AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €

Partagez
 

 Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Anonymous
Invité
MessageSujet: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty1/12/2013, 18:13

- Putain ça fait un quart d'heure qu'on poireaute comme des cons, qu'est ce qu'ils foutent ?!
- Ta gueule Juan...

Assis dans ma voiture nous attendions nos futurs passagers. Ce soir ma mission était tendue mais j'avais l'habitude et tout ce que je souhaitais c'était que ce nouveau me casse pas trop les couilles. Juan venait d'arriver dans la famille et on lui avait demandé de m'accompagner afin de tâter un peu le terrain. Putain quelle idée de me foutre un novice dans les pattes pour cette mission...
Calmement j'allumais une cigarette avant d'allumer mon lecteur radio. Un mp3 y était branché et je sélectionnais alors une musique qui me tenait vraiment à coeur. C'était comme un rituel qui me permettait d'être performant quoi qu'il advenait. "Abbesses" du groupe Birdy Nam Nam se diffusa alors dans les puissantes enceintes encadrant la voiture.

- Ah ! les voila ! cria presque le nouveau.
J'inspirai un bon coup avant de me retourner vers lui et lui annonçait de but en blanc :
- Bon écoute moi bien, tu es ici dans ma bagnole ok ? C'est donc moi le patron des opérations là ok ? Si tu continues à m'emmerder ça risque vraiment de mal finir pour toi ce soir et je te jure que ce n'est pas de Kameneff dont il faut avoir peur dans la bande...

Il allait répliquer puis se ravisa au dernier moment quand mon regard se fit plus insistant encore.

Deux hommes rentrèrent alors à l'arrière de la voiture. Sans un mot ils mirent une cagoule et un des deux me fit signe de partir.
Lentement j'écrasai ma cigarette dans le cendrier, ajustai mes gants en cuir noir puis mis le contact avant de m'engager sur l'avenue. Tout était extrêmement calculé, minuté même. Mon regard allait et venait entre les différents rétroviseurs, la montre, le compteur de vitesse et la route.

Dans l'absolu mon travail était simple, je devais amener ces types à un point A, les attendre un temps très exact, puis les ramener à un point B. Rien de plus, rien de moins. Là dans un premier temps il s'agissait d'une adresse banale, un immeuble avec un toit plat où ils allaient accomplir ce dont ils avaient besoin. Vu leur gueule, vu leur équipement il était assez aisé de deviner ce qu'ils allaient faire. Il n'y avait qu'une énorme et longue mallette. Aucun doute il s'agissait d'une missions précise d'assassinat. En effet je trimballais à l'arrière de ma voiture un couple de snipers. Les snipers fonctionnaient toujours par deux, un qui fait les réglages selon la cible et l'autre qui tire. Kameneff ne nous racontait jamais plus que ce que l'on devait savoir. Il avait certainement du engager ces types pour une raison X ou Y et même moi je n'étais au courant de rien. D'ailleurs j'étais persuadé que même ces tireurs d'élites ne savaient pas vraiment pourquoi ils devaient descendre la cible en question.

Je tournai à droite puis m'arrêta au feu rouge. En face de nous une voiture de police était arrêtée aussi. Je vis au coin de l'oeil Juan s'agiter quelque peu. Il stressait et je détestais ça. Il ne fallait surtout pas que je perde mon sang froid et que je décide de lui péter la gueule avant de l'éjecter direct de ma caisse. Je resserrai mon emprise sur le pommeau de vitesse avant de passer la première et de démarrer au feu vert. La voiture de police continua sa route droit devant tandis que je choisis de les éviter en tournant à droite encore une fois. Ce n'était qu'un petit détour rien de spécial, je préférais ça plutôt que ces connards de flics ne remarquent les deux cagoulés à l'arrière.

Une fois arrivée à destination j'affichai le minuteur sur mon téléphone accroché non loin du volant. Distinctement je posai alors les règles avant que les deux mecs se cassent.

- Bien vous avez exactement 12 minutes comme nous en avions convenu auparavant. Pas une de plus pas une de moins. Je ne vous attendrai pas. Ensuite je vous dépose à la sortie prévue et on ne se connait plus. Go.


Je déclenchai le minuteur et les vis partir en direction du bâtiment avant de disparaitre dedans. Juan remuait un peu sur son siège mais arrivait tout de même à se canaliser. Quelques musiques défilèrent en accord avec les minutes, nous en étions à la septième quand on entendit un énorme coup de feu retentir sur le toit. Cible abattue, du moins c'était ce qui devait en être.
Sauf qu'un deuxième coup retenti, jamais un sniper ne tirait deux fois d'affilé, c'était tout simplement impossible et trop risqué.

- Putain ! injuria automatiquement Juan qui sursauta sur son siège à l'entente de la détonation.

Quoi qu'il advienne je devais attendre ici jusqu'à la douzième minute et rien ne m'y ferait bouger. Il n'y avait personne aux alentours. Le regard rivé sur la porte du bâtiment nous attendions un signe des deux hommes. Soudain la porte s'ouvrit, un des hommes sortis précipitamment, aucune mallette dans les mains, aucun sac, rien. Sur ses habits noirs du sang éclaboussait chacun de ses pas. Il ne semblait pas blessé pourtant mais aucun autre homme ne le suivait.
Il s'engouffra dans la voiture, retira sa cagoule et essaya d'articuler quelques mots :

- LE... C'EST... aah... ROULE !
- et l'autre ?
- MORT ROULE !
- Ok...

J'arrêtai le minuteur avant de me mettre en marche vers le point B. Dans cette profession il était primordial de garder un certain recul sur la situation. Aucune émotion ne devait paraître et ce n'était absolument pas le cas de Juan qui suait à grosse goute à mes côtés.
Seulement à peine j'avais démarré qu'une pluie de balle cribla la voiture. Les vitres s'explosèrent chacune à leur tour.
Recroquevillé sous le volant j'essayais de me faire le plus petit possible, impossible de voir d'où l'attaque venait ni de qui il s'agissait. Mais soudain je compris, les gyrophares, les sirènes, putain les forces de l'ordre était là... Comment, pourquoi, je n'avais pas le temps d'y penser. Je fis un rapide bilan de la situation lors d'une courte trêve. A côté de moi gisait le corps de Juan dont la cervelle m'avait à moitié explosé dessus. A l'arrière aucun signe de vie non plus, bon... Il semblait que mon boulot s'arrêtait maintenant ! Je passai la première rapidement, heureusement la voiture ronronnait toujours. Les pneus crissèrent et je partis en trombe dans un nuage de fumée, une odeur de pneu brûlé accompagnant le tout. J'entendis de nouvelles balles s'accrocher dans la carlingue, pétant les rétroviseurs au passage. Merde putain j'allais encore passer des semaines à réparer les dégâts... Putain et ce gros con de Juan qui se vidait sur mon siège passager...
Je vis alors trois voitures de flics redémarrait et engager la poursuite contre moi. C'était pour moi un jeu d'enfant, cela faisait des années qu'ils essayaient de me coincer, en vain, ils étaient définitivement trop lents.

- Vous voulez vous amusez ce soir...? Ok... c'est parti.

Nouvelle vitesse enclenché je réussis à atteindre les 90km/h sur l'avenue. Il n'y avait pas grand monde et je décidai de me la jouer à la cache cache. Je tournai à gauche puis m'engagea dans un parking souterrain ou je sortis par l'autre côté afin de continuer sur une nouvelle avenue. Je vis un hélicoptère au loin, cherchant à l'aide d'un énorme spot braqué sur les routes. Il fallait à tout prix que je l'évite. Je m'engageai dans un nouveau parking puis montai tout en haut, 6 étages pour être exact.

Là je me garai entre deux voitures, éteignis le moteur et les phares et attendit un moment. Pour l'instant aucune voiture en vue... Il semblait m'avoir perdu... Je remis le contact, reculai doucement quand en face de moi, phare éteint, ils étaient là ! Putain les connards ils s'étaient eux aussi adapté à l'obscurité. Une lampe torche m'éblouit et un coup retentit. Putain les connards ils tiraient à vu... Bien... Je passai la marche arrière, tant pis fallait tenter le tout pour le tout... Sixième étage, ok ça passe... Enfin je l'espérais ! Je mis toute la puissance de la caisse en arrière et transperça les vitres du parking qui donnait sur l'extérieur. Ma chute dura de très longues minutes, à vrai dire c'était même incalculable. Si je survivais à ça... je demanderai une prime de risque !

La voiture s'écrasa le cul en premier, amortissant le choc jusqu'à moi avant de tomber sur le toit. Heureusement un tas de sable de chantier avait adouci le choc et c'est certainement ce qui m'avait sauvé la vie.

Ce sont les bruits stridents des sirènes qui me sortit de mon inconscience. Retourné dans la voiture je mis un moment avant de comprendre où j'étais. Seulement je ne pouvais pas perdre de temps. Je sortis le plus rapidement possiblement du côté passager en poussant le corps de Juan vers l'extérieur afin de ne pas être visible par la route.

J'entendis les flics arriver mais j'étais déjà entrain de courir à l'autre bout de la rue. Je tournai au coin puis reconnu immédiatement la rue, je n'étais pas si loin de chez moi parfait !

Je continuai à courir, même à bout de souffle quand arrivé devant la porte de la résidence je sentis comme une vive douleur dans l'abdomen. Je me pliais en deux sous la souffrance. Mes mains plaquées contre la source de ce désagrément je vis alors un liquide rouge sombre couler entre mes doigts. En fait j'avais été moi aussi touché... Il faisait soudainement très froid, encore plus froid, je me touchai afin d'examiner la blessure, incrédule.
Je ne comprenais absolument pas ce qu'il s'était passé et encore moins quand est ce que j'avais été blessé. Le trou se situait juste dans l'aine, côté gauche, et se faisait encore plus gros dans le dos. Je ne pouvais pas aller aux urgences, j'avais surement perdu beaucoup de sang et il était hors de question que je remonte chez moi dans cet état... Malheureusement je n'était pas seul dans cet appartement ! Je n'avais plus de moyen de locomotion, impossible de rejoindre le gang et je doutais avoir le temps de me rendre jusqu'au garage en vie... Je cherchai les clefs du bâtiment dans mon blouson mais je compris rapidement que je les avais perdu sur les lieux de l'accident. Putain merde mon portable aussi ! Il y avait beaucoup de pièces à conviction qu'il allait falloir récupérer mais pour cela je devais avant tout rester en vie .

Appuyé contre l'immense porte vitrée de l'immeuble je réfléchissais à toute vitesse. Du calme Haz... Du calme...

En tournant la tête je trouvai alors une idée ! Mais bien sur ! Je vis le nom de Cyriel Malone sur l'interphone. C'était notre nouveau voisin du dessus et je l'avais dépanné gratuitement y'a quelques jours pour un problème sur sa voiture. Il avait été ravi et en faisant connaissance j'avais appris que c'était un éminent médecin à l'hôpital. Il habitait seul... C'était mon ultime chance je n'arrivai plus à réfléchir correctement il me fallait de l'aide et vite.

Je sonnai alors précipitemment à son nom sur l'interphone.

- Putain réponds... réponds...

Je continuai en bourinant sur le bouton sonnant le glas de la dernière chance. Au loin j'entendais les sirènes des policiers surement à ma recherche...

- Réponds...

Soudain une réponse trancha nette :

- Oui ?!
- Putain Cyriel ! Oh vieux tu me sauves la vie ! tu peux m'ouvrir s'il te plait j'ai paumé mes clefs ?
- Heu ouais ok...

La porte s'ouvrit et je pus entrer tant bien que mal. Là presque à quatre patte je montais les escaliers jusqu'à l'étage de Cyriel en espérant ne pas croiser de tête connue dans le hall. J'essayais également de ne pas trop salir de sang les lieux mais il m'était assez difficile de maitriser le truc.
Putain comment j'en étais arriver là déjà...?

Après de longues minutes j'arrivai enfin devant la porte de Cyriel. Je toquai le plus distinctement possible en rassemblant les dernières forces qui m'étaient permises. La porte s'ouvrit et je m'écroulai à l'intérieur, inconscient.


Dernière édition par Hazel Warenn le 4/1/2014, 00:18, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty3/12/2013, 21:11

Cette journée n’avait pas été de tout repos pour Cyriel. Son bipper avait sonné aux alentours de 4h du matin pour une urgence chirurgicale et il avait du écourter sa nuit en compagnie d’une flopée de coussins extrêmement moelleux. Il avait ensuite enchaîné les consultations bidons, une femme qui pensait accoucher incessamment sous peu à cause d’une masse à l’abdomen (il s’agissait en réalité de rétention d’eau) ou bien un homme qui s’était dit qu’il ne serait pas désagréable de tester la sodomie avec… un pommeau de douche.

Ce n’est qu’aux alentours de 2h cette nuit, qu’il pût enfin rentrer chez lui en mode zombie bien entendu. Il déambula, totalement déconnecté, jusqu’à sa chambre en se déshabillant progressivement mais pas totalement (pas la force de se baisser pour défaire ses vêtements). Il se laissa tomber comme une masse sur son lit et s’endormit instantanément. Le problème c’est qu’il lui sembla que ce doux moment en compagnie de son lit ne dura qu’un bref instant, car un débile mentale avait cru bon de s’acharner sur la sonnette.


-Mais bordel qu’il se pète le doigt ! Maugréa t-il en remuant mollement et en s’enfonçant sous ses coussins.


Mais non. Ce n’était pas en insultant à distance un inconnu qui s’était endormi sur la sonnette que ça allait le faire arrêter. Si seulement il pouvait faire glisser son doigt sur le bouton inférieur et emmerder ses voisins du dessous !!!!

Cyriel poussa un grognement excédé et combattit ses couvertures pour sortir de cet enchevêtrement de couette et de polochon et enfila ses pantoufles puis traina les pieds en fourrageant ses mèches blondes et en baillant.


-Ouais, ouais ça va ! Répondit à l’intention de la sonnette. Ce n’est pas les flics que je vais te coller aux fesses, menaça t-il à l’interphone en appuyant dessus. Oui ?! Lança t-il d’un ton peu amène.

A l’autre bout de l’appareil, Cyriel reconnut la voix essoufflée, et tout aussi en rogne d’Hazel, son voisin du dessous. C’est avec étonnement qu’il lui ouvrit la porte. Il avait paumé ses clés, bon ok, ça arrive. Il demandait à l’un des habitants de lui ouvrir la porte, ok. Mais pourquoi ne pas contacter directement ses colocataires ? Pourquoi aller emmerder ses voisins ?


-Encore un camé, soupira t-il en secouant la tête et en retournant en direction de sa chambre pour se coucher.


Il traîna une fois encore les pieds pour aller vers son lit. Cette fois, c’était décidé, il allait se pacsé avec pour ainsi ne plus le quitter. Mais, comme toujours, on continua à l’emmerder. Cette fois-ci, il resta allongé sur le dos et regarda son plafond et dit à voix haute, calme mais blasé :


-Pourquoi moi ?


Il se releva en constatant que contre toutes attentes, il était enfin réveillé. Et ben bravo ! Maintenant il allait galérer à se rendormir. Il ouvrit la porte en se disant qu’il ne serait pas du luxe de rajouter un judas et reçut Hazel couvert de sang dans les bras juste avant qu’il ne heurte le sol.


-Hazel ?! Hey ! Réveille-toi ! Cria t-il en lui donnant quelques claques sur le visage pour le réveiller.


Cyriel regarda dans le couloir et ne vit personne. Il donna un grand coup de pied et referma aussitôt la porte puis traîna le corps de son voisin jusque vers la salle à manger qui était à proximité de l’entrée. Là, il renversa d’un geste vif ce qui était dessus et hissa le corps du jeune homme et vit aussitôt une tâche gigantesque tâche rouge vermeil dans son pantalon.

Cyriel perçut également un trou, probablement un coup de feu. Il regarda autour de lui et ne vit aucun tissu susceptible de freiner l’hémorragie. Il défit son pantalon, encore heureux qu’il ne l’ait pas enlevé à son arrivée sinon ça aurait été le boxer usé !

Il tâcha de faire de son mieux pour serrer un bon garrot avant que le pauvre Hazel ne se vide de son sang sur sa table de salle à manger. Puis il fonça comme un dératé vers sa salle de bain et retourna auprès du jeune homme avec une mallette en cuire noir qui avait connu des jours meilleurs.

Il l’ouvrit et en sortit une paire de ciseaux puis se mit à découper les vêtements du jeune homme pour voir la plaie, là-dessus il appliqua plusieurs compresses sur les pans de chairs à vifs et attrapa une seringue dans laquelle il glissa une cartouche de morphine.

Il piqua Hazel au niveau de l’aine, là où la plaie était la plus importante, et se mit à le charcuter sans attendre que ça fasse effet. De toute façon, la pauvre âme était déjà dans un semi coma. Il dût retourner plus d’une fois Hazel, son corps était poisseux couvert de sang, mais cela n’empêcha pas Cyriel de s’attarder longuement sur la plaie.

C’est derrière que c’était plus compliqué. La balle avait causé de sérieux dégâts, et il devait non seulement extraire les fragments de balle encore éparpillés ici et là, mais aussi recoudre le tout sans endommager les nerfs qui régulaient l’érection ou le procédé de défécation.

Les minutes commencèrent à s’amonceler mais Cyriel réussit à refermer la plaie de derrière. Alors qu’il retournait Hazel et se penchait vers son pénis son aine, son patient surprise commença à émettre de drôles de bruits. Il semblait se réveiller. C’était un peu dérangeant, il n’avait pas terminé de le recoudre et s’il bougeait un peu trop, ça allait carrément devenir malsain.

Si quelqu’un pénétrait dans son appartement, il trouverait Cyriel penchait sur Hazel couvert de sang et nu, un scalpel dans une main et une aiguille dans une autre, le tout en boxer ! Il avait l’impression d’être le docteur Lecter à façonner ainsi le corps humain sur sa table de salon.


-Hey Hazel ? Tu m’entends ? Ca va aller mon vieux, tu vas t’en sortir, dit-il pour rassurer le jeune homme même s’il doutait que ses paroles aient un quelconque sens ou intérêt pour le blessé.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty4/12/2013, 17:54

- Hey Hazel ? Tu m'entends ? Ca va...

Au fond de ma tête une voix résonnait, je ne la reconnaissais pas et je n'avais pas la force d'ouvrir les yeux. J'étais dans une bulle entre la réalité et l'inconscience. Je n'arrivais pas à réflechir correctement et j'essayais tant bien que mal de lutter contre une force obscure me tirant vers le noir. J'avais envie de bouger, de parler, de comprendre mais rien en répondait, c'était comme un bad trip mais avec une douleur insupportable en plus.
Mon ventre me lançait, toute mon énergie se concentrait à cet endroit comme pour essayer de limiter la casse. Je sentais tout de même quelqu'un s'afairer autour de moi mais je n'arrivais toujours pas à ouvrir les yeux.

Des images absurdes me revinrent en tête, le regard du père à mes colocs, cette fille appelée Lorely dans ma voiture, l'invitation au repas de Thanksgiving bref c'était un grand bordel !

Mais cette fois ci la douleur se fit extrêmement virulente. Elle m'arracha de mon état létargique d'un coup, me redressant sur ce qui semblait être une table de salon dans un hurlement atroce.

- AAAAAAAAAH !!!

Le sang provenant de mon ventre giclait dans tous les sens et en face de moi je reconnus Cyriel, notre voisin du dessus, une pince et un scalpel à la main avec un morceau de la balle extraite. Contrairement à moi il ne semblait pas vraiment paniqué, il était maitre de lui même et m'ordonna de me recoucher.

- Haz, allonge toi s'il te plait tu vas te vider de ton sang si tu continues à bouger comme ça.

Mon rythme cardiaque s'accélèrait sans que je puisse agir et le jeune médecin m'aida à retrouver une position parallèle.

- C'est bon la balle est entièrement extraite et d'après ce que j'ai pu constaté aucun signe vitaux n'a été endomagé, tu as eu beaucoup de chance mon gars...

Je le vis saisir une seringue et m'injecter un liquide translucide au niveau de la blessure.

- Je sens que tu vas prendre un peu trop goût à la morphine mais bon sans ça tu vas pas arrêter de te tordre de douleur alors j'ai pas trop le choix...

Il parlait beaucoup et je n'arrivais pas à saisir tous les mots quoi qu'il en soit je retins le mot morphine et je me sentais déjà mieux juste à ce doux son.
J'aimais la morphine ça faisait bien planer mais j'avais du arrêté de force avant de me retrouver à l'état grave de dépendance.

Tandis qu'il continuait de me soigner je me sentais à nouveau retomber dans l'inconscience... Les sons ne devinrent que de vagues bruits sourds et bientôt tous mes nerfs ne ressentaient plus rien...

Le noir, encore et toujours, m'engloutit à nouveau dans l'oubli.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty7/12/2013, 12:24

Cyriel passa deux doigts contre la jugulaire d’Hazel et vérifia son pou, il semblait s’être stabilisé.  Il était retombé dans un demi-coma et Cyriel en profita pour nettoyer totalement la plaie et la recoudre. Ca laisserait une sacrée cicatrice mais au vu de l’état des choses c’était trois fois rien. Il finit par bander la plaie qu’il avait à l’aine et déposa une serviette sur son entrejambe afin de lui donner une certaine intimité à son réveil puis le recouvrit d’une couette pour le protéger du froid.

Pendant que son patient reprenait des forces, Cyriel fît un brin de ménage, c’est-à-dire qu’il bazarda tout à la poubelle. Il enfila un bas de pyjama gris et un tee-shirt à longue manche bleu puis se passa une main sur son visage las et s’installa dans un fauteuil à proximité d’Hazel pour le veiller. Bien entendu il finit par s’endormir. Ce ne fût pas du repos du juste mais cela lui fît tout de même un peu de bien. Il se réveilla en sursaut lorsqu’il entendit au loin son réveil sonner lui annonçant qu’il devrait prendre sa prochaine garde.

Cyriel se redressa et regarda l’horloge accrochée au mur de sa salle à manger, elle indiquait 12h35. Il reprenait le travail pour 14h et pensait sérieusement à contacter une ambulance pour transporter Hazel à l’hôpital afin de suivre son rétablissement. Il s’approcha de son voisin et posa sa main sur son front. Il était chaud. Il s’aperçut alors de quelques traces violettes encore légères apparaissaient sur son épaule. Il le découvrit et constata la marque d’une ceinture de sécurité qui zébrait son thorax en diagonale. Il avait très certainement eut un accident de voiture en plus de cette balle perdue.

Cyriel plaça ses mains de chaque côté de la nuque d’Hazel et pressa la légèrement en effectuant un mouvement circulaire. Au même moment Hazel se mit à s’agiter et à grogner, il devait se réveiller à sa manière. Cyriel l’empêcha de se relever en le maintenant couché.


-Hazel ? Ne bouge pas. Tu es chez moi, tu es venu en catastrophe cette nuit couvert de sang. J’ai réussi à stopper l’hémorragie interne et à retirer la balle qui t’avait partiellement perforé l’aine mais tu as perdu beaucoup de sang et je n’ai pas de culot chez moi.


On ne peut pas tout avoir dans un appartement situé au dessus d’une boulangerie pâtisserie !


-Je vais appeler une ambulance pour que l’on t’emmène à l’hôpital. Tu dois être surveillé pour prévenir d’une infection, on doit aussi te faire plusieurs tests pour savoir si tu as d’autres fractures ou blessures internes. Etant donné le bleu qui barde ton torse, je ne pense pas me tromper en disant que tu as eu un accident de voiture. Tu as très certainement du te faire un tassement des cervicales lors du choc, et il faut te mettre un collier cervical pour permettre à ton cou de se rétablir.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty7/12/2013, 12:58

Un trou noir, voilà ce qui c'était installé dans mon cerveau nécrosé. Doucement je repris mes esprits mais je mis du temps avant d'ouvrir les yeux. Une force me maintenait couché et ça avait le don de m'agacer. A part grogner c'était tout ce dont j'étais capable à ce moment là.

-Hazel ? Ne bouge pas. Tu es chez moi, tu es venu en catastrophe cette nuit couvert de sang. J’ai réussi à stopper l’hémorragie interne et à retirer la balle qui t’avait partiellement perforé l’aine mais tu as perdu beaucoup de sang et je n’ai pas de culot chez moi.

Je réussis à ouvrir un oeil vitreux avant de me souvenir que j'étais chez Cyriel, mon voisin du dessus. J'étais couché nu, sous des draps, et l'espace d'un instant je me dis qu'il n'y avait plus de limité à l'intimité ! Bon en même temps il était médecin cela devait lui passer à des kilomètres au dessus !
Quoi qu'il en soit il ne voulait pas que je me relève et je n'arrivais pas à tout comprendre ! Hémorragie interne, aine, culot ?!
Mes yeux s'ouvraient et se refermaient sans cesse, je n'arrivais pas à garder une attention stable.

-Je vais appeler une ambulance pour que l’on t’emmène à l’hôpital. Tu dois être surveillé pour prévenir d’une infection, on doit aussi te faire plusieurs tests pour savoir si tu as d’autres fractures ou blessures internes. Etant donné le bleu qui barde ton torse, je ne pense pas me tromper en disant que tu as eu un accident de voiture. Tu as très certainement du te faire un tassement des cervicales lors du choc, et il faut te mettre un collier cervical pour permettre à ton cou de se rétablir.

Au mot "hôpital" et "ambulance" je retrouvai soudainement les idées claires ! Peut être même trop rapidement ce qui me fit me redresser comme un i à la fin de sa phrase. Mon élan fut très vite coupé par une énorme sensation de vertige. Je dus me tenir à son épaule afin de ne pas chuter de la table et sans crier gare une violente nausée monta en moi. Je réussis à la freiner mais c'était moins une.
Le souffle court je réussis à articuler quelques mots :

- Non ! Pas l'hôpital ! Non... Je... Je vais rentrer chez moi et dormir ça ira mieux après...

Vraisemblablement j'étais fou ou inconscient du danger, je savais pertinemment qu'une telle blessure n'allait pas se soigner d'elle même mais dés que je pourrai j'irai à la planque car là bas nous avions notre propre équipe de soin.
Seulement je n'avais plus de voiture et même si j'avais encore la mienne c'était fichu je ne pouvais pas du tout conduire. Je n'avais plus de téléphone mais heureusement je connaissais bien le numéro de Bill, il fallait que je l'appelle au plus vite.
C'est donc en prenant cette décision que je décidais de me mettre debout afin de retourner chez moi.

- Je... Je dois y aller... Je te remercie Cyriel t'inquiète pas tu seras largement dédommagé ! Faut que j'appelle quelqu'un...


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty8/12/2013, 11:36

*Qu’est ce qu’il n’a pas compris dans ‘ne bouge pas’ ?* Pensa Cyriel en se disant que décidément à chaque fois qu’il sortait cette phrase à un patient, il provoquait l’effet inverse escompté.


-Calme-toi Hazel, tu as été sérieusement blessé et t’agiter ainsi ne va qu’aggraver les choses. Si c’est une question d’assurance de frais médicaux, je peux peut-être m’arranger avec le chef des internes, hasarda Cyriel sans trop y croire.


Il faut dire que contrairement à l’Europe, les Etats Unis avaient une curieuse façon de gérer ces malades. Pour avoir accès aux soins, il fallait apparemment avoir une bonne couverture médicale qui n’était pas donnée et que l’ensemble de la population ne pouvait pas se payer. En gros, entre être malade voire mourant et être soigné, le choix n’était plus à faire : il fallait aller travailler avec un œil en moins !

C’est pour cela que Cyriel ne s’étonna pas du rejet violent d’Hazel face à l’hôpital. Il n’avait absolument pas pensé à une sombre affaire de drogue ou de braquage mais plus vraisemblablement à un souci d’ordre financier. Les soins étaient extrêmement couteux à l’hôpital d’autant qu’on allait réclamer quelques scanners, et analyses poussées, des frais d’autant plus importants. C’était malheureux mais on ne pouvait obliger quelqu’un à se faire soigner et Cyriel n’était multimillionnaire. Ses économies étaient quasiment toutes passées dans l’investissement de ce nouvel appartement peu cher mais qu’il avait du rénover de fonds en comble.


-Tu ne peux pas t’en aller comme ça Hazel, regarde toi ! Protesta t-il avec véhémence. Tu ne tiens pas debout ! Tes points de sutures sont encore tout frais et tu risques de les faire sauter ! Tu as besoin de calme et de repos ! Si tu veux je peux appeler les filles d’en bas pour qu’elles te préparent une chambre médicalisée improvisée mais tu dois absolument aller consulter pour éviter une infection quelconque. Je ne t’ai pas opéré dans la plus grande stérilité !



Il l’aida néanmoins à se maintenir un temps debout puis à s’asseoir dans le salon à proximité du téléphone et le laissa seul un petit moment. Cyriel se rendit dans sa chambre pour attraper quelques affaires propres afin qu’Hazel ait quelque chose sur le dos à l’arrivée des demoiselles (car oui, pour lui il était évident que la personne à qui Hazel allait téléphoner serait l’une des filles). Il revint après quelques minutes et aida Hazel à s’habiller sommairement, dommage qu’il n’ait pas de kilt sous la main c’était plus sûr pour protéger le bandage qu’il avait à l’aine.


-Tu vas devoir apprendre à marcher avec une canne pendant un moment, il faut que tu laisses cette jambe au repos au maximum. Le mieux serait de naviguer en fauteuil roulant mais l’immeuble n’est pas équipé pour les handicapés, réprima sévèrement Cyriel. Je peux t’en prêter une pour un temps…


Il s’éclipsa un instant et ouvrit le placard de l’entrée, fouilla dedans et en ressortit une canne médicale affreusement peu élégante, à trois pieds, idéal pour un vieux monsieur avec de l’arthrose. Il la fourra dans les pattes d’Hazel.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty22/12/2013, 19:25

- Non non t'inquiète ce n'est pas les frais médicaux...

Je ne pus finir ma phrase en fait parce que si ce n'était pas les frais médicaux qu'est ce qu'il allait penser...?! Il protesta violemment en observant mon obstination. Je devais absolument prévenir Bill pour qu'il vienne me chercher.

Malgré son sermon il me laissa me lever en m'aidant et m'installant à côté du téléphone. Il partit alors dans une autre pièce me laissant champ libre pour mon coup de fil.

- Allo ? Bill ?... Oui heu... non en fait ça va pas du tout c'est la merde. Ecoute il faut absolument que tu viennes me chercher là... Chez moi je serai en bas je t'attendrais mais fait vite... Je t'expliquerai j'ai pas trop le temps là... Ah et j'ai pas de téléphone ! ok... A toute.

je raccrochai aussitôt juste avant que Cyriel ne revienne dans la pièce des fringues à la main. Je me rendis compte alors que je n'avais qu'une serviette pour recouvrir mon intimité.

- Merci...

Il m'aida alors à m'habiller et je ne pouvais contenir mes rictus de douleurs. Ca faisait un mal de chien, me donnant presque la nausée mais je n'avais pas le choix je devais vite me mettre à l'abri. Il prit alors la parole, me sermonnant de plus bel :

-Tu vas devoir apprendre à marcher avec une canne pendant un moment, il faut que tu laisses cette jambe au repos au maximum. Le mieux serait de naviguer en fauteuil roulant mais l’immeuble n’est pas équipé pour les handicapés. Je peux t’en prêter une pour un temps…

- Une canne ...?!

A peine avait-il fini sa phrase qu'il alla en chercher une dans le placard à l'entrée. Il en sortit un vieux truc à 3 pieds pour personne âgé... Putain je voulais pas avoir l'air d'un handicapé là... Il me la refila de force et je me retrouvai comme un sénile à me déplacer à deux à l'heure et avec beaucoup de difficulté.

- Non mais tu déconnes t'as pas moins sexy encore ?!

Bon ok j'exagérai, il m'avait soigné gratis alors que je l'avais dérangé en pleine nuit et en plus on ne se connaissait pas temps que ça...! Du coup je revins immédiatement sur ma parole :

- Non je déconne ! Je te dédommagerai très vite ne t'inquiète pas. Merci beaucoup t'es... enfin c'est super quoi ! Par contre s'il te plait... n'en parle pas de... tout ça quoi... Je vais aller chez un ami j'ai pas envie de rentrer et m'expliquer maintenant avec les filles... Enfin c'est compliqué bref !

C'est vrai que j'avais quand même pris une balle et j'allais devoir subir un interrogatoire des plus forcés si ça venait à se savoir. Le but était de passer inaperçu et surtout qu'elles n'aient JAMAIS conscience de mon accident.
Je m'avançais vers la porte du mieux possible puis lui dis une main sur la poignée :

- Merci mec... Vraiment ! S'il te plait ne dis rien à personne...

C'était tout ce que je lui demandais et j'espérais bien qu'il respecterait la confidentialité professionnelle.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty22/12/2013, 23:23

Cyriel était totalement désarçonné par l’attitude de son voisin. Il n’avait aucun moyen de l’obliger à se rendre à l’hôpital ou à recevoir des soins mais le laisser disparaître dans la nature comme ça ? Il se demandait quelles pouvaient être les raisons d’un tel acharnement à vouloir passer inaperçu mais très vite, il décida que ça n’avait pas d’importance.


-Très bien. Je ne peux pas te retenir contre ton gré, mais sache que je désapprouve parfaitement ce que tu es en train e faire. Tu risques ta vie mon vieux ! Assena t-il brusquement en espérant un déclic de sa part. En vain.


Il lui donna une canne et leva les yeux au ciel lorsque son voisin lui fît une remarque sur son nouveau soutien. Combien de fois avait-il entendu ce genre de remarque de la part de jeunes sortant d’un accident de voiture léger ou en rétablissement ? Qu’est ce qu’ils avaient tous avec l’apparence physique ? N’était-ce pas plus important de pouvoir marcher avec ces deux jambes et pouvoir courir à nouveau qu’être élégant et sexy ?


-Ce n’est que temporaire, dit-il avant d’ajouter d’un ton sinistre et réprobateur, si tu survis bien sûr. Après une ou deux semaines tu devrais pouvoir prendre une canne plus fine à un pied. En attendant reste couché au maximum, baignes ta plaie plusieurs fois par jours dans les premiers temps pour éviter toute infection puis laisse la cicatriser à son rythme. Pas de sport, pas de course et pas de sexe. Sauf si tu penses que tu n’auras plus besoin de ton engin à l’avenir. Abstinence totale pour un mois minimum mais il faudrait que tu te refasses examiner d’ici là.


Il ne comprenait rien à son histoire de ne pas alerter les filles du premier étage, elles étaient ses colocataires après tout. Bon d’accord la plus jeune et certainement frivole était parfaitement incapable de gérer ce genre de situation très perturbante, mais l’aînée était une adulte sérieuse et mâture. Elle aurait pu prendre soin de son colocataire tout de même et un peu de sang. Enfin bon !


-Très bien, je ne dirais rien mais tiens moi au courant de ton état, ajouta t-il en le regardant sérieusement. Et pas de conneries, prends soin de toi sinon c’est l’usage de ta jambe qui risque d’en pâtir. Si tu veux pouvoir courir à nouveau, marcher ou seulement avoir une activité sexuelle normale, fais en sorte de te rétablir correctement et pas à la sauvage. C’est extrêmement sérieux.


Sur ces bonnes paroles Cyriel laissa Hazel ouvrir la porte et commencer à marcher, ou plus exactement à clopiner difficilement dans le hall du couloir. Il secoua la tête une dernière fois, désapprobateur au plus haut point et referma sa porte soucieux. Il était épuisé mais n’aurait pas pu dormir même s’il en avait eu l’occasion, il se contenta donc de se préparer ses affaires avant de filer au travail. Qui sait ? Peut-être trouverait-il des informations aux archives au sujet d’Hazel Warenn ?
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)    Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Plan galère (terminé) (PV Cyriel/Haz)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Cyriel Malone
» Underwater [Cyriel]
» You again? - Terminé
» C'est mon anniversaireeeuuh! [Terminé / Hot]
» Are you OK ? [PV - Terminé]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Life In New York :: Corbeille :: Messages Supprimés :: Sujets suppr-
Sauter vers: