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 Work It Baby [PV]

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Anonymous
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MessageSujet: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty29/3/2011, 20:01

WORK IT BABY

Work It Baby [PV] Amber-amber-heard-18827400-100-100 Work It Baby [PV] Misha-Collins-misha-collins-19093969-100-100

SAVANNAH JONES – CASTIEL WILDE



Il n'y a pas que la karaté dans la vie de Castiel, il y a également la salle de sport du coin. Enfin, l'une de celles qui peuplaient la ville. Hé oui, New York fait bien attention à ses habitants, à force de se gaver de ces hamburgers et autre fast food, il faut bien éliminer, ou alors faire élargir les portes. Et comme Castiel ne voulait pas en arriver la, ni ressembler à un malabar, alors au moins une fois par semaine, en plus du karaté il se rendait à la salle de sport. Ses types musclés à s'en faire craquer la peau, au type qui venait la pour la première fois, ses machines diverses et variées pour muscler des parties de notre corps auquel on ne penseraient pas forcément, les cours de fitness aussi … Il y en a pour tous les goûts. Ainsi ce soir la, il se rendit à la salle de muscu pour son sport quotidien. Quoi de mieux pour se défouler un coup? Pas que la journée fut difficile pour lui, ça non. Au contraire une bonne journée. Ce matin il y avait eu une classe qui était venue visiter la galerie d'Arts dont il était le directeur. Il était content de voir que les gamins étaient relativement calmes, c'est toujours un soulagement. On ne sait jamais comment ils vont se comporter ces petites merveilles. Ironie. Il fut juste désespéré lorsque leur institutrice voulut se prendre pour une guide, à raconter les tableaux alors qu'elle n'y connaissait rien. Il l'avait juste remise à sa place très gentiment et avait fait appel à sa collègue, la guide de la galerie pour intéresser les enfants sans que des bêtises soient racontées. C'était bien mieux ne croyez vous pas? Le reste de la journée s'était déroulé sans encombre aucune. Il avait passé la matinée à remplir des papiers divers et variés, et à midi, avait déjeuné avec quelques uns de ses employés. Ils n'étaient pas beaucoup à y travailler, c'est une galerie, pas un musée non plus. L'après midi aussi fut tranquille. Un coup de fil de son ex lui rappelant de chercher sa fille à la sortie de l'école demain. Ouais il a des enfants. Bref, rien de bien extraordinaire. Une journée tranquille parmi tant d'autres. Ainsi arriva l'heure pour lui d'aller dépenser ses calories à la salle de sport ! Dans la joie et la bonne humeur!

Un sac à la main, il salua le jeune homme à l'accueil avant de lui présenter sa carte de membre. C'était toujours agréable d'être accueilli avec un sourire sympathique. Mieux qu'une tronche de cake à vous accueillir avec un regard en coin. Motivé alors, il se rendit dans les vestiaires pour se changer, troquant son pantalon pour un pantalon de sport, sa chemise pour un tee shirt, ses chaussures pour des baskets. Bref, l'armure du parfait combattant en somme toute. Une fois prêt à se dépenser, il sortit des vestiaires afin de faire ce pourquoi il était la : du sport. Par ou commencer? Bien, pour s'échauffer en douceur rien ne valait mieux qu'une petite course. La encore, question : vélo ou tapis roulant? C'te question … va pour le tapis. C'est nul ici, il ne pouvait pas faire un footing sans risquer d'étouffer à cause de l'abondante pollution. Même si la ville se voulait de plus en plus verte ces derniers temps, ça n'arrangeait pas ses affaires, ni ses poumons d'ailleurs. Pas comme à Londres ou s'il voulait le faire il pouvait. Mais elles étaient deux villes totalement différentes il ne pouvait pas se mettre à comparer. Par contre, il se mit à courir. Avant qu'il ne sente un regard en sa direction environ vingt minutes après qu'il ait commencé. Enfin à moitié seulement. A deux tapis de lui, un type n'arrêtait pas de tourner la tête vers lui. C'était assez gênant en fait. Et énervant. Il lui laissa ça une ou deux fois, mais à force, ça l'énerva. A son tour il tourna la tête vers le type :

Qu'est ce que vous avez à regarder comme ça?

Hum? Quoi? Ah!


Ça c'est de la réponse. En fait il ne le regardait pas lui, même si son regard était dans sa direction. Il allait apparemment plus loin.

La blonde la bas … elle est canon comme pas possible. Elle a un cul d'enfer!

Rien que ça. Forcément, Castiel tourna la tête de l'autre coté – un coup à se faire un torticolis. Alors une blonde canon comme pas possible? Voyons, on est aux États Unis, il n'y a que ça non? Des poupées Barbie à tire la rigot, il n'y a que ça dans les rues de la ville. Par contre il avait raison il y avait bel et bien une jeune femme blonde. Mais il ne la voyait que de dos donc, à dire si elle était canon, c'était un peu difficile. La seule chose dont il était sûr c'est que de dos elle semblait agréable à regarder. Enfin, il s'en foutait il n'était pas venu pour draguer et certainement pas elle non plus. Par contre, le type à coté, il semblerait qu'elle lui ait tapé dans l'œil. Et pas qu'un peu, étant donné qu'il ne cessait de lui jeter des coups d'œil Vraiment on voit de tout … Et on entends de tout également :

Dis mec, tu ne voudrais pas me filer un coup de main?

Et il semblerait qu'il ne sache pas s'y prendre avec les femmes non plus. Et pourquoi lui demander à lui d'abord? Castiel regarda le type. Visiblement il ne rigolait pas. Non mais est ce qu'il avait une tête à jouer les entremetteurs le Castiel la? Sérieux quoi, il ne s'appelait pas Meeting ou Jaimejeclique, une débilité dans le même style quoi! Il mima une prière :

Aller, juste histoire qu'elle s'intéresse à moi, un truc du genre …

Je crois que j'ai saisi la chose.


En fait non pas du tout. En fait il ne savait tout simplement pas comment pourrait il faire ça, déjà qu'il n'en n'avait rien à cirer, mais son petit doigt lui disait qu'il ne lâchera pas l'affaire tant qu'il n'aura pas le numéro de la jeune inconnue. Jeune, il ne savait pas, mais inconnue, c'est sûr. Ou juste à moins qu'elle lui foute un vent mémorable dont il se souviendra toute sa vie. Sur ce, il allait lui faire foirer le truc. La salle de sport, c'est pour faire du sport, et rien d'autre, pas de plan drague à faire chier ton monde. Faut pas faire chier mémé. Ou Castiel dans ce cas la. Tant pis pour lui. Il descendit de son tapis pour aller vers la demoiselle. Demoiselle qui au passage, était bien ravissante.

Excusez moi mademoiselle.

Lui dit il lorsqu'il se trouva à sa hauteur, afin d'avoir son attention. Lorsqu'il l'eut, il désigna le type qui faisait le fier à courir très vite soudainement :

Cet homme m'a fait part de sa vive attirance envers vous, notamment de, je cite : votre cul d'enfer. Il semblerait qu'il apprécierait de discuter avec vous. Ou autre chose mais je ne veux pas le savoir. Voilà.

Le ton blasé aurait pu faire passer ça pour une blague de mauvais goût, mais son léger sourire rendait un peu plus crédible la chose. Plus le fait que le type faisait l'intéressant à fond les manettes, à courir très étrangement, d'une manière un peu exagérée, comme si il faisait ses derniers pas, mais qu'en fait c'était hyper fastoche. En fait il avait bien l'air ….. débile.
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Anonymous
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty30/3/2011, 01:40

Le sport en salle…qu’est-ce donc cette chose?
Le sport était tout simplement une activité comme les autres, mais entourés d’hommes et de machines - tiens, tiens…Terminator de retour - et où vous vous dépensez et suez comme des bêtes! Très charmant sous cet angle! C’était l’opinion qu’avait Savannah sur le sport en salle bien avant d’y mettre un jour les pieds. Car oui, en effet, elle n’avait jamais pensé une seule fois à s’inscrire dans ce genre de club. Elle faisait du sport à l’air libre, à Central Park ou dans son appartement où se trouvait un tapis roulant. Quelquefois avec son frère, chez les flics dont le bâtiment contenait en plus une salle de musculation. Elle y allait pour le regarder s’entraîner et elle en pratiquait au passage. C’était largement suffisant pour la jeune femme. De plus, l’avantage dans tous cela, c’est qu’elle se retrouvait pratiquement seule à s‘entraîner! Ou soit avec Isaac, soit avec quelques inconnus de Central Park…qu’elle ne revoyait souvent plus dans les parages. Oui, c’était un sacré avantage, elle qui aimait tant être seule sans qu’on l’embête. Mais tout cela, c’était le bon vieux temps! Jusqu’au jour où son frère eu la brillantissime idée de vouloir l’inscrire à une salle de sport! Mais pourquoi? Ô pourquoi tant d’acharnement? Savannah se souvient très bien de l’argument de son frère! Déjà, il ne voulait pas être seul à s’entraîner au club…puis ensuite, il avait osé sortir que la jeune femme en avait besoin! Besoin, elle? Elle en faisait suffisamment et n’avait pas besoin d’aller soulever des poids devant une assemblée de crétins surdimensionnés! Mais bon, si on connait un peu le frère de la jeune femme, il est impossible de lui résister quand il sort son arme: les yeux de chien battu! Donc voici le pourquoi du comment de sa venue dans une salle de musculation. Et puis, ce n’est pas comme si elle ne connaissait personne, il y avait son frère. Mais le problème, c’est qu’elle n’aimait pas cette promiscuité entre les gens…à toujours mater tous ce qui bouge au lieu de se concentrer à pédaler!

Enfin bref, Savannah avait finit de travailler pour aujourd’hui, étant de service de jour pour cette semaine. Ce qui veut dire que toutes ses soirées sont libre à sortir, à se promener…ou à planer devant une télévision avec un paquet de chips sous le bras! Mais rien de tous cela pour notre chère Savannah! Ce soir, elle allait au club de sport! Il fallait bien que l’argent dépensé dans ce club servent à quelque chose. Et puis, ça ne lui ferait pas de mal, elle y prenait même goût. Tout dépendait des machines. Elle y allait même avec son frangin! Elle n’est pas belle la vie?!
Tous les deux arrivèrent par l’entrée des artistes, c’est-à-dire, par une porte que seuls les adhérents pouvaient emprunter avec leur carte magnétique qu’il fallait passer devant un carré blanc. Savannah était déjà en tenue de sport, plus pratique et comme ça, elle ne perdait pas de temps à attendre qu’il y ai de la place dans les vestiaires. Oui, toujours question de foule. Elle était donc habillée d’un jogging noir et d’un débardeur bleu turquoise, munit d’une bonne paire de baskets! Elle prit quand même le temps d’attendre son frère. Après avoir passé plusieurs minutes à chercher la chaussure droite d’Isaac, il était temps de faire du sport! Va y’avoir du sport, c’est eux qui vous l’dit!

Isaac partit donc faire un peu de musculation sur des machines qui ressemblaient à des outils de tortures! Savannah préfèrait donc faire un peu de cardio, de quoi réveiller ses muscles. La jeune femme laissa seul son frangin pour aller dans une autre salle. Qu’allait donc pouvoir-t-elle faire pour commencer? Un peu de rameur? Allez, c’était partie pour dix bonnes minutes d’échauffement avant de s’attaquer aux choses sérieuses! Après l’échauffement au rameur, qui lui bousilla au passage les bras, elle partit à la conquête d’une autre machine. Elle décida de s’entraîner à une sorte de machine étrange surnommé le vélo elliptique. Sorte de machine qui vous fait faire du ski de fond, mais en pédalant debout. La jeune femme avait donc prit possession de la machine. Heureusement, la pièce n’était pas bondée! Besoin vitale d’espace! C’était de cela qu’avait besoin Savannah! Pendant ce temps, elle se concentrait sur la musique que le club diffusait, histoire de ne pas se focaliser sur le temps qui s’affichait sur la machine. Un temps interminable si on ne se concentrait pas sur une autre chose. Elle se disait même qu’il fallait que le responsable change de disque, car de l’électro et du R’n’B en continus, ça pouvait taper sur le système. Qu’il mette une radio qui ne diffuse que du rock, se serait plus motivant!

Soudainement, pendant qu’elle était dans ses pensées, une personne l’aborda. Un homme d’âge mûr, la trentaine à première vue, grand. Se sont surtout ses yeux qui avait interpellé la jeune femme. Couleur d’un bleu azuré, dirait-elle. Elle descendit alors du vélo elliptique pour prêter un peu plus attention à l’homme en question. Elle se demandait ce qu’il lui voulait. Si c’était pour demander des conseils en matière de mouvements ou pour muscler telle ou telle partie du corps, il s’était trompé de personne! Elle n’était pas la coach sportive du club! Elle lui adressa quand même un sourire, par politesse. C’est alors que l’homme désigna un autre homme qui faisait du tapis roulant. Et ce qui lui disait était très étonnant! Elle ne s’attendait pas à cela, loin de là. Elle laissa échapper un rire franc et spontané. Ce qui la fit rire n’était pas que l’homme sur le tapis roulant s’intéressait à elle - ayant un peu l’habitude d’être draguée et dérangée par ce genre d’énergumène - mais plus la façon dont l’homme au regard bleu azuré fit la commission. Il était original, fallait l’avouer
.

"Ah ouais? Un cul d’enfer en plus?" répondit-elle amusée.

Même si ce genre de remarque fleurie ne lui plaisait guère, et même l’agaçait, elle préfèrait s’en amuser. Elle aurait pu penser à une mauvaise blague, mais non. Elle tourna alors son regard vers l’inconnu. Qu’est-ce qu’il était en train de faire là? Il court? C’est vrai? Vous en êtes sûr? Et bien, on ne dirait pas à première vue. Savannah avait l’impression d’assister à un mauvais spectacle d’acrobatie. L’homme était en train de se péter la rate à courir comme un dératé. La jeune femme pencha la tête vers la droite, en observant la scène. Et plus elle penchait la tête sur le côté et plus elle avait l’impression que l’homme allait s’envoler du tapis. C’est au moment où elle sentit qu’elle avait limite la tête au niveau de ses hanches et qu’elle ressemblait à un demi-cercle, qu’elle se redressa en faisant mine de n’avoir rien fait.
Elle s’adressa donc de nouveau à l’homme à côté d’elle
.

"Je suis désolée que cet individu ait pu vous déranger pour une telle chose…" commençait-elle d’un air sincère, et non exagéré.

Elle avait les deux mains posés l’une sur l’autre, au-dessus de la poitrine, comme les gens font pour s‘excuser. Elle enchaîna directement
.

"Mais…vous lui direz que le cul d’enfer préfère les belles poitrines!" répliqua-t-elle en affichant un large sourire éclatant, toute fière de ce qu’elle venait de dire.

Et qu’est-ce qu’il ne fallait pas dire comme connerie pour qu’on vous foute la paix, sérieux?! En clair, Savannah se faisait passer pour une lesbienne auprès de l’homme qui lui avait adressé la parole. S'il avait voulu tenter sa chance, c’était loupé…pour elle aussi d’ailleurs. Elle dirait même que c’est la première fois qu’elle se fait passer pour une lesbienne. D’habitude, c’est soit elle n’est pas intéressée, soit elle a déjà quelqu’un…ce qui est faux concernant la deuxième solution! Mais là, elle avait plus envie de casser que d’ignorer la proposition de Môsieur J’me-Pète-la-Rate! Elle le trouvait ridicule, débile, ingrat, prétentieux, narcissique…et elle était persuadée qu’il devait sentir mauvais! A-t-elle finit de dénigrer ce pauvre homme? Oui, elle pense que oui!


"Et si vous ne voulez pas être cantonné au rôle du messager, ne revenez pas me voir si c’est pour parler de cet…" désigna-t-elle d’un drôle d’air, en grimaçant "…homme…là-bas. Enfin, si vous voulez me reparler, évidemment."

Elle se baissa alors pour ramasser une barre de céréales qu’elle avait payé tout à l’heure au distributeur. De nouveau sur ses jambes, elle affichait un léger sourire à l’homme au regard bleu azuré. Elle ne pouvait que le désigner ainsi, ne connaissant pas son nom. Elle n’avait rien contre lui, et elle devait se douter qu’il n’était pas ami avec ce mec. Il avait dû lui rendre ce service pour qu’il le laisse tranquille, et elle pouvait comprendre.

"A moins que vous voulez que j‘aille le voir..." disait-elle la main sur la hanche, nonchalante, en train d’entamer sa barre de céréales.
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Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty1/4/2011, 13:31

Oui, un cul d'enfer en plus. Ce n'était pas la meilleure chose à dire si on veut draguer, même la chose à ne pas dire. C'est bien pour ça qu'il l'avait dit. Était ce une envie de la draguer à sa place pour ainsi faire planter toute éventuelle chance pour l'inconnu? Non, pas du tout. Quel manque de tact que de passer par quelqu'un d'autre. Quitte à vouloir le faire autant y aller directement on n'étaient plus dans les cours de récréation ou l'on demandait à son pote de tâter le terrain. Donc bon, on repassera quand à ses méthodes de dragues plus que douteuses et au vu de son langage quand à la demoiselle. Cela laissait à désirer plus que de raison. Il voulait effectivement lui faire planter ses chances, c'est vil mais mérité avouons le. En revanche il n'avait nulle envie de la draguer. Pas par ce qu'elle n'était pas belle, ça non, elle était très belle, il faudrait être aveugle pour ne pas le remarquer. Soyons franc, c'est un peu normal que l'autre relou ait eu envie de la draguer. Un joli visage, un corps bien fait, une voix agréable à l'oreille qui n'aurait pas eu envie? Bon pas Castiel, pas aujourd'hui. Pourquoi ? Que la demoiselle ne se vexe surtout pas ce n'était pas une atteinte à sa beauté ou son pouvoir de séduction sur les hommes. Ce sont des choses qui arrivent, heureusement, que des hommes puissent parler à des femmes sans arrière pensées. Oui ça arrive. Plus souvent qu'on ne le pense, et on ne parle pas uniquement des homosexuels la. C'est sûr qu'avec eux, aucun risque sur ce plan la. Il la regarda se tordre étrangement pour regarder le type en question. Pourquoi faire cela? Il n'en savait rien, peut être que de se briser la colonne vertébrale l'aidait à évaluer les gens. Il ne préféra pas lui poser la question, chacun à ses habitudes ou sa manière d'être. Et voilà qu'elle s'excusait maintenant. C'était étrange c'est un peu comme si elle s'excusait d'être jolie. Ce n'était pas sa faute si ses parents avaient bien réussi leur boulot. Peut être la sienne que d'avoir su s'embellir au fil des années. Fraîches années non? Elle devait avoir dans la vingtaine quelque chose comme ça? Non elle n'avait pas besoin de lui fournir d'excuses. Aucune, en revanche ce serait plutôt à lui de lui en présenter :

Je suis également désolé de vous avoir dérangé pour une telle chose.

Il était sincère. Non c'est vrai. Personne n'aime être dérangé pendant qu'on fait son sport tranquillement par un type venu juste pour draguer tout ce qui bouge. C'est plus que chiant. Et surtout on ne vient pas à la salle de sport pour ça, c'est ainsi. Les bars c'est pour noyer son chagrin ou se retrouver entre amis, les boîtes de nuit pour danser jusqu'au petit matin et rencontrer des gens, les salles de sport, c'est pour faire du sport, et pourquoi pas retrouver ses amis sportifs. Ainsi allait l'ordre des choses. Pas de plan drague ici, on n'est pas la pour ça. Pour travailler les muscles et rien d'autre. Et … Oh quoi? Elle préférait les poitrines? Lesbienne alors? Il pencha la tête légèrement de coté, comme si ça pouvait l'aider à réfléchir. Un peu comme elle tout à l'heure. Sauf que la, il évaluait plutôt l'information qu'il venait de recevoir. Un type normal se dirait : oh zut elle est lesbienne. Pas lui. Il doutait franchement. Le coup du : je me fais passer pour une lesbienne pour qu'un type me fiche la paix …. C'était un peu vieux comme le monde. Non pas qu'on lui avait fait le coup, mais lui oui. Ce qui était vrai dans un sens, enfin à moitié, étant donné que ce n'était pas un mensonge.

J'avoue avoir du mal à vous croire, mais si telle est votre argument pour qu'il vous fiche la paix, je ne pense pas que ça puisse suffire.

Donc il avait sincèrement du mal à la croire. On ne dit pas que les gens gays ont une sorte de radar pour les autres gays? Castiel, lui, se foutant pas mal du sexe de la personne, on peut le qualifier de bi. Hors, son petit doigt lui disait qu'elle racontait n'importe quoi. Il pouvait toujours se tromper cependant. En même temps... Il avait rarement vu une lesbienne vraiment belle ou tu regrette qu'elle préfère les femmes. Elle, si elle l'était, il le regretterait. Elle n'avait pas vraiment l'allure. Si il y a une allure. Même si il pensait que, pouvant se tromper, elle ne l'était pas, elle faisait ce qu'elle voulait après. C'était sa vie. Pour revenir au lourd la bas en train de s'épuiser inutilement, il ne pensait pas que ça suffira. Loin de la.

Au contraire je vous déconseille même de lui dire ceci, que ce soit le cas ou non. Il est fort possible que ça ait l'effet inverse que celui escompté.

L'autre truc étant vieux comme le monde, était un homme fantasmant sur des lesbiennes. Comme des fois des femmes étaient émoustillées à la vue de deux mâles, et bien, un homme lorsqu'il voyait deux femmes, deux pour le prix d'une, et bien il n'y avait pas meilleur stimuler de libido qui soit. Et même si elle y va et lui dit les choses telles qu'elles le sont, ou telles qu'elle prétends qu'elles le sont, ça ne suffira pas à l'arrêter. Du moins lui, il sait que ça ne suffirait pas pour le stopper dans son élan. Une femme, un homme, quelqu'un qui vous a tapé dans l'œil, pour qui vous avez le coup de cœur, on fait des pieds et des mains pour l'avoir. Bien qu'il doutait fortement qu'il s'agisse d'un coup de cœur que ce type a eu par rapport à la jeune inconnue. L'être humain est si bestial des fois... En revanche, il ne voulait plus faire le coursier. La, il l'avait fait juste pour avoir sa paix et rien d'autre. Il n'y avait pas marqué couillon sur son front en lettres capitales non plus. Du moins pas qu'il sache.

Je n'ai pas très envie de faire le messager durant toute la soirée. Si je dois venir vous parler, ce ne sera pas pour vous rapporter qu'un autre type dans les alentours a des vues sur vous.

Même si il ne savait pas trop pourquoi il retournerait lui taper la causette ensuite, sait on jamais, ce ne sera pas dans ces circonstances la. Une fois ça va, mais pas deux, il ne fallait pas exagérer. Il n'était pas ici pour ça, on étaient en train de faire du sport, pas des rencontres. Quoique ça pourrait être une idée de plus pour les agences matrimoniales, que de se faire rencontrer les gens entre deux pompes. Devait elle aller lui parler?

Ce serait lui donner de l'importance et il en serait ravi.

Cela ne faisait aucun doute, même si elle se montrait réticente, Castiel n'avait aucun mal à imaginer le cheminement : elle est venue me parler = je lui plait. Rien de mieux pour l'encourager à continuer son manège. Oh il y aurait une manière pas trop différente, mais plus radicale :

Mais si vous y alliez, je vous suggère de lui envoyer le vent du siècle.

Ce qui serait préférable vu comment il lui avait parlé, il semblait être de ceux qui n'abandonnent pas si vite. Un bon truc bien cassant ferait l'affaire sans aucun doute. Lui dire quoi il ne savait pas trop. Il lui laisserait le soin de choisir ses mots. Mais qu'elle mange sa barre de céréales plutôt que de se préoccuper de ce que le plouc lui voulait. Tout de même quel manque de classe …
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Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty2/4/2011, 22:52

Voilà maintenant que c’était à son tour de s’excuser. C’est vrai que déranger les gens en pleine activité sportive pour faire part d’une telle proposition, pouvait être gênant, surtout si cela ne venait pas de lui. Au lieu de continuer tranquillement son sport, il avait tout arrêté à cause d’un individu incapable d’aborder une femme. Il devait se sentir gêné d’interrompre l’entraînement de la personne. Et elle pouvait le comprendre. Qui aurait aimé interrompre le cours de sport d’une personne lambda? Sauf si c’est pour lui-même ou tout simplement pour embêter. Ce qui n’était pas le cas pour ce jeune homme.
Cependant, elle remarqua que ce dernier l’observait attentivement. Était-ce ce qu’elle avait dit qui avait fait mouche? Oui, le coup de « je suis lesbienne et alors? » pouvait interpeller. C’est vrai que ce n’était pas très judicieux de sortir une telle révélation complètement fausse pour échapper aux potentiels prédateurs. Mais cela pouvait marcher, il fallait juste que le mec en face soit naïf et découragé. Et puis, il fallait l’avouer, Savannah n’avait vraiment pas cette particularité qui la différenciait des autres hétérosexuels. Etrangement ou naturellement, on pouvait facilement deviner l’orientation sexuelle d’une personne lambda. Par son attitude, sa façon de parler et de s’émouvoir, son style vestimentaire…bref, tout plein d’indices qui pouvaient aider à deviner…si on était au moins un minimum observateur et attentif. Et la jeune femme l’était. C’est pour cela qu’elle pensait que le fait de se faire passer pour une lesbienne n’allait pas marcher car elle n’avait vraiment pas l’attitude, si il y en avait une. Et puis se faire passer pour une lesbienne…ça pouvait marcher, suffisait simplement que l’homme soit un peu bête sur les bords et naïf. Mais bon, comme son entourage lui répétait souvent, la jeune femme était bien une hétéro pure et dure! Il n’y avait pas de doute, c’était plutôt flagrant. Et l’homme aux yeux particuliers l’avait bien remarqué. Démasquant au passage la supercherie de la jeune femme.
Fallait-elle qu’elle nie tout? Assurait qu’elle était bien une femme préférant les poitrines aux pectoraux? Cela ne servait à rien, et elle trouvait cela bête de continuer ainsi. Après tout, ce n’était pas lui qu’elle voulait éviter, mais l’autre dégénéré sur son tapis roulant
.

"Oui, en effet…ce n’est pas très crédible, je l’avoue. Je suis démasquée!" répondit-elle amusée, quelque peu gênée en se grattant légèrement la tête.

Elle n’avait pas l’habitude de mentir, sinon, quand elle le faisait, elle n’arrivait jamais à aller jusqu’au bout de son mensonge. Et le pire était avec son frère. Il était impossible pour elle de lui cacher la vérité. Elle n’arrivait pas à lui mentir, c’était plus fort qu’elle. Et ça depuis qu’elle était toute petite, depuis son enfance. C’était très fâcheux quand on voulait cacher quelque chose à son frangin. Pour ce qui concerne les surprises, les cadeaux ou sur la vie personnelle de la jeune femme, tout allait bien, elle n’avait aucun mal à ne rien dire. Mais concernant les gros mensonges, surtout si cela concernait son frère ou qu’elle avait créée un problème; il ne fallait pas longtemps pour qu’elle avoue tout. Fâcheux, oui très fâcheux! Faudrait peut-être qu’elle prenne des cours intensifs de « Mentir Sans Rougir: Mode d’Emploi »! Se serait très pratique. Et concernant les inconnus, c’était presque la même chose, tout dépendait le sujet de la discussion. Mais rassurez-vous, elle n’irait pas avouer où se cache une personne pour qu’elle se fasse massacrer…pour cela, la jeune femme est une vraie tombe.

Elle écoutait l’homme lui parlait alors du pauvre type. Elle se demandait alors si le gars était vraiment têtue, au point que lui sortir l’argument de « la lesbienne », allait suffire à l’arrêter. Genre, il était une machine programmé pour draguer et faire chier sa victime jusqu’au bout. Pensé ainsi, cela faisait vraiment peur et faisait passer l’homme qui se pète la rate pour une sorte de…prédateur psychopathe! Ou, c’était tout à fait cela! En tout cas, c’était comme cela que le prenait la jeune femme rien que par les dires de son camarade de sport. Le connaissait-il tant que ça pour prétendre qu’il était ainsi? L’homme au regard bleu azuré devait sûrement croiser l’homme au tapis roulant pour la première fois et pourtant, il parlait de lui comme si il se doutait de comment il était. Et il semblerait qu’il avait l’air de savoir de quoi il parlait
.

"Ai-je donc affaire à une sorte de psychopathe entêté et pervers?!" demandait-elle amusée, mais d’un air quelque peu surprit.

Il était si entêté que cela le monsieur? Au point qu’il ne lâcherait pas l’affaire tant qu’il n’aura pas eu un quelconque signe ou numéro de téléphone? Peut-être que oui, vu comment le jeune homme en parlait. Limite s’il ne faisait pas exprès de réduire ses chances à néant. Bon, c’était déjà fait depuis longtemps, dès le moment où la jeune femme avait posé le regard sur l’individu dératé. Et puis, le fait de l’avoir désigné comme un « cul d’enfer » n’avait pas arrangé son cas. Rien qu’une parole pouvait anéantir tout espoir. Car oui, Savannah est plutôt du style vieille école. Elle aime qu’un homme parle correctement, sans mot cru, ni de paroles vulgaires. Il était tellement plus agréable d’écouter un homme au langage classe et raffiné. Bon, n’allez pas non plus croire qu’elle recherche un Dandy du XIXe siècle! Mais un homme poli et respectueux marquait forcément des points auprès de la jeune femme.
Par la suite, l’homme lui conseillait d’éviter de lui faire part de cette idée. Elle allait sérieusement croire qu’elle avait croisé le chemin d’un véritable psychopathe, traquant leur victime jusqu’à la fin! Elle aurait mieux fait de rentrer chez elle, ça lui aurait évitée de rencontré un lourdaud
.

"Oui, évitez de revenir pour cela. Se serait rendre service à nous deux. Je n’aimerais pas qu’on vous dérange de nouveau…"

De plus, elle n’aimerait pas qu’il se fasse déranger encore pour une nouvelle demande de ce genre. Il n’avait pas que ça à faire, ni les gens d’ailleurs. On est là pour faire du sport, et non pour draguer à droite à gauche. Si c’est le cas, ils n’ont qu’à aller au speed dating au lieu d’embêter leur monde! Enfin bref, passons.

"Ah ben tant mieux! Je préfère éviter de lui parler…" répondit-elle presque soulagée.

Genre, comme si elle prenait en compte les conseils de l’homme. C’était un peu ça. Peut-être le fait qu’il soit plus âgé qu’elle, elle n’en savait rien. Elle prenait souvent les conseils de son frère en compte. Le plus âgé des deux, donc forcément, elle écoutait. C’était un peu le cas pour l’homme au regard bleu azuré, elle l’écoutait. Et puis, elle avait décidé de ne pas y aller. Après tout, ne dit-on pas que l’ignorance est la pire des insultes? C’est plutôt vexant et ça devrait le calmer le rigolo. Mais c’est vrai qu’un bon petit vent dans la face, ça calmait aussi
.

"Se serait marrant et…" Elle s’était interrompu.

L’homme au tapis roulant s’était arrêté de courir, complètement essoufflé. Il était vraiment à deux doigts de crever sur place! Le pire, c’est que maintenant, il se dirigeait vers Savannah et l’homme à ses côtés. Non mais, il avait vraiment raison! Il ne lâchait pas l’affaire celui-là! A un tel point qu’il avait décidé de venir directement voir la jeune femme. Pire qu’une sangsue! Elle leva les yeux aux ciel, exaspérée. S'il y a un quelconque Dieu sur cette planète, qu'il vienne à son aide ou envoi un de ses anges! Elle aurai bien aimé tourner les talons, et partir au loin, très loin…far away…mais ce n’était pas une solution, surtout qu’elle laisserait le charmant jeune homme bien sympathique sur place. Après tout, ce vieux bout de chair méritait bien une petite leçon.

La jeune femme parti donc à la rencontre du perturbateur, quoi qu’elle n’eût pas besoin de faire beaucoup de pas, il était déjà arrivé à sa hauteur. Il allait prendre la parole quand elle le coupa dans son élan, en levant la main droite en signe de stop…ou de « je le jure », mais on n’était pas au tribunal là. C’est alors qu’elle prit cet air faussement innocent pour lui adresser la parole
.

"Ohhh, vous pouvez repartir sur votre tapis roulant qui vous donne des ailes car je ne suis pas intéressée. Le cul d’enfer n’a aucune envie de perdre son temps avec un vulgaire personnage comme vous! Et puis allez vous laver! Vous sentez à des kilomètres…" disait-elle sur un ton ferme avant de rajouter. "Et veillez ne plus embêter cet homme là-bas! Ce n’est pas le facteur! Sur ce, bonne soirée, je vous laisse."

Et elle repartit en lui tournant le dos jusqu’à rejoindre sa place initiale.

"J’espère qu’il ne nous embêtera plus!…J’y ai été un peu fort, non?"

Car oui, c’était vraiment vexant ce qu’elle venait de sortir, et très cassant au passage. En tout cas, elle l’avait bien cassé car le psychopathe était resté sur place, l’air ébahit. Il était paumé. C’est pour cela qu’elle se demandait si elle n’avait pas été trop dure. Oh et puis, il l’avait mérité! C’était un juste retour des choses, il n’avait qu’à pas l’appeler le cul d’enfer, ni déranger le charmant homme en question pour une telle demande. Qu’il aille voir ailleurs. Elle espérait, cependant, qu'il ne revienne pas à la charge, et embête surtout l'homme venu faire le messager.
Elle bu une gorgée d’eau avant de prendre la parole. Il était peut-être temps de se présenter, non? Qu’elle mette un nom sur ce visage doté de très beaux yeux, fallait l’avouer
.

"Je m’appelle Savannah Jones, et vous?" disait-elle en souriant.
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty5/4/2011, 17:13

Bien en tout cas il était content de ne pas s'être planté quand même. Elle n'était pas lesbienne, son instinct ne s'était pas trompé. Ça n'aurait pas été important si ça avait été le cas, mais comme alibi on a vu mieux. C'était souvent sorti par les femmes comme argument pour éloigner un type d'elle. Aller, au moins une fille sur deux avait fait ça. Inutile de le nier, ça se sait. Il se contenta d'hocher alors la tête à son aveu. Inutile d'en dire plus. Un psychopathe? C'est vrai qu'on entends des choses pas très rassurantes de temps en temps sur des affaires de meurtres en tout genre, ce serait vraiment pas de bol d'avoir croisé la route d'un assassin et d'avoir provoqué sa colère. Mais, il ne pensait pas qu'il était de ceux la. Non, il n'y avait pas grand chose à craindre, si ce n'est rien du tout.

Je ne pense pas qu'il soit un psychopathe.

Il n'en n'avait pas le profil. Il avait bien vu la tête qu'il faisait lorsqu'il regardait la demoiselle, ça n'avait rien de pervers. Juste un mec qui avait craqué rien de plus. Un peu lourd comme type, mais pas mauvais dans le fond.

A choisir je pencherais plus pour un type qui ne sait pas comment s'y prendre pour aborder une fille sur laquelle il a flashé et par peur de se prendre un vent, envoie quelqu'un d'autre.

C'était plus crédible. Et légèrement moins flippant surtout. Aller se dire qu'un psychopathe avait des vues sur la jeune femme était un peu …. étrange. Et sincèrement il pensait qu'il ne savait juste pas s'y prendre avec les dames.

Sauf si le quelqu'un d'autre lui fait planter toutes ses chances.

Dit-il en parlant de lui même. Il savait parfaitement qu'il avait fait foiré toutes ses chances rien qu'avec le : cul d'enfer. LE truc à ne pas dire c'était bien ça. Raison pour laquelle il l'avait di. Quoi? Il ne le lui avait pas dit alors tant pis. Il hocha la tête lorsqu'elle lui fit part qu'elle non plus ne voulait pas qu'il revienne pour un sujet si dérisoire. Il était bien d'accord avec ça et c'était noté. Il y avait d'autres sujets de conversations possibles ou d'approches qu'on pouvaient tenter, donc il était inutile d'aller lui parler uniquement par ce qu'un individu lambda a craqué sur elle. Castiel se demanda pourquoi la demoiselle ne continua pas sa phrase. Il regarda alors vers la ou son regard se portait, soit sur le type dont ils parlaient. Il avait décidé d'arrêter de courir, peut être l'instinct de survie. Et maintenant, il se rammenait vers eux. Enfin, vers la jeune femme, il n'était pas sûr qu'il lui accordait une quelconque importance. Il n'eut pas trop le temps de se demander quoi faire – déjà par ce que cela ne le regardait pas tellement – mais surtout par ce que la jeune femme prit la parole avant que quiconque ait pu parler. Et pour quoi? Pour suivre ses conseils, et lui envoyer un bon vent. Qu'elle était impressionante pour un p'tit bout de femme quand elle s'y mettait! Non pas que ses paroles soient très blessantes dans le fond, mais rien que le ton de la voix suffisait à faire comprendre qu'elle n'était pas intéressée. Elle aurait très bien pu dire qu'hier elle a mangé une pomme ça aurait été à peu près pareil. Non sauf que la elle exprimait clairement son refus envers lui. Et en profita d'ailleurs pour le caler dans sa tirade. Bien c'était sympa, par ce qu'il n'aurait pas trop voulu l'entrendre râler dans les vestiaires. Bien que la il aurait été moins gentil. Enfin elle mit un terme à ses paroles, revenant alors vers Castiel. Impressionnant. Si elle y avait été un peu fort? Il médita un court instant avant de lui faire part de son avis.

Non, je pense que c'est ce qu'il fallait pour qu'il comprenne qu'il n'avait aucune chance.

Même si ça fait mal, il faut des fois ça à certaines personnes pour comprendre les choses. Au moins, à moins qu'il ne soit un réel psychopathe, ce qui n'était pas le cas selon lui, elle sera tranquille désormais. Et le fait qu'elle parle à un homme peut être pourrait en dissuader certains. Oui, l'homme était Castiel. Sait on jamais, vu qu'ils causaient depuis un petit moment maintenant, ils devaient se dire qu'ils étaient venus ensembles, genre, sortie à la salle de sport entre potes et si l'un des types présent venait à la draguer il serait la pour l'en dissuader. Oh sauf qu'il y avait bien plus baraqué que lui et que la jeune femme savait très bien se défendre toute seule. Comme une grande. Il pensait tout naturellement que la discussion entre eux allait se termier la, et bien non il s'était trompé. La demoiselle se présenta à lui, Savannah Jones. C'était un bien joli prénom Savannah, très original il faut le dire.

Enchanté Savannah, si vous permettez que je vous appelle ainsi.

Sait on jamais, peut être que pour X raisons, elle préférait être appelée par son nom de famille comme il est coutume de le faire au Japon. Sauf qu'on est en Amérique oui.

Moi c'est Castiel. Castiel Wilde.

Comme l'écrivain. Sauf qu'il n'y avait aucun lien de parenté. S'il y en avait son nom ne serait pas Wilde étant donné que ses enfants ont changé de nom. On s'en fout. Bon en tout cas les présentations étaient faites. Chacun pouvait mettre un nom sur le visage de l'autre et c'était bien plus sympathique s'il y a suite de la discussion, au lieu de s'appeler machin ou truc. Même en pensées, il n'aura plus besoin de se dire la jeune femme blonde, ou elle. Il en va de même pour elle. Enfin Savannah.

Je serais ravi d'avoir à discuter avec vous à l'avenir, et pas pour vous dire qu'un tel ou untel a craqué sur vous.

Ce serait plutôt cool. Et surtout il ne fera plus le messager de si tôt. Le fera t-il seulement encore? Non merci c'était plutôt chiant. Sauf si ça permet de rencontrer des gens ensuite, pourquoi pas. Eh, sans ce, il n'aurait certainement pas adressé la parole à Savannah.

Vous allez continuer votre sport je suppose?

Ce qui serait logique, à moins qu'elle n'avait terminé. Ou que cette histoire à la noix l'ait coupée dans son élan, ce qui serait franchement dommage. Pas lui en tout cas, il n'avait fait que courir, il avait bien envie de se dépenser encore un peu. Il fallait en profiter quoi.
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty12/4/2011, 23:20

La jeune femme étant plus que satisfaite d’apprendre qu’elle n’avait pas affaire à un psychopathe de premier chemin. Il était une sorte de psychopathe, mais à sa manière. Même si elle se doutait que tomber sur un véritable était peu probable. Combien avait-elle de chance de croiser la route d’un dérangé?! Faut avouer que la Big Apple regorge de criminels en tout genre, et qu’il faut faire attention chaque jour où on se promène; mais il fallait vraiment qu’elle n’est pas de chance pour tomber sur un meurtrier. Même si ce genre de mésaventure lui était déjà arrivé, il y a quelque temps. En effet, la jeune femme avait été agressée dans une rue, pas très loin du quartier chinois, par trois hommes bien décidés à lui voler tous ce qu’elle avait sur elle. Et que faire dans une telle situation? Rester docile et se laisser voler vos biens? Ou prendre son courage à deux mains et les neutraliser? Aucun des deux! Savannah n’avait choisit aucune de ces options qui paraissaient plutôt abordable, même certainement plus censé et plus prudent pour la première solution. Non, la jeune femme avait plutôt profité d’un moment d’inattention de la part des trois hommes pour…courir! Oui, courir à en perdre haleine. Tellement à en perdre haleine qu’elle avait faillit y laisser quelques bout de chairs sur le bitume! Et non, elle n’avait pas non plus cette capacité de changer de peau comme de chemise, c’est pas une polymorphe! Ce qui lui laissa alors de magnifiques égratignures, ainsi que des vêtements foutus, troués et tâchés de sang. Quelle belle soirée, vraiment! Elle avait bien choisit son moment pour se rendre à son travail, à pied et toute seule, comme une grande. Si ce n’est plus pouvoir se promener tranquillement dans les rues sans se faire agresser, c’est bien malheureux! Mais dans quel monde vit-on?! Bon, vous allez dire que c’est sûrement mieux que le Moyen-Âge, c’est sûr, mais la criminalité a sûrement augmentée de nos jours, notamment grâce ou à cause de la technologie, de la communication…il paraîtrait même que la télévision est un élément déclencheur et responsable de la plupart des serial killer! Vive la télévision! Et que le pays contenant le plus haut taux de criminalité était les Etats-Unis. Même si l’Afrique Du Sud est le pays le plus dangereux. Enfin bref, à force d’écouter son frère et ses enquêtes policières, Savannah allait finir zinzin. Fallait qu’elle arrête de penser à tous cela et qu’elle prévienne son frère d’éviter de lui raconter toutes ses enquêtes, sans non plus tout détailler, secret professionnel oblige. Ca lui éviterait peut-être de trop penser à son agression, même si depuis, elle s’en sort plutôt bien et continue sa vie tranquillement. Il en faut plus pour la déstabiliser! Elle est coriace la petite!

Donc, pour en revenir au sujet principal, l’homme qui se pétait la rate n’était donc pas un psychopathe, mais seulement un homme en manque de confiance en lui et sûrement en manque d’attention et d’un peu d’amour. Que c’était touchant vu sous cet angle! Mais rien de tous cela, en tout cas, ce n’était pas l’opinion qu’avait la jeune femme sur l’homme en question. Elle le considérait simplement comme un pauvre type en plus qu’on peut croiser dans la rue. Elle en croisait souvent dans le bar où elle travaille et c’est plus qu’énervant! Franchement, quoi de plus enquiquinant que de se faire draguer pendant qu’on bosse! Savannah en avait vraiment marre de tous ces lourdauds qui venaient la déranger derrière son comptoir. Si c’était un homme vraiment séduisant qui avait tapé dans l’œil de la jeune femme, pourquoi pas?! Et encore! Elle n’aimait pas trop qu’on la dérange au boulot. Quand elle est concentrée, elle aimerait le rester jusqu’au bout et non s’occuper d’un quelconque individu en manque de reconnaissance personnel pour son amour-propre! Les hommes et leur égo surdimensionné, fallait vraiment les faire descendre de leur piédestal de temps en temps, ça leur faisait du bien. Donc oui, elle en avait ras le bol et ne voulait pas perdre son temps à se préoccuper et à s’attarder sur le cas de l’homme au tapis roulant
.

"Il aurait mieux fait de rester dans son coin et d’embêter personne…ça lui aurait évité de se prendre un vent. Je suis lassée… " répondit-elle en englobant dans une seule phrase les paroles du jeune homme.

En effet, Miss Jones en avait marre, mais ça, ce n’est pas nouveau. Ce n’est pas non plus tous les jours qu’on la drague, heureusement pour elle. Elle aimerait seulement qu’on l’oublie de temps en temps, qu’on la laisse dans son coin…sauf si c’est l’homme idéal qui souhaite lui parler! Elle pense que l’homme idéal existe pour chaque personne, mais qu’il est différent pour chacune des femmes. C’était simple et clair.
La remarque suivante du jeune homme l’intriguait cependant. Elle affichait un sourire amusée. C’est sûr que faire planter les chances d’un individu consciemment était quelque peu sadique…et elle trouvait cela très drôle! Savannah est un p’tit brin sadique au fond, aimant le sarcasme et l’humour noir! D’un côté, elle s’était doutée un peu des intentions du jeune homme car dire une telle chose tel que « Cul d’enfer » était un motif de recalage immédiat! Et dans quel but avait-il fait cela? Pour s’amuser? Savannah pensait qu’il avait simplement voulu faire tomber à plat toutes chances avec l’individu en question…pour simplement tout gâcher! Fallait pas chercher bien loin les raisons de cette indélicatesse de la part du jeune homme. D’ailleurs, même sans cette remarque, elle n’aurait prêtée aucune attention, même pas un regard pour le pauvre malheureux. Mais bon, ça accélérait les choses au moins
.

"Vous êtes marrant dans votre genre…j’aime bien." disait-elle amusée.

Le fait qu’il ai fait ça de son plein grès était comique, fallait l’avouer, et Savannah appréciait cela. Pourquoi? Elle est un brin sadique, c’est la raison. Et quel genre avait-il? Le genre du mec plutôt simple et cool, c’était ce qu’il dégageait à première vu. Elle avait donc une bonne impression sur lui.
C’est alors qu’il répondit à sa question posée. Avait-elle était trop dure? Apparemment non, d’après l’homme au regard bleu azuré. C’était juste ce qu’il fallait, comme une bonne recette de grand-mère! Ni plus, ni moins
.

"Au moins, il ne reviendra pas, c’est l’essentiel. Même si je préfère éviter de provoquer des peines de cœur…ou autre chose, mais c’est sans importance."

Ouais, peine de cœur, ça restait à voir. Ce qu’elle voulait dire c’est qu’elle n’aimait pas non plus devenir désagréable envers un homme pour lui faire comprendre clairement ce qu’elle pensait! C’était embêtant, voir même lassant de toujours se comporter ainsi pour qu’un homme puisse comprendre! Enfin, essayait de comprendre car pour la plupart du temps, fallait faire fort. Heureusement pour elle, le gars avait abandonné car il était partit dans une autre pièce. Bon, tous les hommes ne sont pas comme cela non plus, faut pas exagérer. Faut juste savoir faire la part des choses et ne pas mettre tous le monde dans le même panier. Il fallait juste être observateur, c’est tout.
C’est alors que le jeune homme se présenta à son tour. Castiel Wilde. Castiel? Pas très commun comme prénom et original. En tout cas, il était le premier Castiel qu’elle croisait
.

"Enchanté Castiel. Et vous pouvez m’appelez ainsi, ça ne me dérange pas. Ca parait même logique."

Oui, quoi de plus logique que d’appeler une personne par son prénom. A moins qu’il préfère l’appeler à chaque fois Mademoiselle Jones. Ca ne le ferait pas trop, cela lui faisait penser à ses années lycées et scolaires. Certains professeurs aimaient appeler leurs élèves par leur nom de famille, et il ne fallait surtout pas oublier « Monsieur » et « Mademoiselle » devant chaque nom.
Savannah était bien contente d’avoir pu rencontrer ce cher Castiel. Comme dit précédemment, elle avait une bonne impression et serait ravit, comme ce dernier, de discuter d’autres choses que des histoires de plan de drague. Il y avait tellement de sujet bien plus intéressants et plus intelligents, surtout.
D’ailleurs, en effet, elle devait continuer son sport
.

"Se serait avec plaisir qu’on discute d’un autre sujet. D’ailleurs, je comptais faire un peu de cardio, histoire de me dépenser un peu. Je vais aller faire du wave."
disait-elle en désignant du regard la machine.

Elle était d’ailleurs l’une des seules machines encore disponible. Avec tous ce monde qui arrivait, qui débouchait du travail, il fallait faire fort et jouer des coudes pour occuper une machine. Enfin bref, elle se dirigea alors vers la machine. Elle posa sa serviette, sa bouteille d’eau à côté et se retourna vers Castiel
.

"Ca fait longtemps que vous êtes ici?" demanda-t-elle pour engager la discussion.

Pendant qu’elle commençait à trifouiller les boutons sur la machine pour la mettre en route, elle continua
.

"Je suis nouvelle à New-York, c’est pour ça, et je ne connais presque personne, hormis quelques proches. Vous êtes le premier à qui je parle dans cette salle! Pourtant avec tous ce monde, il y a le choix."

Que faire dans une salle de sport après tout?! Faire du sport, se dépenser et rentrer chez soit complètement crevé et courbaturé! Depuis qu’elle était inscrite ici, elle n’avait adressé la parole à personne, à part à son frère mais ça ne comptait pas. D’un côté, elle était là pour faire du sport donc elle ne se préoccupait pas vraiment des autres. Mais d’un autre, elle ne faisait pas non plus l’effort d’aller vers les autres. Elle disait bonjour et au revoir, demandait un ou deux services et c’était tout. Elle préférait rester dans son coin. Elle n’avait rencontré personne de vraiment intéressante avec qui discuter de temps en temps. Ce soir, elle était bien contente d’avoir croisé la route de Castiel.
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty18/4/2011, 15:04

Bon en tout cas, ce type n'ira plus draguer avec ses grosses godasses dans les salles de sport. Du moins, pas avant un bon moment. Il y avait de quoi être refroidi. Et c'est connu pourtant, les femmes ont horreur de se faire draguer dans les salles de sport. Bon il y en a qui ne sont la que pour ça, mais on les remarque à trois kilomètres. Et, Savannah ça se voyait, n'était pas de celles la. Elle n'était occupée qu'à faire son sport, et pas à gesticuler dans tous les sens en portant des mini short affriolants. Si si , il y en avait, Castiel en avait déjà vu, ici même. Alors il ne faut pas s'étonner que la moitié de la salle n'aille lui donner des conseils sur comment utiliser des machines! D'ailleurs si elles avaient été moins superficielles, il aurait peut être fait parti de ces gens la. Mais comme la plupart étaient des blondes peroxydées et refaites avec du vernis à ongle rose, non merci. Pourquoi toujours du rose? Bon passons, au moins maintenant, Savannah avait sa paix et pouvait continuer son sport en toute tranquillité. Ah oui il était marrant ? A la base il voulait juste foirer le plan de draguer de monsieur, mais si ça la faisait marrer alors tant mieux.

Ravi de savoir que je vous amuse dans ce cas!

Lui dit-il en souriant. Comme quoi il avait raté sa vocation et aurait dû devenir un comique, il aurait fait un malheur pas possible. Non en fait, il vallait mieux qu'il reste à son job. Bien, alors ce sera Savannah et pas Mrs je ne sais quoi! Tant mieux. Ça l'aurait un peu ennuyé en fait. Il accepta alors sa proposition, soit discuter un peu tous les deux.

Pas de soucis, c'est plus agréable de causer même de sujets bateaux, que de regarder la déco.

Non c'est cool les sujets bateaux. Genre si la personne venait souvent la … Ce genre de choses qui après menaient à de vraies discussions. Et non Castiel n'était pas du genre bavard cependant. C'est juste agréable de faire des rencontres, diverses et variées. Ainsi il avait toujours quelqu'un avec qui il pouvait parler. Même à la bibliothèque ou pourtant, le silence est de mise. Il devait avoir une bonne tête que les gens appréciaient, c'est tout. Il aurait dû faire dans le commerce, il aurait fait fortune. Il n'était pas trop tard pour changer de voie à la limite. La seule chose qu'il changea pour l'instant c'était sa place puisqu'il suivit Savannah dans la salle afin de poursuivre leur discussion. C'était toujours un plaisir pour lui de rencontrer des gens, voir de nouvelles têtes et Savannah était une jeune femme très agréable, alors il n'allait pas s'en priver. C'était bien plus sympathique. Donc, depuis combien de temps notre ami était basé à New York. Facile, il était débarqué ici alors qu'il avait vingt cinq ans. Actuellement il en avait trente deux. Le calcul est vite fait.

Cela fait sept ans que je suis arrivé ici. A la base, je suis Londonien.

Oui oui, Londres, l'Angleterre, la Reine, les gardes immobiles, les voitures qui roulent à gauche, la pluie, la bouffe dégeu, son accent atténué depuis, l'équipe de Manchester, Oscar Wilde, Sherlock Holmes, Doctor Who, tout ça … C'était dans ses veines. Londonien un jour, londonien toujours!

Et vous, d'où venez vous?

Puisqu'elle n'était pas d'ici selon ses dires. Nouvelle. A moins de venir d'une grande ville, une capitale par exemple, ça devait pas mal changer de la ou elle venait. Même lui qui pourtant venait de Londres, avait été un peu impressionné par toute cette agitation. Rien que pour ça, le calme de sa gallerie était une bouffée d'air frais bienvenue.

C'est dommage que vous n'alliez pas à la rencontre des gens, du moins ici. La plupart ne sont pas contre l'idée de discuter entre deux exercices.

Et pas forcément de trucs louches. Il ne faut pas croire que tout le monde ici a des arrières pensées à chaque mot. La preuve.

Il y a plein de gens intéressants ici – comme des inintéressants c'est sûr – qui viennent des quatre coins du monde. Pour ceux qui aiment faire des rencontres diverses et variées, New York équivaut au paradis sur terre.

Étant donné qu'il faisait partie de ces gens la, il y trouvait son compte largement. Il y avait fait quelques rencontres qu'il n'aurait pu faire ailleurs et rien que pour ça, il ne regrettait pas d'être venu ici. Il avait tout gagné en venant à New York de tout de façon. Ça aurait pu être n'importe ou ailleurs, mais il avait fallu qu'il vienne ici. Il avait fait le bon choix et ça, il en était plus que sûr.

Pas envie d'écrire de roman aujourd'hui tu ne me tue pas hein?
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty19/4/2011, 23:12

Savannah écoutait attentivement ce que lui disait Castiel. Cela faisait donc sept ans qu’il vivait ici, à New-York. Un bon bout de temps, bien assez pour au moins savoir se repérer dans la Big Apple et connaître cette dernière. Comme les endroits les plus tranquilles, ou encore les lieux branchés où débarquer avec ses amis pour danser jusqu’au bout de la nuit! Ou plus simple encore, connaître les bons restaurants et autre petits bistros du coin. Et au bout de sept ans, on avait dû en faire des relations, des nouvelles rencontres. Un avantage, c’était sûr. Mais bon, il fallait bien commencer un jour ou l’autre, et si Castiel habité ici depuis sept ans, pour la jeune femme, cela ne faisait que six mois. Et si elle restait dans cette immense ville pour y vivre, alors elle aurait tous le temps d’en apprendre un peu plus sur cette ville et d’en découvrir toutes ses richesses. De plus, le jeune homme était originaire du Royaume-Unis, plus précisément de Londres. Géniale, un anglais! Mais quelle est donc la première pensée qui vient à l’esprit de la jeune femme?! James Bond! Plus précisément la chanson « London Eyes ». Allez savoir pourquoi, mais dès l’instant où il avait parlé de Londres, en une seule seconde, la chanson avait démarré toute seule dans sa tête. Une chanson qu’elle n’arrivait pas à faire partir et pour cause! En pensant à cela, elle pensait forcément à James Bond et revoyait une sorte de compilation des films dans sa tête. Pour ensuite que son esprit s’attarde sur l’immense manège, justement nommé le « London Eyes ». Un manège qui permettait à n’importe qui d’observer Londres et ses alentours dans une petite capsule transparente. Mais Savannah prévient! Toutes personnes impatientes doivent passer leur chemin. Et pourquoi ça?! Tout simplement parce qu’il fallait une bonne demi-heure pour arrivé au sommet, et une bonne demi-heure pour redescendre au point de départ, donc au total, on passait une heure dans la grande roue. Agréable à tester pour pouvoir profiter d’un magnifique paysage…si vous avez une heure de votre temps à perdre dans la journée. Sinon, forcément, quand on parle de Londres, on pense toujours à la culture anglaise, à son drapeau, à la monarchie anglaise avec la chère Reine Elizabeth, aux taxis, aux bus rouge ainsi qu’aux cabines téléphoniques, à Big Ben et à son Parlement. Oui, beaucoup de détails et d’objets venaient à l’esprit de n’importe qui quand on parlait de Londres. Et étrangement, allez savoir pourquoi aussi, la jeune femme avait pensé à…Jack l’Eventreur! Pouvez-vous me dire pourquoi il a fallu qu’elle pense au célèbre serial killer de l’histoire d’Angleterre?! A toutes ses victimes qu’il a assassiné de sang froid?! Elle avait peut-être le cerveau dérangé? On pourrait dire que le fait d’avoir parlé de psychopathe tout à l’heure lui a fait remonté en esprit cette histoire. C’est vrai que depuis le début, elle n’avait pas arrêté de penser aux enquêtes de son frère, de plus, les deux jeunes gens avaient justement eut une petite discussion sur ce qu’était un psychopathe et si le type au tapis roulant en était un ou pas. Drôle de sujet quand même, parler de cela avec un inconnu. C’était assez original dans le fond, même si tous cela était partie à cause d’un lourdaud. Ce n’était pas tous les jours que Savannah discutait de cela, en tout cas. Si Castiel avait pu lire dans ses pensées à ce moment-même…il aurait prit peur, sûrement…ou pas! Sérieusement, fallait qu’elle pense à Jack L’Eventreur. Elle ne pouvait pas penser aux Beatles par exemple?! Et bien non, c’est ça d’être folle.
Pendant qu’elle délirait avec ses pensées étranges, le jeune homme lui avait demandé d’où elle venait. Elle sortit alors de ses pensées et le regarda dans les yeux, reprenant le fil de la conversation comme si de rien n’était
.

"D’où je viens? Je suis originaire de Houston. Je suis donc une pure Texan! Avec les cow-boys, les armes à feu et les barbecues tous les dimanche!"

Avait-elle répondu le sourire aux lèvres. Oui, drôle de façon de décrire le Texas, mais c’était quand même une grande part de vérité. Et elle était même fière de ses origines, aimant son état ainsi que sa ville. D’ailleurs, Houston était la plus grande ville de la partie sud des Etats-Unis. Elle était même la plus grande agglomération des Etats-Unis, après New-York, Chicago et Los Angeles. Donc en effet, cela ne la changeait pas trop des grandes villes, même si New-York était quand même assez différente de Houston. Et ça pouvait concerner certains domaines comme l’accent, la culture, les traditions, mais surtout la manière de penser. Le problème, c’est que la plupart des gens ont une mauvaise opinion sur les Texans. Ils les prennent pour des cinglés de la gâchette, prennent les texans pour les pires des machos et qu’ils ont tous belliqueux, portés sur l’alcool et la violence! Non mais franchement! Quelle image on leur donnait, sérieux?! Les Texans, ou les Houstoniens pour être plus précis, n’étaient en aucun cas comme cela. Bon, d’accords, il y en avait qui correspondait à ce profil. Ceux qui viennent du fin fond du Texas avec leurs vaches, sûrement. Mais il ne fallait pas mettre tous le monde dans le même panier. La preuve! Savannah n’est point comme cela, elle est même l’inverse, comme son frère Isaac. Cela date des années 50, les mentalités avaient évoluées depuis le temps. Alors que les gens arrêtent un peu de tout caricaturer comme ils le font toujours. Mais ça, ce n’ était pas gagné d’avance.

"Assez spécial pour décrire ma ville natale, je sais…mais nous sommes très civilisés, j’vous assure!" lança-t-elle sur le ton de l’humour.

Elle ne savait pas ce que Castiel pouvait penser des Texans, vu qu’il venait de Londres où les habitants sont si raffinés, si distingués, si stylés aussi…so British! Peut-être avait-il la même vision que tous le monde? Et puis peu n’importe, les gens pensaient ce qu’il voulaient après tout. Elle n’allait pas en faire tout un drame, à condition que ses origines ne fausse pas la donne. Dans le sens où les gens arrêtent de vouloir fréquenter la personne pour une raison saugrenue comme par exemple, elle est Verseau au lieu d’être Poisson! On pouvait sincèrement se demander si la connerie humaine allait disparaître un jour de la surface de la Terre?! Probablement jamais. Mais bon, Savannah ne faisait plus attention à ce genre de remarques, depuis le temps aussi.

Au moment où elle commençait à grimper sur la machine, mains positionnées bien en face, prêtes à attaquer…doucement quand même, faudrait pas qu’elle se froisse un muscle, Castiel continuait la discussion
.

"Je m’en doute, mais je ne suis pas très bavarde…et quand je suis concentrée, j’oublie tout le reste." commençait-elle à dire avant de reprendre "Et je suis certaine que la plupart des gens ici présent sont sympathiques, voir avenants. J’aime bien la diversité."

Elle n’avait rien contre tous cela, bien au contraire, elle aimait les différentes cultures et traditions. Et parler avec une personne de temps en temps lui ferait vraiment plaisir…mais elle n’est pas d’un naturel entreprenante. Elle n’ose pas vraiment aller voir la personne, plus par son côté réservé et plutôt sauvage que par timidité, car elle ne l’était pas, timide. Peut-être aussi le fait qu’à force de rencontrer des lourdauds à son boulot lui coupait l’envie d’engager la discussion avec d’autres personnes? Mais comme elle le disait souvent, il ne faut pas mettre tous le monde dans le même panier. Elle pense plutôt qu’elle a seulement un peu de mal à aller vers les gens, et préfère rester dans son coin. Et comme le disait si bien le jeune homme, New-York était la ville idéale pour toute cette richesse. Elle avait commencé à s’entraîner normalement sur la machine tout en discutant tranquillement avec Castiel.

"New-York est vraiment une très belle ville et rencontrer des gens me fait très plaisir, tout dépend de qui évidemment, des gens intéressants…un peu comme vous." disait-elle spontanément avant de reprendre. "Ayant l’habitude de rencontrer de tas de gens pas très net dans mon travail, discuter avec vous est plus que charmant!"

Elle était sincère. Pourquoi mentir après tout? Elle exprimait simplement sa pensée tout à fait naturellement, sans gêne, ni retenue. Et puis, ce n’est pas forcément obligé qu’on ait des arrières pensées quand on fait un compliment, non?! Il ne faut pas chercher une quelconque envie de charmer ou autre. Elle faisait des compliments à qui elle voulait, quand elle voulait. C’était naturel et il n’y avait aucune tactique derrière tout cela. Elle n’avait pas d’arrière pensée.

"New-York doit bien vous changer de Londres, même si cela fait sept ans que vous êtes ici, le pays natal doit vous manquer." avait-elle dit en souriant.

Même si cela ne faisait que six mois qu’elle était à New-York, Houston lui manquait quelque peu. Alors elle pouvait imaginer que quitter son pays devait être plus nostalgique pour le jeune homme…ou pas. Peut-être vivait-il très bien sa vie de New-Yorkais? Sûrement, mais cela n’empêchait pas que son pays natal lui manque
.

"D’ailleurs…comment c’est la vie à Londres? La gastronomie est-elle vraiment catastrophique?" demandait-elle curieuse et amusée.

C’est vrai qu’on pouvait tous savoir sur Londres en se documentant bien et en regardant des reportages sur le pays, mais ce n’était pas la même chose que d’y être, d’y vivre. L’atmosphère, la vie étaient différentes. De plus, concernant la nourriture, il était vraie que les anglais n’avaient pas une très bonne gastronomie, voir l’une des pires. A part le marmelade qu’elle a un jour mangé - qui au passage, elle a trouvé cela infecte - elle n’avait goûté à aucun plat typiquement anglais. Elle n'avait d'ailleurs jamais quitté les Etats-Unis. Elle n'avait donc jamais foulé les pavets de Londres. Elle avait même ralentit un peu le rythme sur la machine, concentré sur la discussion. Limite si elle n’allait pas poser ses coudes sur le devant de la machine, la tête dans ses mains, en l’écoutant. Non, on était pas à l’école, mais Savannah avait envie d’en apprendre un peu plus. De plus, il avait cet air d’homme cultivé! Que c’est bien les hommes cultivés, ça rajoute un charme
.
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty24/4/2011, 15:57

Oh alors elle était ce qu'on pouvait appeler une cow girl? C'est chouette ça! Il voulait bien croire qu'on pouvait être un cow boy et un être civilisé à la fois. Qu'est ce qui l'empêchait ? Rien bien sûr. En tout cas c'est plutôt cool de rencontrer des gens qu'on ne croisait pas en temps normal. Vive les salles de sport grâce aux quelles ont pouvait même rencontrer des cow boys. Ou girl. D'ailleurs c'est fou ce que cette machine tuait les bras et les jambes! Elle faisait de la country aussi? Quoi vive les clichés? Quels clichés? Pas du tout aucun, les cow boy ça fait de la country et du rodéo en buvant de l'alcool, un p'tit whisky par exemple. Peut être pas tout en même temps. Boire en même temps que danser c'est faisable, mais du rodéo c'est un peu chaud. Elle rencontrait des gens bizarres à son travail? Ah oui? Quel genre de types étranges?

Pourquoi que faites vous?

Pour y croiser des gens bizarres … Quoique dans n'importe quel job au monde on rencontre des gens space. Donc il n'était pas nécessaire de faire un métier bien précis pour rencontrer des cas.. Même dans son job de directeur de galerie d'Art, il croisait des cas sociaux. Ce qui est logique vu qu'il a tous les jours des visiteurs. Donc forcément, de temps à autre, il avait de quoi se marrer. Même à la salle de sport, les gens étranges, il y en a partout. Il n'y a pas photo, Londres et New York, c'était totalement différent, du moins du point du vue de Castiel. Il n'a certes pas la science infuse, mais ayant vécu dans les deux villes, il avait de quoi faire la comparaison. Londres, c'était plus calme, plus british, plus pluvieux, et New York c'était illuminé de partout et toujours en mouvement. De quoi se donner le tournis.

Il n'y a pas à dire, c'est différent! Mais Londres ne me manque pas non plus. J'ai beau aimer cette ville bien plus que toute autre au monde, je ne pouvais plus y rester. Assez paradoxale en fait.

Depuis la mort de ses parents, son envie de s'en aller n'a fait que grandir. Aller voir ailleurs si il y étais. Et il avait eu raison de s'écouter, aucun regret d'être parti pour vivre ici. Il avait fait le bon choix et toutes ces années passées n'ont eu de cesse de le confirmer. Sa vie, c'était maintenant ici. A moins qu'une nouvelle envie de déménager lui prenne soudainement, mais ça attendra. Alors, comment est la vie à Londres ? Et la gastronomie?

On va dire qu'on ne sera jamais les champions du monde question cuisine! On est meilleurs pour le thé et les gâteaux que le reste. C'est mieux que rien.

Et oui, le fameux tea time! Sinon la nourriture n'avait rien de dégeu non plus dans l'absolu. La preuve il s'en était nourri pendant des années et il n'en n'était pas mort. Cependant, il est clair que la nourriture était meilleure ailleurs. Pas à New York forcément. De tout de façon, Castiel mangeait pour vivre et non pas l'inverse. Et n'était pas du genre difficile alors, n'importe quoi lui allait. Tant que ça se mange. Même si il a un faible pour les hamburgers et la nourriture japonaise. Oui c'était ses trucs préférés. Et il y a le choix la dedans à New York donc, il était heureux!

Sinon, Londres est mille fois plus classe que New York. Les gens sont bien plus cultivés en général même si il y persiste des abrutis. Comme partout.

Hélas, les idiots il y en avait partout on ne pouvait rien faire contre ce fléau. Cela n'altérait en rien la beauté et la classe de la ville. On ne peut rien y faire, mais ne notons pas cela, il y avait plus intéressant et on ne visite pas une ville pour ses abrutis. Aux dernières nouvelles.

Chics, distingués et carré le jour, mais débauchés la nuit, toujours avec un parapluie dans le sac et dès qu'il y a plus de dix degré c'est la canicule.

Dit-il en souriant. Il n'avait pu dissimuler dans ses paroles son amour de sa ville, son pays. A quoi bon? Il en était fier. Même si il n'y vivait plus. Londres a toujours été une ville à part, celle qu'il préférait au monde même si paradoxalement, il ne voulait ou ne pouvait plus y vivre. Il aimait de temps à autre y retourner. En tant que touriste seulement. Ça suffisait. Il avait beaucoup aimé emmener ses enfants découvrir les merveilles de la ville, qui d'ailleurs ont eux aussi beaucoup aimé. Après tout c'est leurs origines aussi. Il s'arrêta après avoir assez torturé ses membres pour se relever, et boire à sa bouteille d'eau. On se sentait revivre! Enfin :

Et vous à Houston? Comment est ce?

Il n'y était jamais allé, donc il ne pouvait pas savoir. C'était vraiment la cambrousse avec les vaches, les santiags et les cow boys ? Ce serait marrant tout de même, et si c'était ainsi, il devrait se noter de passer faire un tour la bas, ça devait être chouette à voir et à visiter. Enfin si la demoiselle le disait bien sûr. Depuis le temps qu'il était aux États Unis il n'avait pas beaucoup visité. Si bien sûr, avec son ex et ses enfants, en famille, ou lorsqu'il était seul, ou juste avec ses mômes, ça dépends. Hors Houston ne faisait pas partie de la liste des lieux qu'il avait visité jusqu'ici. Peut être que l'envie lui prendra d'y aller après tiens?
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MessageSujet: Re: Work It Baby [PV]   Work It Baby [PV] Empty3/5/2011, 22:13

A la question du jeune homme, Savannah afficha un sourire quelque peu amusé. C’est clair que dans son travail, elle rencontrait de tas de gens, des personnes sympathiques, voire aimables; ou tout simplement des types pas très nets, ou encore au style Emo! Et en parlant de ces derniers, ils ne passaient pas inaperçu, loin de là. Avec tout leurs tatouages, leurs vêtements en cuirs et bracelets aux piques pointues! Et ne parlons pas de leur coupe de cheveux tout aussi bizarre et phénoménal! Des crêtes rouges, bleues, vertes ou encore la boule à zéro avec trente-six piercings dans le nez! Oui, c’était sûr et certain, c’était ces gens-là les plus bizarres que la jeune femme ait pu rencontrer durant ses vingt-quatre ans d’existence! Plus bizarres encore que les mecs bourrés et les bikers. Quoi que les bikers n’étaient pas si étranges que cela, sauf qu’ils étaient enquiquinant et lourd à la longue. Concernant les types pas nets, oui, elle en rencontrait pas mal. Ceux qui viennent vous voir avec le regard qui tu et le sourire ultra-bright qui donne l’effet que le mec s’est coincé la mâchoire! Ceux aussi qui vous sortent sans cesse la réplique légendaire: « On s’connait, non? » ou « On ne s’est pas déjà vu? » Sérieux…les hommes devraient arrêter de dire cela, ça ne marchait plus depuis le temps. On est au XXIè siècle et à part les plus débiles et naïves d’entres elles, les femmes, personne ne tombait dans le panneau. Sans compter ceux qui font étalages de leur vie privé devant vous, entre deux verres d’alcool pour finir par dire que vous étiez dans la même classe que lui au collège! Vraiment, il fallait être patient et avoir des nerfs d’acier pour encaisser ce genre de conneries tous les jours!

"Je suis serveuse dans un bar…les bars typiques, pas les plus chics." répondit-elle.

Elle aimait bien son travail, c’est vrai. Elle rencontrait de tas de gens et certains étaient sympathiques. De plus, elle appréciait énormément ses collègues de travail, surtout Jo et Bobby qui étaient ses amis les plus proches. D’ailleurs, c’était ses tout premiers amis New-Yorkais. D’un côté, on se faisait le plus de relation dans son lieu de travail en premier, par la suite, c’était souvent dans les endroits qu’on fréquentait, comme Central Park, les restaurants, les p’tits bistrots ou encore comme la salle de sport ici présent. Concernant ses collègues, Jo était une très bonne amie, pour ne pas dire la meilleure amie que Savannah n’avait jamais eût. En effet, elle était la première à l’avoir accueillit chaleureusement les bras grands ouverts, les autres filles la snobant ou la regardant de travers. Elles ont apprit rapidement à se connaître et à s’apprécier, ayant beaucoup de points communs. Concernant Bobby, il était tout simplement son patron. Mais pas seulement, il était aussi son ami. C’est d’ailleurs le seul qui lui a donné sa chance parmi tous les bars qu’elle a tenté. Même si cependant, Bobby en avait après la jeune femme. Pour quelle raison? Elle l’ignorait totalement et à chaque fois qu’elle tentait d’obtenir des réponses, son patron changeait de sujet ou grognait. Parfois, il fallait vraiment éviter de le bousculer et le prendre avec des pincettes
.

"Et vous…que faîtes-vous dans la vie?" demanda-t-elle en retour.

Quel métier Castiel pouvait-il bien exercer? Était-ce un homme d’affaire? Hmm…à première vue, la jeune femme dirait non. Pourquoi? Parce qu’il était un peu trop décontracte, chaleureux et cool pour un homme d’affaire. Non que ce genre de personne soit froide, fermé et tout, mais il fallait avouer que la majorité des hommes d’affaires étaient coincés! Faut dire ce qui est. Alors…fonctionnaire? Très fort possible, vu que la majorité des métiers faisaient partie de la fonction publique. Artiste? Dans quel domaine? Peut-être musicien ou compositeur? Bref, tous ça pour dire qu’elle ne pouvait pas connaître le métier de Castiel en observant simplement ce dernier. Certes, on pouvait déceler certains indices qui pouvaient mettre sur la voie. Mais Savannah n’était pas médium comme Jennifer Love-Hewitt ou encore Mentalist à la Simon Baker. Elle le serait sinon.

Donc Londres ne lui manquait pas tellement? Etrange, car d’habitude, chaque être humain est attaché à sa ville natale, au point qu’en vieillissant, ils ont tous cette envie de passer le reste de leur vie où ils sont nés. Mais bon, pas si étrange que cela, chacun faisait ce qui lui plaisait. Et puis, elle ne connaissait pas l’histoire de Castiel, elle ne connaissait pas les raisons qui l’ont poussés à quitter Londres pour New-York, à changer de pays comme on change de vie. Oui, elle n’en savait rien et ne jugeait pas
.

"Je veux bien vous croire. La différence doit être frappante. Mais j’avoue que question thé, vous êtes pas mal dans ce domaine." disait-elle en toute franchise.

Et pour sûr! La jeune femme raffolait de thés en tout genre. Elle aimait en boire le soir avant d’aller se coucher, devant la télévision ou à bouquiner un bon livre de polar. Et la saveur du thé changeait presque chaque soir: thé à la menthe du Maroc, du thé aux fruits rouges, à la fraise, à la framboise ou encore le bon thé anglais. Après la bière, sa boisson de prédilection était le thé! Et concernant les gâteaux, n’en parlons pas, c’est s’aventurer sur un terrain risquer, dans le sens où vous ne pourrez échapper à l’ouragan Savannah! Nouvel ouragan détecté aux Etats-Unis? Non, rien de tous cela, il suffisait simplement d’une personne et non d’un élément climatique. Donc en effet, la jeune femme adorait les gâteaux que se soit ceux fourrés aux chocolats qu’aux simples biscuits secs. Un conseil: ne mettez jamais un paquet de gâteaux sous le nez de la jeune femme, il ne restera plus rien.

Hmm les anglais plus cultivés? Savannah dirait sûrement qu’ils sont plus raffinés, plus distingués que les américains, mais au point d’être les plus intelligents. N’y aurait-il pas une petite concurrence? Elle devait avouer être quelque peu chauvin sur les bords, aimant bien valoriser son pays et ses concitoyens. Mais d’un côté, certes, il y avait beaucoup de débiles profonds. Ceux qui vivaient dans les lieux les plus reculé du pays, dans les endroits déserts où n’existaient que des vaches et des brouettes! Là oui, Savannah avouait qu’il pouvait y avoir beaucoup d’attardés qui vivaient dans ces zones là. Mais il ne fallait pas mettre tous le monde dans le même panier. Heureusement que d’un côté, elle ne se sentait pas visée. Enfin, si elle écoutait son frère et ses proches, elle était loin d’être conne. Elle pouvait le constater aussi. Ben quoi? Il n’y a aucune vantardise, simplement un constat.

La jeune femme était amusée quant à la description que lui faisait Castiel de sa ville natale. C’était le jour et la nuit, deux univers complètement diffèrent dans un même lieu. Ca donnait envie d’aller visiter cette belle ville, d’en apprendre un peu plus sur cette civilisation « So British », qui plus est, étaient quand même nos ancêtres. Oui, l’histoire des colons qui débarquèrent en masse sur cette immense étendue encore vierge de toute civilisation avancée, hormis les indiens qui vivaient déjà sur ces terres depuis belle lurette avant d’être massacrés par les colons! Les méandres de l’histoire
.

"C’est noté parmi mes projets. Un jour, j’irais à Londres!"

Car oui, elle n’allait pas passer sa vie aux Etats-Unis, même si c’était un sacré pays, il y avait pire comme pays! Mais aussi parce qu’elle voulait voir du pays. En apprendre un peu plus sur les différentes cultures, les traditions, les coutumes, les spécialités locales…bref, tout ce qui faisait la richesse d’un pays! C’est alors que Castiel lui posa une question. Houston? C’est une magnifique ville, la jeune femme ne pouvait s’en cacher. Elle aimerait bien y retourner un jour, mais son frère Isaac a apparemment pas très envie d’y retourner. Pourquoi ça? Parce que ça lui rappel de mauvais souvenirs. L’histoire de son père qui s’est cassé, puis ensuite sa mère qui les abandonnés pour un autre homme et puis les problèmes de loyer, les dettes…jusqu’au jour où les deux enfants Jones se retrouvèrent à la rue. Oui, un très mauvais souvenir pour Isaac qui avait du mal à en parler d’ailleurs. Pour Savannah, elle se rappelait de tous cela, elle n’appréciait pas ce qui s’était passé. Mais elle pensait qu’il était dommage d’associer un malheur à une ville, au point de ne plus y mettre les pieds.
Elle répondit donc chaleureusement à Castiel
.

"Houston est une très belle ville! Un peu comme New-York, une ville active et qui regorge de surprises. Mais c’est quand même un peu plus calme, les gens sont chaleureux, on vit bien. C’est un peu la Far-West, mais en plus moderne. C’est pratiquement le beau temps toute l’année!" disait-elle avant de rajouter "mais si vous voulez voir des vaches et des cow-boys, c’est possible…il faut seulement sortir de la ville ou allait dans les bars. Il y a pratiquement que des cow-boys!" disait-elle amusée.
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