La jalousie est un très vilain défaut [Terminé]

Il y a des jours ou Dorian se claquerait volontiers. Pour être des fois si con et avoir des réactions qu'il ne comprenait pas. Après avoir foutu complètement en l'air les chances d'Alby avec une fille et, avoir peut être perdu son amitié, il était rentré chez lui et s'était enfermé dans sa chambre, refusant d'en sortir le soir pour manger. Le lendemain ça n'allait pas mieux. Il avait bien tenté un appel vers Alby, mais il n'avait pas répondu, comme il s'y était attendu. Du coup le dimanche entier il le passa enfermé dans sa chambre à glander.

Son père était à un moment donné venu vers lui, lui demandant s'il y avait un problème entre Alby et lui. A ce moment seulement, Dorian avoua à Castiel qu'en fait, ils n'ont jamais été ensemble, ce que Castiel eu du mal à croire. Puis le blond se lâcha et fini par tout raconter à son père, depuis le début. Du faux petit ami, a la drole de façon dont il eu l'embrasser, la convention et la soirée bizarre ( en zappant le détail de la chambre de Roy ) le rendez vous qu'il avait fait foiré … Tout ça. Même si ça n'arrangeait pas les choses, ça lui fit un peu de bien de vider son sac. Le seul conseil que lui donna Castiel était d'aller présenter ses excuses à Alby. Il n'était pas son mec, alors, il n'avait pas à lui foirer ses plans drague comme ça. Mais après, avant de sortir il avait ajouté une petite phrase, disant qu'il n'avait qu'à se débrouiller pour que Dorian devienne son seul plan drague. Les mots et la façon quasi naturelle qu'eu son père le perdirent totalement. Tout ce qu'il avait retenu, c'était qu'il avait des excuses à présenter à Alby.

Le lendemain au lycée, il tenta alors d'aller lui parler à la première occasion. Impression de déjà vu.... Et la encore, Alby l'évita et l'ignora parfaitement. Dans un sens, il ne lui en voulait pas trop pour ça. Le problème était qu'il n'était pas au point dans sa tête par rapport à lui. La question à se poser était : comment voyait il Alby ? Comme un simple pote ? Non. Définitivement non. Plus que ça ? Oui. Mais jusqu'à quel point ? Il l'ignorait. C'était encore flou dans sa tête, mais non, pour lui Alby était plus qu'un pote.

Il ne fut pas au bout de ses peines. Le soir même, il s'était rendu à son cours de tango, comme tous les lundi soir. Il était vraiment content d'y aller, ça lui changeait les idées cette fois ci. Il y avait même retrouvé Evelyn, qui n'était pas venue depuis un moment. Elle ? Oh, ils s'étaient rencontrés à ce cours, s'étaient attirés l'un l'autre et avaient terminé la soirée chez elle, de façon on ne peut plus torride. Ce soir, le cours n'eu pas le même dénouement. Parce qu'au fur et à mesure, il apprit une chose qui le laissa perplexe. Vous vous souvenez, son père s'était marié brièvement à Vegas ? Devinez avec qui. Oui, Evelyn ! Non mais quel merdier ! Sur les quelques filles avec lesquelles il avait couché depuis qu'il était à New York, l'une était Caroline, on ne vous la présente plus, et l'autre était sa belle mère d'un temps ! Mais au niveau du glauque on peut pas faire mieux ! La fin du cours ? Oh, tant bien que mal, il tenta de danser, tout en évitant de penser qu'Evelyn s'était tapé le père et le fils, sans le vouloir.

Dans sa tête, c'était donc le gros bordel. Perturbé par ce qu'il avait appris vis à vis d'Evelyn et son père, par rapport à Alby, Dorian en avait marre. Ça lui arrive, comme à tout le monde d'avoir des jours sans. Mais il détestait que ça dure comme ça. Alors, après une nouvelle journée, ou cette fois, il eu moins le cœur de faire la pêche aux excuses, il avait prit son mal en patience. Le soir même, en sortant des cours, il s'était rendu chez Alby. Fallait qu'ils parlent. Et la, il n'était plus aussi assuré que la dernière fois ! Pour cause, il fit profil bas en passant devant sa mère après l'avoir salué et … il toqua à la porte ! Oui toqué. Alors que la dernière fois il était entré en grand prince, la, après avoir frappé à la porte de la chambre d'Alby, il l'ouvrit très doucement :

- Euh …. salut ?

Bon a partir d’aujourd’hui c’était décidé. Tous les week-ends à venir, je les passerais sagement dans ma chambre a ne rien faire que jouer, lire ou je ne sais pas quoi mais en tout cas c’est bon j’arrête toutes sortie, soirée, rencard ou autre de ma vie ! Enfin les week-ends hein vous avez suivit…

Non sérieusement j’étais à bout. Il se passait trop de truc chelou en ce moment. A vrai dire il se passe trop de truc chelou depuis que je connais Dorian. C’est vrai quoi ! Avant j’avais une vie simple ! Solitaire, paria de la société mais simple ! Ma vie était remplie de petit bonheur simple comme mettre la misère à un petit chinois dans une partie de Call Of Duty et ma plus grande peine était l’arrêt de programmation d’une de mes séries préféré. Une vie douce et paisible quoi… Et il a fallu que j’aie envie d’un pote ! De Dorian ! Et depuis chaque jour ma vie est un enfer ! Bon ok c’est peu être un peu exagéré… mais quand même ! Depuis qu’on est ami, je me retrouve tout les quatre matins dans des situations pas possibles. On me prend pour un gay, je dois porter des fringues bizarre, des vieux couguars me poursuive dans les centre commercial, le seul et unique plan que j’aurais pu avoir dans ma vie me prend pour un taré, une moche gentille mais exaspérante ma fait une déclaration mais surtout ! Surtout mon meilleur pote passe son temps à me faire des avances, me donner des petits noms, me fait passé pour mon mec, foire mes occases et moi… Et moi j’me pause la question de savoir pourquoi ça ne me dérange pas vraiment plus que ça… C’était le bordel dans ma tête et j’me sentais totalement paumé…

Le lundi au lycée, j’avais soigneusement pris soin d’évité Dorian au max et si je le croisais je me contentais de lui lancer un regard glacial comme si j’étais en colère contre lui alors qu’au final ce n’était pas vraiment le cas. J’étais en colère bien sur mais pas autant que j’aurais du l’être ou du moins pas forcement pour les raisons qu’il pouvait penser. Je n’en savais rien en faite… Aujourd’hui, celui-ci n’avait fait aucune approche vers moi et étrangement ça m’angoissait. S’ayez il lâchait l’affaire ? Enfin, il ne voulait pas essayé plus que ça qu’on se réconcilie ? Amicalement parlant j’entends bien…

A bout j’avais fini par quitter les cours en début d’aprèm, prétextant que je ne me sentais pas bien et ce qui a vrai dire n’était pas faux. J’avais passé une bonne partie de la journée à dormir et ne m’étais réveillé il n’y a qu’une heure. Dire que normalement à cette heure ci je devais sortir des cours. Bref j’étais sur mon lit, allongé en train de lire un manga quand on frappa à ma porte. Voyant la porte s’ouvrir, je me contentai de lever les yeux pour savoir ce que ma mère voulait. A non. Ce n’était pas ma mère… Petit temps de flottement.

- Salut…

Je n’étais pas froid ou désagréable mais pour autant pas excité comme je pouvais l’être souvent. Juste surpris de le voir ici. De constaté qu’il avait appris à frapper au porte mais surtout du son de sa voix quelque peu fébrile. C’était à juste titre vu la situation mais c’était tellement étonnant de la part de Dorian… Enfin pour le coup, je n’avais aucune idée de ce que je pouvais ajouté, le fixant donc, attendant de savoir la raison de sa visite quand bien même, je me doutais bien…

Dorian fut un peu soulagé de ne pas avoir reçu de projectile en direction de sa tête lorsqu'il avait fait son apparition. Alby ne semblait pas être spécialement en colère ou quoi que ce soit. Semblait on a bien dit. Parce qu'après il n'était pas dans sa tête, donc, ne pouvait pas savoir. Doucement alors Dorian entra dans la chambre.

- Je … me permet d'entrer.

Bravo comme si on avait besoin d'un commentateur pour la situation … Il entra donc dans la chambre ou Alby était allongé sur son lit, à lire un manga. Ou lisait plutôt. Dorian referma la porte en faisant face à celle la, comme s'il pouvait encore trouver un peu de courage auprès d'un morceau de bois. Ça n'allait pas bien dans sa tête …. Il se retourna et tenta alors de faire genre tout allait bien. Il y avait un net décalage entre son visage qui se voulait impassible, et son corps, ses gestes. N'osant pas se rapprocher du lit, Dorian alla vers la chaise de bureau pour se poser dessus, et, faussement assuré, se tourner vers le lit. Il avait fait tout cela en évitant un peu le regard du brun. Pas qu'il était mal à l'aise, mais c'était tellement le foutoir dans sa tête qu'il ne savait pas par ou commencer. Comme on le dit souvent dans ces cas la, par le début ? Coudes posés sur les genoux, il releva la tête ver Alby.

- D'abord, je tiens à te présenter mes excuses. Pour … l'autre fois.

L'autre fois ou il avait fait foirer le premier plan sérieux qu'avait Alby depuis qu'il le connaissait oui ! Et ça, il avait intérêt à lui présenter des excuses.

- J'ai agi comme un con.

Comme souvent dans sa vie, mais la plupart du temps, ça ne lui pose pas de problème. Ça ne lui posait pas de soucis de traiter les gens de haut au lycée, d'utiliser Roy son frère qu'il aimait pourtant pour aller récupérer un jour un numéro d'une fille, bref, faire son connard, il maîtrisait. Et jusqu'ici cela ne lui avait pas posé de problème ou ne l'empêchait pas de dormir. Pas même les conséquences. Cette fois, c'était différent, ça lui tenait à cœur. Ces derniers jours furent assez éprouvants pour lui, vis à vis d'Albert, de son père, d'Evelyn, que Dorian commençait à en avoir marre et ne plus savoir sur quel pied danser. Un comble.

Bon pour le moment, la raison de la venue de Dorian était de… se permettre d’entrée. Bon soit, c’était un début ! Sans mal, je pouvais sentir qu’il n’était pas des plus à l’aise. Il n’avait pas son aisance habituelle. Son coté je m’en foutiste, rien ne m’affecte. Non clairement il n’en menait pas large. Ça ce voyait a ses gestes, ça façon de se déplacé et tout. Je sais pas pourquoi, les nerfs sans doute, le ras le bol de tout ça, je faite que j’en pouvais plus mais a le regarder faire, un petit rictus trouva place au coin de mes lèvres… Ayant finalement trouvé place sur ma chaise, avec tout le mal du monde avouez le, il fini par lâcher le morceau d’un air très sérieux, limite cérémonieux. Moi ? Pour réponse je lâchai nerveusement un léger pouffement de rire…

- Pardon… Et oui t’es un con…

Je l’avais regardé en disant ça d’une voix calme et pausé avant de reporter mon attention sur mon bouquin comme si j’allais naturellement reprendre ma lecture. Il fallait surtout que je retrouve mon sang froid car pour une raison obscure, j’étais au bord d’éclaté de rire. Ça ce voyait d’ailleurs au sourire tremblant que j’affichais malgré moi, tentant de refreiné celui-ci avec peine. Une grande inspiration fini toutefois par m’aidé à me calmer, quand bien même je restais rivé sur mon bouquin…

- C’est pas grave. On oublie tout…

Mais tout alors. J’en avais marre de tout ça. De me pauser des questions étranges. De faire des rêves chelou. D’être en froid avec lui… Allez courage ! Quand on veut on peut ! Si je veux faire abstraction de tout ça, je le peux ! Je finis donc par lâcher mon bouquin avant de me redressé tout en me tournant pour m’asseoir au bord du lit, faisant face a Dorian et réussissant enfin a le regarder en face sans éclaté de rire…

- Tu veux faire un truc ?

L’autruche par exemple ?

Dites, c'était lui ou la, Alby venait de se foutre de sa gueule ? Non mais il voulait bien faire le premier pas vu que c'était sa faute, se morfondre en excuses et tout, mais de la à ce qu'il se permette de se foutre de sa gueule …. La suite, Dorian cru l'halluciner. Il voyait bien qu'Alby était carrément en train de se retenir de rigoler ! Son sourire la, il ne pouvait pas le cacher. Dorian resta tant bien que mal, calme. La suite l'acheva :

- Pardon ?

Oublier ? Le blond le regarda avec de grands yeux se relever sur son lit et se poser au bord de ce dernier pour finalement le regarder dans les yeux, son sourire en moins. Faire … un truc. Il lui proposait de faire un truc.

- Oui je sais pas moi, se faire une petite partie de Mortal Kombat je suis exprès venu pour ça !

Vous pouvez sentir l'agacement dans la voix de l'allemand ? La détresse aussi un peu ? Dans son regard aussi ?

- Y'a un type qui te tourne clairement autour, qui te foire un bon plan avec une nana et tout ce que tu trouves à dire c'est : on oublie ?

Dorian n'en revenait pas. Non mais vous êtes sérieux ? C'est qu'il s'était attendu à une scène comme la fois dernière en pire ! Genre que cette fois il y ait un mort, et que ce soit sûrement le blond ! Il rapprocha un peu sa chaise d'Alby, tout en gardant une distance respectable.

- Tu crois vraiment que ça va suffire ? Faire comme si de rien n'était ? Et tu va faire quoi si je t'embrasse une nouvelle fois ? Oublier ?

Ce n'est pas qu'il avait prévu de lui en rouler une, mais dans leur situation, cette option était devenue plus probable qu'il y a quelques temps.

Bon forcement, la petite réplique pleine d’ironie de Dorian je l’avais bien comprise. Il était chiant celui la… Pour une fois que je lui offrais l’occasion de garder sa fierté. De ne pas avoir à s’excuser ou a accepté de faire un truc débile pour moi en échange de sa connerie il ne pouvait pas juste accepter et la fermer ? Pire il fallait qu’il me dise ouvertement qu’il me tournait autour. Il pouvait pas me laissé dans l’illusion que tout cela n’était qu’un mal entendu non ! Enfin du coup avec tout ça, j’avais perdu mon attitude cool et détaché (si si, j’étais cool et détaché). Si ça allait suffire ? S’il recommençait a m’embrassé ?

J’avais dans un premier temps détourné le regard, tournant un peu la tête de profil avant d’avalé ma salive. Il m’énervé… Finalement je m’étais levé, faisant mine de faire quelque pas. En faite c’était plus une tentative d’esquive, dans le doute…

- Et bah tu le fais pas…

Tention Wilde ! Jusqu’ici j’ai été soft avec toi ! A chacune de nos dispute je n’ai fais que te bousculer mais rentre toi bien dans la tête que j’ai vu tous les Karaté Kid et que je n’hésiterais pas à m’en servir si besoin… Non mais non, on arrêtait les conneries maintenant. Mais sérieux pourquoi il faisait ça. Pourquoi il me faisait ça. Il ne pouvait pas simplement laisser couler et repartir baiser la première morue qui passait ? J’étais son pote moi, son pote c’est tout. Son pote qui a une image très viril mais totalement asexué de lui et qui n’a aucunement envie mais alors vraiment pas que celui-ci ce mette encore a l’embrassé aussi doué soit t’il… Il m’énerve vraiment...

Le blond regarda l'américain se lever et piétiner un peu dans sa chambre. Il faisait quoi ? Il tentait de se calmer ou lui aussi rédigeait sa petite liste mentale des façons de tuer Dorian ? Qui sait. Alby lui répondit la pire des réponses à laquelle Dorian s'attendait hélas.

- Ne … pas le faire ?

Il lui disait en fait, de ne pas aller l'embrasser ? C'est ça ? Soyons franc. A la base, Dorian était venu pour qu'ils discutent de ces choses la. Et pas pour qu'il s'enfuit ! Ça suffisait d'un coté à garder le fait qu'il avait couché avec la même nana que son père, alors s'il pouvait pas régler le problème Alby, il n'allait pas tenir ! Il ne voulait pas affronter la situation. Très bien. Dorian prit un bref instant pour fermer les yeux. Il respira pour se calmer, et pour une fois, de réfléchir à ce qu'il allait faire. Comme souvent, son idée lui était venue d'un coup, mais cette fois, il en mesura un peu les conséquences. Un peu. Juste pour se confirmer à lui même qu'il allait bien faire ça. La réponse était oui. Cela ne dura que deux secondes, mais ces deux secondes furent suffisantes pour que pendant un temps au moins, Dorian n'oublie son mal être du moment.

- Très bien, tu ne veux pas en parler. Soit.

Il se leva alors tranquillement de la chaise et se tourna vers Alby. Il franchit la distance qui les séparait et, sans s'arrêter, entraîna le brun contre le mur le plus proche et l'y plaqua sans ménagement. Il attrapa ses poignets au passage et passa les bras d'Alby au dessus de sa tete, poignets maintenus contre le mur avec une main. Comme les fois précédentes, il posa sa main libre à la joue du brun, et planta également son regard dans le sien.

- On va voir si t'es toujours de cet avis après ça.

Et sans plus tarder, Dorian l'embrassa une nouvelle fois. Rien à voir avec le seul contact des premiers baisers, qui étaient des plus basiques. Et la, pas question que monsieur nous fasse une petite absence! Cette fois, maintenant Alby contre le mur aussi solidement que possible, Dorian mit tout son cœur dans ce baiser. Sa main avait glissé de sa joue jusqu'aux cheveux du brun ou elle s'y perdit. Il embrassa les lèvres charnues du brun sans la moindre gêne, emprisonnant sa lèvre inferieure entre les siennes, avant de plaquer sa bouche contre la sienne. Et avant finalement de tenter d'approfondir le baiser en un vrai roulage de pelle en bonne et due forme.

Et bah oui tu ne le fais pas ! Tu retiens tes pulsions et hormone espèce de pervers. Est-ce que j’avais conscience quand disant a Dorian de ne pas faire un truc j’allais forcement l’incité à le faire ? Nooooooon ! Du moins pas a ce moment la, ou pas consciemment… Mais à la suite de ses paroles, je me raidis immédiatement. Me tournant vers lui, une légère torpeur dans le regard, je le vis s’approché de moi…

- Arrête…

Mon ton aurait pu paraitre menaçant, ce qui était voulu, si je n’avais pas la voix qui tremblait comme une corde de guitare. Alors qu’il s’approchait de moi, j’avais fais un pas en arrière mais insuffisant, Dorian m’empoigna avant de me plaquer sur le mur, relevant les bras au dessus de la tête.

- Mais arrête putain !

Mon dieu. J’avais l’impression d’être sur le point de me faire violer. (Hé, on se calme !). Mais je n’eu pas le temps de protesté plus que Dorian plaqua ses lèvres contre les miennes. Chocking. Sa façon de m’embrassé n’avait rien à voir avec les fois précédente. J’avais beau tenté de résisté au départ, tentant de garder ma bouche close, celui-ci fini quand même par trouver le moyen de s’y engouffrer et je crois que malgré moi… J’ai apprécié ça et lui est même répondu quelque peu…

Mais oh putain ! J’étais victime d’une agression sexuel la ! Mon meilleur pote était en train de m’emballer contre me gré ! Et pieds et mains lié j’étais incapable de me défendre. Attendez minute… Je n’ai que les mains de lié ? Du coup, sans le vouloir, réflexe que moi-même je trouve abominable, je relevai d’un coup sec mon genou dans l’entre jambe de Dorian. Ah il n’y a pas à dire, super efficace ! En moins de dix seconde j’étais libre ! Mais en même temps j’étais horriblement honteux. Non sérieux y’a des choses qui se font pas. Ok Dorian était a la limite de me violé mais ça… Non vraiment je n’étais pas cool…

Levant mes mains devant ma bouche en mode oups, je restai un peu figé a le regardé se tortillé de douleur accroupi devant moi avant de, après une petite hésitation, m’accroupir moi aussi tout en pausant une main sur son épaule.

- Je suis désolé ! Ça va ?!

Question con et Syndrome de Stockholm bonjour…

Les protestations, Dorian les avaient parfaitement entendues. Mais il avait fait le choix de les ignorer totalement. Il n'allait pas abandonner en levant les mains l'air de dire : oké désolé mec ! Vous rêvez. Non, Dorian était décidé, et conscient. Et c'est parfaitement conscient qu'il parvint à accéder à la bouche et approfondir le baiser. Et .. Il ne rêvait pas ? Alby y répondait ? Oui pas des masses, ce baiser n'était que limite passionné d'un seul coté. Mais il y répondait un peu ! Ça, Dorian était à des kilomètres de penser qu'un jour …. Et de penser qu'un simple baiser pouvait en un sens, lui faire autant plaisir.

Mais il fut coupé dans son élan de la manière la plus radicale qui soit. Disons que son entre jambes entra brusquement en contact avec une partie du corps d'Alby. Et pas une qu'il aimerait. Ok, rien que pour cette pensé, il avait quelque peu mérité ce coup dans les joyeuses !

L'effet fut immédiat ! Le baiser cessa et Dorian ne pu rien faire d'autre que de s'accroupir en se mordant les lèvres pour ne pas crier / l'insulter / le bouffer. Mais le bouffer vraiment pas métaphoriquement. Bordel, ça faisait un mal de chien ! Epuisé et à bout, le blond senti un truc qu'il ne voulait vraiment, mais vraiment pas montrer à Alby, soit, des larmes. Pas des pleurs de fou non plus. Mais l'épuisement mental et maintenant la douleur ressentie n'aidait pas ! Il sentit une main se poser sur son épaule et rouvrit un peu les yeux, les relevant juste pour voir qu'Alby s'était accroupi. Mais il en avait beaucoup en stock des questions cons ?

- A ton avis ?

Crétin ! Ça fait un mal pas possible il était au courant ? Finalement, il se laissa tomber en arrière sur ses fesses, tête toujours baissée, encore un peu par la douleur. Bordel …. si ça c'était pas donner de sa personne il ne savait plus. Il finit par croiser les bras sur ses genoux et y poser la tête.

- Putain … j'en ai marre ….

Marre sûrement de ne savoir que faire des problèmes et ne pas les résoudre. En fait si, il savait les résoudre, mais pas assez vite. Marre aussi de ce qui s'était passé ces derniers jours, marre de tomber que sur des amants à problemes, marre d'avoir jeté son dévolu sur cet imbécile heureux …. Oh il n'avait même pas envie de s'offusquer face à de telles pensées.

- Non mais tu pensais que j'allais te violer ou quoi ? Je te l'accorde je suis peut être pas le mec le plus stable dans sa tête, mais quand même ….

C'était insultant ! Oui, petit moment de drama queen, ça fait pas de mal. La douleur un peu passée et un peu calmé aussi, il se redressa quelque peu. Il se frotta le visage ( et les yeux en screed ) avant de passer une main dans ses longues mèches décolorées. Histoire de faire bonne figure. Il posa son regard ensuite sur Alby :

- Bon. Tu veux toujours pas en parler ?

Ou il fallait vraiment qu'ils passent par la case viol ?

Oui bon je sais, j’y avais sans doute était un peu trop fort mais j’ai pas fais exprès ! Reflexe c’est tout ! Après vu les larmes qui commençaient a s’affiché sous les yeux de Dorian je devais en effet ne pas l’avoir loupé… Dorian c’était laissé tomber sur les fesses et du coup j’avais pausé les genoux à terre, le regardant sans trop savoir quoi faire ou dire…

Après un petit silence, Dorian fini par relevé son attention sur moi pour me demander si je pensais vraiment qu’il allait me violé. Petit moment de bug face à cette question et sur la réponse à y apporter. Non parce que avouez que la suite de sa phrase était tout de même pertinente. J’avais de quoi avoir peur non ? Non… ? Bon peu être pas a ce point mais merde a la fin j’en sais rien moi ! Je ne sais pas ce qu’il est sensé ce passer avec un baisé pareil ! Je suis jamais allé jusque la ! Puis excusez-moi mais de ce que je sais des interactions « sentimental » de Dorian, ce n’est pas vraiment le genre à te faire une p’tite bise et salut bonne soirée ! Enfin je ne sais pas… Trop paumé dans le bordel contenu dans ma tête pour réussir à avoir une pensée logique…

Alors forcément, Quand Dorian en vient à nouveau à vouloir parler de tout ça, je ne su pas quoi répondre. Blêmissant, je détournais le regard. Ce n’est pas que je ne voulais pas en parler mais que je ne savais pas quoi dire…

- Je… L’autre jour, enfin nuit… J’ai pas rêvé de Rebecca…

Non je n’avouais rien. C’était déjà super gênant de dire ça. Bon a vrai dire l’ensemble de la situation était gênante mais après tout, même avec le sale coup que venait de me faire Dorian, vu la pareil que je lui avais rendu le pouvais bien accepté un semblant de dialogue…

Franchement en venant, Dorian aurait dû s'attendre à ce que les choses soient compliquées, et longues à régler. C'est que des têtes de mules comme Alby on n'en fait plus des comme ça ! Comment ça il pouvait parler lui ? Non mais. L'espace d'un instant, Dorian se demandait si le brun allait encore pouvoir parler. Le choc ? Ah non, c'est bon le voilà qui essayait de dire un truc. Quoi ? L'autre nuit ? Quelle autre nuit ? Ah, bien sûr. Cette fameuse nuit ou après une journée folle, Alby l'avait embrassé dans son sommeil. Le tout parce qu'il avait fait un petit rêve coquin avec la nana chat. Sauf que la, il venait de lui dire un truc vraiment chelou.

- Tu n'as pas rêvé d'elle ?

Pourquoi il lui disait ça ? Il croyait que Dorian était un pro dans l'analyse des rêves ou quoi? Non, attendez alors en fait sa petite crise qui avait suivit, Rebecca n'y était pour rien. Mais alors …

- Mais de qui ?

Ça c'était la question à se poser ! Pas que ça changeait grand chose à ce qu'il en sache, mais au moins c'était un début de conversation. Et puis aussi, tant qu'à faire il allait pouvoir être sûr sur une chose :

- Et qui était la pouf..... euh, …. belle de tes nuits ?

Hein ? Qu'il sache vers qui il aurait dû tourner son énervement l'autre soir ! Être pris pour substitut, ça n'allait pas du tout pour l'Allemand comme vous l'aurez remarqué. Sauf qu'il ignorait de qui il avait pu rêver. A sa connaissance, il n'y avait pas grand monde dans la vie sociale d'Alby. Et si cette personne devait lui faire faire ça …. Peut être avait il juste rêvé d'un personnage de jeu vidéo et, pour se rattraper avait sorti ça ?

Putain mais qu’est ce qu’il était chiant… Pourquoi a chaque fois que je lui dis un truc gênant de toujours avoir besoin de le répété a haute voix ? Non je n’ai pas rêvé d’elle, je viens de le dire ! De qui ? Il le fait exprès la ou quoi ? Il n’était pas débile a se point donc obligé que c’était pour me faire chier et passé pourpre. Ah bah en faite si, il semblerait qu’il soit véritablement abrutie pour ne pas comprendre un truc aussi simple. Il m’agace…

- la pouf est une grande blonde décoloré. Et pas une lumière soit dit en passant…

Petit regard appuyé et agacé, espérant que celui-ci fasse disparaitre la connerie soudaine qui semble l’habité. Non parce que soyons clair, il est hors de question que j’avoue ouvertement, avec des moins franc et clair que j’avais rêvé de lui (et plus si somnambulisme)

J’avais fini par le laissé moi aussi tombé sur les fesses, m’appuyant le dos contre le mur ou je venais d’être plaqué il n’y a pas si longtemps. Détournant à nouveau les yeux. Mon dieu mais qu’est ce qu’il était en train de ce passer dans cette chambre la ! Pourquoi on se retrouvait tous les deux comme des glands à avoir une discussion pareil ? Ce n’était pas normal entre deux mecs. Enfin pour un mec comme Dorian peu être mais pas pour moi…

A la tête déconfite d'Alby Dorian cru bon de préciser :

- On peut me prêter plein de talents, mais pas celui de télépathe.

Alors comment pouvait il deviner l'identitée de cette nana ? Heureusement, il finit tout de même par lâcher le morceau. Une grande blonde décolorée ? Et pas une lumière ? Cette petite remarque fut un peu vrai pour cette fois étant donné que Dorian mit un temps monstrueux à comprendre ce qu'il disait. Ladite grande blonde décolorée ne pu que regarder Alby avec une drôle de tête. Surpris ! Mais vraiment surpris !

- Oh ….

Celle-la, il ne l'avait pas vu venir ! Il le regarda se poser contre le mur, restant pour sa part, sagement assis sur ses fesses. Un peu cloué. Donc l'autre nuit, Alby avait donc vraiment rêvé de lui ? Et dans son rêve, c'était bien lui qu'il embrassait ? Alors, à aucun moment il n'avait été prit pour un substitut ? Et son aversion pour Rebecca n'aurait pas eu lieu d'être ? Quoique si, pour avoir posé ses sales pattes sur lui.

- Mais … pourquoi tu ne l'a pas dit ?

Ça lui aurait évité qu'il lui fasse la tête les quelques jours suivants ! Ce ne fut pas longtemps, mais bon. Et pour sa part ça lui aurait évité aussi de se prendre la tête dans son coin !

- Tu pensais que j'allais te faire chier avec cette histoire c'est ça ….

Ce n'était pas une question. Parce que soyons francs, Dorian aurait bien été tenté de l'emmerder suite à cette révélation ! Bon, qu'il fasse des rêves sur sa personne n'était pas en soit révélateur, du moins de l'avis du blond. Après la journée qu'ils avaient vécu avant, cela ne l'étonnait pas qu'il soit perturbé par ces conneries !

Oh, s’ayez monsieur daigne reconnecter ses deux neurones pour comprendre ce que j’étais en train de lui avoué. Mais le faite est qu’il comprenne enfin me m’étais pour le coup assez mal a l’aise, encore plus quand il me demanda pourquoi je ne lui avais pas dit. C’était évident non ? Je ne su pas quoi répondre, me contentant de tourner un peu plus la tête pour cacher mes joues qui s’empourpraient encore d’avantage. Bien évidement, Dorian étant Dorian, il fallait forcement qu’il en rajoute… (Bon oui c’était le but dans une conversation/explication)

- Mais non mais parce que ce n’est pas normal !

J’avais un peu haussé le ton sans pour autant m’énervé, du moins pas contre lui. C’était plus contre moi. Embrasser ses potes ce n’était pas normal mais bon, venant de Dorian, qu’est ce qui était normal ? Mais moi. Pourquoi est ce que moi je le laissais faire ? Ou du moins ne lui en voulait jamais vraiment, enfin… Je lui avais déjà dis pourtant. J’avais assez de tare dans ma vie, pas besoin d’une étiquette de plus…

- Je sais bien que… tu tape partout… Et je m’en fou, mais nous, enfin c’est pas pareil…

Oui bon, faut décoder un peu. (Becca y est arrivé elle !) Mais voila, que Dorian soit gay ou bi ou labrador je m’en fou. C’est pas un souci pour moi. Mais nous deux on était juste pote. Rien de plus. Tout les quatre matins y’a des articles qui parle que l’amitié homme/femme hétéro était pas possible blablabla mais c’est de la connerie non ? Tout le monde a des amis du sexe opposé sans forcement avoir envie de se les taper. C’était pareil pour nous ? C’est par parce que Dorian est bi qu’il a forcement envie de me faire ? Et moi non plus j’ai pas envie. J’ai pas envie…

Pas normal ? A ces mots les sourcils de Dorian se froncèrent. Pas normal. Ça, c'était les mots que dans la famille de sa mère, on utilisait pour décrire les relations entre personnes du même sexe. Non mais parce que si du coté de son père, on est d'accord c'est la fête au village, le père et le fils couchent avec la même nana, les deux frangins avec une même aussi, du coté de sa mère ça rigolait moins. Donc, fallait qu'il précise qu'est ce qui n'était pas normal dans l'histoire.

- Pas normal que quoi ? Que moi je t'embrasse et tout ça, ou le fait que je sois un mec ?

Ça faisait une énorme différence pour lui. Il tapait partout ? Ah donc en fait, c'était surement le fait qu'ils étaient censés être potes et qu'il se passait de drôles de choses depuis le début de leur relation. Il comprenait un peu mieux.

- Arrête de penser que je bouffe à tous les râteliers, à t'entendre, je suis un sale pervers.

Faut pas confondre succès auprès de la gente féminine et perversité absolue. Bon, en tout cas, cette conversation était un peu bizarre. Dans le sens ou même si Dorian venait d'apprendre qu'Alby avait rêvé de lui, et que dans son rêve ils ne faisaient sûrement pas une partie de play, cette conversation tournait en rond. Alors mettons nous d'accord une bonne fois pour toute, diantre ! Il se redressa et se mit à quatre pattes pour se rapprocher d'Alby. Il releva la main à son menton pour l'obliger à le regarder. Son bras était tendu du coup, ils avaient quand même une distance respectable pour sa Sainteté.

- Et toi, dans l'histoire. Qu'est ce que tu veux toi ?

C'est qu'avec tout ça, il était confus ! Il voulait juste que Dorian et lui aient une relation de potes, sans plus ? Il voulait que le blond lui foute la paix ? Qu'est ce qu'il voulait ?

- Et pas de détours pour une fois s'il te plaît.

Pas que Dorian ne risquait pas de comprendre, mais sinon ils étaient encore la demain !

Bah pas normal en quoi, pas normal en quoi, c’est évident non ?! On n’embrasse pas son pote ! Surtout si celui-ci est hétéro (aucun commentaire). Et donc de fait il n’était pas normal, en tant que mec, que Dorian m’embrasse si souvent. On ne fait pas ça entre pote ni entre mec si l’un des deux est hétéro. C’est pas compliqué quand même !

- Les deux…

Je savais bien qu’un moment ou un autre, Dorian allait finir par en avoir marre de mes dialogue a demi mot, a croire que j’économisé mes syllabes mais ce n’était vraiment pas évident pour moi de mettre des mots sur tout ce qu’il se passait dans ma tête et encore moins de le dire a voix haute. A lui… Pour ce qui est que de a m’entendre on dirait un sale pervers… Je croyais qu’on était dans une discussion ou on devait admettre la vérité ?

Dorian avait fini par se redressé pour ce mettre a quatre patte mais surtout passer une main sur mon visage pour m’obligé à le regarder. Déjà rien que ce geste me raidis quelque peu mais le pire était sans doute ça question. Ce que je voulais ? En plus le bougre me connaissait tellement bien qu’il me demanda de ne pas faire de détour (comme si c’était mon genre….). Bref, gros bordel dans ma tête ou mille et une chose passaient. Qu’est ce que je voulais ? Qu’est ce que je devais dire ? Comment ? Et les conséquences ? Puis a quoi bon ? Je sais pas, je sais pas, je sais pas…

- mais je sais pas moi ! Qu’est ce que tu veux que je veux? Et pourquoi je voudrais quelque chose ? Et pourquoi faut forcement en parlé ? C’est vrai quoi ! Pourquoi faut tout rendre si compliqué ! De toute façon c’est pas normal ! On n’embrasse pas son pote ! On dit pas à son pote qu’on lui tourne autour ! On rêve pas de son pote ! C’est pas normal ! Et pourquoi tu fais ça ? T’es quoi ? Un espèce de virus qui contamine les gens ! J’ai rien demandé moi ! Je voulais juste un ami ! J’voulais être ton ami ! Et la j’me retrouve a pensé a toi, a te voir, merde ! T’es nul Dorian !

Il voulait que je parle ? Voila ! ça voulait rien dire ? Hé ho, faut pas trop en demandé non plus. Le fait est que je parlais a une vitesse folle. Je n’étais pas spécialement énervé. Un peu mais en faite je devais plus donner l’impression d’être paniqué. D’autant plus que je ne prenais pas le temps de respiré du coup, j’étais en plus au bord de l’asphyxie…

Ok, Dorian avait souhaité qu'Alby parle, c'était réussi ! La, c'était même plus des paroles, c'était un moulin oui ! Tant que Dorian du s'accrocher pour suivre le fil de ses mots, en comprendre le sens. Si sens il y avait. Un léger voile de tristesse passa sur ses yeux bleus quand Alby le traita de virus qui contaminait les gens. Sympa. Il lâcha le menton du brun pour la peine et se rassit, à genoux face à lui. Bon, d'accord. Au moins, même si Alby était au bord de la crise d'asthme, au moins, son sac était vidé. Au tour de Dorian ? Aller ! Let's go !

- Mais tu penses vraiment que j'embrasse tous mes potes comme ça ou quoi ? Et j'ai peut être insinué que je te tournais autour, mais si ça avait été le cas, crois-moi tu l'aurais su bien plus tôt ! Parce que tu crois que ça me fait plaisir de me prendre la tête à cause de toi ?

Hein ? Il pensait vraiment que c'était son délire au blond que de cumuler ces questions juste pour ses beaux yeux ?

- Et dis-moi, si à la place j'étais une fille, tu aurais réagit de la même façon ?

Il se serait aussi énervé si ça avait été une pote à lui, canon comme Dorian l'était évidement, qui lui faisait des avances ? Il aurait aussi voulu la repousser sous prétexte qu'ils étaient potes ?

- Bon sang, c'est moi qui débloque ou c'est pas possible d'avoir une seule relation sans problème, cadavre dans le placard, trahison à la clé ou secret à tenir ?

Cette réplique était plus adressée à lui qu'à Alby en fait. D'ailleurs, y'avait un point qu'il n'avait pas du tout compris dans sa tirade de tout à l'heure.

- Et sinon. Ton « j'me retrouve à te voir », c'est dit dans la précipitation et n'a aucun sens ou la encore, la grande blonde décolorée n'a rien comprit ?

Non mais parce que ça n'avait aucun sens avouez-le.

A y repensé, c’est clair que je venais de dire n’importe quoi. Enfin sur le coup, ça avait à peu près un sens mais la… A ce demandé comment Dorian avait réussit à comprendre quelque chose à mon charabia… Dorian avait d’ailleurs lâché mon visage, ce qui me fit une sensation bizarre, avant de s’assoit sur les genoux devant moi. Apparemment on c’était lancé dans une sorte de jeu de thérapie ou chacun vidait son sac chacun son tour…

- Non ! Alors pourquoi tu le fais avec moi ?!

T’es pas bien clair non plus mon gars. D’un coté tu dis que je suis le seul pote que tu embrasse (merci d’ailleurs) mais de l’autre tu dis que tu ne me tourne pas réellement autour. C’est quoi le truc ? C’est véritablement juste pour me faire chier alors ? Le p’tit pète au casque que j’avais déjà n’était pas suffisant ? Il fallait finir le travail de ma mère c’est ça ? Mais à sa nouvelle réplique, je me figeai totalement en le regardant, troublé. Et s’il était une fille, est ce que je réagirais comme ça. Bien sur que non. Mais c’était ça le problème, il n’était pas une fille.

- T’es pas une fille…

Et c’était bien ça qui compliqué toute cette histoire. J’étais hétéro moi messieurs dames ! Je ne pouvais pas être attiré par quelqu’un d’autre qu’une fille. Mais voila que ce grand blond nordique avec ramener sa poire avec ses cheveux décoloré, ses traits fin et sa façon d’embrassé. Dans mauvais remake de la bible, je serais Eve et lui le serpent… Tain je délire loin la…

Je ne voulais pas enfoncer le clou mais bon, quand Dorian ce mit a, j’imagine, ce parlé a lui-même sur l’état de ses relations et a savoir si c’était le karma ou lui… ‘Fin voila quoi ! J’ai ma p’tite opinion sur le sujet ! Mais bon, revenue à lui, et à moi, au final il n’avait pas perdu le nord. Encore une nouvelle question gênante. Il était chiant quand même ! Surtout que avec sa question de merde, la j’avais vraiment viré tomate. Il te faut un dessin grand benêt ?!

- Non, … laisse tombé …

Vous ne m’aurais jamais ! Jusqu'à ma mort je résisterais ! Plutôt mourir que d’avoué un truc aussi zarb ! Même à Dorian lui-même ! Tournant de nouveau la tête, j’avais ramené mes genoux vers moi, les enlaçant de mes bras en mode protection…

Pourquoi est ce que Dorian le faisait avec lui ? Ça, cette réponse il l'avait trouvé la veille, du fait qu'il savait maintenant qu'il ne pouvait plus le voir comme un simple pote. Parce que oui, on embrasse pas un type qui est censé être ton pote. Pas comme ça ! Oui bah ça merci il avait remarqué qu'il n'était pas une fille ! Même si ces derniers temps les gens semblaient se méprendre, Dorian était et restera toujours un mec, avec tout ce qui va avec ! Non mais. Et c'était à nouveau reparti pour les réponses à demi mots …. Ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

Laisser tomber ? Alors c'était ça hein ? Encore une fois, Alby voulait juste laisser tomber ? Faire genre rien de tout ça ne s'était passé ? Genre se faire un check bien viril et puis se faire une partie de Fifa, aller dans un bar et puis pourquoi pas draguer de la minette ? Non, Dorian ne pouvait pas laisser tomber. Pourquoi ? Et bien parce qu'il s'était posé la même question qu'il avait posé un peu plus tôt à Alby. Qu'est ce qu'il voulait ? La réponse était pourtant simple, mais vraiment, Dorian ne devait pas avoir la lumière à tous les étages pour avoir mit autant de temps à la trouver. Ce qu'il voulait, c'était le brun qui s'était replié sur lui même contre le mur de sa chambre. Il ne savait pas plus pour l'instant, mais pour le blond, c'était suffisant. Ne prenant pas le temps cette fois de faire une petite réunion avec lui même, il se décida à agir.

- Tu sais que je ne vais pas laisser tomber.

Tenace la bête ! Alors il se bougea. Dorian se redressa quelque peu pour aller rejoindre Alby et d'un coup rapide, lui fit baisser les jambes qu'il bloqua avec les siennes ( la castration, parlons-en). Et une fois de plus aujourd'hui, se rua sur ses lèvres. Peut être un peu à la manière d'un désespéré. Un peu. Pourtant cette fois, maintenant que c'était un petit peu plus clair dans sa tête, aller l'embrasser était plus naturel. Pour lui du moins. Tant bien même qu'il posa ses mains aux joues du brun, les faisant lentement glisser vers son cou, son torse, jusqu'à sa taille frêle. Ne cherchant pas à approfondir le baiser cette fois, il se sépara de ses lèvres pour aller embrasser le cou du brun.

Cette fois, vraiment, soit ça passe, soit ça casse. Mais la, ils seront fixés une bonne fois pour toutes !

Oui bon ok, dire a Dorian de laisser tomber c’était totalement con car d’une Dorian n’en faisait toujours qu’a sa tête et deux, dite lui de faire ou de ne pas faire un truc, il fera toujours l’inverse rien que pour vous faire chier…

Jambes replié et bras autour d’eux, je ne sentais en sécurité. Protégé de la menace Dorian. Mais ça c’était avant. Avant que Dorian ne fasse le ninja pour s’approcher de moi, de me désarmé tout en foutant tout son poids sur mes jambes comme s’il craignait un mauvais coup (on ce demande pourquoi…) avant de m’embrassé de nouveau. Non mais il était têtu ! Encore une fois, j’essayais de me défendre, tentant de le repousser, frètement j’avoue, mais c’est qu’il était lourd aussi ! Sourcil froncé et trait crispé, je vivais un calvaire. Le calvaire de ne pas réellement avoir la volonté de le repousser…

Je ne participais pas vraiment, pas pleinement. Mais je me défendais plus pour la forme que réellement. Mes mains avaient d’ailleurs arrêté de le repousser pour simplement ce placer sur son torse. D’ailleurs, quand ses lèvres avaient viré dans mon cou, j’avais relevé la tête en la tournant un peu, comme pour lui laisser plus de terrain. Mais en même temps, j’avais toujours mon expression sur le visage. Celle de la fille en train de ce faire violé par son père et qui du coup n’ose pas ce défendre (j’vous l’accorde c’est glauque et un peu trop poussé comme comparaison). J’étais mal à l’aise, je savais que c’était mal et en même temps je n’arrivais pas a le repousser parce que j’aimais ça…

- Dorian… Arrete…

Le blond s'était attendu à ce qu'Alby réagisse en voulant le repousser et tout ça, comme quoi il ne voulait pas de ça. C'est ce qu'il fit, mais avec si peu de conviction que ça en devenait presque ridicule ! Ou amusant. Non si il voulait vraiment le repousser un bon coup, une bonne droite et on n'en parlait plus cette fois-ci. Non, les mains du brun étaient posées sur son torse, à la base pour tenter de le repousser sûrement. Mais rien. Autant dire que ça l'encourageait pas mal. Et que ça lui plaisait bien au final. Il eu un bref sourire lorsqu'il entendit Alby lui dire d'arrêter. Sa réponse ? Il releva le visage pour amener ses lèvres à la hauteur de l'oreille du brun et lui murmurer :

- Non. Parce que tu vois, j'aime bien ce que j'ai sous la main.

Sous la main, soit lui, Alby. Il ponctua sa phrase d'un léger mordillement au niveau du lobe de l'oreille du brun, pendant que ses mains se frayaient un chemin sous le tee shirt de ce dernier. Ses doigts se mirent à caresser la peau de celui-ci. Ça ne le choquait même pas qu'il fasse cela. A cette remarque, Dorian se demanda s'il en avait envie depuis longtemps. Possible, mais il ne saurait dater cela. A moins que ce ne se soit fait petit à petit.

- Je ne vais pas te violer t'en fais pas.

Lui glissa Dorian. C'était rassurant hein ? Bon, en tout cas, il cessa brièvement ses caresses pour placer ses mains à la taille d'Alby pour le décrocher de ce foutu mur, et l'allonger à même le sol. Ne perdant pas de temps, il plongea une nouvelle fois sur ses lèvres. Ses mains elles, commençaient à glisser lentement le long du corps frêle du brun, jusqu'à arriver au niveau de sa ceinture. Bon. Si les baisers et compagnie étaient déjà un truc un peu tordu, descendre la en dessous ce serait clairement changer de registre. C'était un risque que Dorian était prêt à prendre. Alors, il continua à baisser sa main jusqu'au niveau de l'entre jambes du brun. Phrase totalement improbable il y a peu encore !

Ce n’est pas parce que sans le vouloir j’aimais ce que Dorian me faisait que c’était bien. Et si je n’avais pas la force de le repousser, celui-ci, m’appréciant visiblement beaucoup, pouvait bien par gentillesse me rendre ce service non ? Oué… C’était dans le même registre que la laisse tombée au final… Après m’avoir dit d’un ton suave que non, il n’arrêterait pas, Dorian m’avait mordu l’oreille. Putain de merde c’était quoi cette sensation de ouf ? Un frisson de la mort me traversa tout le corps et sans le vouloir, sans arriver à le contrôler, un gémissement sortie de ma bouche. Que je refermai bien vite, choqué d’un tel bruit suite à un tel geste…

En même temps que les mains de Dorian partirent a la découverte de mon torse, j’avais refermé les miennes sur son t-shirt, agrippant celui-ci sans trop savoir pourquoi ou pourquoi faire. En faite dans tout ça, a par me laissais faire, je n’avais aucune idée de quoi faire vis-à-vis de Dorian. A vrai dire j’étais surtout incapable de faire quoi que ce soit mais de toute évidence, il s’en accommodait très bien…

Après une nouvelle réplique qui me raidit de nouveau, Dorian me fit glisser jusqu'à m’allonger par terre. Putain mais merde, qu’est ce qu’on était en train de faire la ?! C’était pas bien… je pouvais essayer de me convaincre que ce n’était pas grave, que c’était que des baisés mais, Wooh putain !

- Arrête ! Arrête !

Me faire embrasser : Ok. Me faire peloter : Ok. Mais t’as cru aller ou avec tes mains la ?! On a dit pas de viol ! Tout en m’écriant à ma façon vierge effarouchée (jamais je n’ai aussi bien employé cette réplique), je m’étais tortillé un peu dans tout les sens pour le faire dégagé de la. Je débute moi monsieur ! Qu’on ne grille pas les étapes ! D’autant plus que, allongé sur moi, il pouvait peu être ce douter d’un truc, mais dans le doute que non, que cette réaction de mon corps demeure secrète…

Dorian se nota alors, non, se grava dans sa tête qu'Alby était visiblement sensible au niveau des oreilles. Bon à savoir pour la suite des choses ! Parce que sa réaction le fit totalement jubiler.

Bien sur il fit sa vierge éffarouchée lorsqu'il posa ses mains à un endroit bien plus privé. Mais qu'il arrête donc de stresser, Dorian n'avait jamais bouffé personne non plus !

- T'en fais pas. Tu me fais confiance oui ou merde ?

Il se doutait que la réponse était plus merde qu'autre chose. Il releva les mains pour les poser sur les épaules d'Alby, histoire de le calmer un peu et qu'il arrête de se tortiller. Puis, il se pencha un peu plus sur lui. L'une de ses mains redescendit au niveau de son pantalon, pendant qu'il retourna glisser à l'oreille du brun :

- Il n'y aura que toi qui aura ton pantalon d'ouvert.

Petite morsure à l'oreille qui va avec. Est ce que le brun voyait un peu ce que Dorian lui proposait la ? Non, pas de viol ou de sauterie d'Alby. Même si cette dernière idée lui plaisait bien, il l'avouait. Motivé et décidé, il s'affaira à défaire la ceinture du brun et à finalement ouvrir son pantalon. Content ou pas, Dorian glissa sa main dans ce dernier, et y trouva quelque chose d'assez intéressant. Continuant d'embrasser le cou et l'oreille du brun, sa main commença à caresser la virilité d'Alby.

Après un dernier coup de langue, il délaissa finalement son oreille. Il l'embrassa brièvement avant de finalement de descendre sa tête le long de son corps. Jusqu'à arriver à son entrejambe. Bon. Y avait encore des tissus qui gênaient. Alors le blond s'occupa de dégager tout ça ! La, il comprenait un peu mieux ce que Dorian s'apprêtait à lui faire ? La tête entre ses jambes ? Ou il lui fallait une explication plus claire encore ( si possible ) ?

Si je lui faisais confiance… Gars, une fois t’as eu le choix entre renverser ton café brulant sur moi ou sur ta chemise préféré (que tu ne portais pas, notez bien !) et t’as choisis moi donc désolé mais niveau confiance… Oui ça n’avait aucun rapport mais il me fallait bien une excuse ! Mais bon, malgré tout, après avoir déglutie un coup, j’avais laissé faire Dorian. Je pense que me comparer a une étoile de mer desséché (position de l’étoile de mer classique mais avec la particularité d’être raid comme un caillou) ne serait pas une mauvais comparaison…

Ah, petite syncope aux paroles de Dorian suivit d’un violent spasme a sa morsure. Putain il la fait exprès le con je suis sur…

En faite le plus dur dans tout ça (non trop facile cette blague, un peu de sérieux s’il vous plait), ce n’était pas forcement ce que Dorian me faisait ou le faite que je le laisse faire. Non le plus dur c’était de le voir faire. De le voir tout court. J’en étais incapable et en faite depuis le début, soit je fermais les yeux soit je détournais le regard. La pour le coup j’avais fais un triple combo. Tournage de tête, fermage de yeux et bras en travers de mon visage pour que l’autre bien heureux ne jubile pas devant mes expressions quand bien même mon bras ne cachait pratiquement que mes yeux.

Autant dire que quand Dorian glissa sa main,... la, je me crispai de nouveau, mordant les lèvres pour ne pas laissé échappé de son. Non, hors de question que je lui fasse ce plaisir à ce sale mangeur d’oreille… Je sentis Dorian descendre le long de mon corps et autant dire que mon coeur ce mit a battre comme jamais. Je ne sais pas ce qu’il en était vraiment mais j’avais l’impression de tremblé comme un vibromasseur. Mélange de peur et plaisir. C’était trop bizarre…

Mais putain ! Mais putain ! Mais putain ! Mais qu’est ce qu’il ce passait la ? Qu’est ce qu’il était parti faire ? Bon non c’est bon, je ne suis pas totalement débile non plus ! Je sais bien ce qu’il est partie faire mais comme ça ? D’un coup ? Même pas un p‘tit restau avant ? Panique ! Panique ! Panique ! Mon jeans déjà baissé, Dorian s’affairait à virer mon boxer. Mon dieu… J’avais la bête à l’air et Dorian entre les cuisses… Il fallait que je me réveil ! Sans doute prêt a se lancé, ou alors en préliminaire de la chose, Dorian me prit simplement dans sa main mais, la simple pensé de ce qu’il comptait faire… éruption organique… Oh merde… Bon continu a faire le mort Alby, sur un mal entendu il va peu être y croire…

Il voulait continuer à faire le mort ? Grand bien lui fasse ! Parce qu'avec la façon dont il avait de trembler Alby était nettement tout sauf mort ! Un peu étrange comme phrase.... De tout de façon, dans leur état, est ce qu'il pouvait vraiment encore s'offusquer de cela ?
Dorian eu d'ailleurs un petit temps d'hésitation quand à la suite des choses. Il profita que Albert avait les yeux bien cachés derrière son bras et ne pouvait pas le voir. C'est vrai qu'en fait, Dorian n'avait jamais fait ça à un mec. Oui pour sûr on lui en avait déjà fait. Cela ne devait pas être si compliqué. Et puis, Dorian était lui aussi un homme et du coup, savait ce qui pouvait faire du bien. Et puis merde, il était décidé à faire crier du Alby !

Enfin ça, c'était sans compter sur le brun. Non mais sérieux …. Il ouvrit de grands yeux face à la réaction qu'eu son pote. Euh non, ferme-les! Non, vous déconnez la ? Lui dites pas que son pote était … précoce ? Dorian releva les yeux vers Alby, qui tenait de faire le mort. Le pointer du doigt et se moquer ? Non il n'était pas aussi salopard que ça ! Pourtant, il y aurait de quoi :

- Tu m'en a foutu sur la tronche !

C'était pas prévu au programme ! C'est que Dorian avait sa tête bien entre ses cuisses à ce moment et du coup, était aux premières loges... Non mais il y allait fort pour une première ! Précoce et une faciale ! Décidément …. Il sortit un mouchoir de sa poche pour retirer toute preuve qui pouvait rester sur lui. Non mais j'vous jure …. Et avec tout ça … Merde, c'est que Dorian se sentait aussi vachement à l'étroit dans son propre pantalon ! Quelle journée ….

- Bon, je savais que j'étais bonne, mais pas à ce point la !

Un peu d'humour pour détendre la situation. Solidarité masculine oblige, il n'allait pas se foutre de la gueule d'Alby pour ce qui venait de se passer. Même si ….

- Bon, t'es encore mort ?