Nice to meet you ♦ Alex - Terminé

Oh qu’il est mignon, la bonne blague. Voilà que maintenant monsieur ce met en colère. Venant d’un pays froid il au sang chaud. Compliqué ce type, très compliqué. Il râle sir le fait que je ne l’appelle par son prénom, que je le tutoie, il voulait soit, mais qu’il en parlât de ma relation avec Caro, la c’est moi qui me m’y en colère. Mon cerveau tournait à cent à l’heure imaginant mille et une façons de faire payer à Roy ses révélations, mais je me concentrais sur ce type :

Okay avec lui je ne fus pas super gentil, oui je ne mettais pas montrer sous mon meilleur jour, oui il avait une raison sur certain points, mais de là à parler de ma vie, non. Puis je me radoucie, me laissant tomber sur le canapé :

Oui d’un coup je changeais, bi polaire non, je crois que j’avais besoin que quelqu’un extérieur à la famille me mettent les points sur les « I » et il l’avait fait, je devais le remercier :

Je lui tendis la main, avec un grand sourire, je reprenais mon comportement habituelle, je redevenais normal. J’espère sincèrement que quelques soit son prénom il ne m’en tient pas rigueur et que qui sais si au final, ce gars et moi ne pourrions pas nous entendre.

Normalement, Castiel n'aurait pas dû travailler aujourd'hui. C'était son jour de repos ou logiquement il ne faisait rien d'autre que profiter de ses mômes. Sauf que, il avait dû rappliquer en quatrième vitesse. Normalement, un tableau aurait dû être vendu. Pour ça il n'avait pas toujours besoin d'être présent. Sauf quand l'artiste se met à discuter le prix, que l'acheteur râle … Alors il avait reçu un coup de fil, et suite à ça, il se décida à partir. Il laissa un mot pour Alex, disant qu'il ne sera pas long. Normalement ! Et puis même ce genre de trucs ça le gave alors il fera vite. Arrivé sur place, il trouva l'artiste et l'acheteur en plein débat. Vu que ça le soulait pas mal de traiter avec des divas il les fit entrer dans son bureau pour régler tout ça. En fait la dedans il avait juste le rôle de l'entremetteur, à essayer d'arranger les choses au mieux pour que tout le monde soit content. Ce qui était difficile ! Rongeant son frein, c'est au bout d'un quart d'heure qu'il réussit à calmer les choses et ou les deux guignols se mirent d'accord sur un prix. Tout ça pour ça … Enfin, ceci de fait, il s'assura qu'il n'y avait pas autre chose à faire avant de partir pour rentrer chez lui.

C'est avec plaisir qu'il entra dans son immeuble, prit l'ascenseur et arriva devant sa porte. Enfin ! Il inséra la clé dans la serrure et entra, s'annonçant :

C'est moi les garçons ! Désolé il y avait deux guignols qui se disputaient à la galerie.

A ces mots, il entendit le pas du plus jeune, si caractéristique. Soit plein d'entrain. Il le vit descendre les escaliers et venir le saluer. Cas se pencha pour le soulever et le prendre dans ses bras. Et, comme souvent, il n'eu pas à attendre longtemps avant que l'espion si discret ne lui fasse un compte rendu :

Coucou pa' ! Il y a un copain à toi dans le salon !

Ah bon, qui ça ?

Bob !

Castiel regarda son fils comme s'il avait fumé un truc, soulevant un sourcil. Bob ? Inconnu au bataillon !

Bob ? T'es sûr ?

Euh … non mais son vrai nom est trop long … Pona … Ponatchevanille !

Se doutant bien que le nom qu'il cherchait n'était pas celui-la, Castiel se dit qu'il n'avait qu'à y aller pour voir qui c'était, et ce que faisait Alex. Lorsqu'il arriva dans le salon il découvrit une scène à laquelle il ne s'attendait pas à assister. Son fils aîné et l'un de ses amants qui faisaient connaissance ! Et bah … Enfin il se doutait que le beau russe ne s'était pas présenté comme le type avec lequel leur père s'était envoyé en l'air ici même.

Salut la compagnie ! Je vois que vous avez fait connaissance.

Et personne ne s'était entre tué ! Génial !

Voilà est Castiel est rentrait, Anton toujours là et moi entre les deux hommes. Le moment de vérité, le russe allait il ma balançait ou pas, à moins que ce soit Roy. Je vais avoir une très mauvaise fin de journée moi, je le sens. Il s’appelait Phoénix, pas commun pour un russe, apparemment il ne voulait pas de mes excuses, je ne pouvais pas lui en vouloir, j’aurais sûrement fait pareil. Au ton de sa voix je compris qu’il m’en voulait, et je pense que mon père va se poser la question à sa réflexion concernant la présence de Roy et pas de la mienne, prenons le courage à feux mains :

Quel maturité, j’étais prêt à être punit, je ne râlerais même pas. J’obéirais simplement, je regarder tour à tour mon père et l’homme. Un silence à la fois palpable et pesant se faisait ressentir, mon regard se posant longuement sur Phoenix, attendant une réaction de sa part, un pardon, une indulgence, mais je n’osais plus croiser son regard, ni même celui de mon père je soutenais seulement celui de mon petit frère, qui semblait prendre plaisir à la situation.

Mais pourquoi le fait qu’il y eu une quelconque relation intime avec mon père me dérange, j’avais dit à mon père que sa sexualité ne me dérangeait pas, je pense que je ne fus pas totalement franc avec lui ce jour là ni avec moi au passage. Je vais devoir faire un effort pour accepter ce qu’il est, c’est à moi de changer d’évoluer pas à lui.

Etait-ce utile de préciser que pour le coup Castiel était complètement paumé ? De la voir la, il se doutait que le russe était la pour les cours de langue. Alors pourquoi partir ? Toujours Roy dans les bras, il l'observa faire, un peu penaud.

Tu pars déjà ?

Visiblement oui ! Et apparemment, c'était la présence d'Alex qui posait problème au russe, si il en croyait ses paroles. Raison pour laquelle, il demanda en russe :

Pourquoi, il s'est passé quelque chose, il a été incorrect avec toi ?

Dans son coin, Roy regarda les deux hommes en souriant. Certes il ne comprenait pas ce qu'il disait. Castiel lui avait juste appris à dire bonjour au revoir et merci dans cette langue. Mais ça le faisait toujours marrer d'entendre ce langage. Ce fut au tour d'Alex d'intervenir. Il voulu lui expliquer d'emblée tout ce bouhaha. Parce que la il était un peu paumé ! Et ça devait se voir à sa tête. Il n'avait pas quitté deux guis qui se disputaient pour en retrouver d'autres non ? Bon, apparement le russe était la pour leurs cours, et, Alex avait dû capter qu'il y avait plus que ça entre eux. Ça ne l'étonnait pas. A force, il devait connaître un peu son paternel. Il savait son penchant pour les deux sexes, et cela faisait un moment maintenant qu'il vivait avec lui. Et visiblement d'avoir découvert ça, cela l'avait transformé en gosse mal élevé. Et s'il était prêt à être puni … En réponse à tout cela, Castiel poussa un long soupire et ferma brièvement les yeux. Puis il les rouvrit et parla d'une voix très calme.

Alex … ma vie privée ne te concerne pas. Tu n'a pas ton mot à dire sur les gens que je vois. Je ne te demande bien sûr un débordement d'affection envers la première personne venue, juste de rester poli.

A la limite il aurait juste pu lui ouvrir et repartir vivre sa vie, ça n'aurait dérangé personne. Juste le minimum syndical. Bonjour au revoir et merci. Rien de plus.

On en discutera plus tard tous les deux.

Pas la peine de laver leur linge sale quand il y avait un invité – de marque – à la maison ! D'ailleurs, il se tourna vers celui-ci, pour lui adresser la parole :

Vraiment désolé si tu as été mal accueilli. Si tu veux vraiment y aller je ne te retiendrais pas et te rappellerais quand je serais seul. Mais si tu veux toujours rester, tu es le bienvenu, tu le sais.

C'était lui ou Alex le chef de famille ? Remettons les choses à leur place.

Mon père et son ami échangèrent quelques mots en Russe. Allez savoir pourquoi? Surement pour que Roy et moi ne comprennent rien à ce qu'ils se racontaient. Mais le fait est que finalement Anton, prit la décision de partir, en prononçant quelques mots en français cette fois.  une chose sur, la journée allait mal finir au moi :

oui j'avais pas été sympa, mais il s'attendait à quoi ? Son amant, débarque chez nous sans annoncer. Mon père m'avait promis même jurer que jamais au grand jamais on verrait un de ses hommes et voilà :

La joute verbale qui venait de commencer à les durer un moment. C'est alors que mon frère intervint en fronçant les sourcils, il m'observait :

Je regardais mon père, soutenant son regard, le foudroyant du mien. Je savais en lui disant cela que notre dispute serait pour ma part violente et terrible.

Le russe décida alors de partir, à la grande peine de Castiel ceci dit. Mais il comprenait. Et qu'il revienne un autre jour ou ils seront sûr d'être seuls. Cela l'attrista quand même tout ça. Il voulait faire en sorte qu'il se sente bien chez lui et voilà qu'Alex envoyait tout bouler ! Oh il allait l'entendre lui … Surtout sa petite remarque, ne lui plu pas le moins du monde. Puis, le plus jeune des trois se manifesta, rappelant aussi à Castiel que le petit n'avait pas forcément besoin d'entendre son père railler son frère. Raison pour laquelle il dit :

Roy, tu veux bien aller dans ta chambre ? Construis donc un super château fort tu me le montera après.

Compris !

Castiel le déposa à terre et aussitôt, le petit blond alla dans sa chambre gaiement laissant son frère et son père seuls. Ce dernier regarda le plus jeune et commença alors, d'une voix calme, mais assurée et dure :

Alors. D'une : c'est toi qui t'es mis tout seul dans la tête qu'il était mon amant. Je pense bien qu'il ne s'est pas présenté comme tel. Il est venu ici parce qu'il est russe, et ne sait pas lire l'anglais et on s'est mis d'accord pour que je lui donne des cours.

Voilà.

Bon, je te l'accorde, on couche ensemble.

Dit-il tout de même, en toute franchise. Si depuis le temps, Alex avait cerné le personnage il n'allait jamais croire Castiel s'il lui disait qu'ils n'étaient qu'amis.

De deux : laisse-moi tout de même te rappeler que je suis ton père. Je crois bien pouvoir voir qui je souhaite sans avoir ton accord. Le fait qu'il t'ai rencontré, toi et ton frangin, n'est que pur hasard. Ça fait depuis février que tu es ici, et jusqu'ici, tu n'a rencontré aucune de mes conquêtes. Alors tes simagrées, tu les gardes pour toi merci.

Bon le nombre exact était d'environ une par semaine depuis l'arrivée d'Alex. Ouais il ne se faisait pas braire. Et non, jusqu'ici, Alex n'en n'avait vu aucune. Qu'il dise pas le contraire surtout, les fois ou Castiel ramenait quelqu'un c'est quand il n'y avait personne, ou alors ça se faisait ailleurs. Bref.

De trois : je ne t'ai jamais interdit de ramener une fille ici. Je préfère que tu sois ici que je ne sais ou. Simplement, pas que tu me ramène non plus toutes tes conquêtes et nous fasse un défilé.

Oh oui il préférait qu'il ramène une copine à la maison, plutôt qu'ils aillent traîner dehors dans un coin qui craignait ! C'était toujours plus sûr.

De quatre : je ne te pensais pas aussi mal élevé pour faire fuir les gens à peine eussent-ils franchis le seuil de la porte ! C'était trop difficile de le laisser tout seul dans le salon pendant que tu vivais ta vie ?

Il savait Alex assez colérique, à faire sa crise quand il est pas content, mais mal élevé ? Et bien si à quinze ans il faut encore lui faire son éducation bonjour !

De cinq : à qui tu crois faire peur en faisant tes gros yeux ?

Bon nous y voilà. Si mon père pose Roy à terre et lui demande de filer dans sa chambre, je le sentais mal. J’y j’étais Spiderman, je suis sur que mo spider sens se serait activait me prévenant d’un danger. Et je craignais le pire. Les mots qu’il prononça furent calmes et dure, ça me change des cris de Londres. Surprenant cette façon de m’engueler, je pourrais bien m’y faire, ola j’ai jamais dit que je me ferais un plaisir d me faire gronder et se fut le début du monologue.

 

Il commença par dire de un, aïe dispute en plusieurs point, ce n’est pas bon du tout pour moi là. Il décrit la situation, il confirmait l’histoire de l’autre, ais admit qu’ils étaient amant, j’arquais un sourcil d’un air de dire « Sans blague, je l’avais pas remarqué ». Le deuxième point volé bien loin des oreilles, je n’écoutais que brièvement ce qu’il disait, j’avais appris la technique de tu fait semblant d’écouter en pensant à autres chose. Le troisième m’interpellait là, donc j’avais le droit de ramener des filles. Le quatrième point fut des reproche sur mon éducation et la je vie rouge, et le dernier point ne m’atteignit pas, il avait fini alors à mon tour :

J’avais pas trop d’arguments, vu que je n’avais pas écouté, le deux j’avais écoutais que le début donc là on tente une attaque, il joue la carte du calme je fais pareil :

Voilà hostilité déclenché, j’avais monté le ton, durcit le regard on atteignit le point faible, le troisième point, mon éducation :

Voilà là j’étais hors de moi super énervais, en colère, furax. Oui je reviens toujours sur son absence, ben je suis désoler, mais la pilule ne passe pas, passe on point des filles :

Je n’avais vraiment pas envie entendre des phrase du style, vu ton caractère ou de comportement un truc du genre et compléter par pas étonnant. Je me laisser tomber sur le canapé et me radoucit :

Je relevais les yeux vers lui :

Bah merci il savait qu'il était son père et qu'il était son fils ! Et que du coup, Alex n'avait pas à subir un défilé de chacune de ses conquêtes. Raison pour laquelle il ne lui parlait pas de sa vie privée ou qu'il évitait de ramener qui que ce soit à la maison. Qu'il ait rencontré le russe tout à l'heure n'était qu'une coïncidence.

Oh crois-moi, je n'avais aucunement envie que tu saches avec qui je m'amuse ! Ça ne se fait pas.

Ce serait un peu glauque quoi. Bon s'il voulait croire qu'il tentait de faire le père modèle, qu'il y croit si il veut. Bon et ça y est Alex s'emportait quand à son éducation. Hé quoi ! Il était un sale gosse c'est comme ça c'est tout.

La ou t'a pas tout compris, c'est que certes, j'ai à faire des compromis, mais de nous deux c'est bien toi qui a le plus d'efforts à faire. Et arrête donc de remettre sans cesse le passé sur la table, on l'a comprise l'histoire du fils abandonné.

Vu que ce point l'énervait pas mal quand même, il se permit de lui dire un truc qu'il n'avait pas encore fait, parler directement de sa mère. Sa sacro-sainte mère.

Et poses-toi la question si ta chère maman m'a demandé mon avis sur la question.

Il fit le geste pour lui dire de réfléchir. Certes il avait mise sa mère enceinte. Oui et ensuite est ce qu'elle lui avait demandé son avis sur la chose ? Non. Elle gardait le bébé, point à la ligne. Alors voilà à un moment faut arrêter de rejeter tout le temps la faute sur les autres, c'est si facile. Dans cette histoire, chacun avait ses tords et jusqu'ici, par respect pour elle qui venait en plus de décéder, Castiel s'était tu. Mais bon, Alex voulait jouer aux adultes ? Et bien ayons des discussions d'adultes. Oh et cependant, concernant Elda …

Non mais Alex, Elda, elle ne va pas rester ici éternellement. Si pour l'instant on fait tout pour que les derniers temps de collocation se passent bien, ça ne veut pas dire que l'un approuve pour autant les faits de l'autre.

Il savait qu'elle n'était pas d'accord sur beaucoup de choses qu'il faisait, comme lui pour elle. Donc si Alex voulait ramener quelqu'un ici, il avait le droit. De tout de façon Elda ne restait plus longtemps dans cet appartement. Quelques semaines tout au plus. Elle cherchait actuellement un appart pour pouvoir déménager à Washington ou elle sera bientôt mutée. Mais bon, passons, revenons à Alex qui semblait se plaindre de ne pas encore avoir une copine.

Oh t'en fais pas pour ça, ça viendra tôt ou tard !

Il n'avait qu'à soigner son sale caractère de gosse pourri gâté et on en reparlera ! Castiel regarda Alex lorsqu'il lui demanda s'il était puni.

Les punitions, c'est bon pour les mômes de l'âge de Roy. J'estime que tu es un jeune homme à présent, apte a comprendre les choses et que t'envoyer au coin ne servirait à rien. Dis-toi juste que ce mois-ci, ton argent de poche, tu peux l'oublier.

Ça aurait été trop facile sinon. Il voulait du fric ? Et bien il avait reçu une offre pour bosser au Times non ?

Mon père venait de me mettre les points sur les « I ». Je peux vous dire que cela ne fais plaisir du tout. Il me balançait à la figure des choses vrai, oui j’étais devenue un sale gosse, ça me faisait tout drôle d’entendre ce qualificatif pour moi, des surnoms j’en ai eu, mais peu flatteur pas vraiment.

Je revenais sans cesse sur le passé et ça lui plaisait pas, je le savais, mais j’ignorais certaine choses, il se gênait pas pour le faire remarquer et le dire, ma mère, j’étais prêt à lui sauté à la gorge, mais ce qu’il me dit me sciais les jambes. Si je n’étais pas déjà assis je crois que je serais tombé :

J’avis prononcé ses mots de façon calme posée, le regard dans le vide. Un coup de poing vous avez déjà eu, ben multipliez la douleur par cent et vous êtes encore bien loin du mal que ça fait. J’avais l’impression que mon monde s’écroule, mes grand ne veulent pas de moi, ma mère décède et mon père regrette que j’existe, j’en ai de la chance. Je devenais blême. Il continuait à parler d’Elda, de filles, de punition, de mômes et d’argent de poche, mais je rester bloqué sur la révélation :

Je serais incapable de dire si j’avais bien interprété sa pensée, peut être qu’il aurait voulut s’occuper de moi au final, mais j’avais dû mal à voir les choses de cet angles là. Comme un zombie je me levais du canapé et prit la direction de ma chambre :

Et bien on dirait que cette révélation l'avait calmé un bon coup ! Il lui demanda alors ce qu'elle lui avait dit, avançant qu'il n'aurait pas voulu qu'il vienne au monde.

Elle m'a simplement dit qu'elle était enceinte. Au début on avaient convenu de ne pas te garder, mais, je suppose que c'est une chose terrible que d'avorter.

Du coup elle l'avait gardé. Castiel ne savait pas ce que ça faisait que d'éliminer un début d'être humain qui grandi en soi et ne le saura jamais. Peut être que certaines femmes y arrivent, ce ne fut pas le cas de Marie. Quoiqu'il en soit, Castiel avait pris ses jambes à son cou. Il vit Alex se relever, prêt à aller dans sa chambre. Avant ce, il fallait tout de même tout lui dire. Tant qu'à faire, ne restons pas sur un malentendu. Doucement, il posa sa main sur son bras pour le retenir.

Sache que je ne me cherches pas d'excuses, que je veux juste t'expliquer les choses.

Il avait le droit de savoir, c'était son droit le plus juste.

J'avais dix huit ans à l'époque. Je passais tout juste mes examens et ne savais pas quoi faire de ma vie, quand ta maman m'a sorti qu'elle était enceinte. Pour être franc j'ai eu très peur. Je pensais juste à profiter de ma vie, de m'amuser, j'étais encore le pire des gosses à l'époque, alors m'occuper d'un petit être humain ? Je n'étais pas prêt. Peut être que ta mère était plus mature que moi à l'époque pour décider de te garder.

Puis, il le regarda, cherchant son regard.

Et elle a bien fait d'écouter son coeur. Certes t'es un petit chieur, mais tu es mon fils. Tu as su grandir, te construire, devenir quelqu'un, un homme en devenir.

Alex n'avait même pas idée de tout l'amour que lui portait Castiel. Certes, il ne savait pas vraiment comment le lui montrer, puisqu'ils étaient encore au stade ou ils apprenaient à se connaître, mais, s'il se foutait vraiment de lui, est ce qu'il prendrait le temps de remettre les choses en ordre avec lui ? Avait-il la moindre idée de la culpabilité énorme qui avait rongé et qui rongeait toujours son père pour s'être montré indigne d'une telle appellation ?

La seule personne que je blâme et que je blâmerais toujours dans cette histoire, c'est moi et personne d'autre.

Surtout pas Alex qui n'avait même pas demandé à venir au monde, ni Marie qui avait décidé de garder leur enfant. Lui seul, pour avoir pris ses jambes à son cou. Il l'avait toujours regretté, depuis la naissance d'Alex, jusqu'à aujourd'hui encore. De voir Roy si petit lui rappelait cruellement qu'il n'avait pas été la durant ces merveilleux moments.

Alors, inutile de me rappeler sans cesse le passé, je le fais déjà assez tout seul.

J’étais abasourdie par les révélations qu’il me faisait. Bizarrement le fait que lui avait émit l’hypothèse que ma mère avorte me surprenais pas, mais le fais que ma mère fut d’accord avec lui sur ce fait me donner la nausée.

Castiel posa son bras sur le mien, sans réfléchir je m’arrêtais net, je ne réfléchissais plus, les yeux vide de toutes expressions, j’étais là immobile, écoutant ce qu’il disait. Essayant de bien comprendre tout. D’une simple erreur de comportement on était partie su une dispute et enfin sur des révélations. Quelle maudite journée.

Il ne chercher pas d’excuse, mais était simplement possible de lui pardonne, je ne m’en sentais pas capable pour l’heure. Il me racontait toute l’histoire qu’il était jeune, qu’il n’était prêt assumer ses actes en faites, pourtant je le comprenais, je mettais mentalement à sa place, je lui dis doucement et faiblement :

Peut être était ce la le début d’un pardon, que je refuser de lui accorder. Je le senti cherchait à capter mon regard, il me faisait un compliment, et une insulte aussi, mais je ne retins que ce compliment détourné. Il avait raison la seul personne à blâmer était lui. Je n’avais pas demandais à venir au monde, mais j’étais là. Je pense que mon père doit m’aimer vu ses propos, mai sil à un drôle de façon de le montrer. Je l’aimais c’est indéniable, mais voilà nos rapports sont loin d’être facile. J’avais pendant quinze ans, avec pour seul figure paternel, mon grand père. Fervent croyant au principe bien enraciné, quelques part il avait réussit à faire de moi une réplique de lui. Même vision, même principe. Depuis on arrivé ici certains de es principes avait disparut.

Voilà pourquoi le passé le gênait temps, il n’était pas fier de lui. Quelques part je lui rappeler ce que qu’il avait fais. Je finis par lever une main en signe d’arrêt, j’en savais asser :

Puis finalement je dis parut dans ma chambre. Le long de mes joues des larmes firent leur apparition. Ma mère qui était si parfaite à mes yeux avait perdu une bonne partie de sa sainteté et elle venait de tomber de son piédestal.

J’aurais tant aimé pouvoir faire comme étant petit et que j’avas de la peine, courir dans les bras de ma mère, e sentir en sécurité et entendre des parole réconfortante, mais voilà je ne pouvais spas faire ça avec mon père et puis j’ai plus dix ans. Je restais seul avec mes larmes dans ma chambre.

C'est Oscar Wilde qui a dit un jour que : les enfants commencent par aimer leurs parents, devenus grands ils les jugent, quelques fois ils leur pardonnent.

La, Castiel avait l'impression d'être en plein dans la phase du jugement avec Alex, et celle de l'amour simple avec Roy. A chaque âge sa situation. Il y a des choses que les plus grand comprends que ne le peut pas encore le plus jeune. Par exemple, ça ne l'avait pas plus choqué que ça de voir débouler un grand frère dont il n'avait quasiment jamais entendu parler. Et pour revenir a la relation qu'on peut avoir avec ses parents, Castiel avait pardonné à ses parents peu après leur mort. Ça fait aussi ça de grandir d'un coup.

En attendant, Alex avait du mal à encaisser. Hé quoi, s'il l'avait désiré depuis le début, ne pensait-il pas que son paternel aurait été près de lui ? Que rien de tout ça ne se serait passé ? Mais pour l'instant il ne voulait plus rien entendre de tout ça. Soit.

Le jour ou tu aura besoin d'en reparler je serais la.

Puis il le laissa aller dans sa chambre. Avant de monter pour voir le plus petit comme promis, il tourna la tête vers la photo qui était dans l'entrée, faite le jour ou Alex était venu ici pour la première fois. Ils étaient tous les trois, les deux fils et leur père. Peut être qu'un jour ils arriveront à passer sur leurs vieilles rancoeurs et leurs regrets pour pouvoir avancer et construire un vrai lien père/fils. C'était en tout cas le but de Castiel depuis qu'il avait rencontré ce fils qu'il n'avait jamais vu.