’était. Contrairement à lui j’avais jeté un regard au type qui nous fixait encore avec dégout et mépris. Je me sentais vraiment… sale.

La tête baissé, j’avançais au coté de Dorian, tenant toujours ma main dans la sienne bien qu’avec peu être un peu moins de conviction qu’avant…

- Oui je sais…

Je savais bien que ce n’était sans aucun doute le premier d’une longue liste mais ça m’avait vraiment foutu un coup au moral. La seule fois ou j’avais entendu une remarque sur notre couple c’était la petite vieille dans la rue devant chez moi qui nous avait trouvé « mignon ». Ce jour la c’était bien plus plaisir qu’aujourd’hui…

- Tu… veux bien qu’on rentre ?

Clairement, la petite ballade romantique, l’autre gus me l’avait pourri…

Marchant à ses cotés, il ne fallait pas être un mec d'une intelligence supérieure pour constater qu'Alby n'était pas au top de sa forme. Il pouvait le comprendre. Supporter le regard des gens comme ça, c'était compliqué. Déja que depuis leur rencontre, depuis même leurs premiers baisers, Alby avait fait des progrès fulgurants, il savait qu'il ne fallait pas lui en demander de trop de suite. Ça viendra avec le temps. Il finira par remarquer que c'est pas le regard des autres qui devait faire la pluie et le beau temps dans sa vie. Il eu une moue désolée lorsqu'il demanda à ce qu'ils rentrent. Il lâcha la main qu'il tenait pour passer son bras dans son dos, remontant sa main du coté opposé de sa tête pour la lui rapprocher de ses lèvres, embrassant sa tempe.

- N'y pense plus, d'accord ? C'est qu'un con.

Fin de l'histoire. C'est sûr que Dorian ne demandait pas à ce que le monde entier soit plein de gens gay friendly, mais qu'il y ait un minimum de tolérance tout de même. Et pour aujourd'hui, il était quelque peu peiné. Pas pour lui. Il était au dessus de tout de façon. Mais pour son Alby. Ça l'affectait plus que lui même, c'était évident. Premier coup dur.

- Je suis la, ok ?

Nouveau baiser à la tempe pour appuyer ses dires.

- C'est pas le premier crétin qui va nous gâcher la vie ! On en a vu d'autres …

Alors pas question de se laisser abattre. Même si, compréhensif, Dorian avait tout de même repris le chemin de la voiture.

Tout en continuant de marcher, Dorian avait lâché ma main pour aller passer son bras dans mon dos. Par réflexe, j’avais moi aussi passé ma main dans son dos, m’accrochant quelque peu à sa veste. J’avais beau ne pas être dans mon assiette, ce geste, ses gestes me réconfortaient. J’avais quelque peu penché ma tête vers lui, hochant légèrement la tête quand au faite que c’était juste un con parmi tant d’autre…

Je fini par affiché un léger sourire quand il me disait être la tout en m’embrassant de nouveau, relevant alors les yeux vers lui, un sourire un peu plus franc même si j’étais encore loin de l’euphorie planante.

- Oui !

J’avais a mon tour glissé ma main libre sur son visage, l’incitant a se baissé un peu pour venir m’embrasser. Fuck the world ! On avait quand même malgré tout repris le chemin de la voiture. Le temps d’y arrivé, ma main avait glissé du dos de Dorian jusqu’à sa poche de jean ou je l’avais enfoui. Je m’en détachai malgré tout quand nous arrivons à la voiture. J’avais demandé a Dorian s’il voulait encore conduire mais finalement on avait conclu que c’était assez pour aujourd’hui. Reprenant donc le volant, nous repartions de Coney Island pour nous retrouver chez l’un ou l’autre, la ou personne ne viendrait nous juger.