Le gala de Thanksgiving [Terminé / Hot]

Petit hochement de tête quand au fait que Dorian ne comptait pas appeler son père. Il lui expliquerait tout ça à son retour. Enfin si j’avais bien compris. Parce qu’en fait ce que j’avais surtout retenu des paroles de Dorian c’était qu’ils dormaient tous là bas et donc qu’on avait l’appart pour nous tout seul. Chose qui de souvenir n’était pas arrivé depuis le soir de la convention et quand bien même cette soirée avait été assez animé, on en était pas encore au stade de vouloir pleinement profité de ce grand appart de luxe a des fins pervers. On parle de tout ce qui ce passe dans ma tête la ? Huhuhu… Mais bon, revenons a nos moutons.

- Sans doute. Quitte a se trouver dans le même pays et dans la même ville ça me parait logique qu’ils veuillent parler de tout ça. Surtout ton père.

Je connaissais les grandes lignes de l’histoire de Dorian. La partie que lui m’avait raconté sur comment il avait pris contacte avec son père, lui avait annoncé son existence et que suite a ça Castiel l’avait fait venir. Après je n’avais pas spécialement d’idée sur ce qui avait pu se passé dans sa tête et de s’il c’était beaucoup parlé avec Elise durant cette période. Sans doute que si mais au téléphone ce n’est pas la même chose que face à face.

Suivant le regard de Dorian, je posais à mon tour le sien sur sa mère. Et comment ça faisait bizarre de la voir ici. Même avec toutes ses explications entre eux je n’en menais pas encore très large. J’en étais d’ailleurs a espéré qu’elle ne tourne pas la tête vers nous pour voir que Dorian me tenait a la taille. Il me faudrait sans doute du temps pour que je me détende car pour le moment… elle me faisait carrément flippée ! Malgré ça, je gardais les apparences, regardant Dorian avec un léger sourire.

- Si tu en as envie vas-y. Tu ne l’as pas vu depuis longtemps et pas quitté dans les meilleurs termes. Va profiter d’elle.

Qu’il ne s’inquiète pas pour moi, mes potes le bar et le buffet me tenaient compagnie. Et si jamais j’en avais marre, je n’aurais cas allé trouver ma propre mère ou Monty pour m’occuper.

Oh ça c'était sûr que Castiel allait vouloir la voir ! Dorian en mettait sa main à couper ! Pourquoi ? Oh, une intuition …

- Je ne veux pas être la le jour ou ils parleront.

Annonça calmement Dorian. Non en fait, il savait parfaitement que c'était hyper tendu entre eux, déjà au téléphone, ça n'était pas la joie alors en direct ? Oh ça promettait ! Connaissant ses parents comme il les connaissaient, peu de chance que ça finisse en réconcilliation sur l'oreiller ! Quoiqu'il y a Castiel dans la balance … Non on n'y pense pas ! Surtout pas !

Cependant, Dorian n'était pas tout à fait certain d'avoir le courage d'aller la voir. C'est un fait, ils ne s'étaient pas quittés dans de superbes conditions, et ça faisait longtemps qu'il ne l'avait plus vu. Et, elle lui avait manqué. Dorian aurait voulu lui parler de tous ses soucis, de ses peines de cœur, aussi librement que s'il en parlait comme si Alby était une femme. Hors, étant donné qu'il était un homme, il savait que malgré tout ça n'allait pas être demain la veille que ça allait être possible. Un jour, qui sait...

- Je ne sais pas trop … en fait je ne saurais même pas par ou commencer ! Quoi lui dire !

Parler de la pluie et du beau temps ? Haha, quelle blague … Discuter joyeusement de sa vie intime d'avec Alby ? C'était Elise, pas Castiel ! Elle avait fait un sacré pas vers lui, et Dorian voulait tout de même faire quelque chose aussi. Oh il y aurait bien un truc mais bon …

- J'imagine que pendant ce gala, on ne fera que parler, boire et manger des petits fours ?

Dorian n'était pas très convaincu qu'il y ait autre chose. Soit à un moment qu'ils foutent de la musique pour que les gens dansent. Ça, ce serait le top, étant donné que, on le rappelle, même si Alby n'en savait peut etre rien, que c'était Elise qui avait initié Dorian à la danse. Une affaire de famille. Mais bon, il n'y croyait pas trop. Sans bouger sa main du dos d'Alby, le blond lui demanda :

- Tu la trouve comment au fait ?

Cela faisait quelques minutes à peine qu'il l'avait vue et ils n'avaient pas parlé, mais ça suffisait pour se faire une première impression.

Il ne voulait pas être la le jour ou ses parents s’expliqueront ? Hum, ça me confirmé mon idée comme quoi Castiel ne devait pas avoir spécialement bien prit le faite de s’être fait caché un fils durant toutes ces années. En même temps, normal.

Malgré moi, j’affichais un léger sourire devant l’air anxieux de Dorian. Le fait qu’il ne savait pas trop quoi faire ou dire a sa mère s’il allait à sa rencontre. C’était compréhensible. Il semblait bien stressé par tout ça, mais je trouvais ça mignon en même temps.

- Je sais pas. Parle lui de tes études, de ton concours de danse,… de trucs bateau quoi.

De chose simple le temps de relancer la machine. Même si Dorian me parlait souvent de sa mère pour me dire a quel point il l’admirait, je ne savais pas vraiment quel était leurs sujets de conversation en temps normal. Mais bon au vu de la situation, sans doute valait il mieux y aller doucement. Réapprendre a crée le dialogue. Petit air d’interrogation a la question de Dorian.

- En gros c’est l’idée de la soirée pourquoi ?

Je ne comprenais pas trop le sens de sa question. Mais oui, généralement le déroulement de la soirée c’était boire, mangé, parler ou plutôt s’écouté parler et bien évidement aller faire ses dons. Si possible plus important que ceux des autres et en le faisant bien remarqué.

Tournant de nouveau mon regard vers la mère de Dorian, j’eu une petite hésitation a la question de Dorian. Encore une fois le premier mot qui m’était venu en tête était intimident pour ne pas dire effrayante. Surement pas le genre de chose que Dorian avait envie que je lui dise.

- heu, elle fait… classe. Et elle a l’air gentille. Distante mais gentille.

Bon ça c’était plus une façon d’enrober le truc. Mais après tout c’était aussi la vérité. Que se soit dans sa façon de ce tenir, de sourire juste ce qu’il faut le tout avec réserve ça donnait un peu une impression de froideur. Et pourtant si elle avait fait tout ce chemin pour retrouver Dorian c’est bien qu’elle ne devait pas l’être autant qu’elle le semblait.

Bon alors Dorian allait vraiment devoir parler. Oui en même temps, c'était un peu le principe d'une réconciliation, parler, renouer le dialogue. Alors il la trouvait classe? Oui ça c'était normal même logique qu'il la trouve ainsi. C'est de sa mère dont on parle après tout, bien sûr qu'elle en jetait! Dorian eu cependant un petit ricanement lorsqu'Alby lui dit qu'il la trouvait gentille.

- T'es bien le premier à qui elle fait cette impression.

C'est sûr, même si elle était ce qu'elle était, Elise n'avait pas un mauvais fond. Cependant elle ne laissait personne le voir, ou plutôt peu de gens. Mais à force de papoter à savoir quoi faire ou comment aborder la chose, Dorian fut prit un peu de court, voyant que sa mère du coin de l'oeil, l'avait repéré et avait prit congé des gens avec lesquels elle parlait pour se diriger vers eux. Du coup, il se tendit quelque peu, crispant sa main dans le dos d'Alby, sans penser à pour autant la retirer, du moins pas sur le moment. Arrivé à leur hauteur, Elise les regarda tous les deux calmement, un léger sourire aux lèvres.

Vous comptez rester dans votre coin toute la soirée ?

- Non, c'est juste qu'Alby … euh … enfin, Albert ….

Elise regarda Dorian en relevant un sourcil, affichant un regard légèrement blasé avec une petite moue.

Si tu ne sais même plus comment l'appeler, je ne peux plus rien pour toi.

La blonde secoua légèrement la tête en levant les yeux au ciel, avant de reposer ses yeux sur Alby.

Je ne vais pas me mettre à t'appeler Alby comme semble le faire Dorian ou ta mère. Albert, ça ira ?

Dorian à coté était juste un peu en train de se liquéfier, sans trop savoir comment réagir. Sa mère qui parlait à Alby, sur un ton parfaitement normal, alors que … oh merde sa main ! Dorian retira sa main du dos d'Alby comme un voleur. Enfin, Elise, sans détourner le regard du brun, fit à l'adresse du blond sur un ton plus léger :

Dorian, j'ai vu et entendu pire alors ce n'est pas une main dans le dos qui va me perturber.

Vu comme ça … Oh et merci de remettre sur le tapis cette merveilleuse histoire. Cool.

Le premier a qui elle faisait cette impression ? Oui bon en même temps gentille n’était pas forcement le mot approprié pour ce que je voulais dire mais la, j’étais encore moi aussi un peu perturbé par tout ça. Et vous vous en doutez, le fait de voir venir vers nous n’arrangeait en rien les choses, loin de la. La fixant d’un air quelque peu paniqué tout en tentant de refreiner celui-ci, mon corps lui se crispa au possible, surtout en sentant la main de Dorian dans mon dos. Mais putain qu’il la retire. Dégage ta main putain ! Pour ma part j’étais trop tétanisé pour le faire et en plus, sa mère avançant tout en regardant en notre direction, ça n’aurait pas été très discret.

Arrivé a notre niveau, je restais silencieux durant leur bref échange sur le fait de savoir comment je m’appelais. Enfin ça c’était jusqu'à ce que sa mère pose son regard sur moi, petit arrêt cardiaque au passage, avant de me demander si elle pouvait m’appeler par mon prénom plutôt que par mon surnom.

- heu, oui oui sans aucun soucis.., monsieur Wilde m’appel aussi comme ça..enfin.. heu…

Moué. Parlé de Castiel a la mère de Dorian n’était peu être pas la meilleur des approches… En même temps, dans le cercle privé on va dire, il n’y avait que lui qui m’appelait ainsi.

A mon grand soulagement Dorian, se décida enfin à dégager sa putain de main de mon dos. Bon niveau discrétion on repassera hein. D’ailleurs même si elle continuait de me regarder, le geste de Dorian n’échappa pas à sa mère qui nous le fit comprendre d’une façon des plus éloquentes… Par pitié, que quelqu’un m’achève…

- Heu.. et sinon… vous restez longtemps a New York ?

Combien de temps allais-je encore devoir vivre dans la terreur ? Non je n’étais absolument pas pressé qu’elle parte, la n’était pas le but de ma question. C’était plus façon de, comme j’avais dis a Dorian, parlé de truc bateau. Et dans le contexte actuel, de changer de sujet. Surtout de changer de sujet !

Elise ne sembla pas se formaliser qu'Alby parle de Castiel dans la conversation. Après tout, elle devait bien se douter que le père de Dorian et le petit ami de son fils avaient déjà fait connaissance. Aussi, elle se contenta de hocher la tête comme pour confirmer que oui elle l'appellera par son prénom. Continuant de ne pas savoir sur quel pied danser, le comble pour Dorian, Alby fut un peu plus courageux que lui en demandant à Elise combien de temps elle restait la. Celle-ci lui répondit du tac au tac.

Je reste jusqu'au 10 décembre. Disons que j'ai des choses à faire et des gens à voir.

Pour la peine Dorian se doutait fortement qu'il s'agissait de son père et … Attendez. Jusqu'au 10 ? Mais ça veut dire que …

- Alors tu sera la pour …

Oui. Du moins si tu …

- Oui bien sûr !

Avait répondu Dorian d'une façon un peu précipitée, et nettement enjouée. Attendez, sa mère et son père, le jour de son anniversaire ? Pas en même temps, ça il vaudrait mieux éviter si on veut pas la troisième Guerre Mondiale, mais sérieux ? Dorian afficha alors un large sourire à cette idée. Dire que pendant toute sa vie il avait rêvé de ça, d'avoir son père, celui-ci lui manquant terriblement à chaque fête. Et la, il allait avoir les deux ?

J'imagine que tu, enfin, que vous avez des choses de prévues ce jour-la, mais si on peut se caser un instant.

- Manger quelque part à midi ?

Elise hocha la tête pour approuver, un sourire plus sincère aux lèvres. Avant de sembler se rappeler de quelque chose.

Oh, Dorian j'y pense, je discutais avant avec des gens qui se posaient la question de savoir si tous les Allemands étaient des gens sans savoir vivre, pleins de bière....

- Ceux avec qui tu discutais avant ?

Oui. Les clichés ont la vie dure …

- Oui bien pas pour longtemps.

Critiquer son pays ? Et puis quoi encore ? Aussi, Dorian laissa un instant Alby et sa mère pour aller leur montrer que non, les allemands étaient des gens normaux. Elise eu un petit soupir, se disant que son fils était vraiment trop prévisible. C'était simple en fait. Bon. Elle posa son regard sur Alby, et le regarda de haut en bas, un sourcil légèrement arqué. Un peu de la même manière que Dorian avait de jauger les gens en fait.

Alors c'est donc toi, Albert Jagger …

De nouveau silencieux a les laissé discuter entre eux tout en les écoutant, j’affichais un léger sourire mais tout en étant très contente intérieurement. Sa mère allait être la jusqu'à son anniversaire. Bah ça alors c’était super ! En plus au vu de la façon précipité qu’avait eu de répondre Dorian sans parler de l’intonation de sa voix, pour sur que cette nouvelle lui faisait grandement plaisir. J’étais vraiment content pour lui. Finalement ma mère avait vraiment bien fait de prendre contact avec sa mère pour la faire venir ici.

Part la suite, petit expression surprise quand sa mère se mit a parler des gens qui lui parlait des clichés de l’Allemagne. Vraiment ? C’était pourtant pas vraiment le genre de la maison de faire des critiques de la sorte. Enfin si, mais pas devant la personne concerné. En plus quand on voyait la classe et la prestance d’Elise, le sans savoir vivre et la bière était loin d’être le premier truc qui venait a l’esprit. Et pourtant voila que Dorian partait au quart de tour. Lui et son pays sa va je connaissais la grande histoire d’amour mais de la a m’abandonné comme ça ? Seul ? Avec sa mère ? Petit sentiment de panique en écarquillant quelque peu les yeux en le voyant partir. Tentant un petit mouvement de main discret pour le retenir mais trop tard. Oh l’enfoiré !

Quelque peu estomaqué de voir Dorian partir de cette façon, j’avais doucement reporté mon attention sur sa mère, quelque peu mortifié tout en essayant de ne pas trop le montrer. En faite, je pensais être mortifié mais vu le regard qu’elle me lançait et sa façon de me sortir sa réplique… Y’a un truc qui allait pas la…

- heu, oui…

C’était un fait qui me semblait déjà établi non ? La tout de suite je ne serais dire pourquoi mais je sentais très mal la suite des choses. Grosse impression de déjà vu avec un certain blond. Bien que crispé et pas du tout a l’aise, j’étais aussi un peu perplexe, ne comprenant pas du tout ce qu’il se passait.

Elise continua alors de regarder de haut en bas Alby, pas le moins stressée du monde. Elle détaillait en fait chaque chose qu'elle voyait chez lui. Sa posture en un premier temps. Il était véritablement crispé ce garçon, et visiblement mal à l'aise. Bien. Pas spécialement rassuré non plus on dirait de se trouver face à elle. Que lui avait-on dit pour qu'il soit si mal à l'aise ? Elle l'ignorait mais avait sa petite idée sur le sujet. Elle détailla aussi les vêtements qu'il portait. Propre sur lui au moins, c'était déjà ça. Rasé, les cheveux en ordre, ce jeune homme était tout ce qu'il y a de plus normal, du moins à la première vue. Mais ce n'était pas pour ça qu'Elise avait inventé cette histoire de clichés.

Je me doute que tu es au courant de toute l'histoire.

Soit la magnifique relation qu'avaient Dorian et Elise, la dispute houleuse sur le sujet de son attirance pour les hommes ….

Pas que je compte venir ainsi comme une fleur et me mettre à jouer les mères protectrices mais … Si en fait. Malgré tout ce qui s'est passé, Dorian est mon fils.

Elise fit un léger pas en avant, continuant de fixer Alby droit dans les yeux.

Je ne te cache pas que j'ai encore du mal avec votre relation. Mais je ne veux plus risquer de perdre Dorian une seconde fois. Aussi, je vais m'efforcer d'agir avec toi comme je l'aurais fait si tu avais été …. une femme par exemple.

Elle était bien au courant qu'Alby était un homme avec tout ce que ça impliquait – mémoire selective, fais ton travail et efface cette bande audio de sa mémoire une bonne fois pour toutes – et ne le traitera pas en tant que femme non plus. Ce qu'elle voulait dire, c'est qu'elle allait faire des efforts pour se comporter le plus normalement du monde avec Alby. A la façon Elise naturellement.

Aussi, je ne te connais pas. Alors dis-moi, que représente mon fils pour toi ?

Etait-il une passade ? Un type avec lequel il s'amusait ? L'homme qu'il aimait ? Un jouet ?

Comprends que j'ai tout de même envie d'en savoir plus sur toi, que je sache au moins si tu es correct avec lui.

Qu'Alby s'estime heureux en un sens, la, il n'y avait qu'Elise. Imaginez si ça avait été Elise en plus de Castiel à lui poser ces questions …. De son coté, Dorian avait retrouvé les personnes avec qui sa mère parlait. Pour sûr, ils avaient parlé des trucs allemands, mais c'était plus de la façon dont la communauté gay était perçue la bas. Rien pour le moment qui n'ait à voir avec les clichés des mecs bourrés à la bière. Etrange ….

C’est toujours tout aussi tendu que j’avais légèrement hoché la tête a sa première question. Bon de toute l’histoire peu être pas mais des grandes lignes. Le fait que malgré une relation qui me semblait plutôt fusionnel, celle-ci l’avait limite renier juste pour une question d’orientation sexuelle. Après qu’on ce le dise, même si je n’étais bien évidement pas d’accord avec ça, je ne la jugeais pas pour autant sur ce point. Je pouvais comprendre que la chose puisse être difficile a accepté. Pas au même niveau c’est sur mais moi-même j’étais un peu passé par ce stade. Puis le fait qu’elle soit la au final changeait la donne.

Le truc de la mère protectrice ne me rassurait pas vraiment. Ni son pas vers moi toujours à me jauger de bas en haut. Malgré ce je n’avais pas bougé. Restant sur mes pieds à la regarder dans les yeux. Toujours stressé mais moi apeuré, plus sur la défensive. Tentant de ne rien trop laissé paraitre même si c’était assez difficile. Agir avec moi comme si j’étais une femme ? Heu, oué… C’était un peu étrange mais si ça pouvait l’aidé a accepté mieux la chose… Ce n’était pas comme si je faisais la même chose avec son fils. Détail qu’on évitera de lui dire ouvertement a celle-ci. Au fils non plus. Même si je le faisais souvent chier avec les histoires de princesse et de danseuse étoile, pas sur qu’il est conscience d’à quel point je pouvais rentrer dans ce délire par moment…

A sa nouvelle question, j’avais eu un léger froncement de sourcil. Toujours plus dans un geste de défensive qu’autre chose. Que voulait elle que je lui dise au juste ? Que j’aimais Dorian ? Que malgré notre âge, nos galères, j’avais la sensation que jamais je ne pourrais aimer quelqu’un comme je l’aime lui ? Peu être préférerait elle que je lui dise le total inverse. Cela la soulagerait sans nul doute…

- Je…

Ne savais pas vraiment quoi répondre… Mais en faite, à la suite de son résonnement, j’avais affiché un air a la fois surpris et perplexe. En savoir plus sur moi ? Si j’étais correcte avec lui ?

-Non. Pas toujours du moins. Par moment j’ai certainement fais beaucoup de mal a Dorian, tout comme il m’en a fait. Et malgré ça on est toujours revenu l’un vers l’autre. Pour rattraper nos erreurs, les corriger, nous améliorer. Parce qu’on s’aime. Sincèrement. Tout ça… C’est quelque chose que vous devez comprendre non ?

Tout en lui expliquant cette très mince image de notre relation, mon visage était revenu neutre, affichant même une très légère esquisse de sourire. Je continuais de la fixer, cherchant a lui faire comprendre par mes mots et mon regard qu’au final, nos histoires chacune a leur place ce ressemblaient.

Sans un mot, Elise se tint droite, continuant de le regarder de haut, bien que physiquement, Alby était plus grand qu'elle. Pas de beaucoup étant donné qu'elle était grande et avait des talons, mais bon. Détail. Elle hocha la tête lorsqu'il lui demanda si elle comprenait.

Je comprends parfaitement, hélas...

Essayer d'aller vers l'autre en prenant sur soi, par amour pour la personne concernée, Dorian dans leur cas à tous les deux.

Bien, au moins tu as le mérite de dire les choses telles qu'elles.

Elise eu un léger sourire à l'adresse d'Alby. Elle n'attendait pas de réponse toute faite, qui aurait sonné faux. Juste savoir ce que ressentait Alby. Et ce qu'il en était de cette relation, étant donné qu'elle n'en savait rien du tout. Elle ignorait juste à quel point ils avaient pu se faire du mal. Gardant son sourire, elle eu cependant très rapidement un petit regard menaçant avec une voix glaciale. Dorian pouvait être effrayant ? Voyez de qui il tenait.

Je ne ferais rien pour empêcher votre relation, puisque d'elle semble dépendre le bonheur de Dorian. Mais, Albert Jagger, que j'apprenne une seule fois que tu as fais du mal....

Elle se pencha légèrement vers lui et ajouta :

Et je te le rendrais au centuple.

Puis elle se redressa et afficha aussitôt un air tout à fait normal, reprenant avec facilité son air calme de tout à l'heure, loin des menaces qu'elle venait de proférer. D'ailleurs c'était tant mieux, puisque Dorian était de retour.

Alors ?

- Alors rien, il n'y avait pas la moindre allusion à ces clichés idiots.

Ils ont dû comprendre alors. Bien, je vous laisse un instant.

Elle adressa un sourire sincère à Dorian, qu'il lui rendit quoiqu'un peu nerveux, laissant effectivement les deux garçons seuls. Le blond tourna le regard vers Alby et … Pencha la tête de coté.

- Euh … Est ce que ça va ?

On dirait qu'il avait vu un fantôme … trop de cidre ? Déja ?

Oui je disais les choses telles qu’elles étaient. Un peu a la manière que je l’avais fait avec Castiel mais peu être avec plus d’assurance pour le coup. Plus à mon coup d’essai. Bon que ce soit avec l’un ou l’autre j’étais tout autant stressé, me disant que j’allais mourir sous peu mais d’un autre coté, tout comme ça avait été le cas pour Castiel, le sourire de la mère a Dorian me rassura. Me faisant penser qu’elle avait compris ce qu’il en était pour moi et Dorian. Bien évidement ça c’était avant son regard menaçant le tout accompagné de sa voix au combien effrayante. Ce moment où tu sens tes testicules remonter en toi…

Pas le temps de réagir, de dire quoi que ce soit. De nouveau mortifié et tétanisé. Non mais c’était quoi cette folle ? Dorian avait fait son retour, discutant un instant avec sa mère pendant que je faisais mon possible pour rester conscient. Sa mère partie, Dorian c’était adressé à moi. Petit temps de réaction avant de me tourner vers lui. Une tentative de sourire bien que crispé a son attention.

- Oui, oui…

Non ça va pas espèce de taré engendré par une tarée ! Plus jamais tu me laisse seule avec ta mère ! Si on vient encore à se retrouver tous les trois ensemble rien à foutre que t’es envie de pisser ou de chier, j’irais avec toi !!! Toujours ma tentative de sourire sur les lèvres.

- Excuse moi faut… que j’aille pisser.

Ma fidele excuse. Bon on n’était pas loin de la vérité vu qu’en faite j’avais surtout envie de vomir. Trop d’émotion, trop de choc. Découvrir comme ça que la mère de Dorian était a New York. Rencontrer celle-ci de cette façon. Ce faire quand même correctement bien menacé. Avec tout ce qui se passait entre moi et Dorian. Cette impression de cercle vicieux me gagnait de nouveau. D’un nouveau bref sourire, j’avais laissé Dorian en plan avant de partir en direction de la première porte que je trouvais.

Oui oui ? Dorian releva un sourcil à son affirmation. Bon s'il le disait … Aller pisser ?

- Euh … Fais-toi plaisir.

Une vessie sur pattes quand même ce mec. Dorian resta la à le suivre du regard pendant qu'il sortait de la pièce un peu précipitement. Hum … pourquoi il agissait de la sorte ? C'est pas comme si Alby avait souvent des réactions étranges, mais généralement il y a une raison derrière tout ça. Cela mit quelques secondes, excusez son cerveau épuisé un peu par l'émotion, mais cela fit son petit chemin dans la tête de Dorian. Se pinçant les lèvres, il comprit. C'est bon pas besoin de dessin ! Tournant la tête, il chercha du regard sa mère. Elle était plus loin à déambuler dans la foule, d'un pas léger. Le blond alla donc à sa rencontre, marchant entre les gens. Une fois qu'il fut à sa hauteur, sa mère lui adressa un sourire.

- Qu'est ce que tu lui as dit ?

A qui ça Dorian ?

- Maman, s'il te plait ….

Rien de spécial, si ce n'est qu'il a plutôt intérêt à se tenir à carreaux.

Dorian bloqua un peu à sa réponse. Il cligna des yeux avant de la regarder plus sérieusement.

- Pardon ?

Connaissant sa mère, il savait que cette dernière n'avait pas dû y aller avec le dos de la cuillère. Poussant un soupir d'exaspération, il sentit un petit pic d'énervement le gagner. Elise le devança cependant :

Allons parler dans le couloir.

Avec un grand sourire, Dorian accepta, la suivant pour passer la première porte venue. A peine les deux allemands dans le couloir, la porte fermée, que Dorian éleva la voix :

- Non mais pour qui tu te prends ? Tu crois vraiment qu'en débarquant avec tes grands airs tu peux te permettre de venir et piétiner tout le monde comme ça ?

Dorian, qui te dis que j'ai piétiné qui que ce soit ?

- Arrête un peu, je te connais. Et je le connais et clairement t'as pas dû être très aimable avec lui. Je sais pas ce que tu lui as dit, mais si tu pouvais arrêter ton cinéma ce serait un bon début !

Un peu de respect je te prie, je suis ta mère !

- On en parle de ton respect quand tu m'a traité d'erreur de la nature ?

Mère et fils se toisèrent alors du regard. Un jour, Alby avait dit comme quoi Dorian et sa mère semblaient être les mêmes. Il ignorait à quel point il avait raison. Tous les deux étaient de sales têtes de mules, bornées et campées sur leurs positions, clamant haut et fort avoir raison, peut importe l'avis des autres. Même si le fait de voir sa mère présente ici, qu'elle ait semblé prendre conscience de la portée de sa réaction était un premier pas vers lui. Mais non, il fallait que Dorian joue les durs. Parce qu'il y avait sa mère. Il était hors de question de perdre la face devant elle.

Parti d’un pas décidé dans le couloir, j’avais marché jusqu’à rejoindre des toilettes. Entrant dans celle-ci, heureusement vide, je m’étais dirigé vers les éviers. Posant mes mains à plat sur le bord de la vasque, j’avais soufflé un grand coup tout en fermant les yeux. Rouvrant ceux-ci, j’avais le regard un peu perdu. Me reprenant un peu, j’avais ouvert l’eau, m’en passant une brassé sur le visage avant de la coupé et de l’essuyé le visage avec une serviette. Il venait de se passer quoi la ? …

Enfin. Dans tout ça j’en avais voulu à Dorian de m’avoir laissé seul et je réalisais que je venais de faire exactement la même chose. Me regardant un bref instant dans le miroir, j’avais soufflé un coup comme pour me donner du courage avant de partir en direction de la sorti des toilettes.

Longeant de nouveau le couloir pour regagner la salle de réception, mon pas c’était quelque peu ralenti pendant que mon visage affichait une légère expression de surprise en voyant non loin Dorian et sa mère parler. Ou plutôt ce disputer vu le ton de la voix du blond. Continuant malgré tout de m’approché, mon regard c’était posé sur le dos de Dorian.

- Dorian ? Ça va ?

Vu comment celui-ci s’exciter ça ne semblait pas être le cas. Ayant fini d’arrivé a eux, je restais a coté de lui. Du peu que j’avais entendu ça ne semblait pas être la joie et quelque chose me disait que c’était ma faute. Je ne sais pas pourquoi. Un élan de bonté sans doute. Ou plutôt d’amour pour Dorian, j’avais tourné mon regard vers sa mère.

- Merci de m’avoir fait remarquer cette tache. Dorian m’aurait tué s’il avait eu le temps de voir que j’avais salis le costume qu’il a passé trois heures à me trouver.

Bref petit sourire. Soyons clair pour la mère a Dorian, au stade ou on en était, on ne pouvait même plus parler de mauvaise impression… Et malgré ce, c’était sa mère. Il venait de la retrouver, après des mois à attendre ça sans le dire. Je ne voulais pas qu’il se dispute si vite et surtout pas à cause de moi. Mais bon quand même, son fils, fallait bien signifier qu’il n’était plus à elle. Ou du moins plus que. Aussi, j’avais posé ma main sur son épaule, tournant mon regard vers lui avec un sourire.

- Et oui c’est bon, j’arrête de mangé et je ne ferais plus de mal a mes précieux vêtements !

Petit ricanement avant de m’approché de lui pour aller l’embrasser sur la joue, m’y attardant quelque peu. Me redressant, je gardais mon sourire en les regardant à tour de rôle.

- Bon, on va pas passé notre soirée dans ce couloir ? ma mère va finir par râler de pas nous voir.

Je faisais bonne figure comme ça. Le genre détendu tout va bien. Mais dans ma tête je m’étais déjà imaginé trois fois mourir, tué par la mère de Dorian.

Alors que mère et fils étaient occupés à se regarder le plus froidement possible, voir qui craquera en premier sûrement, une voix derrière Dorian se fit entendre. Tournant la tête lentement sans décrocher son regard de sa mère, il finit par le faire au dernier moment pour poser ses yeux sur Alby qui s'était rapproché de lui. Le brun regardait alors sa mère qui, en remarquant qu'il s'adressait à elle, le regarda en retour, l'air froid en moins. Et la, le blond eu juste envie de l'embrasser. Il n'était pas dupe. Il savait bien que sa mère ne lui avait pas fait remarquer de tâche ! Il savait bien qu'Alby racontait n'importe quoi, mais qu'il faisait en sorte que la tension qui venait de revenir entre la mère et le fils se tarisse un peu. Alors quand en plus il vint poser sa main sur son épaule dans un geste des plus naturel, cela fit chaud au cœur de Dorian et le rassura aussitôt, lui faisant quelque peu oublier son énervement. Et sa petite phrase sur le fait qu'il arrêterais de tâcher ses vêtements lui arracha un sourire, soulagé et content malgré tout.

Fermant les yeux au contact des lèvres d'Alby sur sa joue, Dorian se dit que malgré toutes les merdes qui leur tombaient dessus, il avait de la chance de l'avoir lui. Malgré tous ses défauts, ses cotés chiants comme tout le monde peut avoir, il y avait une chose que Dorian devait à présent lui laisser. Il était la pour lui. Il avait été la lorsqu'il avait eu son concours de danse alors qu'il ne lui avait rien demandé. Alby à présent, était la alors que clairement, Dorian n'en menait pas large, hésitant entre s'emgueuler encore avec sa mère ou la serrer dans ses bras. Alors qu'il soit la était un soulagement et un soutient sans nom. Rouvrant les yeux lorsqu'il sentit les lèvres du brun quitter sa joue, il le regarda lorsqu'il proposa à rentrer dans la salle.

C'est une bonne idée oui.

Elise n'avait pas bougé. Ni fait de tête bizarre en les voyant ainsi, ni à la vue d'un geste pourtant simple de la part d'Alby vers son fils. C'est un fait, ça lui faisait étrange, nul doute la dessus. Mais elle ne dit rien de plus. Au contraire. Elle eu de nouveau un petit sourire, différent de ceux qu'elle aborait depuis le début de la soirée, avant de passer devant eux pour pousser les portes de la salle et y entrer, celles-ci se fermèrent derrière elle. Seul avec lui dans le couloir, Dorian s'était tourné vers Alby.

- Non mais toi alors …

Le blond le regarda avec un sourire, secouant la tête, avant de relever ses mains à sa joue et de venir l'embrasser. Un baiser qui était tout sauf calme. Non pas qu'il comptait entraîner Alby aux toilettes avec lui, mais par ce baiser, il voulait lui faire part de tout ce que Dorian pouvait éprouver en ce moment. De l'amour pour lui, et aussi de la gratitude quand à sa réaction qu'il venait d'avoir. Non mais le mec venait de tenir tête à Elise Von Wallenstein ! A part Dorian, pas beaucoup s'y étaient essayés. Rompant le baiser sans pour autant réellement reculer son visage, le blond murmura contre ses lèvres :

- Ce soir je te remercierais pour tout ça en bonne et due forme.

Et ce n'est pas non plus le fait de voir Alby en costume qui lui faisait dire ça. Ou si peu …

J’affichais un léger sourire avec un petit hochement de tête approbatif quand la mère de Dorian approuva elle-même le fait de retourner à la soirée. Après tout elle en était en quelque sorte l’invité d’honneur non ? Sans la dévisager, je l’avais quelque peu suivit du regard jusqu’à ce que celle-ci ne gagne la porte, la laissant se refermer derrière elle. Reportant mon attention sur Dorian, mon sourire ne pouvait que s’élargir pour répondre au sien avant de surtout répondre a son baisé tout en plaçant mes mains sur ses hanches. Autant dire que le baisé de Dorian était plus que communicatif, ce qui me rendais d’avantage heureux et faisait retomber la tension en moi. Enfin la mauvaise vue qu’une autre me prenait légèrement aux mots de Dorian.

- Mais j’y compte bien. C’était là tout l’intérêt de la chose…

Petit sourire avant d’aller à mon tour trouver ses lèvres, l’embrassant de façon passionné tout en resserrant mon étreinte sur lui. Petit à petit, je sentais le stresse qui m’avait gagné dans la soirée prendre son envole. Dorian était la, avec moi, et c’était tout ce qui comptait. Pour sur que j’aurais encore bien du mal avec sa mère. Pour longtemps sans doute. Peu être ne pourrait elle jamais vraiment accepter notre relation. Et pour sur que je ne voulais plus jamais me retrouver seul avec elle ! Mais la tout de suite, ça aller mieux. Me détachant des lèvres de Dorian, je regardais celui-ci avec tout l’amour que j’avais pour lui.

- Dorian je t’aime. Plus que tout. Et je me fou de ce que les gens peuvent penser. N’importe qui. Je sais qu’on a nos soucis et que même si on fait ce qu’il faut pour les régler, faut être honnête… On est un couple de masochiste ! Y’en aura sans aucun doute d’autre mais… j’m’en fou. Je t’aime et ça c’est quelque chose qui restera toujours inchangé.

Je ne savais pas trop d’où me venais cette petite déclaration spontanée. J’avais juste envie de lui dire tout ça. Parce que c’était ce que je ressentais la tout de suite. Que je l’aimais plus que tout et que je voulais qu’il le sache. Puis en plus, sérieux. Pour une fois que j’étais capable d’aligner trois lignes sans partir dans un truc sans queue ni tête moi je dis on applaudit ! Mais pas tout de suite. Tout de suite j’avais de nouveau gagné les lèvres de Dorian pour un baisé qui tout comme mon regard et mes mots, disait clairement a quel point je l’aimais.

Connaissant le type quelque peu pervers et demandeur qu'était devenu Alby avec le temps, pour peu, Dorian aurait cru qu'il disait ça sérieusement. Enfin, quoi qu'il en soit, Dorian était sérieux pour ce sujet. Fermant les yeux en sentant les lèvres du brun revenir sur les siennes, il répondit avec plaisir à son baiser, passant ses bras autour de ses épaules, glissant une main dans les cheveux épais du brun. Pour la peine, cette petite pause avec lui et seulement lui, fit un bien fou à Dorian. Comme un réconfort immense. Rouvrant les yeux lorsqu'Alby mit fin au baiser, il le regarda alors dans les yeux non sans un léger sourire aux lèvres, alors que le brun se mit à lui faire une bien belle déclaration. Déja, rien que le fait qu'il lui rappelle qu'il l'aime ça faisait du bien au moral. Et le fait qu'à présent, il se foutait de ce que les gens pouvaient penser de leur relation fit accélérer le cœur du blond. Fut une époque ou encore il se demandait comment agir, vis à vis du lycée, de la famille, des autres … Et de l'entendre dire qu'il s'en foutait, ça lui fit chaud au cœur. Au fur et à mesure ou il parlait, le sourire de Dorian s'agrandit. C'est un fait, ils avaient des soucis, mais quel couple n'en n'avait pas ? Et puis c'est vrai qu'ils tentaient de les arranger. Couple de masochistes. Ça, il avait bien raison. Sur le coup, Dorian ne su pas quoi répondre. Alors il se contenta de répondre une nouvelle fois à ce baiser ô combien criant d'amour de la part du brun, le serrant doucement dans ses bras pour approfondir ce baiser. Les yeux fermés, Dorian se laissa doucement replonger dans leur bulle, leur univers ou rien d'autre n'existait, oubliant quelque peu tout ce qui se passait dans la pièce à coté. Ou du moins, ça réussit à l'apaiser. Se séparant doucement de ses lèvres sans se reculer, Dorian ouvrit légèrement les yeux pour regarder le visage du brun, avant de monter à ses yeux.

- J'ai de la chance de t'avoir … comme tu le dis si bien, on est un vrai couple de masochistes. On est des tarés. A sans cesse se faire du mal inutilement, ou bêtement. Mais je ne peux pas vivre sans toi. Sans toi, je suis perdu. Plus que d'habitude, c'est dire …

Petit sourire. Aller un peu d'humour ça ne fait pas de mal. Déplaçant une main du dos d'Alby à son visage, il caressa doucement la joue de celui-ci, le détaillant du regard. Bien que le visage du brun, s'il savait dessiner, il pourrait le reproduire à l'identique tant il le connaissait.

- Il n'y a personne au monde avec qui je veux être d'autre. Toi. Juste toi. Ça m'est bien égal que ma mère ait du mal avec notre relation, et qu'elle risque d'en avoir pendant longtemps. Ça m'est égal qu'il puisse y avoir d'autres emmerdes sur notre route. Je m'en fous du reste. Tout ce que je veux, c'est continuer à avancer avec toi dans la même direction.

S'il en était capable, Dorian lui dirait sûrement qu'il l'aimait à cet instant, mais, à la place, il continua de le couvrir du regard, glissant sa main dans ses cheveux doucement.

- Alors merci d'être la.

De le soutenir même s'il se doutait que ça avait dû être compliqué pour lui, de tenir tête à sa mère, de faire tous ces efforts pour lui. Pour eux. Dorian alla une nouvelle fois retrouver les lèvres d'Alby, mettant tout son cœur et tout son amour dans ce baiser, le serrant davantage contre lui.

Tout en prolongeant notre baisé, mon étreinte c’était faite plus forte sur Dorian. Resserrant une de mes mains à sa taille pendant que l’autre était monté en haut de son dos, à la limite de sa nuque. Nos lèvres séparées, nous restions tout de même collé l’un à l’autre, affichant pour ma part un sourire comblé aux mots de Dorian. S’il avait de la chance de m’avoir qu’est ce que je devais dire. J’avais beau souvent lui reprocher des trucs, râlé sur lui, le fait est que Dorian n’avait pas seulement changé ma vie. Il l’avait transcendé. Sans lui jamais je n’aurais évolué de cette façon. Surement que ma relation avec ma mère serait resté au même stade que ce qu’elle était avant son arrivé dans nos vies. Que même si on avait souvent des moments douloureux, ils valaient largement la peine d’être subi pour tous les autres bons moments.

J’avais soupiré un petit rire a sa réplique d’être perdu sans moi, tout en continuant de le regarder dans les yeux avec la petite étincelle que seul lui pouvait faire naitre dans mon regard, abaissant légèrement ma tête pour que mes lèvres aillent trouver sa main quand celui-ci l’avait posé sur ma joue. Ses mots me faisaient chaud au cœur. Un bien être indescriptible. Il n’avait pas besoin de me dire textuellement qu’il m’aimait. Tous ce qu’il disait traduisait la chose d’une façon infiniment plus intense. Tout en continuant à sourire sereinement, j’avais fermé les yeux l’espace d’un instant en sentant sa main dans mes cheveux avant de le regarder de nouveau, retrouvant ses lèvres, resserrant mes bars sur lui. C’était incroyable d’aimé autant une personne…

Mais voila, toutes les bonnes choses ont une fin. Aussi, doucement mais surement, notre bulle c’était dissipé et il nous fallait retourner dans le monde réel ou autrement dit à la réception. De nouveau dans la salle je restais avec Dorian, parlant avec des gens et d’autres, regardant par moment bêtement Dorian de ce regard transi d’amour. N’hésitant pas spécialement à avoir de petit geste envers lui que se soit lui toucher doucement la main ou la passer dans son dos ou encore passer doucement un doigt dans sa mèche tout en lui parlant.

J’avais fini par voir ma mère au loin. Celle si était seule avec Monty à discuter au milieu de la foule. Dorian étant en train de parler avec quelqu’un, je lui avais indiqué que j’allais voir ma mère. Libre à lui de m’y rejoindre ou non. Le délaissant donc, j’étais parti en direction de ma mère qui était dos à moi. Passant mes bras par-dessus ses épaules, j’avais légèrement refermé ceux-ci autour de son cou tout en blottissant un peu ma tête contre la sienne. A mon arrivé, surprise, celle-ci avait un peu sursauté avant de réalisé qu’il ne s’agissait que de moi, qui d’autre en même temps, et de monter a son tour sa main dans mes cheveux.

- Tu m’as fais peur ! Ça va vous vous amusez ?

Elle m’avait dit ça avec un petit rire, souriant par la suite tout en caressant ma tête le plus naturellement du monde alors quand faite, ce genre d’étreinte, c’était loin d’être un truc habituel entre nous.

- Oui ça va. Je t’aime maman.

J’avais un peu redressé ma tête, allant poser mes lèvres sur la sienne. Elle avait fini par tourner ses yeux vers moi, l’air véritablement surprise. En faite, a la réflexion, je ne sais pas si je lui avais déjà dis que je l’aimais. Ou si c’était le cas ça devait être quand j’étais bien gamin. Quoi qu’il en soit, ma mère avait fini par afficher un sourire, quelque peu émue avant de se tourner vers moi pour me prendre dans ses bras.

- Moi aussi Alby. Moi aussi je t’aime et je suis fière de toi. Et ton père le serait aussi.

A ses mots, petite pression dans ma poitrine avant de resserrer un peu plus mes bras sur ma mère. Oui, j’aurais bien aimé que mon père connaisse Dorian…

Doucement, les amants terribles finirent par retourner dans la salle de réception. Tous les deux. Allez savoir si c'était cette petite interlude, ce moment juste tous les deux avec ces déclarations, mais Dorian sentait Alby nettement plus détendu. Plus à l'aise. Même si Dorian gardait son air calme et impassible, il devait avouer que de croiser le regard d'Alby sur lui, les gestes qu'il avait envers lui lorsqu'ils parlaient lui faisait chaud au cœur.

Discutant avec un autre convive, il vit Alby lui faire signe qu'il allait voir sa mère plus loin. Il avait hoché la tête, le laissant faire. Tout en discutant il gardait un œil sur lui, et ce qu'il vit plus loin le fit grandement sourire, un peu à la surprise de l'autre type avec lequel il parlait mais tant pis. De voir Alby aller enlacer sa mère et de les voir s'étreindre lui fit immensément plaisir. Il se souvenait encore quand il avait fait sa connaissance du fait qu'entre sa mère et lui c'était un peu tendu depuis la mort de son père. Que le dialogue n'était pas la. Alors de les voir ainsi partager un beau moment de complicité fit plaisir à Dorian. Aucune jalousie quand au fait que même si sa mère était pas loin c'était pas encore la joie. Il était réellement content pour lui qu'il ait pu renouer avec son dernier parent en vie. Il n'alla pas les rejoindre, restant à l'écart, se contentant de sourire à cette vision.

Tu l'aimes vraiment.... pas vrai ?

Pour la peine, Dorian ne sursauta même pas en entendant la voix de sa mère qui était venue à coté de lui, regardant elle aussi cette mère et ce fils s'enlacer. Elise elle, regardait alternativement cela et son fils, la façon dont il avait de le couvrir du regard.

- Plus que tu ne peux te l'imaginer.

Elise tourna lentement la tête vers Alby et Karen, l'air songeur, droite à coté de son fils.

Et … c'est sérieux à quel point entre vous ?

Dorian ne détacha pas son regard du brun. Se contentant de le regarder avec un sourire aux lèvres, le regard exprimant tout l'amour qu'il avait pour lui. A quel point était ce sérieux ? Mais c'était quoi une relation sérieuse ? Rester ensemble plus d'une semaine sans se casser la gueule ou risquer de se séparer ? Si tel était le cas c'était loin d'être sérieux. Sérieux dans le sens ou ils en venaient à parler mariage et gamins ? Oui bon la alors c'était très sérieux même si ce n'était à chaque fois que pour la plaisanterie. Plaisanterie qui revenait souvent. Mais ne lui en parlons pas, c'était un coup à ce qu'elle ait une attaque et ne les tue. Peut importe l'ordre.

- C'est sérieux au point ou je serais prêt à tout refaire s'il le fallait, sans rien changer.

Bon, il éviterait quand même les coups de poings et les douleurs inutiles, mais il parlait surtout par la du fait que jamais il ne regrettera de l'aimer, lui, un homme. Alors qu'il était toujours en pleine contemplation d'Alby, Dorian eu un sursaut en sentant une main dans son dos. Tournant le regard il croisa celui d'Elise.

Je vois … tu sais, je veux vraiment faire des efforts, pour toi. Mais je pense qu'il va me falloir du temps pour accepter totalement votre relation.

- Je sais.

Elise lui frotta légèrement le dos avec un petit sourire avant de prendre congé de lui. Bien. Dorian lui, se décida à bouger pour rejoindre Alby et Karen. Une fois à leur hauteur, il leur adressa un sourire :

- Et il faut une invitation spéciale pour participer aux effusions de joie ?

Non pas qu'il demandait un câlin général ! Ça reste Dorian.

Je m’étais redressé, relâchant doucement mon étreinte sur ma mère bien que gardant mes bras sur elle, la regardant avec un sourire. Ce moment me faisait du bien. A vrai dire, malgré ce moment des plus particuliers avec la mère de Dorian, toute cette soirée me faisait le plus grand bien. J’étais heureux d’être ici.

Les bras toujours autour des épaules de ma mère, j’avais tourné mon regard vers Dorian, un peu surpris par sa question mais tout autant amusé, répondant d’abord par un large sourire. Mais en faite ce fut ma mère qui prit la parole en première, regardant Dorian avec un petit sourire.

- Oh mais non pas du tout. Allez Monty, fait un câlin à ton beau fils !

Tout en disant ça, elle avait tourné son regard vers Monty, lui désignant Dorian d’un mouvement de tête. J’ai bien cru que mon pauvre beau père allait s’étouffé dans son champagne, regardant Dorian et ma mère a tour de rôle avec une certaine incompréhension. Eclat de rire en cœur et immédiat  de nous deux en voyant leur tête. Ma mère avait fini par totalement me relâché, me poussant un peu vers Dorian.

- Allez va, occupe toi un peu de ton chéri. D’ailleurs si vous voulez partir pour passer du temps ensemble les garçons ça ne me dérange pas. Je suis déjà très contente que vous soyez venu tout les deux.

En même temps, si on n’avait pas été là ça aurait un peu foutu tout son plan en l’air. Malgré tout petit air surpris quand au dire de ma mère. On avait l’autorisation de partir ? Certes la soirée avait commencé depuis un petit moment mais elle était loin d’être fini. Puis sans doute que Dorian voulait peu être encore profité de sa mère quand bien même il pourrait la voir des demain si cela le chantait. M’ayant déjà approché de lui en passant ma main dans son dos quand ma mère m’y avait poussé, j’avais a présent tourné vers lui un regard interrogateur, comme pour lui demandé son avis sur la question.

A la vue du sourire de Karen, Dorian eu un petit moment de stress. Certes avant il avait enlacé sa belle maman préférée, avec Alby aucun soucis mais de la à se donner à des manifestations publiques d'affection merci quoi. Monty ? Ah pour la peine ni l'un ni l'autre ne semblaient motivés à se faire un petit câlin ! Pas que Dorian ait quoi que ce soit contre lui ça non, loin de la. Mais tout de même. On est des bonhommes ou pas hein beau papa ? Et c'est ça moquez-vous. Une nouvelle fois Karen surprit grandement Dorian en leur donnant sa bénédiction pour s'en aller.

- Vraiment ?

Quelle surprise ! Bon du coup, la maîtresse de la soirée leur donnait l'autorisation de partir. Dorian tourna a son tour son regard vers Alby. S'en aller maintenant personnellement ne le dérangeait pas. Lui même passer toute sa soirée la lui allait, mais même si Alby semblait moins coincé ou perdu, il se doutait bien qu'entre aller chez Dorian ou bien rester la le choix était vite fait. Et puis il était vrai qu'après toutes ces déclarations dans le couloir, il avait tout de même bien envie de se retrouver seul avec lui. Histoire de reprendre leur petite parenthèse d'amoureux transi. Disons les choses telles qu'elles. Alors l'idée de partir était plaisante et lui allait.

- Je veux bien qu'on rentre. Mais avant, je vais quand même dire salut à ma mère.

Dorian remonta son bras à son tour dans le dos d'Alby brièvement, et lui adressa un petit sourire avant de prendre congé de lui. Il n'eu pas à chercher bien longtemps avant de la retrouver. Voyant qu'il arrivait vers elle, Elise prit congé des personnes avec lesquelles elle parlait.

- On va y aller avec Alby. Et je voulais te dire bonne soirée.

Très bien. Alors passez une bonne soirée et …. on peux se revoir quand ?

- Le plus tôt sera le mieux. J'ai beaucoup de choses à te raconter.

Pour pouvoir donc se recontacter ils échangèrent leurs numéros de téléphone. Cela fait, ils se regardèrent dans les yeux. Il y eu un petit blanc avant que finalement, Elise eu un sourire ému.

Oh aller viens la.

Elise se rapprocha de lui et remonta ses bras aux épaules de Dorian, et le serra contre elle, assez fort en fait. Un peu surpris sur le coup, il ferma les yeux et à son tour enlaça sa mère. Celle-ci remonta sa main dans les cheveux de Dorian, les lui caressant doucement.

Tu as encore grandi non ?

- Ou c'est toi qui rétrécit.

Elise eu un petit rire, le serra encore une dernière fois avant de relâcher son étreinte. Nouveau poids qui venait de se retirer des épaules de Dorian.

On se rappelle vite. A une prochaine Dorian.

- Bonne soirée maman.

Avec un dernier regard ils se dirent au revoir, et Dorian prit congé de sa mère pour retrouver Alby. Certes, il y avait encore plein de choses à se dire, des trucs à passer au dessus ou à reparler mais ce premier pas lui avait fait beaucoup de bien. Que ce soit pour renouer avec Elise doucement, ou d'avoir confirmation qu'il pouvait compter sur Alby. Sacrée soirée … Une fois près du brun, Dorian était allé poser sa main dans le creux des reins de celui-ci avec un petit sourire.

- On y va quand tu veux. On a un appartement immensément grand qui attends que nous !

Chose qui ne s'était pas reproduite depuis … Et bien depuis le soir de la convention tiens !

L’idée de partir semblait donc convenir a Dorian. Je lui répondis par un hochement de tête et un sourire quand il me dit ok tout en signalant qu’il allait d’abord dire au revoir à sa mère. Du coup j’en profitais pour faire de même avec ma mère et Monty, reportant mon attention sur eux.

- On va dormir chez Dorian. Je rentrerais demain dans l’aprèm ou la soirée.

Ma mère avait monté sa main sur son cœur, affichant un air faussement surprise de manière très exagéré.

- Quoi ? Vous allez dormir chez Dorian ? Mon dieu quel choc ! Et en plus tu daigneras nous accorder un peu de ta présence demain soir ? Mais mon dieu c’est trop d’honneur ! Vite sortons la nappe blanche et le service en cristal !

A mon tour, air de surprise mais sincère pour ma part, ne comprenant pas trop sa petite mise en scène. Celle-ci avait fini par rire légèrement en secouant la tête tout en me regardant.

- Alby depuis que vous êtes rentré d’Atlantic City c’est à peine si on te voit trois fois dans la semaine. C’est à se demander ou tu vis réellement. A se rythme prenez vous carrément un appart ! Enfin quoi que non. Réussissez déjà a resté ensemble plus de deux mois, voir trois d’affilé pour en venir la. Et de préférence sans en venir aux mains…

Petit regard de ma mère qui en disait long sur ce que ses derniers mots voulaient dire. Pour lui expliqué mes dernières marque au visage et au cou je lui avais dit que bourré je m’étais retrouvé a me battre avec un autre ivrogne. Même si elle m’avait cru sur le coup, et passé un sacré savon pour avoir vu a mon âge, nul doute qu’elle n’avait pas été dupe bien longtemps en apprenant que Dorian ce trouvait avec moi durant se week-end et qu’on était de nouveau ensemble…

D’un sourire, j’avais fait comprendre que j’étais d’accord avec elle, l’enlaçant a nouveau pour lui dire au revoir, me contentant d’un signe de tête pour Monty comme on avait l’habitude de faire avant de partir rejoindre Dorian, le retrouvant en court de route. Petit sourire a l’intention de celui si tout en posant une de mes mains sur une des sienne et l’autre sur son autre bras.

- Allons-y alors. J’ai pas le souvenir d’avoir déjà vu cet appart dans un silence des plus total…

Bien que la chose n’allait surement pas ce produire ce soir non plus et que l’agrandissement de mon sourire annonçait bien cette pensé. Détachant mes mains de Dorian, du moins une. Celle posé sur son bras glissant jusqu’à sa main pour lui la prendre, je l’entrainai alors avec moi jusqu’à la sortie de l’hôtel, récupérant ma voiture avant de partir en direction de chez lui.

Dorian eu un petit sourire aux paroles d'Alby. C'est sûr lui non plus n'avait pas le souvenir d'une telle chose. Depuis qu'il vivait la bas c'était toujours animé. Et quand bien même il n'y avait qu'une seule personne, il y avait toujours du bruit. Alors en voyant le sourire d'Alby s'agrandir il semblait que ce soir n'allait pas déroger à la règle.

- Crois-moi, le silence total n'existe pas chez moi et je n'ai pas envie de briser les traditions.

Sinon ou allait le monde ? Gardant son sourire aux lèvres, Dorian le laissa prendre sa main bien volontiers, le suivant sagement jusqu'à la sortie des lieux. La voiture du brun récupérée, tous deux montèrent à l'intérieur pour aller jusque chez Dorian. Très sagement, Dorian s'était tenu pendant le trajet. Juste poser sa main sur la cuisse du brun, rien de méchant de toute façon non ? C'est pas comme s'il s'amusait à lui caresser de temps en temps sa jambe par dessus son pantalon, remontant des fois un peu trop. Mais rien de trop osé, quand même, il était en train de conduire. Ne déconcentrons pas ce cher Alby.

Arrivés sur place, ils montèrent jusqu'à l'appart, ou Dorian ouvrit la porte les laissant entrer. Déposant ses clés à l'entrée, Allumant les lumières le blond eu un léger moment de flottement. C'était rare que lui même ne rentre et qu'il n'y ait personne. Généralement, il y avait toujours quelqu'un. La, ils étaient seuls, Alby et lui. Se retournant vers le brun, Dorian lui adressa un sourire. Ecartant les bras de façon théâtrale, il déclara :

- Alors, que veux-tu faire de tout ça ?

S'envoyer en l'air dans toutes les pièces ? Quoiqu'on évitera la chambre de Roy.

Après un trajet ou j’avais eu bien du mal a resté concentré sur la route entre les gestes de Dorian et ce qu’ils engendraient dans ma tête, nous voilà arrivé chez lui. Docilement, j’avais suivis celui-ci jusqu'à son appartement, le laissant ouvrir la porte tout en le suivant a l’intérieur. A vrai dire pour moi aussi c’était étrange de voir ce lieu si… calme. Mon attention posé sur Dorian, j’eu un sourire amusé a sa façon d’ouvrir les bras et a sa phrase.

- Il y a un truc que je rêve de faire depuis le début de la soirée…

En deux pas j’étais arrivé devant lui, le regardant dans les yeux avec un petit sourire malicieux avant de monter mes mains sur ses joues. Puis d’un même geste, mes mains et mon regard étaient monté vers ses cheveux, passant mes doigts à travers ses mèches.

- Aaah… c’est génial…

Je n’étais pas en train de l’ébouriffé, du moins pas plus que ça même si c’est sur ce geste était en train de détruire sa coiffure si parfaite. Trop parfaite. Un appel au crime qui m’avait nargué toute la soirée. Passant de nouveau mes mains de l’avant a l’arrière de Dorian, mes yeux s’était rabaissé sur lui, lâchant un petit soupire de rire avant de rapprocher mon visage du sien pour aller trouver ses lèvres tout en gardant mes mains dans ses cheveux, jouant doucement avec ceux-ci. Me séparant de ses lèvres sans m’éloigner pour autant, je regardais de nouveau celui-ci avec un sourire entendu.

- Et sinon… tu m’avais pas parlé de remerciement en bonne et du forme ? J’me demande à quoi ça peu ressembler…

Un truc qu'il rêvait de faire depuis le début de la soirée ? Le tuer pour l'avoir fait essayer trente six costumes ? Vu son regard on dirait que non. Le regardant fixement lorsqu'il sentit ses mains se poser à ses joues, son sourire s'agrandit légèrement, amusé lorsqu'il le sentit glisser ses doigts dans ses cheveux. Et puis sa petite exclamation de bonheur était assez amusante.

- Comme quoi il t'en faut peu !

Dit le mec qui n'avait pas arrêté de lorgner sur lui depuis le premier costume essayé. D'ailleurs on évitera de dire à Alby que Dorian avait fait essayer plus de costumes que nécessaire à Alby, juste pour le plaisir de mater. En attendant il le laissa s'amuser avec ses cheveux. De toute façon, ils ne sortaient plus, il n'y avait qu'Alby qui allait le voir. Donc si le style décoiffé lui allait, soit. Fermant légèrement les yeux en le sentant passer ses mains sur sa tête, appréciant toujours ce geste, il ne le vit pas se rapprocher de lui mais ne sursauta pas lorsqu'il vint l'embrasser, comme si c'était la suite logique des choses. Rouvrant les yeux, Dorian eu un petit sourire en coin à ses paroles.

- J'ai quelques idées derrière la tête, mais … pour ma part il y a autre chose à laquelle je pense.

Dorian se rapprocha d'Alby et vint poser ses mains aux épaules du brun, et alla le plaquer contre le premier mur venu. Glissant l'une de ses jambes entre celles d'Alby, l'une de ses mains passa dans le cou du brun, caressant doucement sa peau du bout des doigts. Le blond alla rapprocher sa bouche de l'oreille du brun pour lui glisser :

- Depuis ce matin j'ai une furieuse envie de te sauter dessus … tu sais que t'es pas mal en costume ?

Effectivement, à lui aussi il lui en fallait peu. Et voyez un peu tout le self contrôle dont il était capable quand il voulait! Venant happer le lobe de son oreille entre ses lèvres, il alla presser davantage son corps contre le sien, bougeant légèrement sa jambe calée entre celles d'Alby contre son entre jambes.

Petit regard interrogatif et intéressé aux paroles de Dorian, le petit sourire en coin qui allait bien avec avant de me retrouver rapidement plaqué contre un mur. N’y opposant aucune résistance bien entendu, je lâchais un petit soupir de plaisir en sentant la jambe de Dorian entre les miennes. Pas qu’il m’en fallait si peu. Juste se que ce geste annonçait pour la suite. J’avais passé mes mains autour de la taille de Dorian, sous sa veste, souriant dans son cou en l’entendant me parler a l’oreille.

- Ah oui ? Je devrais peu être le garder alors…

Et lui ôter le plaisir de me retirer ce dernier. Qu’on se le dise, j’étais peu être pas bien réveillé et pas bien motivé durant cette matinée shoping, cela n’empêche pas que j’avais pu voir par moment Dorian se tortiller sur lui-même. A ce point par contre je ne savais pas. Nouveau soupir de plaisir un peu plus intense que je précédent en sentant les lèvres de Dorian sur mon oreille, en fermant quelque peu les yeux. Dorian c’était rapproché de moi, j’avais d’avantage resserré mes mains sur lui, les glissants dans son dos tout en en descendant une a ses fesses, palpant celles-ci en crispant d’excitation ma main dessus. Mes lèvres c’était glissé dans son cou, embrassant celui-ci tout en remontant sur sa mâchoire, sa joue puis ses lèvres, embrassant celle-ci avec entrain. Glissant ma langue dans sa bouche, le serrant encore plus contre moi tout en bougeant légèrement mon bassin sur sa jambe. Mes mains avant finalement lâché leur prise, glissant le long de la taille de Dorian pour remonter le long de son torse jusqu'à ses épaules. Saisissant sa veste, j’avais fait glissé celle-ci en arrière, l’obligeant a me lâcher lui aussi le temps de faire tomber celle-ci a terre avant de ramener mes mains sur le haut de son torse, saisissant le premier bouton de sa chemise pour le défaire et enchainant avec le reste tout en gardant mes lèvres lier aux siennes. Arrivé au dernier bouton, j’avais remonté mes mains à ses épaules, répétant le même geste que pour sa veste afin de lui faire quitter elle aussi. Chose faite, une de mes mains avait glissé dans son dos et l’autre se baladait entre son torse et son ventre alors que je détachais mes lèvres des siennes pour me penché pour aller embrassé son buste tout en le caressant. Longeant du bout des doigts la forme de ses muscles. C’était étrange de ce dire qu’a une époque, voir, touché, ou apprécié son corps me faisait très bizarre. Que le corps d’un homme n’avait pas vraiment d’intérêt alors qu’aujourd’hui je me délectais de le voir, le trouvant tout simplement magnifique et excitant au possible. J’adorais le corps de Dorian et à présent je ne me gênais pas pour le regarder et le toucher, y allant pour le coup avec la langue sur ses tétons pendant que ma main glissait de son ventre au creux de ses hanches.